La Chine abrite la plus importante diaspora kazakhe : 1,5 million d’âmes. Pourtant, ils sont des dizaines à revenir chaque jour s’installer dans leur patrie, rapporte le quotidien d’Astana Liter. “Pourquoi rester en Chine alors qu’il existe un Etat kazakh indépendant ?” s’exclame l’un des rapatriés. Par ailleurs, la “peur de l’assimilation”, qui se traduit par la fermeture progressive d’écoles kazakhes, la politique de restriction de la natalité s’étendant désormais aux minorités ethniques et l’absence de perspectives de carrière pour les non-Chinois favorisent leur départ, estime le journal. “Pékin est en train de peupler très activement les régions à majorité kazakhe et ouïgoure par des Chinois de souche”, affirme le quotidien. Si Liter se réjouit de “l’ampleur du retour vers le Kazakhstan de la diaspora”, il met toutefois un bémol, rappelant que les autorités ont du mal à répondre à la demande. “Les procédures administratives peuvent durer des années”, rappelle le journal.