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Éditorial
Économie des auteurs
Par Marcos Uzal
Pourquoi une revue critique comme les Cahiers s’est-elle si régulièrement intéressée à l’état de la production en France ? Précisément parce que ce n’est pas une simple question de cuisine que les films transcenderaient ; ceux-ci sont au contraire façonnés par la manière dont ils ont été produits, à tous niveaux et à chaque étape. Et l’on sait bien comment, depuis toujours, l’économie esthétique d’un film est inséparable de son économie financière. Par exemple, dans la manière dont certains cinéastes ont su transformer en vertus des contraintes, ou comment certains films ont échoué dans une inadéquation entre leur ambition formelle et les moyens dont ils disposaient, ou encore comment les modalités et sources de financement peuvent influer, voire formater une œuvre. Il ne faut donc pas s’étonner que notre ensemble consacré au métier de la production trouve un écho imprévu mais logique quelques pages plus loin lors d’une rencontre avec Víctor Erice, Pedro Costa et Aki Kaurismäki, trois cinéastes sans concession. Ils y affirment que la production est la question primordiale, celle qui dicte tout. Ici, créateurs solitaires et producteurs au sein du système parlent depuis un même angle : celui de la pratique, où les conditions de la fabrication d’une œuvre définissent sa forme.
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