La parfumerie de Jean-Claude Ellena a ceci d’originale qu’elle est une mélodie gracieuse et limpide. Les parfums qu'il compose sont avant tout mélodieux. Pour les percer à jour, il faut d'abord savoir les écouter comme une petite musique
De Lionel Paillès, réalisation Christine Robert
Prise de son : Jean-Marie Porcher et Manuel Couturier
Mixage : Alain Joubert
On décrypte volontiers le style des romanciers, celui des poètes ou des peintres. Jamais la patte des parfumeurs. La parfumerie de Jean-Claude Ellena, probablement le plus célèbre et talentueux des “nez”, a ceci d’originale qu’elle est une mélodie gracieuse et limpide, gaie et mélancolique à la fois, qui pourrait faire penser aux partitions de Charles Trenet, Burt Bacharah ou Cole Porter. Ses parfums, qui jouent l’épure non pas comme un exercice de style mais pour se rendre lisibles, compréhensibles et finalement aimables, sont avant tout mélodieux. Des parfums “mélodieux” ? Absolument.
Alors que la parfumerie moderne pousse les décibels sur la peau, celui qui a été le parfumeur-créateur de la maison Hermès pendant 12 ans continue de cultiver sa petite musique à lui, une manière de murmure olfactif d’une rare élégance.
Pour les percer à jour, il faut savoir « écouter » ses parfums ; pour les comprendre, rien ne vaut la musique, mais pas n’importe laquelle : celle de Trenet, de Bill Evans ou de Barbara.
Les interventions au piano de Yun Qiu Wu, pianiste et passionnée de parfums.
Et les voix de Olivier Maure gérant d’Art et Parfum et Lucile Aussel pour la belle litanie des parfums.
Merci à Anne de Lalun et à la maison Hermès pour son aide précieuse.
Merci à Anne, l’assistante de Jean-Claude Ellena pour sa patience infinie.
Merci à Irène Omelianenko et Inès de Bruyn pour leur soutien sans faille.
Et merci à Charles Trenet qui m’a inspiré l’idée de ce documentaire.
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