Wikipédia:Sélection/Canada
Affaire Louis MaillouxL’affaire Louis Mailloux est une série d’événements violents assimilés à une jacquerie ayant secoué la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, en . La loi 87, votée en 1871, vise à réformer le système d’éducation public de la province, en abolissant entre autres les écoles confessionnelles et améliorant le financement. Cette loi cause la Question des écoles du Nouveau-Brunswick qui, durant quatre ans, occasionne de nombreux problèmes politiques dans la province et dans le reste du Canada. Caraquet devient l’une des villes ayant la plus forte opposition. La situation précaire d’une partie de la population, exacerbée par le contrôle d’une minorité de marchands anglophones, dégénère en janvier 1875. Plusieurs émeutes et manifestations, liées ou non entre elles et à la question scolaire, ont lieu. La police intervient à l’aide d’une milice et est plus tard rejointe par l’armée. Le 27 janvier, une fusillade a lieu dans la maison d’André Albert. Deux personnes, John Gifford et Louis Mailloux, y trouvent la mort… |
Architecture acadienneOn appelle architecture acadienne un style d’architecture traditionnelle utilisé par les Acadiens, surtout dans les provinces maritimes du Canada, et, par extension, l’architecture en général faite par les Acadiens. Fondée en 1604, l’Acadie voit se développer une architecture d’inspiration française adaptée aux conditions climatiques et aux matériaux locaux. Plus tard, des techniques de construction amérindiennes sont utilisées, surtout pour améliorer l’isolation des maisons. Durant le déportation des Acadiens, entre 1755 et 1763, la plupart des constructions acadiennes sont démolies. Durant plusieurs années, les maisons, construites à la hâte, sont de piètre qualité. Malgré l’amélioration des conditions de vie, l’architecture reste simple jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les traces d’inspiration française s'effacent alors progressivement devant les influences américaine et anglaise. C'est alors que les premiers architectes acadiens commencent leur carrière… |
Armée de terre canadienneL'Armée canadienne (en anglais : Canadian Army), aussi connue sous le nom d'« Armée de terre canadienne » et anciennement nommée le Commandement de la Force terrestre, est la branche des Forces armées canadiennes (FAC) responsable des opérations militaires terrestres au Canada et à l'étranger. Il s'agit de la plus grande branche des Forces armées canadiennes, avec 41 500 soldats. Son principal rôle est de développer et de maintenir des forces terrestres aptes à accomplir les besoins en défense et à servir les intérêts canadiens. Le lieutenant-général Paul Wynnyk est le chef d'état-major de l'Armée de terre canadienne et ses quartiers généraux sont localisés avec les quartiers généraux de la Défense nationale à Ottawa en Ontario. Lors de l'unification des trois éléments en 1968, toutes les unités militaires ont été placées sous le Commandement mobile et, plus tard, sous le Commandement des forces mobiles en 1975 lors de l'assignation des unités aériennes tactiques au Commandement de la Force aérienne récemment créé. Le Commandement de la Force terrestre fut créé en 1997 lors de la réorganisation des Forces canadiennes. Il ré-adopta le nom d'Armée canadienne, nom que les forces terrestres portaient de 1940 à 1968, en 2010. |
AtholvilleAtholville est un village canadien situé dans le comté de Restigouche dans le Nord du Nouveau-Brunswick. Atholville est bâti sur la rive sud de la rivière Ristigouche, face au Québec et directement à l'ouest de Campbellton. Les premiers habitants de l'endroit furent les Micmacs qui s'y établirent vers le VIe siècle av. J.-C. et qui l'appelaient Tjikog. Avec 400 habitants, c'était leur plus gros village et le seul habité en permanence dans la région. Les Acadiens arrivèrent à partir de 1750. C'est à cette époque que les Micmacs quittèrent les lieux pour Listuguj, au Québec. La défaite française lors de la bataille de la Ristigouche le nuisit à l'expansion de l'établissement. Le chemin de fer Intercolonial fut toutefois inauguré en 1876 et des marchands anglophones développèrent l'industrie forestière au début du XXe siècle. Le village connut ensuite une croissance importante et fut constitué en municipalité en 1966. Un secteur commercial fréquenté par les résidents de toute la région y fut établi à partir de 1974. L'industrie forestière occupe toujours une place importante dans l'économie locale. Atholville compte une population acadienne, mais également une importante minorité anglophone. Le village bénéficie de plusieurs services et installations communautaires, dont le parc provincial Sugarloaf. |
Aviation royale du CanadaL'Aviation royale du Canada ou ARC (en anglais : Royal Canadian Air Force), anciennement connue sous le nom de Commandement aérien des Forces canadiennes, est l'un des sept commandements des Forces canadiennes. Il est responsable des opérations aériennes qui se déroulent au Canada et à l'étranger. Les unités opérationnelles de l'ARC font partie de la 1re Division aérienne du Canada qui se divise en treize escadres réparties sur l'ensemble du territoire canadien. L'ARC est responsable de la région canadienne du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). La Force aérienne du Canada a été créée en 1920. Elle devint officiellement l’Aviation royale du Canada en 1924. Avant 1920, des Canadiens servaient avec le Royal Flying Corps et le Royal Naval Air Service britanniques. Le Corps d’aviation canadien fut la première tentative de créer une force aérienne au Canada en 1914, mais il cessa d’exister en 1915. L’Aviation royale du Canada fut unifiée avec la Marine royale canadienne et l’Armée canadienne sous une structure unifiée, les Forces canadiennes, en 1968. À ce moment, les éléments aériens furent placés sous différents commandements, avant d’être regroupés sous le Commandement aérien en 1975. |
Bataille de la crête de VerrièresLa bataille de la crête de Verrières est une bataille de la campagne de Normandie de la Seconde Guerre mondiale qui se déroula du 19 au . Située dans le Calvados, en France, elle opposa deux divisions d’infanterie canadiennes appuyées par la 2e brigade blindée canadienne du côté allié, à des éléments de trois divisions SS allemandes de Panzers. La bataille fut une des tentatives britanniques et canadiennes pour desserrer la pression allemande sur Caen. Elle fit partie des opérations Atlantic (18 – 21 juillet) et Spring (25 – 27 juillet). L’objectif principal des Alliés était la crête de Verrières, une position surélevée qui dominait la route Caen-Falaise. La crête était défendue par des vétérans allemands qui avaient été repoussés de Caen et qui y avaient établi une solide position défensive. Durant les six jours que dura la bataille, des forces britanniques et canadiennes importantes tentèrent à plusieurs reprises de s’emparer de la crête. Le respect par les Allemands des doctrines défensives et les puissantes et efficaces contre-attaques par les formations de Panzer firent subir de lourdes pertes aux Alliés qui n’obtinrent pas de réel gain stratégique. Au Canada, la bataille est citée en exemple pour les erreurs tactiques et stratégiques qui la caractérisent, la plus notable étant l’attaque controversée du Royal Highland Regiment (Black Watch) of Canada le 25 juillet. Aucun bataillon canadien n’avait subi de pertes aussi élevées sur une seule journée depuis le raid sur Dieppe de 1942. Cet assaut est l’un des événements les plus controversés et critiqués de l’histoire militaire canadienne. |
Bataille de Trois-RivièresLa bataille de Trois-Rivières eut lieu le lors de l'Invasion du Canada par les patriotes américains, une campagne militaire visant à inclure une 14e colonie à la Révolution américaine. Il s'agit donc d'une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis, qui opposa les troupes britanniques du lieutenant-colonel Simon Fraser à une colonne de l'armée continentale américaine du brigadier-général William Thompson. Elle avait pour but, pour les Américains, de stopper l'avancée des Britanniques suite à la levée du siège de Québec au début du mois de mai 1776. Grâce à une ruse d'un fermier local, Antoine Gauthier, les troupes britanniques furent averties des intentions des Américains et purent se préparer à leur venue, alors que ces derniers furent quant à eux retardés par le détour que leur fit faire Gauthier. Suite à cette bataille, les Américains furent acculés à une retraite désorganisée qui permit entre autres la capture du brigadier-général Thompson. Les forces américaines, menées par le brigadier-général John Sullivan, battirent en retraite vers le Fort Saint-Jean, puis vers le Fort Ticonderoga, ce qui mit fin à l'invasion. Il s'agit de la dernière bataille de la guerre d'Indépendance à avoir eu lieu sur le sol québécois. Son site a été désigné en 1920 lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada. |
Behemoth (Canada's Wonderland)Behemoth est une attraction de type montagnes russes en métal du parc Canada's Wonderland, situé à Vaughan, en Ontario, au Canada. Ce sont des hyper montagnes russes conçues et développées par le constructeur suisse Bolliger & Mabillard. Behemoth détenait les titres des montagnes russes les plus hautes et les plus rapides du Canada jusqu'en 2012 avec l'ouverture de Leviathan, des montagnes russes également produites par Bolliger & Mabillard et construites à l'autre bout de Canada's Wonderland. Après une année et demie de préparation et de construction, l'attraction ouvre en mai 2008. Avec ses grandes vitesses, sa hauteur de 70 mètres et des changements rapides de direction, c'est l'une des attractions offrant le plus de sensations fortes à Canada's Wonderland. Behemoth a aussi l'un des plus grands débits de passagers du parc. Les wagons sont des prototypes, les premiers sur des montagnes russes de ce genre, caractérisés par des rangées arrière surélevées et une disposition en « V » des sièges, ce qui garantit à tous les passagers une vue dégagée. La durée du parcours est d'environ trois minutes et les trains atteignent une vitesse maximale de 123,9 km/h en 3,9 secondes pendant la première descente. Elle est suivie de cinq bosses, d'un demi-tour et de deux hélices. |
Bill MastertonWilliam J. Masterton (né le à Winnipeg, dans la province du Manitoba au Canada - mort le à Edina, dans l'État du Minnesota aux États-Unis) est un joueur canadien naturalisé américain de hockey sur glace professionnel qui évolue en position de centre. Il est le seul joueur à mourir des conséquences directes de blessures subies lors d'une partie de la Ligue nationale de hockey.
Excellent joueur universitaire avec les Pioneers de Denver, Masterton emporte le championnat NCAA en 1960 et 1961. Il est nommé à deux reprises dans les équipes All-America du championnat et est désigné meilleur joueur du tournoi final 1961. Il joue ensuite deux saisons au sein de l'organisation des Canadiens de Montréal avant de s'installer au Minnesota où il évolue au niveau amateur. L'expansion de la Ligue nationale de hockey en 1967 lui offre une opportunité dans la ligue majeure avec les North Stars du Minnesota nouvellement créés. Le 11 octobre 1967, il inscrit le premier but de l'histoire de la franchise. Le 13 janvier 1968, lors d'une partie entre les North Stars et les Seals d'Oakland, il est victime de graves blessures à la tête et en meurt deux jours plus tard. Son décès suscite un long débat sur les avantages du port d'un casque à une époque où peu de joueurs de la LNH en utilisent. Malgré plusieurs tentatives, le casque ne devient obligatoire en LNH que onze ans plus tard pour tout nouveau joueur à compter de la saison 1979-1980. En sa mémoire, la LNH crée le trophée Bill-Masterton remis chaque année depuis 1968 au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance, d'esprit sportif et de dévouement au hockey. Son numéro 19 ne sera plus jamais porté après son décès et il est officiellement retiré par les North Stars en 1987, un honneur qui suit la franchise lorsqu'elle est déménagée à Dallas. |
Bill QuackenbushHubert George Quackenbush dit Bill Quackenbush (né le à Toronto au Canada - mort le ) est un joueur de hockey sur glace professionnel qui évolue au poste de défenseur. Il joue notamment dans la Ligue nationale de hockey (LNH) pour les Red Wings de Détroit et les Bruins de Boston entre 1942 et 1956. Il totalise 284 points en 774 matchs sur l'ensemble de sa carrière. Au cours de ses quatorze saisons dans la LNH, il compte moins de 100 minutes de pénalité, ce qui en fait l'un des joueurs les moins pénalisés de l'histoire de la ligue. Il remporte d'ailleurs en 1949 le Trophée Lady Byng récompensant le joueur ayant le meilleur esprit sportif. Même s'il ne remporte jamais la Coupe Stanley, il est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1976 alors qu'il est entraîneur de hockey puis de golf pour les Tigers de Princeton. Il meurt d'une pneumonie le . |
Bryan TrottierBryan John Trottier (né le à Val Marie au sud de Swift Current en Saskatchewan au Canada) est un ancien joueur professionnel de hockey sur glace. Il a joué un total de 18 saisons dans la Ligue nationale de hockey avec les Islanders de New York puis avec les Penguins de Pittsburgh et a remporté à quatre reprises la Coupe Stanley en tant que champion des séries éliminatoires avec les Islanders puis deux nouvelles fois avec les Penguins. À la suite de sa carrière de joueur, il deviendra entraîneur adjoint pour les Penguins avant de rejoindre l'Avalanche du Colorado et de remporter une nouvelle Coupe en 2001. Depuis 1997, il est Membre du temple de la renommée du hockey, un des plus grands honneurs que peut recevoir un joueur de hockey. |
Caisses populaires acadiennesUni Coopération financière est la marque de commerce des Caisses populaires acadiennes, un regroupement de caisses populaires néo-brunswickoises (Canada), présent principalement en région acadienne et dont le siège social est situé à Caraquet. Le mouvement est fondé le suite à la séparation de la New Brunswick Credit Union League en deux groupes distincts, qui elle-même découle de la popularité du mouvement d’Antigonish, initié en Nouvelle-Écosse en 1930. Le succès du mouvement s’expliquerait par la situation économique catastrophique durant la Grande Dépression, la situation minoritaire des Acadiens et l’implication de ses promoteurs, notamment Livain Chiasson, ainsi que Martin J. Légère, son premier président. Quoi qu’il en soit, la croissance soutenue du mouvement, qui a su s’adapter à l’évolution du marché et des technologies, en fait, désormais, la principale institution financière et l’un des principaux employeurs du Nouveau-Brunswick, tout en permettant à la population de s’impliquer dans le développement de son économie. Son président actuel est Camille Thériault… |
CaraquetCaraquet (API : /kaʁakɛt/) (Kalaket en micmac) est une ville canadienne située dans le comté de Gloucester, au nord-est du Nouveau-Brunswick. Ses habitants sont les Caraquetois. Perchée sur un plateau au bord de la baie de Caraquet, la ville s'étend sur environ 12 kilomètres, lui ayant autrefois valu le surnom de plus long village du monde. La ville est située au nord-ouest de la péninsule acadienne. Fondée par Gabriel Giraud vers 1730, la ville s'est véritablement développée à partir de 1757 par l'arrivée de rescapés de la déportation des Acadiens menés par Alexis Landry ainsi que de corsaires et pêcheurs normands en 1761. La plupart des habitants se voient forcés de quitter les lieux pendant quelques années à la suite du raid de Roderick MacKenzie. Des immigrants jersiais et britanniques développent ensuite l'industrie des pêches. L'endettement des pêcheurs auprès de ces marchands et le mécontentement causé par la réforme de l'éducation déclenche l'affaire Louis Mailloux en 1875, où le jeune Louis Mailloux trouve la mort dans une fusillade. L'ouverture de l'église Saint-Pierre-aux-Liens en 1860, du chemin de fer Caraquet & Gulf Shore en 1887 et du Collège Sacré-Cœur en 1899 contribuent à la prospérité de la ville. Caraquet est constituée en municipalité en 1961 pour permettre la construction de son hôpital. Les principaux moteurs économiques de Caraquet sont la pêche et le tourisme. En 2006, la population de Caraquet s'élevait à 4156 habitants, pour la plupart des Acadiens francophones. Caraquet est par ailleurs considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie. Le seul quotidien francophone de l'est du Canada, L'Acadie nouvelle, est publié en ville. Caraquet est aussi le siège des Caisses populaires acadiennes, la principale institution financière de la province. |
Chaîne des CascadesLa chaîne des Cascades (Cascade Range ou Cascade Mountains en anglais) est une chaîne de montagnes s'étendant face à la côte ouest de l'Amérique du Nord, entre les États de Californie, de l'Oregon et de Washington aux États-Unis et la province de Colombie-Britannique au Canada. Elle comprend une partie de l'arc volcanique des Cascades dont les volcans mont Rainier, qui constitue le point culminant de la chaîne du haut de ses 4 392 mètres d'altitude et domine la métropole de Seattle, et mont Saint Helens qui a subi une éruption catastrophique en 1980. Cet arc volcanique, toujours actif, commence sa formation il y a 36 millions d'années à la suite de la subduction de la plaque Juan de Fuca sous la plaque nord-américaine. Les risques liés au volcanisme demeurent importants. Le fleuve Columbia constitue la principale discontinuité topographique de la chaîne, en la traversant d'est en ouest, et son bassin couvre une grande partie de ses pentes. Le relief orienté du nord au sud oppose un obstacle aux influences océaniques douces et humides venues de l'océan Pacifique. Avec l'altitude, les importantes précipitations se traduisent par des quantités de neige considérables, à l'instar du mont Baker, qui alimentent le plus grand système glaciaire des États-Unis hors Alaska. Sur le versant oriental de la chaîne, les précipitations sont beaucoup moins importantes et le climat est continental avec de plus grands écarts de températures journaliers et saisonniers. Cette différence se ressent sur la végétation composée principalement de conifères : si le Pin d'Oregon et la Pruche de l'Ouest dominent à l'ouest des crêtes, le Pin ponderosa, le Pin tordu et le Mélèze de l'Ouest sont mieux adaptés aux terrains secs à l'est. La partie septentrionale de la chaîne, les North Cascades, plus froide et au relief plus alpin modelé par de nombreux glaciers, abrite la Pruche subalpine, le Sapin blanc et le Sapin subalpin. La faune est très variée mais parfois menacée. Pour protéger cette diversité biologique et les richesses naturelles, l'essentiel de la chaîne a été protégé, en particulier au sein de quatre parcs nationaux. La chaîne est peuplée depuis au moins 11 000 ans et les Amérindiens ont développé de nombreux mythes et légendes sur les volcans. Les Européens la découvrent vers la fin du XVIIIe siècle. Son nom trouve son origine avec l'expédition Lewis et Clark, en 1806, d'après des rapides dont le site est désormais immergé dans la gorge du Columbia. Très vite, les explorations se succèdent et le commerce opposant la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d'Hudson s'intensifie. Il est d'abord basé sur la traite des fourrures puis est remplacé par celui du bois. Si des aménagements sont effectués pour traverser la chaîne, les montagnes restent largement dépeuplées. Avec le développement de l'alpinisme au milieu du XIXe siècle puis du ski à l'aube du XXe siècle, des expéditions sont organisées pour gravir les plus hauts sommets. Au XXIe siècle encore, le caractère sauvage de la chaîne des Cascades lui confère un attrait touristique important. |
Champ (créature lacustre)Champ, ou plus familièrement « Champy », est une créature lacustre à l'existence non démontrée qui vivrait ou aurait vécu dans le lac Champlain (duquel elle tire son nom), à la frontière entre les États américains du Vermont et de New York et la province canadienne du Québec. Les plus anciennes mentions de ce monstre remontent à la découverte par Samuel de Champlain du lac qui porte ensuite son nom. L'explorateur français, fondateur de Québec, rapporte en 1609 la présence dans ce lac de grandes créatures que les Abénaquis appelaient « tatoskok » ou « chaousarou », et qu'il aurait lui-même aperçues. Toutefois, ses écrits sont très largement réinterprétés dans les années 1980. L'existence supposée de Champ oppose d'un côté les cryptozoologues, qui accréditent la thèse d'un plésiosaure survivant depuis la préhistoire, et de l'autre plusieurs scientifiques, qui défendent celle de la confusion avec des objets flottants ayant une silhouette trompeuse, ou avec des animaux déjà connus. Outre les témoignages, les diverses photographies et une vidéo tournée en 2005, les cryptozoologues fondent leur théorie sur des études ayant mis en évidence des niveaux fluctuants de population de certaines espèces de poisson dans le lac ; cependant, cela ne permet pas d'affirmer l'existence d'un ou de plusieurs monstres lacustres. Champ est devenu la principale attraction touristique de Port Henry, dans l'État de New York, et est depuis 1983 protégé par une loi interdisant sa chasse ; il a, de plus, été inscrit sur la liste des animaux menacés. Sa légende est une source d'inspiration en littérature. |
Charlie GardinerCharlie Robert Gardiner dit Chuck (né le à Édimbourg en Écosse - mort le à Winnipeg au Canada) est un gardien professionnel de hockey sur glace. Gardiner et sa famille déménagent au Canada alors qu'il n'est encore qu'un enfant. Il commence le hockey en jouant dans la Ligue de hockey junior du Manitoba en 1921-1922 puis fait ses débuts professionnels avec les Maroons de Winnipeg en 1925-1926 avant de rejoindre les Black Hawks de Chicago de la Ligue nationale de hockey en 1927-1928 ; il passe sept saisons avec l'équipe remportant à deux reprises le trophée Vézina du meilleur gardien de la saison en 1932 et 1934. Lors de cette dernière saison, il est le capitaine de son équipe qu'il mène à la victoire de la Coupe Stanley à l'issue des séries éliminatoires. C'est la première fois de leur histoire que les Blackhawks gagnent la Coupe Stanley. Il décède deux mois après avoir remporté la Coupe d'une hémorragie intra-cérébrale suite à une infection des amygdales, alors qu'il n'a que 29 ans. En 1945, il fait partie de la première promotion de joueurs admis au temple de la renommée du hockey ; il est le seul membre du temple à être d'origine écossaise. |
ChéticampChéticamp (prononcer [ ʃatikɑ̃]) (en micmac : Awjátúj (Francis-Smith), littéralement « rarement plein ») est une ville canadienne située sur la côte occidentale de l’île du Cap-Breton, dans le comté d'Inverness en Nouvelle-Écosse. Elle forme avec Saint-Joseph-du-Moine et Margaree la région francophone et acadienne du comté. Ses habitants sont les Chéticantins ou parfois Chéticantains. Le Jersiais Charles Robin fonde un poste de pêche à Chéticamp en 1780 mais le village est habité de façon permanente à partir de 1782, lorsque des réfugiés de la Déportation des Acadiens viennent y vivre. Robin et les autres marchands réduisent la population à un état proche du servage durant un siècle, jusqu'à ce que le mouvement coopératif du XXe siècle permette à la population vivant surtout de la pêche de se libérer. Après plusieurs exploitations minières plus ou moins fructueuses, l'économie se diversifie dans la fabrication de tapis puis dans le tourisme. Une crise économique frappe la ville depuis 1992... |
Col RogersLe col Rogers (anglais : Rogers Pass) est un col de montagne et un lieu historique national canadien de la Colombie-Britannique situé au centre du parc national des Glaciers. Ce col de la chaîne Selkirk, découvert en 1882 par Albert Bowman Rogers, a marqué un jalon important dans la construction du premier chemin de fer transcontinental du Canada. Il a été utilisé entre 1885 et 1917 par le chemin de fer du Canadien Pacifique, mais son franchissement a été remplacé par le tunnel Connaught à la suite des nombreuses avalanches que subissait le col. La route Transcanadienne a été inaugurée par le Premier ministre John Diefenbaker en 1962 à partir de ce col. Le col possède un musée consacré à son histoire et une aire de service. Le lieu historique administré par Parcs Canada est visité par plus de 430 000 visiteurs par an. |
Maurice RichardJoseph Henri Maurice Richard (né le à Montréal dans la province de Québec, au Canada — mort le à Montréal), surnommé le Rocket ou encore la Comète, est un joueur de hockey sur glace professionnel québécois. Il est un des joueurs de hockey les plus connus au Canada mais également dans le monde entier. Joueur prometteur dès ses années juniors, il rejoint les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour la saison 1942-1943 mais voit sa première année gâchée par une blessure. Il parvient petit à petit à se faire une place au sein de l'équipe et dès sa deuxième saison, il remporte la Coupe Stanley de la finale des séries éliminatoires de la LNH. Jouant au sein de la Punch Line avec Elmer Lach au centre et Hector « Toe » Blake à l'aile gauche, il joue toute sa carrière avec la franchise de Montréal. Entre 1943 et sa dernière saison en 1959-1960, l'équipe des Canadiens remporte huit Coupes Stanley, dont cinq consécutives de 1956 à 1960. Après son premier but dans la LNH le 8 novembre 1942, Richard en inscrit un grand nombre au cours de sa carrière. Ainsi, lors de sa deuxième saison, il est le quatrième joueur de l'histoire de l'équipe à inscrire plus de 30 buts. Au cours de la saison 1944-1945, il devient le premier joueur de l'histoire de toute la ligue à compter 50 buts en 50 matchs. Richard inscrit son 325e but le 8 novembre 1952 ; en 10 ans, jour pour jour, il dépasse la marque de 324 buts, record de la LNH établi par Nels Stewart. Il est également le premier joueur à marquer 500 buts dans la LNH le 19 octobre 1957 en déjouant Glenn Hall des Blackhawks de Chicago. Parallèlement, par le biais d'articles de journaux, il incite les dirigeants de la LNH à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Il est à l'origine d'une émeute en 1955, qui prendra son nom par la suite. Cet événement est considéré par plusieurs comme le début de la Révolution tranquille au Québec. Après sa carrière, les Canadiens décident de ne plus autoriser aucun joueur à porter son maillot fétiche, le numéro 9, et il est rapidement admis au Temple de la renommée du hockey. Il s'essaie brièvement au poste d'entraîneur des Nordiques de Québec mais après deux rencontres, ne supportant pas la pression, il décide d'arrêter l'expérience. Considéré par The Hockey News comme le cinquième meilleur joueur de tous les temps, il meurt le d'une insuffisance respiratoire alors qu'il souffre également d'un cancer et de la maladie de Parkinson à l'âge de 78 ans. Des funérailles nationales ont lieu en la basilique Notre-Dame de Montréal le 31 mai 2000, présidées par le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal. |
Columbia (fleuve)Le Columbia (se prononce /kə.lʌm.bi.ə/ ou « co-lemb-bia » et se nomme Columbia River /kə.lʌm.bi.ə ˈɹɪvəɹ/ en anglais) est un fleuve circulant du Canada aux États-Unis avant de se jeter dans l’océan Pacifique. C’est le plus grand cours d’eau de la région Nord-Ouest Pacifique de l’Amérique du Nord, que ce soit par sa longueur totale, la taille du bassin versant ou son débit à l’embouchure. Il prend sa source dans les montagnes Rocheuses en Colombie-Britannique, au Canada, puis coule dans les États américains de Washington et de l’Oregon avant de se jeter dans l’océan Pacifique à la hauteur de la ville d’Astoria. Le fleuve mesure environ 2 000 kilomètres et son principal affluent est la Snake. Son bassin versant est d’environ 670 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que la taille de la France, et s’étend sur sept États américains et une Province canadienne. En volume, la Columbia est le quatrième plus grand fleuve des États-Unis, et il a le plus grand débit des fleuves d’Amérique du Nord qui se jettent dans l’océan Pacifique. Son débit abondant et sa dénivelée relativement raide lui donnent un énorme potentiel pour la production d’énergie hydroélectrique. Les quatorze barrages hydroélectriques sur le cours principal du Columbia produisent à eux seuls plus d’énergie hydroélectrique que ceux de tout autre fleuve nord-américain. Le Columbia et ses affluents ont été au centre de la culture et de l’économie de la région depuis des milliers d’années. Ils ont été utilisés pour le transport et comme axe de communication, reliant les nombreux groupes de populations de la région. Le système fluvial accueille de nombreuses espèces de poissons anadromes qui migrent entre les habitats d’eau douce et de mer de l’océan Pacifique. Ces poissons, surtout les espèces de saumons, fournirent une nourriture de base pour les peuples autochtones et, dans les siècles passés, les commerçants de tout l’Ouest de l’Amérique du Nord sont venus commercer ces poissons. À la fin du XVIIIe siècle, le Columbia Rediviva, un navire américain, devint le premier à entrer dans l’embouchure du fleuve depuis l’océan Pacifique, et son commandant Robert Gray nomma sa découverte du nom de son bateau. Il fut suivi par l’explorateur britannique William Robert Broughton qui explora la chaîne côtière de l’Oregon dans la vallée de la Willamette. Dans les décennies suivantes, les compagnies commerciales de traite des fourrures utilisèrent le Columbia comme une voie de transport clé. Les explorateurs à terre venus de l’est entrèrent dans la vallée de la Willamette par la gorge du Columbia et les pionniers commencèrent à s’installer dans la vallée de la Willamette en nombre croissant depuis les deux voies d’accès découvertes. Les bateaux à vapeur naviguant le long du fleuve facilitèrent le commerce et les communications et l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, avec des lignes suivant le lit du fleuve, permit de compléter ces liens… |
Commandement CanadaLe Commandement Canada, ou COMCAN (Canada Command, en anglais), est l'un des sept commandements des Forces canadiennes. Son rôle est de coordonner toutes les opérations nationales et continentales, c'est-à-dire toutes les opérations se déroulant au Canada et en Amérique du Nord. Ces opérations incluent des patrouilles de sécurité et de souveraineté, des réponses en cas de catastrophe naturelle, la recherche et sauvetage et le soutien aux autorités civiles pour le maintien de l'ordre et lors d'événements publics majeurs. Le COMCAN a la responsabilité de maintenir des effectifs et des ressources au sein des trois éléments des Forces canadiennes, l'Armée, la Force aérienne et la Marine, en constante alerte, et d'élaborer des plans de contingence afin de pouvoir agir rapidement en cas de besoin. Les six forces opérationnelles interarmées régionales et les trois régions de recherche et sauvetage du COMCAN couvrent l'ensemble du territoire canadien, incluant le Nord canadien, qui devient de plus en plus la priorité des Forces canadiennes. |
Commandement de la Force expéditionnaire du CanadaLe Commandement de la Force expéditionnaire du Canada ou COMFEC (Canadian Expeditionary Force Command en anglais) était l'un des sept commandements des Forces canadiennes de 2006 à 2012. Il était chargé des opérations se déroulant à l'extérieur de l'Amérique du Nord à l'exception de celles menées uniquement par le Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada. Les missions du COMFEC comprenaient des opérations de combat, d'aide humanitaire et de maintien de la paix. Il a été intégré au Commandement des opérations interarmées du Canada en octobre 2012. En 2012, les Forces canadiennes ont plus de 1 200 soldats déployés dans le cadre d'une mission opérationnelle à l'extérieur du Canada. |
Dan BainDonald Henderson « Dan » Bain (né le à Belleville en Ontario au Canada — mort le à Winnipeg au Manitoba) est un sportif multidisciplinaire canadien. Il remporte ainsi des titres de champion de patinage à roulettes, gymnastique, cyclisme, de ball-trap, de patinage artistique, de golf et également de hockey sur glace ; il gagne la Coupe Stanley, le trophée le plus important du hockey sur glace en Amérique du Nord, à deux reprises avec les Victorias de Winnipeg en février 1896 et 1901. Il prend sa retraite d'athlète en 1930 alors qu'il est déjà à la tête d'une belle fortune. Homme d'affaires important au Canada en général et dans le Manitoba en particulier, il possède une maison à Winnipeg et également un pavillon de chasse sur les bords du lac Manitoba. Il meurt en 1962, à l'âge de 88 ans, à la tête d'une fortune estimée à plus d'un million de dollars et est membre de plusieurs temples de la renommée : il fait partie de la première promotion du temple de la renommée du hockey en 1945, puis il rejoint le Panthéon des sports canadiens en 1971, le Manitoba Sports Hall of Fame en 1981 mais également le temple de la renommée du hockey du Manitoba. Il est également reconnu comme l'athlète canadien par excellence de la dernière moitié du XIXe siècle. |
Derek BoogaardDerek Boogaard (né le à Saskatoon, dans la province de la Saskatchewan au Canada - mort le à Minneapolis, Minnesota aux États-Unis) est un joueur professionnel de hockey sur glace canadien, connu comme bagarreur et frère d’Aaron Boogaard, également professionnel. Il est choisi en septième ronde, 202e au total par le Wild du Minnesota, lors du repêchage d’entrée dans la Ligue nationale de hockey de 2001. Il devient professionnel dans l’organisation du Wild en 2003 et y reste jusqu’en 2010. Il joue une dernière saison avec les Rangers de New York en 2010-2011 puis meurt mi-mai suite à une absorption d’alcool conjuguée à un traitement anti-douleur, l’oxycodone. |
Drapeau du CanadaLe drapeau du Canada, couramment appelé l'Unifolié en français et Maple Leaf Flag « le drapeau à la feuille d'érable » en anglais, est un drapeau rouge portant dans un carré blanc une feuille d'érable rouge stylisée à onze points. Adopté en 1965, il était le premier drapeau national officiellement adopté au Canada pour remplacer l'Union Flag. Le Red Ensign canadien était utilisé de manière informelle depuis les années 1890 et fut approuvé en 1945 par un ordre en conseil pour « toutes les occasions ou les lieux où il peut être souhaitable de faire voler un drapeau canadien distinctif ». En 1964, le premier ministre Lester B. Pearson forma un comité pour répondre à cette question, ce qui déclencha une vaste controverse sur un changement de drapeau. Des trois choix, le dessin à la feuille d'érable de George Stanley et de John Matheson basé sur le drapeau du Collège militaire royal du Canada fut sélectionné. Le drapeau fit sa première apparition le 15 février 1965 et la date est aujourd'hui célébrée comme le jour du drapeau national du Canada. Beaucoup d'autres drapeaux différents ont été créés pour être utilisés par des fonctionnaires canadiens, des organismes gouvernementaux et des forces militaires. La plupart de ces drapeaux arborent le motif de la feuille d'érable. L'Union Flag est également un drapeau officiel du Canada qui est utilisé pour symboliser l'adhésion du Canada au Commonwealth of Nations et son allégeance à la Couronne. L'Union Flag reste un composant d'autres drapeaux canadiens dont ceux des provinces du Manitoba, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. |
Économie des IroquoisL’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire. Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété. Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption… |
Élection du président de l'Assemblée nationale du Québec en 2008L'élection du président de l'Assemblée nationale du Québec en 2008 est un événement politique au Québec qui a mené à l'élection, le , du député péquiste François Gendron au poste de président de l'Assemblée nationale du Québec. L'élection avait été rendue nécessaire suite à la démission de Michel Bissonnet le . Bien que généralement le président de l'Assemblée provienne du parti gouvernemental, dans un contexte où le gouvernement Charest était minoritaire à l'Assemblée nationale, l'élection de son candidat, Yvon Vallières, n'était pas assurée. L'opposition officielle, l'Action démocratique du Québec, s'opposant à la candidature de Vallières, s'est alliée avec le Parti québécois pour faire échec à la candidature libérale. Afin d'unir les deux partis d'opposition, l'ADQ a annoncé, à la veille de l'élection, vouloir appuyer un quatrième candidat non déclaré, le député péquiste François Gendron. L'ADQ et le PQ abandonnaient ainsi leur candidat pour appuyer ce nouveau candidat. Cette stratégie s'est avérée un succès et François Gendron, député d'Abitibi-Ouest, est devenu le deuxième président de l'Assemblée nationale à ne pas provenir du parti gouvernemental. L'autre étant Arthur Turcotte, député conservateur-indépendant, élu lors de la formation du gouvernement minoritaire de Lotbinière en 1878. |
Émile BouchardÉmile Joseph Bouchard, dit « Butch » Bouchard, CM, CQ (né le à Montréal, dans la province du Québec, au Canada) est un joueur canadien de hockey sur glace qui porte les couleurs de l'équipe des Canadiens de Montréal dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de 1941 à 1956. Le Québécois, membre du Temple de la renommée du hockey et capitaine des Canadiens durant huit ans, a gagné quatre Coupes Stanley et a participé à quatre Matchs des étoiles de la LNH. Ayant la réputation de faire peu de fautes, il est aussi l'un des joueurs les plus costauds et distribuant les meilleures mises en échec de son époque. Il excelle en tant que défenseur défensif, a des qualités de passeur et est également connu pour son leadership, et comme mentor pour les jeunes joueurs. À ses débuts dans la LNH, Bouchard est l'un des joueurs qui apportent du sang neuf dans une franchise des Canadiens affaiblie. Il réside, après sa carrière de joueur, dans la ville de Saint-Lambert, au Québec, et contribue à plusieurs entreprises dans sa communauté. En 2008, il reçoit l'Ordre national du Québec, et, un an plus tard, le , le numéro 3 de Bouchard est retiré, étant celui de Ryan O'Byrne alors. Le , Michaëlle Jean, gouverneur général du Canada, annonce que Bouchard fait partie des prochains membres de l'Ordre du Canada. |
Falcons de WinnipegL'équipe des Falcons de Winnipeg est une équipe amateur de hockey sur glace qui était basée à Winnipeg dans la province du Manitoba, au Canada. Composée uniquement de joueurs de familles originaires d'Islande, elle remporte son premier titre en 1914-1915 en devenant champion de l'Independant Hockey League. La quasi-totalité des joueurs et dirigeants de l'équipe s'engage dans l'armée du Canada pour la Première Guerre mondiale. De retour au pays en 1919, les Falcons remportent le championnat de la Manitoba Hockey League puis la Coupe Allan de la meilleure équipe amateur du Canada. Ils gagnent ainsi le droit de participer aux Jeux olympiques de 1920 comme représentants du Canada. Les Falcons remportent le premier titre de champion olympique de hockey sur glace en gagnant les trois rencontres qu'ils jouent. |
Forces canadiennesLes Forces canadiennes (FC) (Canadian Forces en anglais) sont l'organisation militaire responsable de la défense du Canada et de ses intérêts. Les FC composent la majeure partie du ministère de la Défense nationale (MDN) dont le quartier général (QG) est situé à Ottawa en Ontario. Le principal mandat des FC est la protection du Canada et la défense de sa souveraineté. Elles ont aussi pour rôle de défendre l'Amérique du Nord avec leur principal allié, les États-Unis, ainsi que de contribuer à la paix mondiale en effectuant des missions à l'étranger. Avec 88 000 membres actifs, civils et militaires, l’organisation est le plus important employeur public au Canada. Créée le lors de l'unification de la Marine royale canadienne, l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada qui étaient jusque-là des structures distinctes, l’organisation est régie par la Loi sur la défense nationale qui dispose entre autres que « les Forces canadiennes sont les forces armées de Sa Majesté soulevées par le Canada et composées d'un service appelé les Forces armées canadiennes ». En effet, les Forces canadiennes comprennent les forces aérienne, maritime et terrestre sous la même structure contrairement aux forces traditionnelles... |
Françoise-Marie JacquelinFrançoise-Marie Jacquelin, dite Madame La Tour (née en 1601 ou 1602 en France, morte en 1645 à Saint-Jean, en Acadie), est la deuxième épouse de Charles de Saint-Étienne de La Tour, gouverneur de l'Acadie de 1631 à 1642 et de 1653 à 1657. Première femme d'origine européenne à élever une famille dans le territoire qui deviendra le Nouveau-Brunswick, ses origines et sa vie sont mal connues. Elle joue pourtant un rôle important durant la guerre civile acadienne. S'étant comportée en héroïne dans la défense du fort La Tour contre Charles de Menou d'Aulnay en l'absence de son époux, plusieurs artistes se sont inspirés de ce haut fait. |
Frank FredricksonSigurdur Franklin Fredrickson (né le à Winnipeg au Canada – mort le à Toronto au Canada) est un joueur amateur puis professionnel canadien de hockey sur glace qui évoluait au poste de centre. Il joue quatre saisons avec les Falcons de Winnipeg avant de rejoindre le Canada dans la Première Guerre mondiale. De retour à Winnipeg, il mène son équipe à la Coupe Allan puis il remporte la médaille d'or aux Jeux olympiques de 1920 à l'occasion du premier tournoi olympique de hockey. Il entame par la suite sa carrière professionnelle en jouant dans l'équipe de Victoria qui évolue dans l'Association de hockey de la Côte du Pacifique (PCHA). Il passe quatre saisons avec l'équipe de Victoria dans la PCHA et la suit quand elle rejoint la Western Canada Hockey League en 1924-1925. Cette saison-là, l'équipe de Victoria, les Cougars, remporte les séries éliminatoires puis gagne la finale de la Coupe Stanley en battant les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey. Lors de la saison suivante, les Cougars remportent une nouvelle fois les séries de la WCHL mais perdent la Coupe Stanley contre les Maroons de Montréal. À la suite de l'arrêt de la WCHL en 1926, Fredrickson, comme la majorité des joueurs de la ligue, passe dans la LNH. Il joue ensuite pour les Cougars de Détroit, les Bruins de Boston puis les Pirates de Pittsburgh dont il devient entraîneur pour la saison 1929-1930. Il met fin à sa carrière en 1931 à l'âge de 36 ans. |
Gamaliel SmethurstGamaliel Smethurst (Marblehead, 1738 - Londres, 1826) est un marchand, politicien et écrivain britannique. Intéressé par la science dès son plus jeune âge, il écrit plusieurs livres et articles sur le sujet. Après avoir vécu un certain temps au Royaume-Uni, il obtient en 1761 un permis pour faire du commerce à la baie des Chaleurs, en Acadie. Arrivant en plein milieu de la Déportation des Acadiens, il assiste impuissant au raid de Roderick MacKenzie et est abandonné par son capitaine. Il commence alors un voyage qui le mènera vers le fort Beauséjour. Durant ce voyage, il tient un journal où il note plusieurs observations précieuses sur la déportation, les Micmacs et la géographie. Sa vie et celle de ses guides est menacée à plusieurs reprise et il est fait deux fois prisonniers par les Amérindiens. Il sauve un marin du naufrage du Hulton et parvient à atteindre le fort après six semaines. Il se fait attaquer par des corsaires en 1762, tente d’établir un autre poste de pêche à l’Île-du-Prince-Édouard la même année puis s’établit à Baie-Verte en 1763. Il survit à un naufrage en 1763 et commence un second journal. Il devient député du comté de Cumberland à la Chambre d’Assemblée de la Nouvelle-Écosse en 1765 et conserve ce poste jusqu’en 1770 où il s’établit pour de bon à Londres. C’est là qu’il publie le récit de ses aventures. |
Gabor SzilasiGabor Szilasi, né Gábor Szilási le à Budapest, est un photographe québécois d'origine hongroise. Son œuvre produite au fil des années explore un portrait d'ensemble du peuple québécois. Selon plusieurs historiens de l'art, l'œuvre de Szilasi doit être considérée comme une contribution majeure à la photographie québécoise. Le portrait est au cœur du travail photographique de Szilasi puisque les gens et leur vie l'intéressent profondément. |
Grand Prix automobile du Canada 2011Le Grand Prix automobile du Canada 2011 (Formula 1 Grand Prix du Canada 2011), disputé le sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal, est la 846e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950, la septième manche du championnat 2011 et la quarante-et-unième édition de l'épreuve comptant pour le championnat du monde. La course est marquée par des conditions climatiques extrêmes qui entraînent son interruption pendant plus de deux heures, ainsi que six interventions de la voiture de sécurité. L'épreuve, qui dure au total plus de quatre heures, est remportée par le Britannique Jenson Button. Sebastian Vettel, pilote Red Bull Racing et leader du championnat du monde, termine deuxième après être parti de la pole position et avoir mené soixante-huit des soixante-dix tours de course. Son coéquipier Mark Webber complète le podium. À l'issue de la course, Button se classe deuxième au championnat du monde des pilotes tandis que Vettel conforte sa première place, avec 161 points sur 175 possibles. À la fin du Grand Prix, dix-sept des vingt-cinq pilotes en lice au championnat du monde ont marqué au moins un point. Chez les constructeurs, Red Bull Racing conserve la tête du championnat des constructeurs avec 255 points, devant McLaren et Ferrari. À l'issue de la course, neuf des douze écuries engagées au championnat ont marqué des points, Lotus, Virgin et HRT n'en ayant pas encore inscrit. |
Henri NouvelHenri Nouvel, né en 1621 ou 1624 à Pézenas dans l’Hérault (France) et mort en 1701 ou 1702 à la mission Saint-François-Xavier de la baie des Puants aux États-Unis, est un prêtre jésuite. Il a passé quarante ans de sa vie comme missionnaire auprès des communautés amérindiennes de la Nouvelle-France. Il est ordonné prêtre de l’ordre des jésuites en août 1648 et s’embarque pour la Nouvelle-France en 1662 afin d’y devenir missionnaire. Il arrive à Québec en août et pendant sa première année en Amérique il se consacre à l’apprentissage des langues amérindiennes. À la fin de 1663, il effectue sa première mission dans la région de Rimouski. Entre 1664 et 1669, il effectue ses missions sur le territoire des Montagnais, dans les « missions volantes » de la Côte-Nord dont le chef-lieu est Tadoussac, son premier voyage l’amenant dans la région du lac Manicouagan. En 1671, il est envoyé dans les missions jésuites des Grands Lacs auprès des Outaouais et fait plusieurs voyages dans différentes communautés amérindiennes avant d’être nommé supérieur des missions jésuites de la région en 1672. L’année suivante il informe le gouverneur Frontenac d’événements qui menacent le commerce de la traite des fourrures avec les amérindiens. En 1674-1675, il partage son temps entre les missions Sainte-Marie et Saint-Ignace, mais se rend aussi à Saginaw auprès des Amikoués. Toujours à Saint-Ignace entre 1677 et 1678, il y célèbre l’inhumation du père Marquette et accueille les Kiskakons. Entre 1688 et 1695, lors de son second mandat de supérieur des missions outaouaises, il doit s’interposer entre les missionnaires jésuites et Antoine de Lamothe-Cadillac au sujet des raids guerriers des amérindiens et au trafic de l’eau-de-vie avec ceux-ci. Il exerce la majorité de ses vingt dernières années d’apostolat à la mission Saint-François-Xavier de la baie des Puants où il décède entre la fin de l’année 1701 et octobre 1702. |
Histoire des cabarets montréalaisL'histoire des cabarets montréalais s'étend du début des années 1920 aux années 1970. Ceux-ci ont été, sans conteste, un phénomène social, économique et bien sûr culturel qui a contribué à transformer radicalement la scène du milieu de spectacles montréalais et québécois. Propulsés par la prohibition américaine, les cabarets montréalais reçoivent des artistes de grande renommée venus des États-Unis et de la France pour s'y produire. Montréal obtient rapidement une réputation de ville festive et attire des touristes en grand nombre, notamment des Américains. De nombreux artistes américains de jazz viennent y jouer. Dans les années 1950, les cabarets montréalais sont un lieu important d'émergence de nouveaux talents québécois. Le phénomène connaît son apogée durant deux périodes distinctes, soient autour de 1930 et, par la suite, dans les années 1940... |
Howie MorenzHowarth William Morenz, dit « Howie » et aussi surnommé le « météore Mitchell » (né le à Mitchell en Ontario au Canada et mort le à Montréal au Québec) est un joueur professionnel de hockey sur glace de la Ligue nationale de hockey. Il joue quatorze saisons dans la LNH : pour les Canadiens de Montréal de 1923 à 1934 puis pour les Black Hawks de Chicago, les Rangers de New York et à nouveau pour Montréal pour sa dernière saison professionnelle en 1937. Il remporte trois Coupes Stanley avec les Canadiens, en 1924, 1930 et 1931. Il est également mis en avant par des trophées personnels en tant que meilleur joueur — le trophée Hart — ou meilleur pointeur de certaines saisons. Il joue quasiment toute sa carrière aux côtés d'Aurèle Joliat. Il meurt au cours de la saison 1936-1937, quelques mois après une fracture multiple de la jambe au cours d'un match. Il est le premier joueur de l'histoire de la LNH, et donc des Canadiens de Montréal, à voir son numéro honoré par son équipe, avec une réplique de son maillot accroché dans le Forum de Montréal et retiré à jamais pour l'équipe. Dès son année d'ouverture, en 1945, le temple de la renommée du hockey accueille Morenz en son sein. Cinq ans plus tard, la presse canadienne le désigne meilleur joueur de la première moitié du XXe siècle. |
Hydro-QuébecHydro-Québec est une société d'État québécoise fondée en 1944. Son unique actionnaire est le gouvernement du Québec. La société, qui a son siège social à Montréal, est responsable de la production, du transport et de la distribution de l'électricité au Québec. Avec ses 62 centrales hydroélectriques, Hydro-Québec constitue le principal producteur d'électricité au Canada et le plus grand producteur mondial d'hydroélectricité. La puissance installée de ses installations s'établit à 36 643 mégawatts (MW) et elle comptait 4,2 millions de clients en 2014. Les grands développements hydroélectriques menés sans interruption pendant un demi-siècle — les centrales de Bersimis, l'expansion de la centrale de Beauharnois, Carillon, Manic-Outardes, Churchill Falls et le gigantesque projet de la Baie-James — ont permis au Québec de réduire sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles. En 2010, l'électricité constituait la principale source d'énergie primaire consommée au Québec et représentait 39,3 % du bilan énergétique québécois. Cependant, la construction et l'exploitation de ces aménagements ont eu des conséquences sur l'environnement nordique. Elles ont aussi eu un impact sur les populations autochtones vivant dans le Nord-du-Québec, qui ont vigoureusement contesté les développements hydroélectriques de l'État québécois. Depuis sa fondation, Hydro-Québec joue un rôle déterminant dans le développement économique du Québec, par la taille et la fréquence de ses investissements, par le développement d'une expertise reconnue, notamment dans le domaine du génie-conseil, de la gérance de grands projets d'infrastructures et du transport de l'électricité, ainsi que par sa capacité à produire une grande quantité d'électricité à bas prix. L'augmentation des coûts de l'énergie au cours des années 2000, les bas taux d'intérêt et l'émergence d'un consensus international sur la question des changements climatiques ont eu un impact positif sur les résultats financiers d'Hydro-Québec. Entre 2010 et 2014, l'entreprise a versé des dividendes de 9,2 milliards de dollars canadiens au gouvernement du Québec tout en garantissant aux Québécois des tarifs d'électricité qui figurent parmi les plus bas en Amérique du Nord. |
Île BrionL'île Brion est une île de 6,5 km2 située au Québec (Canada), dans le golfe du Saint-Laurent, à seize kilomètres au nord de Grosse-Île. Elle fait partie, tout comme les rochers aux Oiseaux, de la région la plus septentrionale des îles de la Madeleine. La majeure partie de son territoire est classée réserve naturelle sous le nom de réserve écologique de l'Île-Brion. L'île a été découverte par l'explorateur français Jacques Cartier en 1534, qui lui donna son nom en l'honneur de son principal bailleur de fonds, Philippe Chabot, amiral de France et seigneur de Brion. Il faut cependant attendre le milieu du XIXe siècle pour qu'elle soit habitée. Elle est occupée durant près d'un siècle par la famille Dingwell qui y établit une conserverie. Elle sert ensuite jusqu'en 1970 de havre pour les pêcheurs du reste de l'archipel. On retrouve sur son sol le tiers des plantes des îles de la Madeleine ainsi que la presque totalité des écosystèmes, à l'exception des lagunes. C'est pour cette raison que ses propriétaires sont expropriés durant les années 1980 et qu'elle devient une réserve naturelle. |
Jean BéliveauJean Arthur Béliveau C.C., G.O.Q. (né le à Trois-Rivières au Québec, Canada) est un joueur de hockey sur glace canadien. Après avoir joué en junior à Victoriaville puis à Québec, il devient semi-professionnel avec les As de Québec en 1951-1952. Deux saisons plus tard, il rejoint les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey. Dès 1955-1956, sa troisième saison dans la LNH, il remporte la Coupe Stanley mais également le trophée Art-Ross du meilleur pointeur avec 88 points et le trophée Hart du meilleur joueur de la ligue. Cette Coupe est en réalité la première de cinq victoires consécutives. En 1961, il devient capitaine de l'équipe et remporte encore cinq autres Coupes Stanley entre 1965 et 1971, la dernière saison à laquelle il participe. À peine à la retraite, sa carrière est célébrée aussi bien par les Canadiens, qui décident de retirer le numéro 4 en octobre 1971, que par l'ensemble du monde du hockey. Ainsi, dès 1972, il est admis au Temple de la renommée qui accueille pour la sixième fois de son histoire un joueur moins de trois ans après son départ à la retraite. Au cours des années 1990 et 2000, le Québec et le Canada lui rendent également hommage puisqu'il est nommé Grand officier de l'Ordre national du Québec et également compagnon de l'Ordre du Canada. |
Jeux olympiques d'hiver de 1988Les Jeux olympiques d'hiver de 1988, officiellement connus comme les XVes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Calgary au Canada du 13 au . L'Association de développement olympique de Calgary créée en 1957 prépare des candidatures pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 1964 puis de 1968, toutes deux en vain. Calgary obtient l'organisation des Jeux d'hiver de 1988 lors de sa troisième candidature en s'imposant face aux villes de Falun en Suède et Cortina d'Ampezzo en Italie. Le Canada accueille les Jeux olympiques pour la deuxième fois après les Jeux d'été de 1976 à Montréal et, après huit candidatures, ses premiers Jeux d'hiver. Tous les sites sont situés à Calgary à part le Centre nordique de Canmore, qui accueille les épreuves de ski de fond et de biathlon, et la station de Nakiska, qui reçoit celles de ski alpin. Le comité d'organisation est aidé par des contributions des gouvernements du Canada, de la province de l'Alberta et de la ville de Calgary pour financer les Jeux. Grâce à un contrat de télédiffusion d'un montant record signé avec la chaîne américaine ABC, il obtient un bénéfice. Les Jeux rassemblent 1 423 athlètes de 52 pays, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils participent dans six sports et dix disciplines qui regroupent 46 épreuves officielles, soit 7 de plus qu'en 1984. De plus, le curling, le patinage de vitesse sur piste courte, le ski acrobatique et le ski pour handicapés figurent au programme en tant que démonstrations. Ces Jeux d'hiver sont les premiers à s'étendre sur 16 jours. Six nations font leurs débuts aux Jeux d'hiver : les Antilles néerlandaises, les Fidji, Guam, le Guatemala, les Îles Vierges des États-Unis et la Jamaïque. En revanche, ces Jeux marquent les dernières participations de l'Union soviétique avant sa dislocation et de l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest avant leur réunification. Le Finlandais Matti Nykänen devient le premier athlète à remporter les deux épreuves individuelles de saut à ski et obtient également l'or dans l'épreuve par équipes, disputée pour la première fois. Il est l'athlète le plus médaillé de ces Jeux en compagnie de la Néerlandaise Yvonne van Gennip, qui s'adjuge trois des cinq courses féminines de patinage de vitesse. L'équipe jamaïcaine de bobsleigh à quatre ne termine pas la compétition, mais est très médiatisée et inspire le film Rasta Rockett ; de même, le film Eddie the Eagle est consacré au dernier de l'épreuve de saut à ski. L'Union soviétique domine le tableau des médailles avec 29 récompenses dont 11 en or. Elle est suivie de l'Allemagne de l'Est et de la Suisse qui en gagnent respectivement 25 et 15. Comme lors des Jeux d'été de 1976, le Canada ne remporte pas de médaille d'or. Il termine au 13e rang du classement. Les compétitions sont perturbées par les conditions météorologiques ; le chinook, vent chaud issu des Montagnes Rocheuses provoque le report de 30 épreuves et les températures varient de -28 à +22 degrés Celsius. Les Jeux olympiques laissent d'importantes retombées économiques et sportives. Vingt-cinq ans après leur déroulement, les cinq sites construits pour les épreuves olympiques sont toujours utilisés tant par les meilleurs athlètes canadiens que par les sportifs amateurs. |
Jeux olympiques d'hiver de 2010Les Jeux olympiques d'hiver de 2010, officiellement connus comme les XXIes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Vancouver au Canada du 12 au . Vancouver obtient les Jeux lors de sa troisième candidature en s'imposant face aux villes de Pyeongchang en Corée du Sud et Salzbourg en Autriche. C'est la troisième fois qu'une ville canadienne organise les Jeux olympiques après Montréal en été 1976 et Calgary en hiver 1988. Le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver (COVAN) est chargé de l'organisation des Jeux, en partenariat avec les premières nations Lil'wat, Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh, hôtes de ces Jeux. Tous les sites des compétitions se situent dans la province de Colombie-Britannique, principalement à Vancouver et Whistler. Les Jeux rassemblent 2 566 athlètes de 82 pays, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils se mesurent dans quinze disciplines qui regroupent un total de 86 épreuves officielles, soit deux de plus qu'en 2006. Le skicross fait son entrée au programme olympique, tandis que cinq pays envoient pour la première fois une délégation aux Jeux d'hiver : la Colombie, le Ghana, les îles Caïmans, le Pakistan et le Pérou. Les Jeux sont marqués par le décès accidentel du lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili survenu quelques heures avant la cérémonie d'ouverture. Les athlètes canadiens réalisent une performance remarquable : ils remportent 14 titres olympiques, ce qui constitue un nouveau record pour une nation aux Jeux d'hiver. L'athlète la plus médaillée de ces Jeux est la fondeuse norvégienne Marit Bjørgen, qui remporte cinq médailles en cinq épreuves disputées, dont trois en or. Avec une médaille en or et une en argent, le biathlète Ole Einar Bjørndalen porte son total olympique à onze médailles, ce qui en fait le deuxième athlète le plus médaillé de l'histoire des Jeux d'hiver derrière son compatriote Bjørn Dæhlie. En saut à ski, le Suisse Simon Ammann gagne les deux concours sur le tremplin du parc olympique de Whistler, huit ans après avoir réalisé la même performance aux Jeux olympiques de Salt Lake City. |
Joe MaloneMaurice Joseph Malone surnommé le « Phantom » (né le à Sillery, province de Québec au Canada – mort le à Montréal, Québec) est un joueur professionnel de hockey sur glace qui évolue au poste de centre au début du XXe siècle. Il joue au cours de sa carrière pour les Bulldogs de Québec avant les débuts de la Ligue nationale de hockey puis rejoint les Canadiens de Montréal à la création de la ligue professionnelle. Il joue alors un total de six saisons dans la LNH et est surnommé le Phantom – le fantôme – en raison de son agilité, de ses feintes habiles et de sa grande vitesse. Il remporte à trois reprises la Coupe Stanley – un des plus prestigieux trophées du monde du hockey – mais est également connu pour son talent pour inscrire de nombreux buts. En 1950, il est admis au temple de la renommée du hockey et il décède en 1969 d'une crise cardiaque. |
Joe SakicJoseph Steve Sakic (né le à Burnaby ville de la banlieue de Vancouver, en Colombie-Britannique, province du Canada) est un joueur de hockey sur glace professionnel de la Ligue nationale de hockey évoluant avec l'Avalanche du Colorado. Il a joué toute sa carrière avec la même franchise qui portait auparavant le nom de Nordiques de Québec Au cours de sa carrière, il dépasse à deux reprises la barre des 50 buts et huit fois celle des 100 points en une saison, menant son équipe à la Coupe Stanley à deux reprises, en 1996 et 2001. Il est également un élément important de l'équipe du Canada depuis 1987 avec les juniors et depuis 1991 avec l'équipe senior. Il entreprendra en 2008-2009 sa vingtième campagne dans la LNH. |
Kristopher LetangKristopher Allen Letang, dit Kris Letang, (né le à Montréal, dans la province de Québec au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace évoluant au poste de défenseur. Il est repêché en troisième ronde, 62e au total par les Penguins de Pittsburgh au repêchage d'entrée de 2005 dans la Ligue nationale de hockey. Faisant ses débuts dans la LNH en 2006-2007, il est rapidement renvoyé dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec son équipe, les Foreurs de Val-d'Or. En 2007-2008, il joue sa première saison professionnelle et remporte par la suite la Coupe Stanley avec les Penguins la saison suivante. Il remporte à nouveau la coupe en 2016 et 2017. Avec l'équipe du Canada, il remporte la médaille d'argent lors du championnat du monde des moins de 18 ans en 2005. Il remporte également deux médailles d'or lors des championnats du monde junior en 2006 et 2007. |
La BaieLa Baie est un des trois arrondissements urbains de la ville de Saguenay, au Québec (Canada). Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, il était reconnu comme Ville de la Baie, une municipalité regroupant les secteurs Grande-Baie, Bagotville et Port-Alfred depuis 1976. Située sur les rives de la baie des Ha! Ha!, plus particulièrement aux embouchures de la rivière Ha! Ha! et de la rivière à Mars, La Baie fut le premier pôle colonisé de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean lorsque la Société des Vingt et un s’y est installée en 1838. La grande profondeur navigable de la baie des Ha! Ha!, même près de ses rives, a permis de développer rapidement les installations portuaires les plus importantes de la région à la suite de l’arrivée du chemin de fer en 1910... |
Lac StukelyLe lac Stukely est un lac naturel de 4 km2 situé dans la région de l'Estrie au Québec (Canada). Ses eaux bordent les municipalités d'Orford, de Bonsecours, d'Eastman et une bonne partie du parc national du Mont-Orford. Il est à la tête du bassin hydrographique de la rivière au Saumon, ce qui lui donne un temps de rétention assez long pour sa taille. Le lac est laissé à l'état naturel tout au long du XIXe siècle, en raison de l'absence de terres fertiles sur son pourtour. La situation change au milieu du XXe siècle à la suite de la création du parc du Mont-Orford et de la croissance de la villégiature. Les rives du lac connaissent alors plusieurs phases de construction de résidences secondaires ; deux terrains de camping ainsi qu'une colonie de vacances sont créés. L'aspect naturel des rives a servi de décor dans plusieurs séries télévisées. |
Larry RobinsonLarry Clark Robinson (né le à Winchester en Ontario, Canada) est un joueur et entraîneur de la Ligue nationale de hockey. Mesurant 1,93 mètre et ayant une masse de 100 kg, Larry Robinson est un grand et imposant défenseur, pourtant mobile et agile sur les patins. Il joue dix-sept saisons pour les Canadiens de Montréal et trois de plus avec les Kings de Los Angeles. Il remporte à deux reprises le trophée James-Norris, trophée remis chaque année au meilleur défenseur de la LNH, et une fois le trophée Conn-Smythe du meilleur joueur des séries éliminatoires. Il remporte avec les Canadiens six Coupes Stanley. Un des défenseurs les plus dominants de sa génération, il fait partie d'une des meilleures brigades défensives de l'histoire de la LNH : en compagnie de Serge Savard et Guy Lapointe, ils forment le Big Three. À la fin de sa carrière, il occupe le premier rang de l'histoire chez les joueurs de la LNH pour son différentiel de +730 ; il arrête sa carrière de joueur en 1992 après avoir joué 1 384 rencontres en saison régulière et 227 lors des séries. Lors de sa retraite, il devient entraîneur assistant des Kings puis entraîneur en chef de la même équipe pour la saison 1995-1996. Après quatre saisons passées en tant qu'entraîneur principal des Kings, il rejoint les Devils du New Jersey qu'il mène à la victoire de la Coupe Stanley lors de la saison 1999-2000. Le 19 novembre 2007, son chandail numéro 19 est retiré au Centre Bell. |
Ligue américaine de hockeyLa Ligue américaine de hockey est une ligue de hockey sur glace professionnelle d'Amérique du nord. Elle est composée de vingt-neuf équipes réparties dans deux conférences, elles-mêmes scindées en deux divisions. La LAH est formée par des club-écoles des équipes de la Ligue nationale de hockey. Les traces de la LAH remontent à 1926 avec la création de la Canadian-American Hockey League (CAHL) composée d'équipes situées à Springfield, Boston, Québec, Providence et New Haven. En 1936, la CAHL fusionna avec l'International Hockey Ligue pour former l'International American Hockey Ligue. En 1941, après la perte de ses dernières franchises canadiennes, la ligue pris le nom définitif de ligue américaine de hockey. |
Ligue nationale de hockeyLa Ligue nationale de hockey ou LNH (en anglais National Hockey League - NHL) est une association sportive professionnelle regroupant des équipes de hockey sur glace du Canada et des États-Unis. Le niveau de jeu de cette ligue est généralement considéré comme le meilleur au monde. Les joueurs qui la composent ont longtemps été en grande majorité d'origine canadienne puis nord-américaine. Au fur et à mesure de nouvelles nationalités de joueurs se sont ajoutées à la liste et même si les Canadiens restent les plus nombreux, de nombreux pays sont désormais représentés. La LNH formée en 1917 à Montréal, Canada, compte au début de la saison 2013-2014 trente franchises. Les Blackhawks de Chicago sont les vainqueurs de la saison 2012-2012, remportant leur quatrième Coupe Stanley de leur histoire. |
Loi 104La Loi modifiant la Charte de la langue française (appelée « loi 104 ») est une loi modificatrice québécoise, présentée par le gouvernement Landry en 2002, qui a permis de faire des ajustements à plusieurs dispositions de la politique linguistique du Québec. Son objectif principal était d’effectuer des rectifications à la Charte de la langue française à la suite des recommandations des États généraux sur la situation et l'avenir de la langue française au Québec. L’un des plus importants changements apportés est la modification des critères rendant un enfant admissible à fréquenter une école anglophone subventionnée par l'État. Toutefois, en 2009, cet amendement a été jugé non conforme à la Constitution par la Cour suprême du Canada. En 2010, le gouvernement Charest a alors fait adopter la loi 115 rendant caduques les modifications mises en vigueur dans le cadre de la loi 104. La loi 104 a aussi conduit à la réorganisation des organismes gouvernementaux travaillant dans le domaine de la langue. Cette réorganisation a amené la création de l'Office québécois de la langue française (OQLF). La loi no 104 a été adoptée par l'Assemblée nationale du Québec le et est entrée en vigueur le , à l'exception de certaines de ses dispositions. |
Louis RielLouis « David » Riel (22 octobre 1844 – 16 novembre 1885) était un homme politique canadien, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest. La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge de 1869 à 1870. Le gouvernement provisoire établi par Louis Riel négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne. Celui-ci doit s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements, malgré cela il est largement considéré comme le « Père du Manitoba ». Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittences, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté. Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie, et influence très probablement son action. Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest de 1885. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis l'exécution de Riel pour trahison. Jouissant d'un certain capital de sympathie dans les régions francophones du Canada, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre la province du Québec et le Canada anglophone. |
Luc Bourdon (hockey sur glace)Luc Bourdon (né le à Lamèque dans la province du Nouveau-Brunswick au Canada — mort le à Shippagan également au Nouveau-Brunswick) est un défenseur de hockey sur glace canadien. Après avoir combattu l'arthrite juvénile, il est le troisième choix du repêchage de 2003 de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (également connue sous le sigle LHJMQ). Il passe quatre saisons dans la LHJMQ avec les Foreurs de Val-d'Or, les Wildcats de Moncton puis les Screaming Eagles du Cap-Breton. Il rejoint en suite les Canucks de Vancouver de la Ligue nationale de hockey après avoir été choisi lors du repêchage d'entrée de 2005. Considéré comme un bon défenseur pouvant aussi participer à l'offensive, Bourdon représente le Canada lors de trois championnats internationaux, gagnant deux médailles d'or lors de championnats du monde junior et une médaille d'argent lors du championnat du monde moins de 18 ans 2005. Il décède à l'âge de 21 ans près de sa ville natale, lorsque sa moto entre en collision avec une semi-remorque. |
Luc RobitailleLuc Robitaille (né le à Montréal, dans la province de Québec, au Canada) est un joueur professionnel de hockey sur glace canadien qui a évolué en Amérique du Nord. Le Québécois est repêché dans la Ligue nationale de hockey américaine (souvent désignée par le sigle LNH) en neuvième ronde, 171e rang au total, par les Kings de Los Angeles en 1984. Il joue dix-neuf saisons dans la LNH, la majorité de sa carrière avec les Kings, avec deux retours dans cette équipe. Il joue également avec les Penguins de Pittsburgh, les Rangers de New York et les Red Wings de Détroit, équipe avec laquelle il remporte la Coupe Stanley en 2002. En 2006, il devient le président des Lancers d’Omaha dans la United States Hockey League, ligue junior aux États-Unis. En 2009, Robitaille est intronisé au Temple de la renommée du hockey, ce qui constitue un des plus grands honneurs que peut recevoir un joueur de hockey. Il est président des opérations des Kings depuis 2007. |
Lynx rouxLe Lynx roux (Lynx rufus), aussi appelé Lynx bai, Bobcat et Chat sauvage en français du Canada est un félin du genre Lynx qui vit en Amérique du Nord. Avec douze sous-espèces reconnues, ses populations s’étalent entre le sud du Canada et le nord du Mexique, en englobant la majeure partie des États-Unis. Ce prédateur occupe une vaste gamme d’habitats, depuis les zones boisées jusqu’aux régions semi-désertiques, incluant les zones urbaines ou des environnements marécageux. Le Lynx roux ressemble aux trois autres espèces du genre Lynx, avec des oreilles couronnées d’un plumet de poils noirs, une queue courte et une démarche chaloupée en raison de ses pattes postérieures très longues. Il a toutefois des barres noires distinctives sur ses pattes antérieures et une courte queue au bout noir. Il mesure en moyenne 90 cm de la tête à la queue, pour 50 cm à l’épaule et 6 à 13 kilogrammes. Bien que le Lynx roux préfère les lapins et les lièvres, il est un chasseur opportuniste qui peut s’attaquer aussi bien aux insectes qu’aux petits rongeurs ou aux daims. Le type de proies dépend de leur abondance, l’habitat, la localisation et les saisons. Comme la plupart des félins, le Lynx roux est territorial et principalement solitaire, bien qu’il y ait des chevauchements entre territoires. Il emploie plusieurs méthodes pour délimiter son territoire, dont les marques de griffes et les dépôts d’urine ou d’excréments. Le Lynx roux se reproduit en hiver et au printemps et a une période de gestation d’environ deux mois. Bien que le Lynx roux soit chassé par l’homme, à la fois pour le sport et sa fourrure, sa population est stable. Cet « insaisissable » prédateur caractéristique des États-Unis apparaît dans la mythologie des Nord-Amérindiens et le folklore des colons européens. |
Maison Gabrielle-RoyLa maison Gabrielle-Roy, située dans un quartier résidentiel de Saint-Boniface au Canada, est la résidence natale de l'écrivaine canadienne Gabrielle Roy. Construite en 1905, il s'agit d'une grande maison de style Four Square, un style architectural courant au début du XXe siècle au Manitoba, qui s'en distingue néanmoins par sa véranda et sa lucarne. Gabrielle Roy a occupé cette maison de sa naissance en 1909 jusqu'en 1937. Elle a habité l'imaginaire de l'auteur, en particulier dans le roman Rue Deschambault. Achetée par un organisme en 1997, elle a été restaurée à son état de 1918 et convertie en maison-musée en 2003. Elle a été reconnue structure du patrimoine de Winnipeg en 1982, reconnue site provincial du patrimoine par la province du Manitoba en 2001 et désignée lieu historique national du Canada en 2009. |
Maison RavenscragLa maison Ravenscrag (aussi connue sous les noms de maison Hugh-Allan, maison Hugh-Montagu-Allan et pavillon Allan Memorial) est une maison bourgeoise située dans le quartier du Mille carré doré à Montréal au Canada. Elle fut successivement la résidence de Sir Hugh Allan de 1863 à 1882 et de son fils ainé Sir Hugh Montagu Allan de 1882 à 1940. En 1940, cette maison devint la propriété de l’hôpital Royal Victoria et elle abrite depuis 1943 l’institut Allan Memorial qui héberge le département de psychiatrie de l’hôpital et du centre universitaire de santé McGill. Construite essentiellement entre 1861 et 1863, cette résidence fut principalement conçue et réalisée par l’architecte Victor Roy dans le style néorenaissance italienne en suivant les principes de l'architecture victorienne. L’architecte John William Hopkins de la firme William & Wily contribua également à la conception et à la réalisation de plusieurs pièces de la maison. La demeure comporta à l’origine plus de 72 pièces et fut pourvue de l’équipement le plus avancé de son temps, notamment en termes de plomberie et de chauffage. Hugh Allan baptisa sa résidence « Ravenscrag » suite à sa construction dans les années 1860. Cette résidence fait partie de l’ancien domaine de Hugh Allan qui comprend également l'écurie, la maison du gardien, le belvédère et le parc. Ce domaine fut reconnu par la Ville de Montréal en 1987 et par le gouvernement du Québec en 2005 comme une partie intégrante du « site patrimonial du Mont-Royal ». Il fut également déclaré être intégré au « secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Hôpital Royal Victoria » par la Ville en 2004. |
Maison RielLa maison Riel est une maison musée de Winnipeg au Manitoba datant de 1880 et marquée par une figure politique canadienne de l'époque, Louis Riel. Sa construction est typique de l'architecture de la colonie de la rivière Rouge. Cependant, ce sont sa mère et ses frères qui y vécurent, lui-même n'y séjournant qu'à l'été 1883 et quelques jours de décembre 1885 quand, après sa condamnation à la pendaison, sa dépouille y est exposée deux jours avant d'être enterrée à Saint-Boniface. À l'instigation d'un de ses frères, le premier bureau de poste de Saint-Vital y est ouvert, la famille l'habitant jusqu'en 1968, année de son acquisition par une société historique. La maison Riel appartient à la famille Riel et à ses descendants jusqu'en avril 1968, lorsqu'elle est achetée par la Société historique du Manitoba. Sa propriété est transférée au gouvernement fédéral le 15 avril 1970. L'organisme lui enlève deux couches de parements, l'annexe ayant contenu le bureau de poste ainsi que la véranda. La maison est entièrement restaurée en 1979 et 1980 pour retrouver son allure de 1886. La maison est aménagée en musée. La maison est désignée lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada le pour sa commémoration de Louis Riel et parce qu'il s'agit aussi d'une maison typique, par sa construction et sa situation, des lots riverains métis. Elle est ensuite reconnue édifice fédéral du patrimoine par le bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine le Les activités d'interprétation et l'animation sont assurées par la société historique de Saint-Boniface, au bénéfice d'environ 4 000 personnes par an. |
Marc-André FleuryMarc-André Fleury (né le à Sorel au Québec province du Canada) est un joueur professionnel de hockey sur glace en Amérique du Nord. Premier choix des Penguins de Pittsburgh de la Ligue nationale de hockey lors du repêchage de 2003, il fait ses débuts au poste de gardien de but avec l'équipe de Pennsylvanie en 2003-2004 mais ne devient gardien régulier de la franchise qu'au cours de la saison 2005-2006. Finalistes de la Coupe Stanley lors de la saison 2007-2008, Fleury et les Penguins remportent le trophée à l'issue de l'édition suivante en prenant leur revanche sur les tenants du titres, les Red Wings de Détroit. Avec l'équipe du Canada, il remporte deux médailles d'argent aux championnats du monde junior 2003 et 2004, étant élu meilleur joueur en 2003. Également sélectionné pour disputer les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, il remporte la médaille d'or même s'il ne joue aucun match. Lire la suite |
Marc-André ThinelMarc-André Thinel (né le à Saint-Jérôme dans la province du Québec au Canada) est un joueur de hockey sur glace professionnel. Il est le frère jumeau de Sébastien également joueur de hockey professionnel. Après avoir fait ses débuts en Amérique du Nord, il est le 145e choix au total du repêchage d'entrée dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de 1999 par les Canadiens de Montréal. N'ayant jamais joué dans la LNH et après quelques années dans les championnats mineurs, il rejoint pour la saison 2005-2006 l'équipe des Dragons de Rouen qui évolue dans la ligue Magnus en France. Avec les Dragons, il connaît la consécration en remportant une coupe continentale, quatre fois le titre de champion de France, une coupe de la Ligue, une Coupe de France, un match des champions et deux titres de meilleur pointeur du calendrier. |
Marcel DionneMarcel Elphege Dionne (né le à Drummondville ville du Québec au Canada) est un joueur canadien de hockey sur glace et l'un des meilleurs marqueurs de la Ligue nationale de hockey de tous les temps. En effet, il est le quatrième meilleur buteur de tous les temps avec 731 buts juste derrière Wayne Gretzky, Gordie Howe et Brett Hull. Il est choisi au premier tour, en seconde position au repêchage amateur de la LNH 1971 par les Red Wings de Détroit. Son frère, Gilbert, est également joueur de hockey professionnel, principalement avec les Canadiens de Montréal avec lesquels il remporte une Coupe Stanley en 1993. Plusieurs journalistes et experts considèrent Dionne comme l'un des meilleurs joueurs de la LNH et comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps n'ayant pas remporté la coupe Stanley. Durant sa carrière, Dionne remporte plusieurs récompenses dont le trophée Art-Ross, le trophée Lady Byng, le trophée Lester-B.-Pearson et le trophée Lester-Patrick dans la Ligue nationale de hockey. Il est également désigné comme le meilleur attaquant lors de l'édition des championnats du monde de 1978. Un des arénas de Drummondville porte son nom, le Centre Marcel-Dionne. En 1992, Dionne entre au Temple de la renommée du hockey comme joueur, son chandail numéro 16 est précédemment retiré par les Kings de Los Angeles en 1990, équipe avec laquelle il passe les plus prolifiques années de sa carrière. Le , le député de Drummond, Yves-François Blanchet, fait une demande pour que Marcel Dionne reçoive la médaille d'honneur par l'Assemblée nationale. |
Marine royale canadienneLa Marine royale canadienne ou MRC (en anglais : Royal Canadian Navy), anciennement appelée Commandement maritime des Forces canadiennes, est l'élément maritime des Forces canadiennes (FC) responsable des opérations se déroulant en mer, en eaux canadiennes et internationales. Le COMAR comprend plus de 14 000 militaires en trois structures organisationnelles : les Forces maritimes de l’Atlantique, les Forces maritimes du Pacifique et la Réserve navale. Les deux premières font partie de la Force régulière tandis que la troisième est composée de réservistes travaillant à temps partiel. Le commandant du COMAR est le vice-amiral Dean McFadden, ayant son quartier général à Ottawa, en Ontario. Le commandement est le descendant direct de la Marine royale canadienne et, par extension, de son prédécesseur, le Service naval canadien, créé le . Le COMAR fut créé officiellement en 1968 lors de l’unification des trois éléments en une seule structure. La Marine canadienne possède un total de 33 navires de guerre de cinq classes différentes. Celles-ci incluent des frégates, des destroyers, des navires ravitailleurs, des navires de défense côtière et des sous-marins. Ces navires sont répartis en deux ports d’attache : la base des Forces canadiennes (BFC) Halifax, sur l’océan Atlantique, et la BFC Esquimalt, sur l’océan Pacifique. |
Mario LemieuxMario Lemieux, C. Q., O.C., est un joueur canadien de hockey sur glace. Surnommé « Le Magnifique » du fait de son talent, récompensé par de nombreux titres, il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du hockey et de la Ligue nationale de hockey (également désignée par le sigle LNH). Ses statistiques parlent d'elles-mêmes : il fait partie du petit cercle des joueurs avec plus de 500 buts, ainsi que de celui de ceux avec plus de 1 000 points et il figure tout en haut des classements des meneurs de la Ligue nationale de hockey. Mario Lemieux est né le à Ville-Émard, un quartier de Montréal dans la province de Québec. Il a joué toute sa carrière professionnelle dans la LNH avec les Penguins de Pittsburgh entre 1984 et 2006. Parmi de nombreux trophées, il remporte deux Coupes Stanley en 1991 et 1992. Sa carrière a été parsemée de nombreuses difficultés de santé le poussant à arrêter puis à reprendre mais toujours en étant fidèle à Pittsburgh. En 1999, il sauve l'équipe de la faillite et devient propriétaire majoritaire de celle-ci. Au cours de sa carrière, il participe à cinq compétitions internationales avec le Canada. Il est monté à chaque fois sur le podium, remportant une médaille de bronze au championnat du monde junior de 1983, une d'argent au championnat du monde de 1985 et enfin la médaille d'or lors de la Coupe Canada 1987, des Jeux olympiques d'hiver 2002 et de la coupe du monde de hockey 2004. Lors de ses deux derniers tournois internationaux, il est capitaine de l'équipe. En 2004, il devient membre de l'Allée des célébrités canadiennes. En 2009 alors que les Penguins remportent une nouvelle fois la Coupe Stanley, il est élevé chevalier de l'Ordre national du Québec. |
Mark RecchiMark Recchi (né le à Kamloops, ville de la Colombie-Britannique, au Canada) est un joueur de hockey sur glace professionnel. Il joue au plus haut niveau depuis plus de 20 ans et sa ville natale a baptisé la rue passant devant la patinoire : « Mark Recchi Way ». Il a gagné une Coupe Stanley, trophée ultime de la Ligue nationale de hockey (également désigné par le sigle LNH), au cours de la saison 1990-1991 avec les Penguins de Pittsburgh, où il jouait aux côtés de joueurs comme Mario Lemieux, Jaromír Jágr, Ron Francis ou encore Tom Barrasso, puis une autre en 2006-2007 avec les Hurricanes de la Caroline aux côtés d'Eric Staal, Justin Williams, Rod Brind'Amour et Martin Gerber. |
Cheval noir (légende)Le cheval noir bâtisseur est un conte de tradition orale avec plusieurs variantes, au Québec et dans d'autres régions du Canada francophone. Il met le plus souvent en scène un magnifique cheval noir, plus rarement blanc, qui aide à construire une chapelle, une église ou une cathédrale. Impressionné par le courage de l'animal, un ouvrier bienveillant lui enlève sa bride. La construction de l'édifice s'interrompt alors qu'elle était presque achevée et le cheval s'enfuit, suggérant qu'il est le diable. Une pierre manque toujours au sommet de la bâtisse religieuse. Ce conte est présent sur les deux rives du fleuve Saint-Laurent, notamment à Saint-Augustin-de-Desmaures, Saint-Michel-de-Bellechasse, Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans, Trois-Pistoles, L'Islet et dans d'autres localités québécoises. Il existe aussi dans un quartier francophone de Saint-Boniface au Manitoba. L'association du diable au cheval noir est un motif fréquent dans l'imaginaire québécois, peut-être lié à l'éthique morale de l'Église et à la peur d'une rencontre avec le Malin. |
Maroons de MontréalLes Maroons de Montréal est le surnom d'une franchise de hockey sur glace de la Ligue nationale de hockey qui était située à Montréal, dans la province de Québec, au Canada. Officiellement, le nom de l'équipe était Montreal Hockey Club. L'équipe est créée en 1924 pour représenter la communauté anglaise de la ville alors que les Canadiens sont l'équipe des francophones. Au total, 88 joueurs différents ont joué pour les Maroons, Nels Stewart et Reginald « Hooley » Smith étant les deux joueurs les plus prolifiques de l'équipe avec 185 buts et 647 minutes de pénalités pour l'un et 151 passes décisives et 281 points pour le second. Jimmy Ward quant à lui a été le joueur qui a le plus porté le maillot de l'équipe : il joue onze saisons pour l'équipe pour un total de 496 matchs. Clint Benedict est le gardien de but le plus utilisé par l'équipe parmi les huit s'étant partagé le rôle. L'équipe remporte deux titres de champions de la Coupe Stanley, le plus convoité des trophées de la LNH, en 1926 et en 1935. Mais elle est obligée de déposer le bilan à l'issue de la saison 1937-1938 de la LNH, la Grande Dépression faisant tomber petit à petit les franchises de la LNH les plus fragiles. La ville de Montréal qui accueille également les Canadiens de Montréal, n'échappant pas à cette déroute financière, les investisseurs locaux ne parviennent plus à soutenir deux équipes professionnelles et les Maroons arrêtent alors leurs activités. |
Martin GélinasMartin Gélinas (né le à Shawinigan, dans la province du Québec au Canada) est un joueur de hockey sur glace canadien évoluant au poste d'ailier. Après une carrière junior avec les Olympiques de Hull, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, il est repêché par les Kings de Los Angeles lors du repêchage d’entrée dans la LNH de 1988, au premier tour (septième choix au total). La même année, il est échangé par les Kings aux Oilers d'Edmonton, lors de la transaction qui a mené Wayne Gretzky à Los Angeles. Il fait ses débuts professionnels dans la Ligue nationale de hockey avec les Oilers lors de la saison 1988-1989, mais est renvoyé chez les juniors après six matchs. Il joue sa première saison professionnelle complète l’année suivante et participe aux séries éliminatoires qui lui permettent de remporter sa seule Coupe Stanley. En 1993, Martin Gélinas est échangé par Edmonton aux Nordiques de Québec, où il ne joue qu’une demi-saison, avant d’être réclamé au ballottage par les Canucks de Vancouver. Avec cette équipe, il participe, en 1994, à sa deuxième finale de la Coupe Stanley, perdue face aux Rangers de New York… |
MemramcookMemramcook ou Memramcouke est un village canadien du comté de Westmorland, au sud-est du Nouveau-Brunswick. C'est un village agricole ayant un important patrimoine historique. Habité depuis fort longtemps par les Micmacs, le site a vu l'arrivée des premiers Acadiens en 1700. Ceux-ci furent déportés en grande partie en 1755 et durant les années suivantes mais le village survécut. Memramcook est surnommé le berceau de l'Acadie, en raison du rayonnement que le village a eu dans le développement culturel et politique aux XVIIIe et XIXe siècles. Le Collège Saint-Joseph, la première université francophone de l'est du pays, ouvrit ses portes dans le village en 1864 et la première Convention nationale acadienne y fut organisée en 1881. Le nom du village est d'origine micmaque et signifierait « rivière croche », en référence aux nombreux méandres de la rivière Memramcook. Les premières mention de la région utilisaient l'orthographe Mémérancouque. Les missionnaires utilisèrent tour à tour Memerancook, Memerancooque (1757), Memeramcook (1803), Memramkook (1812), Mamramcook (1812) et finalement Memramcook. Il y a eu plusieurs controverses récentes au sujet du nom, par exemple des gens qui proposent l'orthographe Memramcouke. |
Michael CammalleriMichael Cammalleri, souvent appelé « Mike » Cammalleri (né le à Richmond Hill en Ontario au Canada), est un joueur professionnel de hockey sur glace canadien évoluant dans la Ligue nationale de hockey avec les Flames de Calgary au poste d'ailier gauche. Il est sélectionné en deuxième tour, quarante-neuvième joueur au total, par les Kings de Los Angeles de la LNH lors du repêchage d'entrée de 2001. Après son passage avec les Kings, il rejoint les Flames une première fois pour la saison 2008-2009. Après cette saison avec les Flames, il signe pour les Canadiens de Montréal mais retourne jouer à Calgary au cours de la saison 2011-2012. Sur la scène internationale, il participe avec l'équipe du Canada à quatre compétitions internationales ; il participe ainsi à deux championnats du monde junior en 2001 et en 2002 remportant respectivement une médaille de bronze et une médaille d'argent. Au niveau senior, il est sélectionné deux fois pour les championnats du monde, en 2006 et en 2007 où il aide son équipe à remporter la médaille d'or. |
Mont GaribaldiLe mont Garibaldi, en anglais : Mount Garibaldi, nommé d'après l'Italien Giuseppe Garibaldi en 1860, est un volcan endormi situé en Colombie-Britannique, dans le Sud-Ouest du Canada, à environ soixante kilomètres au nord de Vancouver. Le sommet s'élève à 2 678 mètres d'altitude, ce qui en fait le point culminant des chaînons Garibaldi au sein des chaînons du Pacifique, dans la partie méridionale de la chaîne Côtière. Il surplombe le champ volcanique du lac Garibaldi situé au nord, et fait partie de la ceinture volcanique de Garibaldi, à l'extrémité septentrionale de l'arc volcanique des Cascades. Sa dernière éruption date d'environ 10 000 ans et il demeure une menace pour les installations humaines, notamment en raison des séismes et des glissements de terrain qu'il connaît. Malgré un climat relativement clément, son versant oriental surplombe un champ de glace, le névé Garibaldi. Protégés au sein du parc provincial Garibaldi et visibles depuis la ville de Squamish, le sommet et ses environs constituent une destination prisée des adeptes de nature, de randonnée pédestre et de ski de montagne. |
MotoneigeUne motoneige (également appelée scooter des neiges en France et, par antonomase, Ski-Doo au Québec, habituellement écrit skidoo (marque déposée par BRP) est un petit véhicule motorisé, mû à l'aide d'une ou deux chenilles, et équipé de skis pour la direction. Elle ne nécessite ni route, ni piste. Conçue pour un usage utilitaire ou de loisir, elle est alors utilisée pour la randonnée dans les régions urbanisées du sud des pays nordiques. Son développement au cours du XXe siècle a considérablement modifié les déplacements dans les régions arctiques en remplaçant les moyens de transport traditionnels tels que les traîneaux à chiens ou à rennes en augmentant grandement la mobilité des populations concernées. Un pilote de motoneige ou une personne pratiquant ce sport est un motoneigiste. |
Neil PeartNeil Ellwood Peart, O.C., né le à Hamilton, Ontario est un musicien et auteur canadien. Il est principalement connu pour être le batteur et le principal parolier du groupe de rock progressif Rush. Peart rejoint Rush en 1974, en remplacement de John Rutsey. Tôt dans sa carrière, il ancre son style dans le hard rock. Son inspiration vient en grande partie des batteurs sur le devant de la scène britannique, comme Keith Moon et John Bonham. Au fur et à mesure des années, il oriente son style vers le jazz dans la lignée de Gene Krupa et Buddy Rich. Neil Peart a reçu de nombreuses récompenses pour ses performances musicales et est réputé pour ses talents techniques et son énergie. Il a aussi publié plusieurs livres au sujet de ses voyages. |
NCSM OnondagaLe NCSM Onondaga (S73) est un ancien sous-marin de la Marine royale canadienne des Forces armées canadiennes transformé en navire musée à Rimouski au Québec (Canada) depuis 2009. Il fait partie de la classe Oberon, une série de sous-marins à propulsion conventionnelle de conception britannique construits dans les années 1960 et 1970. Il a été acquis en 1963 lors d'une commande de trois sous-marins jumeaux effectuée dans le contexte de la guerre froide qui a permis au Canada de se doter d'une flotte permanente de sous-marins. Son nom et ses armoiries rappellent le peuple amérindien des Onondagas vivant en Ontario. Le NCSM Onondaga a été construit dans les chantiers navals de la Chatham Dockyard au Royaume-Uni en 1964-1965, fut lancé en 1965 et mis en service en 1967. Il est alors affecté à la flotte de l'Atlantique de la Marine royale canadienne à Halifax en Nouvelle-Écosse. La flotte de l'Atlantique est par la suite intégrée aux Forces maritimes de l'Atlantique (FMAR[A]). La carrière militaire du NCSM Onondaga s'est déroulée presque exclusivement dans l'océan Atlantique où il a participé à plusieurs missions sous l'égide de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). Pendant sa carrière militaire, il a fait l'objet de plusieurs programmes d'entretien et de modernisation appelés refontes qui visaient non seulement à conserver sa structure et ses composantes mécaniques en bon état, mais aussi à améliorer ses capacités militaires en modernisant son appareillage électronique et son armement. Ces modifications permettaient au sous-marin de demeurer efficace dans sa lutte anti-sous-marine. En 1998, le Canada prend la décision de conserver une flotte opérationnelle de sous-marins et fait l'acquisition de quatre sous-marins britanniques de la classe Victoria. Cet achat permet à la marine canadienne de retirer du service ses vieux Oberon, le NCSM Onondaga étant le dernier de sa classe à être mis hors service en , à la suite d'une carrière militaire qui a duré trente-trois ans. Après l'échec d'un projet de transport du sous-marin jusqu'au site du Musée canadien de la guerre à Ottawa, c'est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père (SHMP), un musée situé à Rimouski au Québec, qui en fait l'acquisition en 2005 dans le but de le transformer en navire-musée. Le NCSM Onondaga a été remorqué d'Halifax à Rimouski en et son installation sur son site d'exposition permanent dans le quartier de Pointe-au-Père à Rimouski, au cours de l'automne de la même année, a été réalisée avec beaucoup de difficultés. L'exposition, inaugurée en , est un succès et permet au musée de remporter un grand prix du tourisme québécois. |
Opération AthénaL'opération Athéna est la contribution des Forces canadiennes à la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) lors de la guerre d'Afghanistan. L'opération fut divisée en deux phases : la première se déroula de juillet 2003 à juillet 2005 dans la région de Kaboul et la seconde d'août 2005 à décembre 2011 dans la région de Kandahar. L'objectif global de l'opération était d'améliorer la sécurité et la gouvernance de l'Afghanistan. L'opération Athéna à Kandahar a constitué la plus longue mission de combat de l'histoire des Forces canadiennes. Avec près de 40 000 militaires canadiens engagés, il s'agit du plus grand déploiement des Forces canadiennes depuis la Seconde Guerre mondiale. |
Opération SpringL’opération Spring est une opération militaire menée par les forces alliées, principalement le Canada, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s'est déroulée en France au sud de la ville de Caen lors de la bataille de Normandie entre le 25 et le , avec pour but de fixer les forces allemandes, principalement les divisions blindées, à l'est du front pour faciliter à l'ouest l'opération Cobra menée par les Américains qui tentent de percer le front dans le sud du Cotentin. Cette opération est menée par le 2e Corps canadien commandé par le Lieutenant général (en France, général de corps d'armée) Guy Simonds. Elle s'oppose au gros des forces blindées allemandes, principalement le 1er Corps de SS-Panzer du SS-oberstgruppenführer (général de groupe d'armée SS) Josef Dietrich qui obtient un succès défensif certain. Dans la nuit du 24 au , à la lueur de projecteurs anti-aériens et avec l'appui de chars et de l'artillerie, Simonds lance l'infanterie canadienne au sud de Caen, sur les trois axes de May-sur-Orne, Verrières et Tilly-la-Campagne pour atteindre en profondeur Fontenay-le-Marmion, Rocquancourt et Garcelles-Secqueville, et peut-être ouvrir la route de Falaise. À l'exception de la prise du village de Verrières par le Royal Hamilton Light Infantry du lieutenant-colonel John Meredith Rockingham (en), toutes les autres actions canadiennes échouent face à la résistance allemande de la nuit et de la matinée. Quand le commandement allié envisage de relancer de nouvelles actions en fin d'après-midi, ce sont les blindés allemands qui passent à la contre-attaque et repoussent les Canadiens sur leur ligne de départ. Cette opération est très coûteuse en vies humaines. Au total, elle cause plus de 1 500 pertes canadiennes, dont environ 450 tués au combat. C’est, pour les forces armées canadiennes, l’opération la plus importante en pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, après le raid de Dieppe, qui fait, sur environ 5 000 combattants, 3 367 pertes dont 907 morts au combat. L'opération Spring est aussi emblématique de l'incompréhension, par le commandement suprême des forces alliées, de la stratégie utilisée par le général britannique Bernard Montgomery. Le général américain Dwight D. Eisenhower veut une guerre de mouvement, avec des gains territoriaux importants. Mais Montgomery s'en tient toujours à des actions d'envergure limitée même pour la prise de Caen car il se heurte continuellement, tout au long de la bataille de Normandie, à une résistance allemande acharnée. Il s'en tient en fait à l'exposé initial de sa stratégie : attirer le gros des forces allemandes à l'est du front pour permettre la percée à l'ouest en direction de la Bretagne. Alors qu'Eisenhower veut une action décisive pour percer sur la route de Falaise, Montgomery donne des instructions verbales à Simonds de limiter l'engagement des troupes canadiennes. L'échec de l'opération Spring et la réussite de l'opération Cobra valent à Montgomery la perte de son commandement sur les troupes américaines et à Simonds de vives critiques. |
Ouragan JuanL’ouragan Juan fut un ouragan de catégorie 2, selon l'échelle de Saffir-Simpson, qui a frappé les provinces canadiennes de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard en 2003. Il s’est formé au sud des Bermudes le 24 septembre 2003 à partir d’une onde tropicale sur l’océan Atlantique. L’onde s’est intensifiée graduellement sur les eaux chaudes du Gulf Stream atteignant la catégorie 2 le 27 septembre en poursuivant une trajectoire franc nord. En passant au-dessus d’eaux plus froides, il perdit un peu d’intensité mais était toujours en catégorie 2 lorsqu'il frappa Halifax, tôt le 29 septembre. Cet ouragan fit des dommages pour environ 200 millions $US et causa la mort de 8 personnes, principalement dans la région d'Halifax. Il fut le pire ouragan que la côte-est canadienne ait connu depuis 1893. |
Ouragan NoelL'ouragan Noel est le seizième système tropical, le quatorzième à être nommé et le cinquième ouragan de la saison 2007 dans l'Atlantique Nord. Noel s'est formé à partir d'une onde tropicale sous une dépression d'altitude le dans la partie centrale-nord de la mer des Caraïbes. Après une intensification qui amena ses vents à 95 km/h, il toucha terre sur la portion ouest de Haïti puis sur la côte nord-est de Cuba sous la dénomination de tempête tropicale. Il poursuivit sa route vers le nord et devint le 1er novembre un ouragan de catégorie 1. Traversant rapidement les Bahamas, il se dirigea ensuite vers le nord-est et, le 2 novembre, devint une dépression extra-tropicale… |
Parc national de BanffLe parc national de Banff (en anglais : Banff National Park) est situé dans les montagnes Rocheuses canadiennes, à 120 km à l'ouest de la ville de Calgary, dans la province de l'Alberta. Sa date de création, 1885, en fait le plus ancien parc national canadien. Il est inscrit depuis 1985 (pour le centenaire de sa création) par l'UNESCO au patrimoine mondial avec les autres parcs des montagnes Rocheuses canadiennes. Ses 6 641 km2 de terrains montagneux comprennent de nombreux glaciers et champs de glace (icefields), des zones de forêts denses de résineux, et des paysages de type alpin. Le parc est prolongé au nord par le parc national de Jasper. À l'ouest s'étendent le parc national de Yoho, le parc national de Kootenay. La seule localité importante du parc est Banff, où se situe le centre d'information... |
Parc national de FundyLe parc national de Fundy est un parc national situé sur la rive nord de la baie de Fundy de la province du Nouveau-Brunswick, au Canada, à environ 90 km au sud-ouest de Moncton. Ses 206 km2 se partagent en deux paysages : d'une part, une côte découpée et connue pour les plus hautes marées du monde ; d'autre part, un plateau entaillé de ravins abrupts et couvert d'une forêt mixte composée d'épinette rouge, de sapin baumier, de bouleau jaune, de bouleau à papier, d'érable à sucre et d'érable rouge. Peu fréquenté par les Micmacs et les Malécites, le territoire du parc a été colonisé vers 1820 par des habitants des îles Britanniques qui pratiquaient une agriculture de subsistance et exploitaient la forêt. Les rives de la rivière Point Wolfe et de la Haute rivière Salmon virent l'implantation de scieries jusqu'à ce que, par épuisement de la ressource, la région soit partiellement abandonnée dans les années 1920. Le parc a été créé le à l'issue d'une longue négociation entre les gouvernements provincial et fédéral. Administré par Parcs Canada, il est visité chaque année par 290 000 personnes. Il constitue l'aire centrale de la réserve de biosphère de Fundy, reconnue par l'UNESCO en 2007. |
Parc national de KejimkujikLe parc national de Kejimkujik est un parc national du Canada situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax. Le parc qui protège 404 km2 comporte deux secteurs. Le principal, dans une pénéplaine du centre-sud de la province, protège une forêt mixte, des cours d'eau et des lacs peu profonds. Il est riche de plusieurs espèces animales et végétales qui ne sont ordinairement présents que beaucoup plus au sud sur la côte atlantique. Le parc possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où niche le pluvier siffleur. Les terres du parc sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux, comme en témoignent 38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs. Il comporte aussi quatre sites de pétroglyphes — l'un des plus important regroupement de l'est de l'Amérique du Nord. Partiellement abandonné à l'arrivée des Français en Acadie, les Micmacs sont retournés sur le site au cours du XIXe siècle pour tenter d'en cultiver le sol avant de servir par la suite de guides de chasse et de pêche. La partie centrale a été reconnue en 1994 comme lieu historique national en tant que paysage culturel commémorant la vie des Micmacs en ces lieux. Le région du parc a servi au cours du XIXe siècle pour l'agriculture, l'exploitation forestière et a même connu une petite ruée vers l'or. À partir du début du XXe siècle, plusieurs clubs de chasse et de pêche s'installent sur le territoire, ouvrant ainsi le temps de sa vocation touristique. Le parc a été créé en 1967 suite à une entente fédérale-provinciale officialisée en 1974. Administré par Parcs Canada, le parc est fréquenté par 54 000 visiteurs par an. Depuis 2001, le parc est inclus comme aire centrale de la réserve de biosphère de Southwest Nova, reconnue par l'UNESCO. Il est aussi reconnu comme réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et son annexe côtière fait partie d'une zone importante pour la conservation des oiseaux. |
Parc national de KouchibouguacLe parc national de Kouchibouguac est un parc national situé sur la côte est de la province du Nouveau-Brunswick au Canada, à environ 110 kilomètres au nord de Moncton. Le parc a une superficie de 239 km2 et protège un ensemble d'îles barrières, de dunes, de forêts, de barachois et de marais salants. La région est fréquentée depuis 4 000 ans par les Micmacs et leurs prédécesseurs. Elle a été colonisée à partir de la fin du XVIIIe siècle par les Acadiens ainsi que par les Loyalistes de l’Empire-Uni et des colons provenant des îles Britanniques. Le parc fut créé en 1969 à la suite d'une entente entre les gouvernements fédéral et provincial qui fut officialisée le . Cette création provoqua l'expropriation de 228 foyers et reçut une résistance acharnée de la population. Cette opposition permit entre autres le maintien de deux ports de pêche dans le parc et changea finalement la méthode d'acquisition des terres en milieu habité par Parcs Canada pour les parcs subséquents. Le Parc national de Kouchibouguac est administré par l'agence Parcs Canada et il est visité chaque année par environ 160 000 visiteurs, dont la moitié sont francophones. Il est désigné réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et le cordon littoral est reconnu comme zone importante pour la conservation des oiseaux. |
Parc national des GlaciersLe parc national des Glaciers (anglais : Glacier National Park) est un parc national de Colombie-Britannique (Canada), situé à 450 kilomètres au nord-est de Vancouver, au cœur de la chaîne Columbia. Ce parc de 1 349 km2 a été constitué le , à la suite de la construction du premier chemin de fer transcontinental au Canada, le Canadien Pacifique. On y aménagea des sentiers et un hôtel pour y attirer les touristes venus admirer la chaîne Selkirk ainsi que le glacier Illecillewaet. Il est considéré comme le berceau de l'alpinisme et de la glaciologie en Amérique du Nord. Cependant, la construction du tunnel Connaught en 1916 provoqua le déclin du tourisme et la fermeture de la plupart de ses infrastructures. La construction dans le parc de la route Transcanadienne, inaugurée en 1962, y réintroduisit le tourisme de masse. Administré par l'agence Parcs Canada, il est visité par plus de 600 000 personnes par an. |
Parc national des Îles-de-BouchervilleLe parc national des Îles-de-Boucherville est un petit parc national situé sur le Saint-Laurent non loin de Boucherville, sur la rive-sud de Montréal, au Québec (Canada). Il comprend un chapelet d'îles autrefois utilisées pour l'agriculture et la villégiature. Suite à la menace du développement immobilier durant les années 1970, le gouvernement acquiert les îles et crée le parc en 1984. Il présente aujourd'hui de nombreuses terres en friche ainsi que d'importantes zones de milieux humides. Le parc est reconnu pour son réseau cyclable développé, ses circuits en kayak et son golf public. Le cerf de Virginie, qui dispose d'une importante population sur les îles, est facilement observable en toutes saisons, tout comme le renard roux et l'écureuil gris. Le parc est géré par le gouvernement québécois et la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). |
Parc national des Lacs-WatertonLe parc national des Lacs-Waterton (anglais : Waterton Lakes National Park) est un parc national du Canada situé à l'extrême sud-ouest de l'Alberta à environ 270 km au sud de Calgary. D'une superficie de 505 km2, le parc, créé le , partage ses limites avec le parc national américain de Glacier avec lequel il forme le parc international de la paix Waterton-Glacier depuis 1932. Le parc a été reconnu comme réserve de biosphère en 1979 et comme site du patrimoine mondial en 1995. Situé à la limite des Prairies et des montagnes Rocheuses, le parc possède une biodiversité inégalée dans la région. Le territoire du parc a été fréquenté par les Pieds-Noirs et les Kootenays avant la venue des premiers Européens. Il est reconnu comme milieu exceptionnel dès le début de la colonisation et il obtient le statut de parc national une quinzaine d'années après l'arrivée des colons dans la région. Le parc est géré par Parcs Canada ; il attire 370 000 visiteurs chaque année. |
Parc national du BicLe parc national du Bic est un parc national du Québec (Canada) situé à 15 km à l'est de Rimouski. Le parc, qui a une superficie de 33,2 km2, comprend une section découpée de la côte de l'estuaire du Saint-Laurent comptant une douzaine de baies et un relief accidenté culminant au pic Champlain à 346 mètres d'altitude. On retrouve dans le parc le tiers des espèces de plantes vasculaires du Québec, dont plusieurs plantes subarctiques et alpines-arctiques. Pour ce qui est de la faune, il héberge la plus forte concentration de porc-épic d'Amérique de l'Amérique du Nord. Il est aussi un endroit propice pour l'observation du phoque commun, de l'eider à duvet et des rapaces. L'occupation humaine a débuté il y a plus de 8 000 ans par les Amérindiens, comme en témoigne la présence d'une trentaine de sites archéologiques situés dans le parc. Le Bic a été colonisé par les Européens à partir du XIXe siècle et est marqué par l'exploitation forestière. Au début du XXe siècle, quelques fermes s'installent sur le territoire du parc ainsi que des chalets et une colonie de vacances. Le parc est officiellement créé en 1984. Il est visité par 175 000 personnes par année et il est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). |
Parc national du Gros-MorneLe parc national du Gros-Morne est un parc canadien, situé sur la côte occidentale de l'île de Terre-Neuve, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador à environ 700 km à l'ouest de Saint-Jean. Il est nommé d'après le Gros Morne, le second sommet de l'île. D'une superficie de 1 805 km2, le parc est particulièrement réputé pour la richesse de sa géologie. Il possède une portion du fond océanique de l'ancien océan Iapetus et du manteau terrestre exposé, ce qui en fait un bon exemple de la tectonique des plaques. Il est aussi reconnu pour la beauté de ses vallées glaciaires, dont celle de l'étang Western Brook. Habitée par diverses tribus depuis plus de 5 000 ans, la zone du parc fut aussi l'une des premières régions des Amériques fréquentées par les Européens, d'abord par les Vikings au Xe siècle et ensuite par les pêcheurs basques, français et anglais. Longtemps disputée, la région Gros-Morne devint anglaise au début du XVIIIe siècle, mais les Français conservèrent des droits de pêche et de séchage du poisson. Elle fut finalement habitée, à partir du début du XIXe siècle, par une population pratiquant la pêche ainsi que l'exploitation forestière. Le parc a été créé en 1973 à la suite d'une entente fédérale-provinciale, qui fut officialisée le . Il fut reconnu comme site du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1987. Le parc est visité par 130 000 visiteurs par année et est administré par l'agence Parcs Canada. |
Parc national du Mont-Saint-BrunoLe parc national du Mont-Saint-Bruno est un petit parc national du Québec situé à Saint-Bruno-de-Montarville, à 15 km à l’est de Montréal. Le parc, d’une superficie de 8,8 km2, comprend notamment le mont Saint-Bruno, l’une des collines montérégiennes, culminant à 218 mètres. Malgré sa petite taille, la montagne est reconnue pour sa grande richesse faunique et florale. Elle est située au cœur de l’ancienne seigneurie de Montarville, où la série de lacs a permis la construction et l’exploitation de nombreux moulins à eau. Le bâtiment de l’un d’eux, le Vieux-Moulin, existe encore. Au début du XXe siècle, la montagne devient un lieu de villégiature de luxe ainsi qu’un lieu recherché par les communautés religieuses pour leurs besoins alimentaires. L’une de ces communautés, Les Frères de Saint-Gabriel, se démarque avec la construction d’une maison d’enseignement et d’un arboretum. En 1976, le gouvernement du Québec acquiert une partie de la montagne et la transforme en parc en 1985. Depuis 1999, le parc est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Le parc est visité par environ trois quarts de million de visiteurs chaque année. Il est possible d’y pratiquer la randonnée pédestre, le ski de fond et le ski alpin. |
Parc provincial de Saint-MaloLe parc provincial de Saint-Malo (anglais : St. Malo Provincial Park) est un parc provincial du Manitoba, au Canada, situé à De Salaberry près de la communauté de Saint-Malo. Ce parc de 148 hectares a été créé en 1961 à la suite de la construction d'un barrage sur la rivière aux Rats deux ans plus tôt, dans le but de développer le potentiel récréatif de la région. Il est situé dans une région colonisée à la fin du XIXe siècle par des Canadiens français provenant du Québec et du Massachusetts. Malgré sa petite taille, il comprend des boisés de chênes à gros fruits et de peupliers faux-trembles, ainsi qu'une prairie de barbons de Gérard. Il est administré par la division des Parcs et réserves naturelles du ministère de la Conservation et de la Gestion des ressources hydriques. |
Parc national QuttinirpaaqLe parc national Quttinirpaaq (en inuktitut : ᖁᑦᑎᓂᕐᐹᖅ, prononciation : /quttiniɢpaːq/) est un parc national du Canada situé au Nunavut, sur l'île d'Ellesmere. Il est, dans le monde, le deuxième parc national le plus septentrional après celui du Nord-Est du Groenland. Son nom signifie « Toit du monde » en inuktitut. Avec ses 37 775 km2, le parc national Quttinirpaaq est le second parc national canadien par sa superficie, après Wood Buffalo. Il est situé dans l'extrême Arctique et est recouvert au tiers par des calottes glaciaires. Le climat y est rude et les êtres vivants rares, mais il possède néanmoins une oasis de vie autour du lac Hazen. Depuis environ 4 500 ans, il a été habité sporadiquement par les Inuits et par les peuples qui les ont précédés, et il présente plusieurs sites archéologiques très bien préservés. Au XIXe siècle, les expéditions polaires de George Nares, d'Adolphus Greely et de Robert Peary établissent un camp de base dans une zone qui fait dorénavant partie du parc. Durant la Guerre froide, le Canada fait construire trois camps de recherche qui sont encore utilisés de nos jours. Le parc est visité annuellement par environ 200 visiteurs et est administré par l'agence Parcs Canada. |
Parti communiste ouvrier (Canada)Le Parti communiste ouvrier (PCO) était un parti politique québécois et canadien, marxiste-léniniste, connu d'abord sous le nom de Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada (LM(ml)C). La Ligue communiste faisait partie du mouvement marxiste-léniniste et des groupes d'extrême gauche des années 1970 au Québec. La ligue est fondée en 1975 avant de se transformer en parti, le PCO, en 1979. Le PCO présente des candidats lors de l'élection fédérale de 1980 et de l'élection provinciale québécoise de 1981. À son apogée à la fin des années 1970, le PCO comptait de 600 à 1 000 membres, parmi lesquels on retrouve quelques personnalités publiques qui y ont milité dans leur jeunesse, notamment le bloquiste Gilles Duceppe, le syndicaliste Marc Laviolette et l'homme d'affaires Pierre Karl Péladeau. Bien qu'elle ait été l'une des organisations d'extrême gauche les plus importantes des années 1970, elle n'eut qu'une influence limitée sur la vie politique québécoise et canadienne. Le PCO se dissout en 1983. D'idéologie marxiste-léniniste et maoïste, la Ligue communiste et le PCO souhaitent instaurer au Canada un État communiste. Contrairement à d'autres groupes similaires, le PCO présente des candidats lors des élections, même si l'objectif est davantage de sensibiliser la population que de faire élire des députés. La Ligue communiste affirmait plutôt la nécessité d'une lutte armée pour parvenir à son objectif. Le PCO était un parti relativement rigide, qualifié même de sectaire par certains. |
Paul Carmel LaportePaul Carmel Laporte (Verchères, 1885 - † Edmundston, 1973) était un médecin, homme d’affaires et artiste canadien, qui eut un rôle important dans le développement de l’art acadien. Après des études de médecine à Montréal qu’il finança en travaillant comme apprenti sculpteur, Laporte fut médecin au Nouveau-Brunswick. En plus d’y fonder un hôpital, une compagnie de construction et de participer à plusieurs autres projets, il enseigna l’art bénévolement durant 40 ans. Il est considéré comme le pionnier des arts visuels au Madawaska, une région frontalière canado-américaine, et plusieurs de ses élèves ont eu un impact important dans la culture acadienne. |
Peter ŠťastnýPeter Šťastný (né le à Bratislava en Tchécoslovaquie aujourd'hui ville de Slovaquie) est un ancien joueur professionnel de hockey sur glace slovaque (mais a obtenu sa citoyenneté canadienne). Depuis 2004, il est membre du Parlement européen. Après Wayne Gretzky, il fut le joueur le plus prolifique des années 1980. Il a atteint le plateau des 100 points et plus à sept reprises dont six saisons consécutives. Avant son arrivée dans la Ligue nationale de hockey, il fut un membre important de l'équipe nationale de la Tchécoslovaquie en compagnie de ses frères Anton et Marián. En 1998, il devient membre du Temple de la renommée du hockey puis, en 2000, il rejoint le Temple de la renommée de l'IIHF. En 2002, un nouveau temple de la renommée est créé, le temple de la renommé slovaque, le Hokejová sieň slávy et Šťastný va faire partie de la première promotion à être admise. |
Phare de Pointe-au-PèreLe phare de Pointe-au-Père est un phare maritime situé à Rimouski, au Québec (Canada). Sa construction, en 1909, est liée aux pressions des armateurs et à la volonté du gouvernement canadien d'améliorer les aides à la navigation sur le fleuve Saint-Laurent au début du XXe siècle. C'est le troisième phare à être construit à Pointe-au-Père, et le principal bâtiment de la station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père. Construit selon les plans de l'ingénieur français Henri de Miffonis, il prend la forme d'une tour octogonale à arcs-boutants en béton armé aux lignes épurées correspondant aux principes de l'architecture moderne. Le phare est équipé d'un feu dioptrique de 3e classe muni d'une lentille de Fresnel, et son éclairage se fait en utilisant le principe du manchon à incandescence, jusqu'à son électrification en 1940. Après un lent déclin, le poste de pilotage quitte Pointe-au-Père en 1959, et le phare même est remplacé par une tour automatisée en 1975. Sept gardiens se sont succédé pendant ces 66 années d'opération, une tâche difficile exigeant souvent douze heures de travail par jour. Le site de la station d'aide est déclaré lieu historique national du Canada en 1974, avant que le phare ne soit lui-même reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1990. À partir de 1977, Parcs Canada devient propriétaire du lieu historique et, en 1980, fait effectuer des rénovations majeures au phare pour consolider sa structure. En 1982, Parcs Canada signe une entente avec le Musée de la mer, un organisme culturel rimouskois, et le phare devient alors un centre d'interprétation muséal. Sa visite permet de grimper au sommet des 33 mètres du phare. |
Pierre-Amand LandrySir Pierre-Amand Landry, KCMG, C.R. (né le à Memramcook au Nouveau-Brunswick (Canada) et mort le à Dorchester au Nouveau-Brunswick), a été enseignant, avocat, juge et homme politique canadien. Il est une figure majeure de la renaissance acadienne. Diplômé du collège Saint-Joseph, habile à la fois en français et en anglais, il est également un très bon orateur. Il est député provincial indépendant de Westmorland entre 1870 et 1874 puis siège sous la bannière conservatrice de 1878 à 1883. Il est ensuite député fédéral de Kent, aussi comme conservateur. Il soutient le bilinguisme, le pacifisme et l'égalité des peuples. Suivant les traces de son père, qui est le premier député acadien de la province, il devient le premier avocat acadien ainsi que le premier membre d'un conseil des ministres puis le premier juge et finalement le seul à être fait chevalier. Sa carrière politique commence durant la Question des écoles du Nouveau-Brunswick, une période de tensions ethniques et religieuses. Son implication dans certains procès, notamment celui pour meurtre durant l'affaire Louis Mailloux, sa carrière politique fructueuse et surtout sa grande influence sur le gouvernement de Daniel Lionel Hanington contribuent parfois à la montée d'un sentiment anti-acadien chez la majorité anglo-protestante. Il en sort toutefois avec la réputation d'un défenseur de la cause acadienne tout en gagnant le respect pour son intégrité, à la fois chez les anglo-protestants et les catholiques irlandais et acadiens. Pierre-Amand Landry préside les trois premières Conventions nationales acadiennes et s'implique dans la nomination d'un premier évêque de son origine… |
PokemouchePokemouche (API : /pɔkmuʃ/) est un district de services locaux canadien du comté de Gloucester, au Nord-Est du Nouveau-Brunswick. Pokemouche est considéré comme le centre géographique de la péninsule acadienne. Malgré sa population de 515 habitants, le village occupe ainsi une position importante dans le transport, l'économie et la culture de la région et fait l'objet de plusieurs projets majeurs. Visité depuis longtemps par les Micmacs, qui ont maintenant déserté pour Burnt Church, le village actuel date de 1812. D'abord centrée sur l'industrie forestière, l'industrie textile, l'agriculture ainsi que le tourisme basé sur la rivière Pokemouche occupent maintenant l'économie. |
Pont de HartlandLe pont de Hartland (anglais : Hartland Bridge) est un pont couvert traversant le fleuve Saint-Jean entre Hartland et Somerville, au Nouveau-Brunswick (Canada). Avec ses 391 mètres de longueur, il est le plus long pont couvert au monde. Construit en 1901 mais pas encore couvert, il se détériore rapidement sous l'effet des intempéries et il est partiellement détruit lors d'un embâcle en 1920. Profitant de sa fermeture et des réparations, il est couvert et rouvre en 1922. Il devient un lieu historique national en 1977. Présent dans la culture néo-brunswickoise, il est également un site fréquenté par les touristes. |
Pont Félix-Gabriel-Marchand (Mansfield-et-Pontefract)Le pont Félix-Gabriel-Marchand est un pont couvert qui traverse la rivière Coulonge, dans la municipalité de Mansfield-et-Pontefract, au Québec (Canada). Érigé en 1898, ce pont est unique au Québec pour sa structure qui superpose deux treillis différents. C'est également le seul pont couvert québécois construit au XIXe siècle situé en dehors de l'Estrie. Le pont a été classé immeuble patrimonial le . |
Port de CaraquetLe port de Caraquet (aussi appelé quai de Caraquet ou encore Quai des Young) est un quartier de la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada). Utilisé depuis plus de deux siècles, le port est au centre de l’économie et de l’histoire de la région. En termes de superficie, du nombre et de la dimension des bateaux accostés, des prises et d’emplois, c’est un port de pêche majeur dans la province. Le port est également, de nos jours, un haut lieu du tourisme et de la culture. |
Princess Patricia's Canadian Light InfantryPrincess Patricia's Canadian Light Infantry, ou PPCLI, littéralement « Infanterie légère canadienne de la princesse Patricia », est l'un des trois grands régiments d'infanterie des Forces canadiennes. Il est communément appelé Patricia's, tandis qu'un militaire du régiment est appelé Patricia, ou Patricias au pluriel. C'est l'un des régiments les plus décorés du Canada. Le régiment est divisé en quatre bataillons, dont un de réserve, pour un total d'environ 2 000 soldats. Le PPCLI est le principal occupant de la base des Forces canadiennes (BFC) Edmonton, en Alberta, et de la BFC Shilo, au Manitoba, dans le secteur de l'Ouest de la Force terrestre. Le Loyal Edmonton Regiment est le bataillon de réserve du régiment et porte la désignation de 4e Bataillon, Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Le quartier général régimentaire est situé sur la BFC Edmonton. Le régiment n'est pas une structure organisationnelle en tant que telle, mais plutôt protocolaire. Les quatre bataillons du régiment sont donc des unités opérationnelles distinctes sous le Commandement de la Force terrestre, dans le 1er Groupe-brigade mécanisé du Canada pour la Force régulière, et dans le 41e Groupe-brigade du Canada pour la Première réserve. Bien que le nom du régiment comporte la mention de « Light Infantry », anglais pour « infanterie légère », le régiment comporte deux bataillons d'infanterie mécanisée, et n'a jamais été organisé comme un régiment d'infanterie légère traditionnel... |
Projet OnondagaLe projet Onondaga est un projet du Site historique maritime de la Pointe-au-Père (SHMP), un musée situé à Rimouski au Québec (Canada), pour convertir en navire musée le NCSM Onondaga, un sous-marin de la Marine royale canadienne désarmé en juin 2000. Lancé par le Musée canadien de la guerre (MCG) d'Ottawa en 2000, le projet de conversion de l'Onondaga est abandonné par ce musée en 2002 par manque de financement. Le SHMP, qui s'intéresse à un projet de sous-marin musée depuis 2000, réalise une étude de faisabilité en 2003 démontrant le potentiel de rentabilité du projet et fait l'acquisition de l'Onondaga en 2005. En 2006, le SHMP entreprend des démarches auprès des gouvernements pour financer le projet et répondre aux exigences environnementales. Il identifie aussi le site d'installation du sous-marin, parallèle au quai de Pointe-au-Père. Ce choix entraîne une augmentation des coûts d'installation forçant le musée à réduire le concept de l'exposition et à mettre au point une méthode de halage utilisant un rail pour réduire les coûts. Le SHMP obtient finalement l'appui financier des gouvernements au début de 2008. Le remorquage du sous-marin de Halifax à Rimouski a lieu en juillet 2008 et est l'objet d'un documentaire de la série télévisée Ça bouge en grand !. Suite à l'arrivée à Rimouski le 17 juillet, l'installation de l'Onondaga doit attendre les grandes marées pour faciliter son halage, mais le mauvais temps retarde l'opération jusqu'au 29 août. Le halage débute plutôt bien, mais tourne court le 31 août lorsque le sous-marin se renverse sur le côté. De nombreuses tentatives pour le redresser échouent et le SHMP décide de le ramener à Rimouski pour l'hiver. À la mi-octobre, le sous-marin est redressé et son positionnement permet la reprise du halage qui se poursuit jusqu'au 30 novembre, lorsque le SHMP juge l'opération terminée même si le sous-marin n'a pas atteint l'emplacement prévu… |
QuébecLe Québec est une province francophone de l'est du Canada, bordée à l'ouest par la province de l'Ontario et la Baie d'Hudson, au nord par le détroit d'Hudson et la baie d'Ungava, à l'est par les provinces de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nouveau-Brunswick et au sud par les États-Unis (Maine, New Hampshire, Vermont, New York). Le Québec a un territoire d’une superficie de 1 667 441 km2 (soit 3 fois la France, 7 fois la Grande-Bretagne et 40 fois la Suisse). La densité de sa population est très faible, avec 4,9 habitants par kilomètre carré, mais le nord du Québec étant très peu peuplé, 80 % de la population québécoise vit près des rives du fleuve Saint-Laurent. La population compte 7 669 100 habitants, dont 83 % sont de langue française, faisant du Québec le seul territoire où le français est majoritaire en Amérique du Nord (hormis l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon). Le Québec compte également 8 % d'anglophones, ainsi que 9 % d'allophones, c'est-à-dire de citoyens dont la langue maternelle n'est ni le français, ni l'anglais. La ville de Québec, la capitale, surnommée « Vieille Capitale » puisqu'elle a déjà été la capitale du Canada, est sa seconde ville en importance. Comptant près de la moitié de la population, la principale agglomération de la province se trouve dans la région du Grand Montréal (surnommée la « Métropole »). La Fête nationale du Québec est célébrée annuellement le 24 juin. |
Rangers canadiensLes Rangers canadiens sont un sous-élément spécialisé des Forces canadiennes créé en 1947. Ils font partie de la réserve de l'Armée canadienne et garantissent une présence militaire dans les régions éloignées et isolées du Canada comme le Nord canadien et le long des côtes. Ils ont pour mission d'observer et de communiquer des activités inhabituelles. Les Rangers canadiens proviennent en grande majorité des nations amérindiennes du nord. Ils se reconnaissent principalement par leur chandail rouge et leur casquette arborant leur emblème. On compte plus de 4 000 Rangers canadiens répartis dans 169 communautés au travers du territoire canadien. |
Repêchage amateur de la LNH 1963Le repêchage amateur 1963 est le premier repêchage de la Ligue nationale de hockey, ligue professionnelle de hockey sur glace d'Amérique du Nord. Ce repêchage a lieu le dans l'hôtel Reine Élizabeth, à Montréal, dans la province du Québec, au Canada. Vingt et un joueurs sont choisis par les six équipes que compte la LNH, et, parmi tous ces joueurs, tous possèdent a minima la nationalité canadienne, et aucun gardien de but n'est sélectionné. Seuls cinq des joueurs sélectionnés connaîtront une carrière en LNH – Garry Monahan, Peter Mahovlich (photo), Walt McKechnie, Jim McKenny et Gerry Meehan –, le plus connu étant Mahovlich, qui remportera quatre Coupes Stanley avec les Canadiens de Montréal. |
Repêchage amateur de la LNH 1964Le repêchage amateur 1964 est le deuxième repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), ligue professionnelle de hockey sur glace en Amérique du Nord. Ce repêchage a lieu le à l’hôtel Reine Élizabeth à Montréal au Québec, province du Canada. Vingt-quatre joueurs sont choisis par les six équipes que comptent la LNH. Tous possèdent a minima la nationalité canadienne, et parmi eux, un seul gardien de but est sélectionné, Ken Dryden, futur membre du Temple de la renommée du hockey et récipiendaire de nombreux trophées de la LNH. Parmi tous les joueurs repêchés, neuf joueront au final dans la LNH. |
Réserve aquatique de l'Estuaire-de-la-Rivière-BonaventureLa réserve aquatique de l'Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure est une réserve aquatique du Québec, au Canada, située à proximité de la ville de Bonaventure dans la péninsule gaspésienne. Cette aire protégée de 218,73 ha a pour mission de préserver l'estuaire de la rivière Bonaventure, l'un des dix barachois estuariens au Québec. On trouve sur les îles de l'estuaire plusieurs espèces rares au Québec dont la gentiane de Macoun (Gentianopsis virgata subsp. macounii), l'aster d'Anticosti et la muhlenbergie de Richardson ainsi que vingt-sept autres espèces végétales rares en Gaspésie. La réserve, née du don d'une compagnie forestière au gouvernement du Québec en 2001, est partiellement protégée, lors de la création, en 2005, de l'habitat floristique du Barachois-de-Bonaventure, destiné à sauvegarder la végétation des îles. L'aire protégée, définitivement créée en 2009, est administrée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. |
Réserve nationale de faune de Long PointLa réserve nationale de faune de Long Point (anglais : Long Point National Wildlife Area) est une aire protégée du Canada et l'une des dix réserves nationales de faune de l'Ontario. Elle est située dans la réserve de biosphère de Long Point, créée en 1986 en plus d'être reconnue comme site Ramsar depuis 1982. Cette aire protégée est située sur un cordon littoral s'avançant sur le lac Érié. Elle comprend un système complexe de dunes, de milieux humides et de marais offrant de nombreux habitats pour la faune et la flore. Elle est fréquentée par pas moins de 47 espèces de mammifères, 331 d'oiseaux, 34 de reptiles et d'amphibiens et 60 de poissons et possède pas moins de 660 espèces de plantes vasculaires. Ce territoire a fait partie du territoire de chasse des Neutres et des Mississaugas avant d'être colonisé au début du XIXe siècle. En 1866, la Long Point Company acquiert la plupart des terres de la péninsule, assurant ainsi son intégrité écologique. Le territoire est géré depuis 1980 en tant que réserve nationale de faune par le Service canadien de la faune. |
Réserve nationale de faune de Pointe-au-PèreLa réserve nationale de faune de Pointe-au-Père est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada situées au Québec. Cette petite aire protégée de 23 hectares protège un marais à spartines situé dans le secteur de Pointe-au-Père de la ville de Rimouski. En plus du marais, elle inclut un herbier de zostère marine. Malgré sa petite taille, elle est fréquentée par plus de 120 espèces d'oiseaux dont l'oie des neiges, le garrot d'Islande, le bécasseau minuscule et le grand chevalier. Elle a été créée en 1986 suite à des pressions d'un groupe de résidents visant à protéger le marais. Elle est administrée par le Service canadien de la faune. |
Réservoir de CaniapiscauLe réservoir de Caniapiscau est un lac de barrage qui forme la partie la plus orientale du complexe hydroélectrique La Grande dʼHydro-Québec. Dʼune superficie de 4 318 km2, le réservoir est de loin la plus grande étendue dʼeau douce sur le territoire du Québec (Canada). Aménagé entre 1976 et 1983 dans une région difficile dʼaccès du Moyen-Nord québécois, à plusieurs centaines de kilomètres de tout endroit habité, il est alimenté par un bassin versant de 37 660 km2 qui a été détourné du bassin versant de la rivière Caniapiscau, un affluent de la rivière Koksoak. La retenue dʼeau comprend deux barrages et quarante-et-une digues en enrochements qui ont été érigées en déplaçant 27 millions de m3 de remblais. Au niveau maximum normal de 535,5 m, le réservoir retient un volume total de 53,79 km3 dʼeau, dont une réserve utile de 39,07 km3. Un ouvrage régulateur situé au lac Brisay contrôle les volumes dʼeau transférés vers le détournement Caniapiscau-Laforge et les centrales hydroélectriques en aval. Les transferts vers la baie James, qui peuvent atteindre jusqu'à 1 130 m3/s, ont lieu depuis . Une centrale hydroélectrique, la centrale Brisay, a remplacé lʼouvrage régulateur et turbine aujourd'hui lʼeau transférée du réservoir. Mise en service en 1993, elle a une puissance installée de 469 MW. Au nord du réservoir, lʼévacuateur de crues Duplanter permet le déversement de lʼeau par la rivière Caniapiscau en cas de besoin. Au terme de la deuxième phase du projet de la Baie-James, les volumes dʼeau fournis par le réservoir de Caniapiscau représentaient 23 % des apports du bassin hydrographique de la Grande Rivière et 35 % de la production dʼénergie totale du complexe hydroélectrique. La construction du réservoir a eu des conséquences sur le plan environnemental. En plus dʼinonder un territoire dʼune superficie de plus de 3 400 km2 et de réduire le débit des rivières Caniapiscau et Koksoak en détournant les apports dʼune partie du bassin versant vers celui de la Grande Rivière, le réservoir a temporairement modifié les conditions physico-chimiques de lʼeau et augmenté le niveau de méthylmercure dans la chair des poissons, particulièrement chez les espèces piscivores. |
Réserve nationale de faune du cap TourmenteLa réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Elle est établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie des neiges (ou oie blanche) lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides. |
Richie HawtinRichie Hawtin est un DJ, musicien et producteur canadien de musique techno, né le à Banbury (Angleterre) et établi à Berlin. Il figure parmi les artistes de musique électronique les plus importants au monde, fort d'une carrière s'étendant sur plus de 25 ans. Actif sur la scène techno et acid techno nord-américaine à ses débuts, il a évolué ensuite vers un style plus minimaliste et expérimental, privilégiant l'usage des dernières technologies de composition et de DJing. S'il compose souvent sous son véritable nom, il utilise aussi de nombreux pseudonymes, dont le plus connu est Plastikman. Il est le fondateur et patron des labels Plus 8 et Minus, sur lesquels il a sorti ses albums les plus marquants, au premier rang desquels figurent Consumed, en 1998, et la série d'albums mixés DE9, dont le plus fameux est DE9 | Closer to the Edit, publié en 2001. En dehors de ses activités de musicien, il s'investit aussi beaucoup dans les affaires et dans l'art moderne. |
Rick NashRick Nash (né le à Brampton, ville de la province de l'Ontario au Canada) est un joueur professionnel de hockey sur glace canadien évoluant en tant qu'ailier droit. Premier choix des Blue Jackets de Columbus de la Ligue nationale de hockey lors du repêchage de 2002, il fait ses débuts avec l'équipe de l'Ohio en 2002-2003. À sa deuxième saison, il marque quarante-et-un buts et remporte le trophée Maurice-Richard, récompense qu'il partage avec Jarome Iginla et Ilia Kovaltchouk. En raison d'un lock-out touchant la LNH durant la saison 2004-2005, il émigre en Suisse. Il remporte le titre de champion avec le HC Davos, ainsi que la Coupe Spengler. Il est le capitaine des Blue Jackets depuis 2008 jusqu'à son échange aux Rangers de New York en 2012. Nash représente le Canada au niveau international et joue huit compétitions avec le maillot à la feuille d'érable. Il remporte trois médailles d'argent et deux d'or, notamment une aux Jeux olympiques de 2010. |
Rivière PetitcodiacLa rivière Petitcodiac ou rivière Petitcoudiac est un cours d'eau canadien qui, le long de ses 129 km de cours, arrose le sud-est du Nouveau-Brunswick, formant la frontière entre les comtés d'Albert et de Westmorland. Siège du Grand Moncton, l'une des agglomérations ayant la plus forte croissance démographique au Canada, sa vallée est habitée depuis des millénaires. La rivière est importante dans l'histoire des Micmacs et des Acadiens. La Petitcodiac est l'un des cours d'eau dont l'écosystème est le plus menacé au Canada. |
Rochers aux OiseauxLes rochers aux Oiseaux, en anglais Bird Rocks, sont un archipel inhabité du Canada, au Québec, situé dans le golfe du Saint-Laurent au large des îles de la Madeleine. Ces îles et la zone maritime environnante constituent un refuge d'oiseaux migrateurs sous le nom de refuge d'oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux, propriété de la Garde côtière canadienne, qui accueille une importante colonie de fous de Bassan. Ce bloc de grès de quatre hectares de superficie et de trente mètres d'altitude est réputé comme étant un véritable cimetière de bateaux, ce qui encouragea l'installation d'un phare en 1870. Plusieurs de ses gardiens y laissèrent leurs vies suite à des accidents de travail ou à la chasse aux phoques. Le phare fut finalement automatisé en 1988, ce qui laissa l'île habitée seulement par les oiseaux marins. |
Ron FrancisRonald « Ron » Michael Francis Junior, dit Ron Francis, (né le 1er mars 1963 à Sault Ste. Marie ville de la province de l’Ontario au Canada) est un ancien joueur professionnel de hockey sur glace de la Ligue nationale de hockey. Il remporte au cours de sa carrière la Coupe Stanley à deux reprises avec les Penguins de Pittsburgh en 1991 et 1992. Connu également pour son état d'esprit, il remporte à trois reprises le trophée Lady Byng et voit son maillot frappé du numéro 10 retiré par les Hurricanes de la Caroline en janvier 2006. Il est admis au temple de la renommée du hockey en 2007 et occupe le poste de directeur général adjoint de la franchise des Hurricanes. |
Royal 22e RégimentLe Royal 22e Régiment ou R22eR est l'un des trois grands régiments d'infanterie des Forces canadiennes. Les militaires du régiment sont surnommés les Vandoos à cause de la prononciation de « vingt-deux » avec un accent anglais et par extension le régiment est surnommé The Vandoos surtout par les anglophones. Chez les francophones, le régiment est souvent appelé tout simplement 22 ou 22e. C'est le seul régiment d'infanterie régulier entièrement francophone au Canada. Le régiment comprend cinq bataillons, dont deux de réserve. Dans la Force régulière, le R22eR a deux bataillons d'infanterie mécanisée et un bataillon d'infanterie légère comprenant une compagnie de parachutistes. Son quartier général se situe à la Citadelle de Québec, mais le gros de son effectif régulier est cantonné sur la base des Forces canadiennes (BFC) Valcartier près de la ville de Québec. Les bataillons de réserve sont situés à Laval et à Saint-Hyacinthe, respectivement le 4e et le 6e Bataillon. L'effectif du régiment comprend plus de 2 000 réguliers et 200 réservistes. Il s'agit de la plus importante unité militaire au Québec et de la plus grande unité francophone en Amérique... |
Sainte-Anne-du-BocageSainte-Anne-du-Bocage ou simplement Le Bocage est un sanctuaire catholique situé à Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada). Construit sur un terrain légué par Alexis Landry en 1791, le sanctuaire comprend une chapelle, un chemin de croix, un puits, une fontaine, un cimetière et des monuments, le tout dans un bocage. La chapelle, qui est l'un des plus vieux lieux de cultes acadiens, est également une énigme. La raison exacte de sa construction est en effet inconnue mais liée à la querelle historique entre les habitants de l'est et de l'ouest de la ville. Devenu lieu de pèlerinage durant la seconde moitié du XIXe siècle, le sanctuaire est toujours très fréquenté, autant par les habitants de la ville que les touristes. |
Saison 1917-1918 de la LNHLa saison 1917-1918 est la première saison de la Ligue nationale de hockey (LNH), nouvelle ligue de hockey sur glace du Canada. Chacune des quatre équipes qui commencent la saison joue vingt-deux parties sauf les Wanderers de Montréal qui ne disputent que six rencontres en raison d'un incendie qui détruit leur patinoire en janvier. Finalement, les Canadiens de Montréal et les Arenas de Toronto finissent en tête des deux parties de la saison mais ce sont les Arenas qui remportent la finale de la LNH. Par la suite, ils jouent et remportent la finale de la Coupe Stanley contre les Millionnaires de Vancouver de l'Association de hockey de la Côte du Pacifique. |
Shania TwainShania Twain (prononcer : ʃəˈnaɪə ˈtweɪn) (née Eilleen Regina Edwards le 28 août 1965 à Windsor, en Ontario) est une chanteuse canadienne anglophone de musique country. Après des débuts difficiles suite au décès accidentel de sa mère et de son père adoptif, et un premier album au succès mitigé, Shania Twain rencontre en juin 1993 le producteur Robert John Mutt Lange, qu'elle épouse le 28 décembre 1993. Le premier album né de cette collaboration, The Woman in Me, connaît un succès immédiat mais elle ne sera reconnue comme vedette mondiale qu'avec la sortie de son troisième album Come on Over. Come on Over est devenu l’album le plus vendu de tous les temps par une chanteuse et l'album le plus vendu de l’histoire de la musique country. Elle est la seule chanteuse à avoir obtenu trois disques de diamants ; deux pour Come on Over et un pour The Woman in Me aux États-Unis, certifiés par la Recording Industry Association of America (RIAA). Elle est la deuxième chanteuse canadienne en termes de vente d’albums aux États-Unis derrière Céline Dion. Le 8 novembre 2004, la RIAA certifie 20 millions d'exemplaires pour l'album Come on Over, établissant un record pour une chanteuse. Depuis 1995, Shania Twain est récompensée par la critique et ses ventes records de disques. Elle a remporté de nombreuses récompenses dont cinq Grammy Awards et, selon son site officiel, a vendu plus de 75 millions d’albums dans le monde. Aux États-Unis, ses albums sont certifiés à hauteur de 48 millions d'exemplaire vendus. |
Sidney CrosbySidney Patrick Crosby (né le à Cole Harbour en Nouvelle-Écosse au Canada) est un joueur canadien de hockey sur glace professionnel évoluant dans la Ligue nationale de hockey en tant que centre. Il fait ses débuts dans la LNH lors de la saison 2005-2006 après avoir été le premier choix du repêchage la même année. Capitaine des Penguins de Pittsburgh depuis mai 2007, il mène l'équipe à la victoire de la Coupe Stanley à l'issue de la saison 2008-2009. Avec l'équipe du Canada, il remporte également la médaille olympique lors des Jeux olympiques de 2010 joués à Vancouver ; il inscrit alors le but de la victoire lors des prolongations contre les États-Unis. |
Site historique maritime de la Pointe-au-PèreLe Site historique maritime de la Pointe-au-Père est un complexe muséal situé à Rimouski, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au Québec (Canada). Le musée a pris officiellement le nom de « Site historique maritime de la Pointe-au-Père » en 2007, car cette nouvelle appellation correspond mieux à sa réalité ainsi qu'à la personnalité du site de Pointe-au-Père, riche d'un passé maritime de 200 ans. Il est situé sur une pointe avancée dans le fleuve Saint-Laurent, la pointe au Père, où se trouvait jadis la station des pilotes du Saint-Laurent, et où se trouvent actuellement le quai et le phare de l'ancienne municipalité de Pointe-au-Père. Cette situation géographique est avantageuse pour le musée, car les visiteurs se retrouvent à proximité de la mer, dans un lieu baigné d'une forte ambiance maritime. La diffusion de l'histoire maritime de la région de Pointe-au-Père et du Québec est au cœur de la mission du musée et ses expositions permettent aux visiteurs de mieux connaître l'histoire de la station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père et de ses installations, un site maritime très actif dans la première moitié du XXe siècle. Le musée donne aussi aux visiteurs l'occasion de connaître l'histoire de l'Empress of Ireland, un transatlantique qui a fait naufrage au large de Pointe-au-Père en 1914 ; une tragédie qui a coûté la vie à 1 012 personnes. Depuis 2009, on peut aussi y voir l'exposition du NCSM Onondaga, un ancien sous-marin de guerre canadien, et en apprendre plus sur la vie des sous-mariniers. |
Maison Joseph-GauvreauLa maison Joseph-Gauvreau est un immeuble patrimonial situé à Rimouski dans la région du Bas-Saint-Laurent au Québec. Cette maison bourgeoise de style éclectique, construite en 1906 et 1907 pour le Dr Joseph Gauvreau, lui sert de résidence principale, abritant également son cabinet médical et une clinique d'hydrothérapie, dont la notoriété s’étendra à tout le Québec. Gauvreau est aussi l'un des pionniers de l'hygiène et de la médecine préventive au Québec. L'amputation d'un bras en 1909 le contraint à abandonner la pratique médicale et à déménager à Montréal. Entre 1930 et 1947, la maison est la propriété de Jules-André Brillant, le fondateur de Québec-Téléphone et conseiller législatif du Québec. C'est l'une des rares maisons épargnées par l'incendie de Rimouski en 1950. L'année suivante, elle est déplacée par la Société immobilière Irving pour faire place à une station-service. En 1984, devant la menace de sa démolition afin d'agrandir la station-service, un groupe de citoyens se mobilise et obtient son classement comme immeuble patrimonial en 1985. La maison est vendue à Réjean Frenette en 1998, qui la redéménage à son emplacement d'origine et la restaure pour lui donner son aspect du début du XXe siècle. Elle comprend depuis 2007 une chocolaterie et trois salles de réunions. |
Stars de MontréalLes Stars de Montréal est une équipe féminine de hockey sur glace de la ville de Montréal, au Québec. L'équipe joue ses matchs à domicile au centre Étienne-Desmarteau à Montréal et fait ses débuts dans la ligue canadienne de hockey féminin en 2007-2008. Meilleure équipe de toutes les saisons régulières depuis ses débuts, la formation des Stars remporte à deux reprises le plus prestigieux des trophées du hockey féminin en Amérique du Nord en gagnant la Coupe Clarkson en 2009 et 2011. L'équipe est entraînée par Patrick Rankine. La capitaine est Lisa-Marie Breton-Lebreux et elle est assistée par l'ancienne capitaine de l'Avalanche du Québec Nathalie Déry, l'olympienne Caroline Ouellette et Kelly Sudia. |
Steve ShuttStephen John Shutt (né le à Willowdale dans la municipalité de North York, province de l'Ontario au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace membre du Temple de la renommée du hockey depuis 1993. Il est repêché en 1972 par les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey. Il joue un total de douze saisons avec cette franchise et remporte alors cinq Coupes Stanley, le plus prestigieux des trophées du monde du hockey. Il fait ainsi partie de la dynastie des Canadiens qui gagne quatre coupes consécutives dans les années 1970. En 1976-1977, Shutt est une des figures dominantes de l'équipe des Canadiens qui ne perd que huit parties durant la saison. Jouant aux côtés de Jacques Lemaire et Guy Lafleur, le meilleur trio de la Ligue à l'époque, Shutt marque soixante buts, un record pour un ailier gauche. |
Steve YzermanStephen « Steve » Gregory Yzerman, né le à Cranbrook en Colombie-Britannique, est un ancien joueur canadien de hockey sur glace. Il a joué toute sa carrière professionnelle dans la Ligue nationale de hockey avec les Red Wings de Détroit entre 1983 et 2006. Sa fin de carrière a été parsemée de nombreux problèmes de santé, notamment au genou, le poussant à arrêter en 2006. Depuis le , il est directeur général de l'équipe du Canada en remplacement de Wayne Gretzky. Surnommé « Le Capitaine » du fait de sa fidélité aux Wings, il en est capitaine pendant 20 ans. Il est souvent récompensé par des titres individuels et collectifs et il est considéré comme l’un des joueurs les plus marquants de l’histoire du hockey. Il fait partie du cercle des joueurs avec plus de 600 buts, ainsi que de celui de ceux avec plus de 1 700 points et figure aux sommets des classements des meneurs de la Ligue nationale de hockey. Depuis 2006, il est vice-président des Red Wings de Détroit. Avec l'équipe nationale du Canada, il participe à deux phases finales olympiques en 1998 à Nagano et en 2002 à Salt Lake City où il remportera son seul titre olympique. Il a aussi représenté le Canada dans le championnat du monde junior, plusieurs coupes Canada et lors de la Coupe du monde de hockey de 1996. |
Sydney NewmanSydney Cecil Newman, OC ( - ) est un producteur canadien de films et de télévision, qui joue un rôle majeur pour les émissions télévisées britanniques de la fin des années 1950 à la fin des années 1960. Après son retour au Canada en 1970, Newman est nommé directeur par intérim des programmes radiodiffusés pour le conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), puis chef de l'Office national du film du Canada (ONF). Il occupe également des postes importants au Canada Film Development Corporation, Société Radio-Canada et travaille comme conseiller auprès du Secrétaire d'État du Canada. Pendant son séjour en Grande-Bretagne dans les années 1950 et 60, il travaille d'abord avec l'Associated British Corporation (ABC) avant de passer à la BBC en 1962, détenant ainsi le rôle de Head Of Drama grâce aux deux organisations. Au cours de cette période, il est chargé de lancer deux séries fantastiques très populaires, Chapeau melon et bottes de cuir et Doctor Who, ainsi que de superviser la production de séries dramatiques sociales réalistes comme Armchair Theatre et The Wednesday Play. Le site du Museum of Broadcast Communications décrit Newman comme « l'agent le plus important du développement de la fiction télévisuelle britannique ». Peu de temps après sa mort, sa notice nécrologique dans le journal The Guardian explique que « Pendant dix années brèves mais glorieuses, Sydney Newman… a été l'impresario le plus important de Grande-Bretagne… Sa mort ne marque pas seulement la fin d'une époque, mais aussi une invitation à se pencher sur toute une philosophie de l'art populaire ». Au Québec, en tant que commissaire de l'ONF, il suscita une controverse à propos de sa décision qui empêcha la distribution de plusieurs films politiquement sensibles faits par des réalisateurs canadiens français. |
Têtes à claquesLes Têtes à claques est un site humoristique créé le par l’ex-publicitaire québécois Michel Beaudet. Le site connaît un très grand succès depuis son apparition en et, depuis , des DVD des clips du site sont en vente, et depuis , Canal+ diffuse les clips à la télévision. Michel Beaudet, publicitaire de métier, voulait originalement créer une émission éducative pour enfants en créant des animaux avec de la pâte à modeler. Ces animaux auraient raconté leur vie, leur habitat naturel et d’autres informations sur eux avec quelques gags enfantins. Il a sculpté des grenouilles et, après des tests, s’est amusé à les faire péter dans l’eau. Après avoir montré le résultat à ses proches, ceux-ci furent plus amusés par les grenouilles qui pètent que par l’idée originale. Le site fut donc créé le . |
The Royal Canadian RegimentThe Royal Canadian Regiment ou The RCR, littéralement « Le Régiment royal canadien », est un régiment d'infanterie des Forces canadiennes. Il s’agit du plus ancien régiment de ce type dans la Force régulière au Canada. Le régiment est aujourd'hui divisé en quatre bataillons dont un de réserve pour un total d'environ 2 000 soldats. Il est le principal occupant de la base des Forces canadiennes (BFC) Petawawa en Ontario et de la BFC Gagetown au Nouveau-Brunswick. Le régiment n'est pas une structure organisationnelle en tant que telle, mais plutôt protocolaire. Les quatre bataillons du régiment sont donc des unités opérationnelles distinctes. Depuis sa formation en 1883, The RCR a été employé dans presque tous les conflits impliquant les Forces canadiennes. |
Théâtre acadienLe théâtre acadien est le théâtre produit en Acadie ou considéré comme tel. La dramaturge la plus connue est Antonine Maillet, dont la pièce de théâtre La Sagouine a été présentée plus de deux mille fois avec Viola Léger en tant qu'unique comédienne. La première pièce, Le Théâtre de Neptune, fut créée par Marc Lescarbot en 1606. Il n'y eut pourtant pas de théâtre durant deux siècles en raison du contexte socio-économique et politique difficile. La tradition orale devint toutefois florissante avec les veillées et leur conteurs, ayant une influence jusqu'à ce jour. Les collèges acadiens développèrent une activité théâtrale à partir de 1864, notamment au Collège Saint-Joseph fondé par Camille Lefebvre à Memramcook. Des professeurs comme Alexandre Braud et Jean-Baptiste Jégo créèrent des pièces très populaires, souvent sur un thème nationaliste ou religieux. De petites productions paroissiales emboîtèrent le pas mais l'accent ne fut pas mis sur la dramaturgie, seuls Pascal Poirier et James Branch écrivirent de véritables pièces. Les premières troupes indépendantes furent fondées dans les années 1950, constituant une perte d'influence des collèges et de l'Église. La production de Les Crasseux d'Antonine Maillet en 1968 est considérée comme le véritable début du théâtre acadien. Un programme d'arts dramatiques est créé l'année suivante à l'Université de Moncton, dont furent issus de nombreux artistes et artisans. Les troupes Les Feux chalins et le Théâtre amateur de Moncton furent fondées la même année. Présentée en 1971, La Sagouine d'Antonine Maillet connut un succès phénoménal à la suite de sa mise en scène au Théâtre du Rideau Vert de Montréal en 1972. Le Théâtre populaire d'Acadie, la première troupe professionnelle, fut fondée en 1974 à Caraquet. Elle produisit, entre autres, Louis Mailloux de Jules Boudreau et Calixte Duguay ainsi que Le Djibou de Laval Goupil. Le Théâtre l'Escaouette fut fondé en 1977 à Moncton et donna une grande place à l'œuvre d'Herménégilde Chiasson, un artiste multidisciplinaire. Antonine Maillet poursuivit sa carrière, autant au théâtre qu'en littérature. Le théâtre acadien se diversifia dans ses genres et ses thèmes. Le TPA se concentra sur le répertoire alors que le Théâtre l'Escaouette favorisa la création. La dramaturgie s'améliora mais le manque de textes acadiens fut difficile à combler. Le contexte économique difficile des années 1980 força la Compagnie Viola-Léger à cesser ses activités en 1989, trois ans après sa fondation, alors que les autres troupes annulèrent des productions. Les troupes se redirigèrent vers les productions pour enfants, où les textes d'Herménégilde Chiasson se démarquèrent. Le Pays de la Sagouine fut fondé en 1992 à Bouctouche d'après l'œuvre d'Antonine Maillet, qui continua à le fournir en textes. De plus en plus de pièces de théâtre furent publiées. Le théâtre redevint plus adulte au milieu des années 1990, et connut un renouveau par la fondation de troupes, dont Moncton Sable en 1996, et l'arrivée de nouveaux dramaturges, dont Gracia Couturier, mais Herménégilde Chiasson conserva une influence. La place qu'occupa les productions québécoises s'attira toutefois des critiques. Quelques nouveaux succès financiers et critiques, dont la reprise de la pièce Louis Mailloux, ainsi que la fondation de festivals, mirent tout de même en valeur les créations typiquement acadiennes. |
Tortue peinteLa Tortue peinte (Chrysemys picta) est l'une des espèces de tortue les plus répandues d'Amérique du Nord. Elle vit dans les points d'eau stagnante, du Sud du Canada à la Louisiane et au Nord du Mexique, et de l'Atlantique au Pacifique. C'est la principale tortue présente sur cette aire de répartition. C'est l'unique représentante du genre Chrysemys, appartenant à la famille des Emydidae. Des fossiles prouvent son existence depuis au moins 15 millions d'années. Elle comporte quatre sous-espèces — C. p. picta, C. p. dorsalis, C. p. marginata et C. p. belli — qui ont divergé au cours de la dernière glaciation. La femelle Tortue peinte adulte mesure entre 10 et 25 cm de long, le mâle est un peu plus petit. La carapace de cette tortue est lisse et ovale, sans arête à son sommet. Sa peau est vert olive à noir, avec des rayures rouges, orange ou jaunes aux extrémités. Les sous-espèces se différencient à leurs carapaces : celle de C. p. picta a des segments alignés à son sommet, C. p. marginata a une grande marque grise sur le plastron, C. p. dorsalis a une ligne rouge sur la carapace et C. p. belli a un motif rouge sur le plastron. La Tortue peinte se nourrit de végétation aquatique, d'algues et de petits animaux aquatiques, comme des insectes, des crustacés et des poissons. La carapace de la Tortue peinte la protège de la plupart des prédateurs, à l'exception des alligators et des ratons laveurs. Les jeunes et les œufs sont, en revanche, des proies faciles pour les rongeurs, les chiens et les serpents. Comptant sur la température de son environnement pour conserver une bonne température interne, la Tortue peinte est essentiellement diurne, et passe des heures à se réchauffer au soleil sur des rochers. L'hiver, elle hiberne, souvent dans le fond envasé d'un point d'eau. Elle se reproduit au printemps et à l'automne. Entre la fin du printemps et le milieu de l'été, la femelle creuse un nid à terre pour y pondre ses œufs. Les petites tortues atteignent la maturité sexuelle entre l'âge de 2 et 9 ans pour les mâles, et de 6 et 16 ans pour les femelles. Les adultes peuvent vivre jusqu'à plus de 55 ans à l'état sauvage. Dans les contes traditionnels des peuples algonquiens, la Tortue peinte a souvent le rôle de l'escroc. Aujourd'hui, c'est la seconde tortue la plus fréquemment adoptée comme animal de compagnie, bien que la capture d'animaux sauvages soit strictement réglementée. La réduction de son habitat et les pertes importantes par collision avec des véhicules ont amputé la population de Tortues peintes, mais sa capacité à vivre dans des milieux proches des activités humaines l'aide à rester la seconde tortue la plus abondante des États-Unis. Seules les populations d'Oregon et de Colombie-Britannique risquent de disparaître. Quatre États américains ont désigné la Tortue peinte comme leur reptile officiel. |
Trevor LindenTrevor Linden, C.M., O.C.B., (né le à Medicine Hat dans l'Alberta, au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Il fait ses débuts en tant que joueur junior dans la Ligue de hockey de l'Ouest pour l'équipe de sa ville natale, les Tigers de Medicine Hat, lors de la saison 1985-1986. Avec les Tigers, il remporte la Coupe Memorial en 1987 et 1988 avant de rejoindre la formation des Canucks de Vancouver de la Ligue nationale de hockey qui le choisissent lors du repêchage d'entrée de 1988 en tant que deuxième joueur. Après un peu plus de neuf saisons avec les Canucks, il rejoint les Islanders de New York en 1998 mais n'y reste que jusqu'à la fin de la saison suivante. Au cours des saisons qui suivent, il joue pour différentes formations, Canadiens de Montréal puis Capitals de Washington avant de retourner jouer avec les Canucks en 2002. Il met fin à sa carrière à l'issue de la saison 2007-2008 après plus de mille matches joués en saison régulière dans la LNH et 867 points. Joueur international pour l'équipe du Canada, il remporte la médaille d'or lors du championnat du monde junior de 1988 puis celle d'argent avec l'équipe senior lors du championnat du monde 1991. Il participe également en 1998 aux Jeux olympiques et au championnat du monde. Suite à sa carrière sportive, les Canucks l'honorent en retirant son maillot et en accrochant son numéro 16 dans leur patinoire. Le 30 décembre 2010, il est annoncé qu'il est nommé membre de l'Ordre du Canada ; il est cité pour son esprit sportif et son engagement communautaire de leader respecté à la fois sur et hors glace. |
Vacher à tête bruneLe Vacher à tête brune (Molothrus ater) est une espèce d'oiseau de la famille des Icteridae. Le mâle est noir, à tête brune, et la femelle d'un gris-brun plus terne. Cette espèce pratique le parasitisme de couvée, c'est-à-dire que la femelle pond ses œufs dans les nids d'autres espèces d'oiseaux. Cet oiseau grégaire d'Amérique du Nord, à l'origine inféodé aux grands troupeaux de bisons du Midwest, a connu un fort accroissement de population aux XIXe et XXe siècles. Il est actuellement l'objet d'une campagne d'éradication controversée dans certaines zones des États-Unis, ayant pour but de préserver certaines espèces d'oiseaux en danger qui sont victimes de son parasitisme. |
Glacier IllecillewaetLe glacier Illecillewaet (anglais : Illecillewaet Glacier), autrefois appelé Great Glacier ou « Grand Glacier », est une étendue de glace et de neige compacte de dix kilomètres carrés sur un dénivelé de plus de 1 100 mètres d'altitude, située au sein du parc national des Glaciers dans la province de Colombie-Britannique au Canada. L'Illecillewaet est l'un des plus remarquables parmi les glaciers du parc. Il constitue l'un des principaux points d'intérêt pour les visiteurs de la région depuis les années 1880. À l'époque, le front du glacier était proche du chemin de fer ; depuis un siècle, la glace a reculé de 1,5 kilomètre. C'est l'un des glaciers du Canada pour lesquels on dispose du plus grand nombre d'éléments historiques sur l'évolution de sa taille. La peintre et naturaliste américaine Mary Vaux (1860–1940) remarqua dès sa seconde visite en 1894 que le front du glacier avait fortement reculé. Elle décida de revenir chaque été avec ses deux frères pour en prendre des photographies, ce qui permet aujourd'hui d'avoir une trace de son évolution historique. |
Montagne du FourneauLa montagne du Fourneau est un sommet situé dans le parc national du Lac-Témiscouata au Québec (Canada). Elle doit son nom au fait que l'on utilisait durant la première moitié du XIXe siècle les gisements de calcaire de la montagne pour alimenter un four à chaux situé au fort Ingall. Elle a été ensuite utilisée comme territoire forestier par les propriétaires de la seigneurie de Madawaska. Les terres non concédées de la seigneurie ont été acquises par le gouvernement du Québec en 1969. La montagne a comme particularité d'abriter une pinède rouge à pin blanc, un groupement forestier qui a été classé écosystème forestier exceptionnel en 2003 en raison de sa rareté dans l'Est du Québec. Cette rareté est due au peu de feux de forêt que la région subit en raison de l'humidité. Elle est aussi située dans le plus grand ravage (habitat d'hivernage) de cerf de Virginie du Bas-Saint-Laurent. Elle a été incluse dans le parc national du Lac-Témiscouata lors de sa création en 2009. |
In Flanders FieldsIn Flanders Fields (Au champ d'honneur) est un poème de guerre écrit pendant la Première Guerre mondiale par le lieutenant-colonel canadien John McCrae. Il est rédigé à l'occasion des funérailles d'un ami de l'auteur, tombé lors de la deuxième bataille d'Ypres ; les détails de sa création font l'objet de plusieurs hypothèses. Il est publié dans la revue Punch le et gagne une popularité importante lors du conflit, connaissant des traductions dans plusieurs langues, et étant réutilisé dans le cadre de la propagande de guerre. L'image des coquelicots est ainsi mise à profit lors d'opérations de levée d'obligations de guerre, notamment la Campagne du Coquelicot. Sa popularité se confirme au Canada après guerre, ainsi que dans d'autres pays du Commonwealth. Il est ainsi utilisé lors du jour du Souvenir sous plusieurs formes. |
Governor General's Foot GuardsLes Governor General's Foot Guards (GGFG), littéralement les « Gardes à pied du gouverneur général », sont l'un des trois régiments de la Première réserve de l'Armée canadienne attachés à la maison vice-royale. Établi en 1872, le régiment a préséance sur tous les autres régiments d'infanterie de la réserve. C'est un régiment de gardes qui est, avec The Canadian Grenadier Guards, responsable de la Garde de cérémonie sur la Colline du Parlement et à Rideau Hall à Ottawa en Ontario. En plus de ce rôle cérémoniel, les soldats du régiment s'entraînent à temps partiel afin de servir dans des opérations des Forces armées canadiennes. L'unité fait partie du 33e Groupe-brigade du Canada au sein de la 4e Division du Canada et est basée dans le manège militaire de la place Cartier à Ottawa depuis 1879, le plus ancien manège militaire en opération continue au Canada. De 1954 à 1976, elle était le 5e Bataillon des Canadian Guards. Les Governor General's Foot Guards perpétuent l'histoire du 2nd Battalion, CEF et du 77th "Overseas" Battalion, CEF, littéralement le « 2e Bataillon, CEC » et le « 77e "Outremers" Bataillon, CEC », deux bataillons du Corps expéditionnaire canadien durant la Première Guerre mondiale. Le 2nd Battalion combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe à partir de juillet 1915. De son côté, le 77th Battalion se rendit en Grande-Bretagne en 1916 où il fut démantelé afin de fournir du renfort aux unités canadiennes au front. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Governor General's Foot Guards mobilisèrent un bataillon pour le service actif. Celui-ci fut converti en une unité blindée et devint le 21st Armoured Regiment (The Governor General's Foot Guards), RCAC, CASF, littéralement le « 21e Régiment blindé (Les Gardes à pied du gouverneur général), CBRC, FSAC ». Il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe à partir de juillet 1944. De nos jours, les membres du régiment sont appelés à servir volontairement lors d'opérations domestiques ou outremers des Forces armées canadiennes tels que l'appui apporté aux autorités civiles lors de la crise du verglas de 1998 en Ontario ou l'opération Athéna en Afghanistan dans les années 2000 et 2010. Les Governor General's Foot Guards ont reçu, au cours de leur histoire, 34 honneurs de bataille. Trois membres du régiment ont été décorés de la croix de Victoria, la plus haute récompense du Commonwealth, pour leurs actions au cours de la Première Guerre mondiale. |
The Canadian Grenadier GuardsThe Canadian Grenadier Guards (CGG), littéralement « Les Gardes grenadiers canadiens », sont un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne. Établi en 1859, c'est le plus ancien régiment d'infanterie de la Milice canadienne. C'est un régiment de gardes qui est, avec les Governor General's Foot Guards, responsable de la Garde de cérémonie à Rideau Hall et sur la Colline du Parlement à Ottawa en Ontario. En plus de ce rôle cérémoniel, ses soldats s'entraînent à temps partiel afin de servir dans des opérations des Forces armées canadiennes. L'unité fait partie du 34e Groupe-brigade du Canada de la 2e Division du Canada et est basée dans le manège militaire des Canadian Grenadier Guards à Montréal au Québec. De 1954 à 1976, elle formait le 6e Bataillon des Canadian Guards. The Canadian Grenadier Guards perpétuent l'histoire des 87e et 245e Bataillon d'outre-mer, CEC, deux bataillons du Corps expéditionnaire canadien durant la Première Guerre mondiale. Le 87e Bataillon combattit en France à partir d'août 1916. De son côté, le 245e Bataillon se rendit en Grande-Bretagne en mai 1917 où il fut incorporé à un autre bataillon du Corps expéditionnaire canadien qui servait à fournir des renforts aux unités canadiennes au front. Lors de la Seconde Guerre mondiale, The Canadian Grenadier Guards mobilisèrent un bataillon pour le service actif. Celui-ci fut converti en une unité blindée et devint le 22nd Armoured Regiment (The Canadian Grenadier Guards), RCAC, CASF, littéralement le « 22e Régiment blindé (Les Gardes grenadiers canadiens), CBRC, FSAC ». Il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe à partir de juillet 1944. En 1945, les CGG mobilisèrent une seconde unité pour la Force active, le 22nd Canadian Tank Battalion (The Canadian Grenadiers Guards), RCAC, CASF, littéralement le « 22e Bataillon de chars canadien (Les Gardes grenadiers canadiens), CBRC, FSAC », qui était destinée à servir dans le théâtre du Pacifique, mais qui ne s'y rendit pas avant la fin du conflit. De nos jours, les membres du régiment sont appelés à servir volontairement lors d'opérations domestiques ou outre-mer des Forces armées canadiennes, telles que les missions en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan. Les CGG ont reçu, au cours de leur histoire, 34 honneurs de bataille. Un membre du régiment, le soldat John Francis Young, a été décoré de la croix de Victoria, la plus haute récompense du Commonwealth, pour ses actions au cours de la Première Guerre mondiale. |