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Zeta Scuti

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ζ Scuti
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 23m 39,583s[1]
Déclinaison −08° 56′ 03,79″[1]
Constellation Écu de Sobieski
Magnitude apparente 4,664[2]

Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski

(Voir situation dans la constellation : Écu de Sobieski)
Caractéristiques
Type spectral G9-IIIb Fe-0,5[3]
Indice U-B +0,72[4]
Indice B-V +0,94[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −5,02 ± 0,02 km/s[5]
Mouvement propre μα = +49,59 mas/a[1]
μδ = +51,24 mas/a[1]
Parallaxe 15,78 ± 1,02 mas[1]
Distance 210 ± 10 al
(63 ± 4 pc)
Magnitude absolue +0,66[6]
Caractéristiques physiques
Masse 1,29 M[7]
Rayon 9,3 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,61[7]
Luminosité 62,04 L[6]
Température 4 750 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,08[6]
Rotation 1,5 km/s[9]
Orbite
Compagnon ζ Sct B[10]
Demi-grand axe (a) 21,6 mas
Excentricité (e) 0,10
Période (P) 2 373,7 j
Inclinaison (i) 89°
Argument du périastre (ω) 242,1°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 226°
Époque du périastre (τ) 2 418 278,3 JJ

Désignations

ζ Sct, HR 6884, HD 169156, HIP 90135, BD-09°4712, GC 25101, SAO 142267[11]

Zeta Scuti (ζ Scuti / ζ Sct) est une étoile binaire de la constellation de l'Écu de Sobieski. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,66[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 15,78 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 210 a.l. (∼ 64,4 pc) de la Terre. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −5 km/s[5].

Zeta Scuti est une binaire astrométrique et spectroscopique avec une période orbitale de 2 374 jours (6,5 ans) et une excentricité de 0,10[12],[10]. Sa composante visible est une étoile géante jaune vieillissante de type spectral G9 IIIb Fe−0,5[3]. La notation « Fe−0,5 » dans le suffixe indique que son spectre montre une légère sous-abondance en fer. L'étoile est 1,29 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 9,3 fois plus grand que le rayon solaire[7]. Elle est 62 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 4 750 K [8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) A. Mallama, « Sloan Magnitudes for the Brightest Stars », The Journal of the American Association of Variable Star Observers, vol. 42, no 2,‎ , p. 443 (Bibcode 2014JAVSO..42..443M, lire en ligne)
  5. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  6. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  7. a b c et d (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: Masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555–562 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002, lire en ligne)
  8. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Red giant clump in the Tycho-2 catalogue », Astronomy Letters, vol. 34, no 11,‎ , p. 785–796 (DOI 10.1134/S1063773708110078, Bibcode 2008AstL...34..785G, arXiv 1607.00619, lire en ligne)
  9. (en) J. R. De Medeiros et al., « A catalog of rotational and radial velocities for evolved stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 561,‎ , A126 (DOI 10.1051/0004-6361/201220762, Bibcode 2014A&A...561A.126D, arXiv 1312.3474, lire en ligne)
  10. a et b (en) S. Jancart, « Astrometric orbits of SB9 stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 442, no 1,‎ , p. 365–380 (DOI 10.1051/0004-6361:20053003, Bibcode 2005A&A...442..365J, arXiv astro-ph/0507695)
  11. (en) * zet Sct -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe

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