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décembre, 2009 | Le coin du cinéphage Skip to main content

MORT DE DOMINIQUE ZARDI

Dominique Zardi dans un bonus du DVD d' »À mort l’arbitre »

Annonce de la mort du comédien Dominique Zardi, le 13 décembre dernier des suites d’un cancer – date confirmée par Yvan Foucart -, à l’âge de 79 ans. Son portrait est disponible ici même, rubrique « Fragments d’un dictionnaire amoureux ». Il nous manquera particulièrement car il avait un parcours atypique dans le cinéma français. Il avait dû imposer sa présence. Il s’était manifesté au téléphone avec beaucoup de sympathie quand j’avais fait un hommage sur son comparse Henri Attal pour feu le site « secondscouteaux.com » – si quelqu’un avait des nouvelles de cette équipe ? – Christophe Bier m’avait conseillé de le contacter, ce que j’avais fait en 2004. On avait eu rendez-vous dans un café près de chez lui, il était disert, disponible et mordant, intéressant, à condition d’éviter de glisser vers le terrain politique. Il avait un vrai don de conteur, dont il nous régala à la télévision, dans des conférences et dans des bonus DVD. Sa filmographie retorde et prolifique continuera à nous occuper encore longtemps. Son livre de mémoires « Le comédien fétiche du cinéma », qui reflète bien ses idées, son caractère, est toujours disponible en librairie dans sa seconde édition aux éditions Alphée – Jean-Paul Bertrand. Salut l’artiste ! Yvan Foucart nous apprend également le décès du comédien Jacques Echantillon, le 11 décembre dernier.

MORT DE FRANÇOIS CADET

Photo Agence artistique Stéphane Lefebvre

Annonce par le site « Les gens du cinéma » et confirmée par Yvan Foucart de la mort de François Cadet le 24 septembre dernier à l’âge de 77 ans. Il fut un inoubliable Brigadier, puis inspecteur « Lucas » dans « Les enquêtes du commissaire Maigret ». J’y reviendrai dès que possible. Annonce également de la mort du comédien britannique Richard Todd.

 

Filmographie : 1960  Le caïd (Bernard Borderie) – 1963  Le bluffeur (Sergio Gobbi) – Cherchez l’idole (Michel Boisrond) – 1964  Comment épouser un premier ministre (Michel Boisrond) – 1966  Commissaire San Antonio / Sale temps pour les mouches (Guy Lefranc) – 1966  Lotosblüten für Miss Quon / Trappola per 4 (Coup de gong à Hong-Kong) (Jürgen Roland) – 1967  Le grand bidule (Raoul André) – 1969  Le temps des loups (Sergio Gobbi) – 1970  Les mariés de l’An II (Jean-Paul Rappeneau) – Les assassins de l’ordre (Marcel Carné) – 1971  Frantz (Jacques Brel) – 1972  Les fous du stade (Claude Zidi) – Les Charlots font l’Espagne (Jean Girault) – Far West (Jacques Brel) – 1973  Le grand bazar (Claude Zidi) – Nada (Claude Chabrol) – La grande nouba (Christian Caza) – Les guichets du Louvre (Michel Mitrani) – 1974  Verdict (André Cayatte) – Dupont Lajoie (Yves Boisset) – Les murs ont des oreilles (Jean Girault) – 1975  La course à l’échalote (Claude Zidi) – On a retrouvé la 7ème Compagnie (Robert Lamoureux) – Leurre du loup (Yvette Michaud, CM) – 1977  Attention, les enfants regardent (Serge Leroy) – 1978  L’amour en question (André Cayatte) – 1982  Qu’est-ce qui fait craquer les filles ? (Michel Vocoret) – 1984  Les ripoux (Claude Zidi) – 1988  Génération oxygène (Georges Trillat) –  1992  Justinien Trouvé ou le bâtard de Dieu (Christian Fechner).

François Cadet dans « Les enquêtes du commissaire Maigret », épisode « Signé Picpus »

Télévision (notamment) : 1963  Thierry la Fronde : La bague du dauphin (Robert Guez) – 1964  Le procès de Mary Dugan (Jean-Marie Coldefy) – Alerte à Orly (Pierre Nivollet, série TV) – L’abonné de la ligne U (Yannick Andréi, série TV) – 1965  Frédéric le guardian (Jacques R. Villa) – 1966  Au Moyen-Age : La maison de l’orfèvre (Jacques Villa, CM) – Un jour comme les autres  sous Louis XIV : Les parents ont toujours raison (Jacques Villa, CM) – Retour à Bacoli (Jean-Paul Sassy) – 1967  Le tueur de chipeaux (Jean-Paul Carrère) – Vidocq : Vidocq et les faux témoins (Claude Loursais) – L’espagnol (Jean Prat) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Cécile est morte (Claude Barma) – Rue barrée (André Versini, série TV) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La tête d’un homme (René Lucot) – 1968  Les enquêtes du commissaire Maigret : Le chien jaune (Claude Barma) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Signé Picpus (Jean-Pierre Decourt) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Félicie est là (Claude Barma) – 1969  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’ombre chinoise (René Lucot) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La nuit du carrefour (François Villers) – 1970  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’écluse N°1 (Claude Barma) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et son mort (Claude Barma) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret (Claude Barma) – 1971  Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le fantôme (René Lucot) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret aux assises (Marcel Cravenne) – 1972  Les enquêtes du commissaire Maigret  : Maigret en meublé (Claude Boissol) – 1973  Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et la jeune morte (Claude Boissol) – 1974  À dossiers ouverts : Gros calibre (Claude Boissol) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et la grande perche (Claude Barma) – 1975  Les enquêtes du commissaire Maigret : La folle de Maigret (Claude Boissol) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La guinguette à deux sous (René Lucot) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret hésite (Claude Boissol) – Monsieur Jadis (Michel Polac) – 1976  Nick Verlaine ou comment voler la Tour Eiffel : Dans l’eau d’une piscine (Claude Boissol) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Les scrupules de Maigret (Jean-Louis Muller) – 1977  Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret, Lognon et les gangsters (Jean Kerchbron) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et monsieur Charles (Jean-Paul Sassy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : L’amie de madame Maigret (Marcel Cravenne) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Au rendez-vous des Terre-Neuvas (Jean-Paul Sassy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et monsieur Charles (Jean-Paul Sassy) – 1978  Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le marchand de vin (Jean-Paul Sassy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le tueur (Marcel Cravenne) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et l’affaire Nahour (René Lucot) – 1979  Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et la dame d’Étretat (Stéphane Bertin) – 1980  Les enquêtes du commissaire Maigret : Le charretier de la Providence (Marcel Cravenne) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et l’ambassadeur (Stéphane Bertin) – La traque (Philippe Lefebvre, série TV) – 1981  Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret en Arizona (Stéphane Bertin) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret se trompe (Stéphane Bertin) – 1982  Les enquêtes du commissaire Maigret : Le voleur de Maigret (Jean-Paul Sassy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et l’homme tout seul (Jean-Paul Sassy) – 1983  Médecin de nuit : Jo Formose (Stéphane Bertin) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret s’amuse (René Lucot) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Un Noël de Maigret (Jean-Paul Sassy) – 1984  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’ami d’enfance de Maigret (Jean-Paul Sassy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret se défend (Georges Ferraro) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La patience de Maigret (Alain Boudet) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La nuit du carrefour (Jean-Paul Sassy, seconde version) – 1985  Les enquêtes du commissaire Maigret : Le client du samedi (Pierre Bureau) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Le revolver de Maigret (Jean Brard) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret au Picratt’s (Philippe Laïk) – 1987  Marie Pervenche : Salade russe (Claude Boissol) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret voyage (Jean-Paul Carrère) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Monsieur Gallet décédé (Georges Ferraro) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Les caves du Majestic (Maurice Frydland) – 1988  Les enquêtes du commissaire Maigret : Le chien jaune (Pierre Bureau, seconde version) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et l’inspecteur Malgracieux (Philippe Laïk) – Les enquêtes du commissaire Maigret : La morte qui assassina (Youri) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et le voleur paresseux (Jean-Marie Coldefy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Maigret et l’homme de la rue (Jean Kerchbron) – 1989  Les enquêtes du commissaire Maigret : L’amoureux de madame Maigret (James Thor) – Pause-café, pause tendresse : Betty, 15 ans (Serge Leroy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : L’auberge aux noyés (Jean-Paul Sassy) – Les enquêtes du commissaire Maigret : Jeumont 51 minutes d’arrêt (Gilles Katz) – 1990  Les enquêtes du commissaire Maigret : Stan le tueur (Philippe Laïk).   

Danielle Godet par Yvan Foucart

 

Danielle Godet dans « Un couple » (Jean-Pierre Mocky, 1960)

 

 

Yvan Foucart après son portrait de Maurice Régamey, nous fait l’amitié une nouvelle fois  de rendre hommage suite au décès de la comédienne Danielle Godet. 

 

Danielle  GODET : Un chemin parsemé de roses et d’épines

 

Parisienne, Danielle naît le 30 janvier 1927 non loin de la place de la Nation, fille d’un papa industriel et d’une maman au foyer, pianiste douée et fervente des musiques de Ravel et de Debussy en particulier, lesquelles berceront  toute la douce enfance de Danielle, encore Dany.

Encouragée par sa maman, Danielle lorgnant davantage vers la scène de l’Opéra, se retrouve néanmoins, suivant le vœu et l’insistance maternelle, devant un clavier de piano et suit les cours privés d’un professeur à domicile. Elle brille honorablement au Concours Léopold Belland à la salle Gaveau et sort avec un premier prix, il est vrai de satisfaction.

La guerre éclate, le père étant mobilisé, s’empresse de mettre toute sa petite famille agrandie d’un petit frère pour Danielle, à l’abri dans la zone libre.

Démobilisé, le père revenu à Paris, Danielle entre en sixième au Lycée Hélène Boucher du Cours Vincennes à Paris.

A 14 ans, n’ayant pas renoncé aux entrechats et aux fouettés, elle entre dans un cours de danse classique ayant comme compagnes et voisines de barre, Brigitte Auber et Christiane Minnazolli.

Plus tard, une amie l’entraîne aux cours d’art dramatique donnés par Jean Martinelli et Marie Ventura, deux éminents sociétaires de la Comédie Française.

Elle a seize ans, renonce à la danse, se concentre sur ses études de philo, obtient le bac de justesse et se rapproche dès l’année suivante du théâtre.  Elle fréquente les cours de René Simon où ses condisciples s’appellent Pierre Mondy, Robert Hossein, Geneviève Page et Marcelle Derrien.

Elle se trouve par ailleurs en compétition avec cette dernière pour le principal rôle féminin de l’hommage au cinématographe muet que rend René Clair avec Le silence est d’or. Finalement, c’est Marcelle Derrien qui obtient le rôle et le cinéaste lui offre un maigre rôle de consolation ainsi qu’une réplique à Maurice Chevalier dans l’un de ses meilleurs rôles dramatiques.  

L’année suivante s’annonce sous de meilleurs auspices car Alexandre Esway, réalisateur d’origine hongroise ayant commencé sa carrière en Angleterre avant de la poursuivre de l’autre côté du Channel, lui fait confiance et la dirige dans le rôle principal de L’idole auprès d’Yves Montand. Esway est satisfait, mais son film ne récolte qu’un succès très mitigé, ce qui incite Danielle à retourner chez René Simon afin d’y parfaire ses connaissances.

Henri-Georges Clouzot prépare Manon et Danielle est l’une des prétendantes avec Dany Robin et Cécile Aubry. C’est cette dernière qui hérite du rôle et des exactions bien connues de l’exigeant cinéaste.

A défaut, elle fait partie de la distribution de J’irai cracher sur vos tombes, le pamphlet polémiste de Boris Vian au Théâtre Verlaine. A ses côtés, entre autres : Daniel Ivernel, Christian Marquand, Véra Norman et Jacqueline Pierreux.

Remarquée par Alexandre Korda, celui-ci lui demande de rejoindre ses studios de  Londres pour The Elusive Pimpernel et y tenir le rôle d’une jeune aristocrate française sauvée de la guillotine auprès de David Niven et de Margaret Leighton. La presse anglaise apprécie son interprétation et lors de la « Royal Performance », tenue un peu plus tard comme c’est la tradition en présence de la reine et du prince consort, la surnomme « new Madeleine », allusion très flatteuse à l’actrice américaine très populaire sur l’île, Madeleine Carroll.

Elle gagne l’Italie pour Taxi de nuit qui marque sa rencontre avec Philippe Lemaire, le sémillant jeune premier de l’époque, qu’elle retrouve l’année suivante pour Nous irons à Monte-Carlo, la suite voulue par Jean Boyer et Ray Ventura eu égard à l’immense succès populaire que fut Nous irons à Paris.

Seulement voilà, les deux complices ne retrouvent pas la magie du précédent, et si le public regrette l’absence de Françoise Arnoul dans cette mouture, il fait néanmoins la connaissance d’une elfe bien craquante et jolie, mais dont il ne discerne pas encore l’aura qu’elle va immanquablement dégager sur le cinéma international. Cette gracieuse sylphide qui ravit Danielle n’est autre qu’Audrey Hepburn.

Danielle enchaîne avec Les trois mousquetaires version Hunebelle pour laquelle elle interprète la toute douce Constance Bonacieux auprès d’un autre séducteur, encore et toujours jeune premier,  Georges Marchal.

Suit une vingtaine de films, des comédies, bonnes et mauvaises : Ces sacrées vacances; C’est une fille de Paname (où elle retrouve Philippe Lemaire entre-temps marié et divorcé de Juliette Gréco); Arènes joyeuses avec Fernand Raynaud; des polars, bons et moins bons, parmi une belle brochette de truands de série B : Votre dévoué Blake, Rapt au deuxième bureau ou Y’en a marre (et il y a de quoi) du Belge Yvan Govar, etc.

Par contre, Les honneurs de la guerre un film antimilitariste de Jean Dewever, tourné sur les bords de l’Eure à défaut de la Venise verte près de Niort, lui laisse un très bon souvenir.

Et ce sera le dernier, car la suite n’est vraiment pas en adéquation avec son talent.

La fin des années 50 ne seront pas les meilleures. Insatisfaite de ses films et de ses amours, Danielle broie du noir et se réfugie dans la boisson.

Seule lueur réjouissante, Robert Lamoureux la fait teindre en brune avant de lui faire rejoindre son quatuor de « fringantes pouliches » (dixit Jean-Jacques Gautier) dans sa pièce La brune que voilà aux côtés d’Odette Laure, de Michèle Mercier et de Françoise Brion. La pièce est créée à Bruxelles,  récolte un très large succès reconduit au Théâtre des Variétés à Paris (1958).

Deux ans plus tard, il s’ensuit une version cinématographique que signe l’auteur pour laquelle seule Michèle Mercier retrouve son rôle. Danielle ayant été remplacée par Perrette Pradier.

Un tout dernier film, Joy, une co-production franco-canadienne à la recherche d’un succès comparable à celui d’Emmanuelle lui réserve le rôle de la maman de l’héroïne, Claudia Ury.

Seulement voilà, Serge Bergon alias Bergonzelli n’est pas Just Jaeckin et Claudia, toute ravissante qu’elle soit, n’est qu’une pâle copie de Sylvia Kristel qui, elle-même, n’est qu’une pâle copie de… ?

Le rideau se ferme sur cette réalisation déprimante et pataude et une présence inconsistante chronométrée à deux minutes et vingt secondes. Pour Danielle, ce n’est évidemment pas la meilleure sortie. Quoi qu’il en soit, sa carrière est définitivement close.

Une fin injustement imméritée. A 56 ans, meurtrie par les blessures et les dépressions, le beau diamant a perdu de son éclat.

Loin des paillettes du show-biz, du miroir aux alouettes, elle s’enfonce, repliée et recluse, dans la déprime et l’oubli quasi total.

On n’entendra plus jamais parler d’elle, même pas de sa façon la plus discrète de nous quitter en Ile-de-France, victime de sa longue maladie.

Heureusement, il nous reste le souvenir romanesque de la douce Constance telle que nous l’avait imaginée Alexandre Dumas père…

 

@   Yvan Foucart (Dictionnaire des comédiens français disparus) + source, entre autres « Si tu n’es pas gentille tu ne feras pas de cinéma » (Ed. France-Empire, 1981)

 

 

Danielle GODET et de Jean RAYMOND lors de la version théâtrale de « Les hommes préfèrent les blondes » au Théâtre des Arts à Paris

 

Filmographie : 1942  L’homme sans nom (Léon Mathot) – 1945 L’idiot (Georges Lampin) – 1946  Ploum ploum tra la la (Robert Hennion) – Le silence est d’or (René Clair) – 1947  L’idole  (Alexandre Esway) – 1948 Une femme par jour (Jean Boyer) – The Elusive Pimpernel / Le chevalier de Londres (Michael Powell et Emeric Pressburger) – 1949 La souricière (Henri Calef) – 1950  Taxi di notte / Taxi de nuit (Carmine Gallone) – Identité judiciaire (Hervé Bromberger) – 1951  Nous irons à Monte-Carlo (Jean Boyer) – Monte Carlo baby, version anglaise du précédent (Jean Boyer et Lester Fuller) – 1952  Quitte ou double (Robert Vernay) – 1953 Les trois mousquetaires (André Hunebelle) – Boum sur Paris (Maurice de Canonge) – L’aventurier de Séville (Ladislas Vajda) – 1954  Votre dévoué Blake (Jean Laviron) – Chéri-Bibi (Marcello Pagliero) – 1955  Ces sacrées vacances (Robert Vernay) – 1956 C’est une fille de Paname (Henry Lepage) – 1957 Cuatro en la frontera / De l’or dans la vallée (Antonio Santillán) – Le souffle du désir (Henry Lepage) – Paris clandestins ( Walter Kapps) – Arènes joyeuses (Maurice de Canonge) – 1958  Rapt au deuxième bureau ( Jean Stelli) – Nuits de Pigalle (Georges Jaffé) – Amour, autocar et boîtes de nuit (Walter Kapps) – 1959  Monsieur Suzuki (Robert Vernay) – Y’en a marre / Le gars d’Anvers (Yvan Govar) – La Reina del Tabarin / Mariquita, fille de Tabarin / Mariquita, la belle de Tabarin (Jesus Franco) – 1960 Un couple, de Jean-Pierre Mocky – Le capitaine Fracasse (Pierre Gaspard-Huit) – Les honneurs de la guerre (Jean Dewever) – 1961 Horace 62 (André Versini) – 1962 Autopsia de un criminal / Autopsie d’un criminel (Ricardo Blasco) – El innocente / 6 heures, quai 23 (José Maria Forn) – 1965  Kommisar X : Jagd auf Unbekannt / Le commissaire X traque les chiens verts (Frank Kramer) – Un bellissimo novembre / Ce merveilleux automne (Mauro Bolognini) – 1969  El enigma del ataúd  / Les orgies du Docteur Orloff (Santos Alcocer) – Los amantes de la isla del diablo / Les amants de l’île du diable / Quartier de femmes (Jesus Franco) 1977  Sale rêveur (Jean-Marie Périer) – 1983 Joy (Serge Bergon). Télévision (notamment) : 1955  Captain Gallant of the Foreign Legion :  The lady from Zagora (Jean Yarbrough) – 1969  Minouche (Maurice Fasquel & Rinaldo Bassi) – 1972  Les chemins de pierre (Joseph Drimal) – 1973  Du plomb dans la tête (Roger Dallier) – 1975  Un souper chez Lauzun (Georges Lacombe) – 1978  Les héritiers : Photos de famille (Juan Luis Buñuel) – 1980  Fantômas : Le mort qui tue (Juan Luis Buñuel) – 1982  De bien étranges affaires : Un homme ordinaire (Juan Luis Buñuel) – 1983  La route inconnue (Jean Dewever).

MORT DE RAOUL DELFOSSE

Raoul Delfosse dans « Les colonnes du ciel : La lumière du lac »

Annonce de la mort du comédien Raoul Delfosse par l’excellent blog sur le doublage qui lui rend hommage, on ne peut que saluer ses instigateurs. C’était l’une des voix de notre enfance, voir les informations de Planète jeunesse. J’y reviendrai dès que possible… Annonce également de la mort de la comédienne Danielle Godet.

Raoul Delfosse dans « Le procès »

Filmographie : 1956  Paris Palace hôtel (Henri Verneuil) – Bonjour Paris, bonjour l’amour (Ralph Baum) – 1957  Bitter victory (Amère victoire) (Nicholas Ray) – La Tour, prends garde ! (Georges Lampin) – 1960  Boulevard (Julien Duvivier) – 1961  Mani in alto (En pleine bagarre) (Giorgio Bianchi) – 1962  The trial (Le procès) (Orson Welles) – Charade (Id) (Stanley Donen) – 1964  Aimez-vous les femmes ? (Jean Léon) – Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil) – La bonne occase (Michel Drach) – Fifi la plume (Albert Lamorisse) – 1966  Le grand restaurant (Jacques Besnard) – La vingt-cinquième heure (Henri Verneuil) – 1968  House of cards (Un cri dans l’ombre) (John Guillermin) – L’astragale (Guy Casaril) – Le cerveau (Gérard Oury) – La voie lactée (Luis Buñuel) – Start the revolution without me (Commencez la Révolution sans nous) (Bud Yorkin) – 1969  La maison de campagne (Jean Girault) – Le clan des Siciliens (Henri Verneuil) – The lady in the car with glasses and a gun / La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil (Anatole Litvak) – 1970  Le distrait (Pierre Richard) – 1971  Le casse (Henri Verneuil) – Les pétroleuses (Christian-Jaque) – 1974  French connection II (Id) (John Frankenheimer) – 1975  Le bougnoul (Daniel Moosmann) – Je t’aime moi non plus (Serge Gainsbourg) – 1976  À l’ouest du Rio Concho (Gilbert Roussel) – 1977  La nuit tous les chats sont gris (Gérard Zingg) – Herbies go to Monte-Carlo (La coccinelle à Monte-Carlo) (Vincent McEveety) – 1978  Je suis timide mais je me soigne (Pierre Richard) – 1986  Twist again à Moscou (Jean-Marie Poiré) – 1987  To kill a priest (Le complot) (Agnieszka Holland) – 1985  The frog prince (Vidéo : Prince) (Brian Gilbert) – 1993  Lumière noire (Med Hondo) – 1992  The hour of the pig (L’heure du cochon) (Leslie Megahey) – L’enfant de père inconnu (Laurent Thomas, diffusion en salles en province) – 1997  Animals / Animals with the Tollkeeper (Animals) (Michael Di Jiacomo) – 2000  Crépuscule (Laurence Grall, CM). Voxographie succincte : 1973  Piedone lo sbirro (Un flic hors la loi) (Steno, doublage) – 1977  Doppio delitto (Enquête à l’Italienne) (Steno, doublage) – 1978  Viaggio con Anita (Voyage avec Anita) (Mario Monicelli, doublage) – Die Blechtrommel (Le tambour) (Volker Schlöndorff) – L’ingorgo, una storia impossibile (Le grand embouteillage) (Luigi Comencini, doublage) – 1992  Les milles farces de Pif et Hercule (Bruno Desraisses & Charles de Latour).

Raoul Delfosse dans « La patience de Maigret »

Télévision (notamment) : 1964  Thierry la Fronde : Les héros (Paul Paviot) – 1965  Thierry la Fronde : le secret des Templiers (Robert Guez) – 1966  Illusions perdues (Maurice Cazeneuve) – 1967  Signé alouette (Jean Vernier) – 1968  Au théâtre ce soir : Mes 18 ans (Pierre Sabbagh) – 1969  Les oiseaux rares (Jean Dewever) – Les cinq dernières minutes : Le commissaire est sur la piste (Claude Loursais) –  1972  Irma la Douce (Paul Paviot) – Au théâtre ce soir : Le gendre de Monsieur Poirier (Pierre Sabbagh) – Les chemins de fer (Daniel Georgeot) – 1973  Le masque aux yeux d’or (Paul Paviot) – Molière pour rire et pour pleurer (Marcel Camus) – On l’appelait Tamerlan (Jacques Trébouta) – 1974  Au théâtre ce soir : L’honneur des Cipolino (Pierre Sabbagh) – 1975  Les grands détectives ; L’inspecteur Wens : Six hommes morts (Jacques Nahum) – Les compagnons d’Eleusis (Claude Grinberg) – Erreurs judiciares : La dame au fusil (Jean Laviron) – 1976  Commissaire Moulin : La surprise du chef (Jacques Trébouta) – Au théâtre ce soir : La rabouilleuse (Pierre Sabbagh) – 1977  The new avengers (Chapeau melon et bottes de cuir) : The lion and the unicorn (Ray Austin) – 1978  Histoires de voyous : La saison des voleurs (Michel Wyn) – 1979  La chaîne (Claude Santelli) – 1980  Commissaire Moulin : Le transfuge (Claude Boissol) – Fantômas : L’étreinte du diable (Juan Luis Buñuel) – Les dossiers de l’écran : Le président est gravement malade (Yves Ciampi) – 1981  La guerre des insectes (Peter Kassovitz) – Les dossiers de l’écran : Staline est mort (Yves Ciampi) – 1984  Les colonnes du ciel : La saison des loups & La lumière du lac (Gabriel Axel) – 1985  Bachou (Alain Dhouailly) – 1986  Adventures of William Tell (George Mihalka) – À nous les beaux dimanches (Robert Mazoyer) – Monte Carlo (Anthony Page) – 1987  Floodtide (Tom Cotter & Sebastian Graham Jones) – 1988  Un château au soleil (Robert Mazoyer) – Hemingway (Bernhard Sinkel) – 1989  Diamonds : The silver leaf (Paolo Barzman) – 1992  Warburg : A man of influence (Warburg, le banquier des princes) (Moshé Mizrahi) – 1993  Maigret : Maigret se défend (Andrzej Kostenko) – 1994  Maigret : La patience de Maigret (Andrzej Kostenko) – La grande collection : Goupi-mains rouges (Claude Goretta) – 1997  Une grosse bouchée d’amour (Michaëla Watteaux) – 2006  L’âge de l’amour (Olivier Lorelle).    

Fragments d’un dictionnaire amoureux : Paul Naschy

Photo de Paul Naschy en 2007  par Oscal L. Tejeda Source : http://www.oscarltejeda.com/

Annonce de la mort de Paul Naschy des suites d’un cancer, à l’âge de 75 ans, ce 1 décembre. Il était bien connu des amateurs de fantastique, comme étant le Lon Chaney espagnol. Trapu, ce sportif de haut niveau – il était notamment haltérophile -, fait de la figuration dans les superproductions produites par Samuel Bronston et tournées en Espagne. Après des débuts hésitants, on apprend par Jean-Marie Lardenois dans « Stars N°34/35 », qu’il a choisi son pseudonyme de Paul Naschy en hommage au Pape Paul VI ! En 1968, il interprète le personnage qui le popularisera, celui de Waldemar Daninsky, un loup-garou au grand coeur selon la formule de Jean-Marie Sabatier. S’il reste encore assez méconnu en France, il a été pourtant très vite considéré chez nous, recevant en 1973 le prix du meilleur acteur à la deuxième convention française du cinéma fantastique de Paris pour son jeu dans « Le bossu de la morgue ».  Sabatier, toujours, le salue dans « La saison cinématographique 1973 » : « …L’interprétation de Paul Naschy illustre bien cette tendance du cinéma espagnol à revenir au cinéma fantastique américain des années vingt et trente, en ignorant délibérément tout apport des réalisateurs britanniques. Malgré des références un peu trop évidentes à Lon Chaney père et à « The Hunch-Back of Notre-Dame » (1922), Naschy parvient à donner à son personnage d’amoureux torturé une réelle dimension tragique, prenant en cela le contrepied d’un Christopher Lee par exemple, qui tendrait plutôt à ramener les personnages à des dimensions humaines ». Ses films contournent souvent la censure franquiste, en transposant les histoires à l’étranger. Il se consacrera au fantastique en incarnant toute une série de monstres tels Jekyll et Hyde, Dracula, la créature de Frankenstein, la momie, et même le docteur Petiot et Gilles de Rais. En 1976, il se lance dans la réalisation, Laurent Aknin évoque son « El caminante »  (1979), comme « une curieuse ballade picaresque, dans laquelle  Naschy joue le Diable en personne » (1). Si ces films demeurent rares en DVD, on pourra le découvrir en truand au visage bandé dans l’ahurissant « L’homme à la tête coupé », dont Christophe Bier parlait dans son excellent volume de « Cinéma Culte Européen » : « …Ce polar à la lisière du fantastique est une surprise de taille, pourtant peu appréciée à sa valeur par les spécialistes du cinéma bis ». On aimerait mieux connaître ses films, ce personnage méritant notre considération. La Cinémathèque Française lui avait consacré une soirée en novembre 2003. A voir un site très complet qui lui est consacré www.naschy.com ainsi que l’excellent Club des monstres qui lui consacre une page. Bibliographie : « Las estrellas de nuestro ciné » par Carlos Aguilar & Jaime Genover (Alianza editorial, 1996), + filmo – Stars N°34/35 (2ème trimestre 1999) –  (1) « Cinéma Bis – 50 ans de cinéma de quartier » par Laurent Aknin (Nouveau monde éditons, 2007).

Paul Naschy dans « Les vampires du Dr. Dracula »

Filmographie : 1960  El príncipe encadenado (Luis Lucia, figuration) – 1961  King of Kings (Le roi des rois) (Nicholas Ray, figuration) – 1963  55 Days at Peking (Les 55 jours de Pékin) (Nicholas Ray, figuration) – L’ultimo gladiatore (Hercule contre les mercenaires) (Umberto Lenzi, figuration) – 1966  Operación Plus Ultra (Pedro Lazaga, figuration) – 1967  Plan Jack cero tres (Cecilia Bartolomé, CM) – Dove si spara di più  (Un doigt sur la gâchette) (Gianni Puccini) – 1968  Agonizando en el crimen (Enrique L. Eguiluz) – La marca del hombre-lobo (Vidéo : Les vampires du Dr. Dracula / Manwolf le seigneur de la nuit) (Enrique L. Eguiluz) – La esclava del paraíso (José Maria Elorrieta) – 1969  Los monstruos del terror (Dracula contre Frankenstein) (Hugo Fregonese & Tullio Demicheli) –  1970  El Vértigo del crimen (Pascal Cervera) – La furia del hombre-lobo (José María Zabalza) – La noche de Walpurgis (La furie des vampires) (León Klimovsky) – 1971  Jack el destripador de Londres (José Luis Madrid, + co-scénario) – Doctor Jekyll y el hombre-lobo (León Klimovsky, + co-scénario) – 1972  El gran amor del Conde Drácula (Javier Aguirre, + scénario) – El jorobado de la morgue (Le bossu de la morgue) (Javier Aguirre, + scénario) – La rebelión de las muertas (La vengeance des zombies) (León Klimovsky, + co-scénario) – Los crímenes de Petiot (José Luis Madrid, + co-scénario) – Disco rojo (Rafael Romero Marchent) – La orgía de los muertos / L’orgia dei morti (Orgies macabres) (José Luis Merino) – El espanto surge de la tumba (Carlos Aured, + scénario) – Los ojos azules de la muñeca rota (Carlos Aured, + co-scénario) – 1973  La venganza de la momia (Carlos Aured, + co-scénario) – El retorno de Walpurgis (L’empreinte de Dracula) (Carlos Aured) – Las ratas no duermen de noche (Version Eurociné : L’homme à la tête coupée / Version X : Le viol et l’enfer des X) (Juan Fortuny) – Una libélula para cada muerto (León Kimovsky, + co-scénario) – El asesino está entre los trece (Javier Aguirre, + co-scénario) – Tarzán en las minas del rey Salomón (José Luis Merino) – 1974  Todos los gritos del silencio (Ramón Barco, + co-scénario) – La diosa salvaje (M.I. Bonns [Miguel Iglesias]) – Exorcismo (Juan Bosch) – El mariscal del infierno (León Klimovsky, + co-scénario) – 1975  Los pasajeros (José Antonio Barrero) – Muerte de un quinqui (León Klimovsky, + co-scénario) – La maldición de la bestia (Dans les griffes du loup-garou) (M.I. Bonns [Miguel Iglesias], + scénario) – Último deseo (León Klimovsky) – Docteur Justice (Christian-Jaque) – 1976  Secuestro (León Klimovsky) – Muerte de un presidente / Commando Txiquia (José Luis Madrid) – Inquisición (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1977  El francotirador (Carlos Puerto, + scénario) – Pecado mortal (Miguel Ángel Díaz) – El transexual (José Jara) – El huerto del francés’ (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1978  Madrid al desnudo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1979  El caminante (+ scénario et réalisation sous son vrai nom,Jacinto Molina) – 1980  Los cántabros (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – El carnaval de las bestias (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – El retorno del hombre lobo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1981  Misterio en la isla de los monstruos (Le mystère de l’île aux monstres) (Juan Piquer Simón) – La batalla del porro (Joan Minguell) – 1982  Buenas noches señor monstruo (Antonio Mercero) – 1983  Latidos de pánico (+ réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – La bestia y la espada mágica (Jacinto Molina) – 1984  Mi amigo el vagabundo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – Operación Mantis (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – El último kamikaze (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1985  Pez (Luis Guridi, CM) – 1986  Mordiendo la vida (Martín Garrido) – Shh (Luis Guridi, CM) – Trampa (Maurizo Ladrón) – 1987  El aullido del diablo (+ scénario et réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1988  El último guateque 2 (José Luis Porto) – 1989  Aquí huele a muerto… / ¡pues yo no he sido! (Álvaro Sáenz de Heredia) – La hija de Fu-Manchu (Escuadlilla Amalilla, CM) – 1990  La noche del ejecutor (+ scénario et  réalisation sous son vrai nom, Jacinto Molina) – 1992  State of mind (Reginald Adamson) – 1996  Licántropo: el asesino de la luna llena (Francisco Rodríguez Gordillo) – Científicamente perfectos (Francisco Javier Capell) – 1998  Cuando el mundo se acabe te seguiré amando (Pilar Sueiro) – El ojo de la Médusa (José Cabanach) – 2000  Érase otra vez (Juan Pinzás) – La gran vida (Une vie de rêve) (Antonio Cuadri) – 2001  School Killer (Carlos Gil) – 2002  El lado oscuro (Luciano Berriatúa) – Octavia (Basilio Martín Patino) – Mucha sangre (Pepe de las Heras) – 2003  Aldea Muriel (Israel Calzado, CM) – 2004  Tomb of The Werewolf (Fred Olen Ray) – Countess Dracula’s Orgy of Blood (Donald F. Glut, vidéo) – Rojo sangre (Christian Molina) – Rottweiler (Brian Yuzna) – 2005  Um lobisomem na Amazônia (Ivan Cardoso) – 2006  The Edgar Allan Poe Collection: Vol. 1 : Annabel Lee & Other Tales of Mystery and Imagination [sketch : « El corazón delator » (Alfonso S. Suárez) – 2007  La duodécima hora (Rodrigo Plaza & Juanma Ruiz, CM) – Lagrimas de papel (Angel Gomez, CM) – 2009  Coffin of light (Nacho Cerdà, documentaire) – La herencia Valdemar (José Luis Alemán) – La sonrisa del lobo (Javier Perea). Voxographie : 2008  O Apóstolo / El apóstol (Fernando Cortizo).

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MORT DE GILLES CARLE

Annonce de la mort du cinéaste québéquois Gilles Carle. Il fut très novateur et honoré, il avait reçu du gouvernement du Québec en 1990 le prix « Albert Tessier », remis par le gouvernement du Québec pour l’ensemble de son oeuvre, et le prestigieux prix Jutra en 2001 – la récompense donnée lors des soirés Jutra à Montréal dont le nom est un hommage au réalisateur Claude Jutra – pour l’ensemble de sa carrière. Certains de ses courts-métrages sont en libre consultation sur le site ONF. Je reviendrai plus longuement sur son parcours. Bibliographie : Le dictionnaire du cinéma québecois (Boréal, 1999). Annonce également du décès du cinéaste Jacques Baratier, j’y reviendrai dès que possible.

Carole Laure et Gilles Carle

Comme réalisateur – scénariste : 1961  Dimanche d’Amérique (CM documentaire) – Manger (CM documentaire, co-réalisé avec Louis Portugais) – 1962  Patinoire (CM documentaire) – 1963  Natation (CM documentaire) – Patte mouillée (CM documentaire) –  Un air de famille (CM) – 1964  Percé on the Rocks (documentaire) – 1964  Solange dans nos campagne (CM) – 1965  La vie heureuse de Léopold Z. – 1966  Place à Olivier Guimond (MM) – 1967  Place aux Jérolas (Série TV) – 1968  Le Québec à l’heure de L’Expo (CM documentaire) –  Le viol d’une jeune fille douce – 1969  Red – 1970  Les mâles – Stéréo (CM) – 1971  Un hiver brûlant (MM) – 1972  La vraie nature de Bernadette – 1973  La mort d’un bûcheron – Les corps célestes – 1975  Les chevaux ont-ils des ailes ? (CM) – La tête de Normande St-Onge – A thousand moons (CM) – 1977  L’ange et la femme – 1978  Homecoming  (Série TV) – L’âge de la machine (CM) – 1980  Fantastica – 1981  Carle masque (CM) – Les Plouffe / Il était une fois des gens heureux… (+ version TV) – 1982  Jouer sa vie (Co-réalisation avec Camille Coudari) – 1983  Maria Chapdelaine (+ version TV) – 1985  Cinéma, cinéma (Co-réalisation avec Werner Nold) – Ô Picasso (CM documentaire) – 1986  La guêpe – 1988  Vive Québec ! – 1989  ONF 50 ans (documentaire) – 1990  Le diable d’Amérique (documentaire) – 1991  Montréal Off  (MM documentaire) – Miss Moscou (TV) –  1992  La postière – 1994  Aventures dans le grand nord : Le sang du chasseur (TV) –  Aventures dans le Grand Nord : L’honneur des grandes neiges (TV) – 1996  Pudding chômeur – 1998  Moi, j’me fais mon cinéma. Comme scénariste  : 1959 CF-RCK (Claude Caron, Louis Létuvé & Pierre Gavreau, série TV) – Terre de soleil (Morten Parker, documentaire) – Tout l’or du monde (Raymond Leboursier, documentaire) – 1960  Le prix de la science (Raymond Leboursier, documentaire) – Wilfrid Pelletier, chef d’orchestre et éducateur (Louis Portugais, documentaire). Comme producteur : 1974  Gina (Denys Arcand).