19 mai 1981
Battu par François MITTERRAND à l'élection présidentielle, Valéry GISCARD D'ESTAING fait des adieux solennels aux Français puis se lève et quitte la pièce, avec un certain goût pour le théâtral et la dramaturgie. Après un mémorable "Au revoir", il ne reste alors plus à l'écran que sa chaise vide !
Aucun roi de France n'aurait été réélu au bout de sept ans.
L'individualisme est un comportement exclusivement négatif, inspiré par la médiocrité et le ressentiment: il ne consiste pas à chercher l'élévation, l'épanouissement, mais à empêcher les autres de s'élever, à étouffer l'épanouissement des autres qui sont ressentis jalousement, comme une concurrence. Une société saine combat nécessairement l'individualisme. Elle cherche l'excellence, et ceci est incompatible avec l'individualisme.
Et je pense en moi-même que les français naissent, travaillent et meurent à droite, mais qu'ils sont instruits et informés à gauche, ce qui explique leurs tendances schizophrènes.
"Oui, elle me méprise, se répétait-il, parce que je suis Africain, parce que je suis Noir. Elle pense qu'elle peut me faire travailler, qu'elle peut même m'exploiter, sans que je sois jamais son égal."
Et cette haine, cette vindicte qui le rongeait, flambait au feu de son désir.
Aucune société ne peut vivre sans un idéal qui l'inspire ni une connaissance claire des principes qui guident son organisation. Les périodes de grande civilisation sont celles où ces deux conditions sont réunies. Plus que tout autre, l'esprit français éprouve ce besoin de comprendre. Nos concitoyens veulent savoir selon quels principes ils sont gouvernés et vers quel avenir ils se dirigent.
La société fondée sur le pluralisme des pouvoirs comporte inévitablement un risque d’affrontement et de désordre. Or le désordre livre les faibles à la domination des bruyants et des puissants. Et l’affrontement désintègre la société. D’où le besoin d’ordre et de sécurité.
L’ordre peut être attendu de la contrainte, ou de l’usage L’ordre peut être attendu de la contrainte, ou de l’usage paisible de la liberté. Sur notre planète, la contrainte est le paisible de la liberté. Sur notre planète, la contrainte est le paisible de la liberté. Sur notre planète, la contrainte est le sort subi par la plupart des peuples. Nous est-il possible, à nous qui sommes libres et désordonnés, d’atteindre un ordre paisible ?
Aucune société ne peut vivre sans un idéal qui l'inspire ni une connaissance claire des principes qui guident son organisation. Les périodes de grande civilisation sont celles où ces deux conditions sont réunies.
Il n'y a d'universel que ce qui est assez bête pour l'être.
Les Français d'aujourd'hui ont du mal à comprendre la société dans laquelle ils vivent. La rapidité des transformations qu'elle à subies, le caractère contradictoire des résultats auxquels ces transformations ont conduit, l'impuissance des idéologies traditionnelles à leur fournir des perspectives qui les satisfassent complétement expliquent cette perplexité.
(1976)
Ce désir d'un ministère me praissait d'autant plus surprenant pour certaines catégories, comme par exemple celle des commerçants, que l'existence d'un ministère entraine inévitablement le développement d'une administration qui, pour justifier son existence, accroît le nombre des règlements et des contrôles, et augmente ainsi le mal au lieu de le soulager.