Stendhal
Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle (23 janvier 1783, Grenoble - 23 mars 1842, Paris) est un écrivain français, réputé pour la finesse d'analyse des sentiments de ses personnages et pour la sécheresse délibérée de son style. Stendhal a dû choisir son pseudonyme en hommage à Johann Joachim Winckelmann, fondateur de l'archéologie moderne, qui est né à Stendal en Saxe-Anhalt (Allemagne).
Il a participé aux guerres de la Révolution et de l'Empire comme officier de dragons et comme intendant militaire.
De l'Amour, 1822
[modifier]- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Michel Lévy frères, 1857, p. 174
- Lettre à Matilde du 7 juin 1819
- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Gallimard, 1980, p. 455
- Lettre à Matilde du 20 juillet 1819
- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Gallimard, 1980, p. 465
Le Rouge et le Noir, 1830
[modifier](Ici l'auteur eût voulu placer une page de points. Cela aura mauvaise grâce, dit l'éditeur, et pour un écrit aussi frivole, manquer de grâce, c'est mourir.
— La politique, reprend l'auteur, est une pierre attachée au cou de la littérature, et qui, en moins de six mois, la submerge. La politique au milieu des intérêts d'imagination, c'est un coup de pistolet au milieu d'un concert. Ce bruit est déchirant sans être énergique. Il ne s'accorde avec le son d'aucun instrument. Cette politique va offenser mortellement une moitié des lecteurs, et ennuyer l'autre qui l'a trouvée bien autrement spéciale et énergique dans le journal du matin…
- Le Rouge et le Noir (1830), Stendhal, éd. Flammarion, coll. « GF », 1964 (ISBN 2-08-070011-1), chap. XXII, livre second, p. 419
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 1, chap. XXI (« Dialogue avec un Maître »), p. 235 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 21 juillet 2017.
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XIX (« L'Opéra Bouffe »), p. 232 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XXXIV (« Un homme d'esprit »), p. 380 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 27 mars 2007.
- Citation choisie pour le 29 juin 2010.
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XLIV, p. 471 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 10 décembre 2016.
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XLIV, p. 477-478 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. VII (« Une attaque de goutte »), p. 93 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir (1830), Stendhal, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993, p. 269
La Chartreuse de Parme, 1839
[modifier]- La Chartreuse de Parme (1839), Stendhal, éd. librairie Léo Conquet, 1883, chap. VIII, livre premier, p. 252 (texte intégral sur Wikisource)
- Fabrice arrive sur le champ de bataille de Waterloo.
- La Chartreuse de Parme (1839), Stendhal, éd. librairie Léon Conquet, 1883, chap. 3, livre premier, p. 67 (texte intégral sur Wikisource)
Rome, Naples et Florence, 1817
[modifier]- Rome, Naples et Florence (1817), Stendhal, éd. Michel Levy Frères, 1854, p. 292
Propos rapportés de Stendhal
[modifier]- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Stendhal, 9 janvier 1854. Causeries du lundi, t. IX, p. 153
D'autres auteurs le concernant
[modifier]- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 833