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Utilisateur:Thib Phil/Bac à sable 18

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Les aspects socio-économiques de la Guerre de Sécession forment un corpus de facteurs sociaux et économiques qui furent à l'origine du conflit, qui influèrent sur son déroulement et son issue ou qui en constituent les conséquences socio-économiques dans l'histoire des États-Unis. Ces aspects font l'objet de nombreux ouvrages et études spécifiques, beaucoup d'historiens actuels considérant qu'il serait réducteur de ramener les origines de la « guerre civile américaine » - ainsi que l'appellent les historiens anglo-saxons - à une « lutte morale » entre tenants et adversaires de l'esclavagisme et son déroulement à une suite d'héroïques batailles à la manière des Guerres napoléoniennes[1],[2]. Cette guerre fît d'ailleurs dès son époque l'objet d'une série d'analyses de ses aspects et conséquences socio-économiques par Karl Marx et Friedrich Engels[3]

Première conflit « moderne » après la Révolution industrielle du début du XIXème siècle et première guerre totale de l'ère moderne[4],[5] la Guerre de Sécession voit l'opposition entre deux systèmes économiques : le système industriel moderne du Nord contre le système agraire esclavagiste hérité du XVIIIème siècle du Sud et marque un tournant déterminant dans l'histoire socio-économique des États-Unis, d'aucun la qualifiant de « seconde révolution américaine »[6],[7],[8].

Conflit opposant deux systèmes socio-économiques, elle est marque aussi l'opposition de deux doctrines économiques : « cette guerre ... est également une guerre issue des rivalités économiques entre le Sud – conservateur, agricole et favorable au libre-échange – et le Nord – ouvert aux idées nouvellement venues d'Europe, en cours d'industrialisation rapide et favorable au protectionnisme selon la pensée d'Alexander Hamilton, de la théorie du « protectionnisme éducateur » de Friedrich List[9] et de celles de Henry C. Carey. Par conséquent, la victoire du Nord consacre l'évolution de l'industrialisation dont le financement est en partie favorisé par l'inflation durant la guerre »[note 1].

Destruction des voies ferrées confédérées pendant la marche à la mer du général William T. Sherman.

Si des facteurs économiques furent à l'origine de la guerre, ceux-ci influèrent aussi de manière déterminante sur le cours et l'issue du conflit. Ruiner l' effort de guerre de l'ennemi devient un objectif militaire et ses infrastructures économiques des cibles. Dès le 19 avril 1861, Abraham Lincoln décrète le blocus de l'Union à l'égard de la Confédération, suivant en cela, bien que partiellement, le Plan Anaconda élaboré au début de l'année par le général Winfield Scott, son but étant de faire plier la Confédération en ruinant son économie par le blocus des ports cotonniers de la façade atlantique, le contrôle de la navigation sur le Missisiippi et l'embargo sur le commerce du coton et des cotonnades avec le Sud[note 2]. Le territoire de la Confédération devenant le principal théâtre d'opérations du conflit dès 1861, les troupes de l'Union détruisirent systématiquement l'infrastructure économique du Sud en pratiquant la politique de la « terre brûlée » (cfr opérations du Gén. Sherman dans le Sud en 1864 ), brûlant les récoltes de coton sur pied ou emballées, libérant la main-d'oeuvre esclave et détruisant l'infrastructure ferroviaire - les troupes du Sud pratiquant la même méthode lors de leurs retraites pour empêcher que des denrées et matériels qui pourraient être utiles à l'effort de guerre de l'Union ne tombent entre les mains de l'ennemi.

La gabegie, l'incompétence et la corruption qui prévalurent dans la gestion de l'effort de guerre par les autorités sudistes, les réquisitions de nourritures et de bétail des armées confédérées et l'inflation achevèrent de ruiner l'économie du Sud et de précipiter la défaite de la Confédération, pénuries et corruption provoquant des émeutes jusque dans la capitale Richmond (Virginie).

Racines socio-économiques du conflit

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« Il y a d'innombrables disparités, en terme de développement économique, de population, d'infrastructures, entre les deux immenses blocs régionaux du Nord et du Sud. Les divergences d'intérêts entre le Nord, industriel, protectionniste et abolitionniste, et le Sud, agricole, esclavagiste et libre-échangiste, s'aggravent, notamment sur la question de l'esclavage, jusqu'à opérer un véritable clivage Nord-Sud.ref »



La question esclavagiste

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La question de l'esclavage aux États-Unis fut l'un des enjeux politiques majeurs de l' Élection présidentielle américaine de 1860 dont le résultat sera une des causes de la guerre civile.



La Révolution industrielle aux États-Unis

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Centre de gravité de la RIUS = Nouvelle Angleterre qui constituera coeur de l'Union pdt l'ACW. Premières machines liées au traitement de la principale production agricole à la fin du XVIIIème : le coton. Coton cultivé dans le Sud et expédié vers les ateliers textiles du Nord. Distingo entre nord industriel et sud agricole est déjà en place.

Embargo Act (1807) et Guerre de 1812
19ème en particulier après 1848 : forte émigration protestante d'Allemands, de Scandinaves et d'Anglais ( en particulier d'Ulster pour ces derniers ).
Seules avancées technologiques de la Révolution Industrielle au Sud sont le « Cotton gin », une machine inventée à la fin du XVIIIème pour faciliter l'égrenage du coton, l'adoption de la navigation à vapeur et le chemin de fer pour assurer l'acheminement de l' « or blanc » vers les ports d'exportation en complément au transport fluvial sur le Mississippi.

Deux doctrines économiques divergentes

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Économies et sociétés de la Confédération et de l'Union

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Nombre d' historiens s'accordent à considérer la Guerre de Sécession comme la première guerre « moderne » dans laquelle la technologie et la puissance industrielle ont joué un rôle important, au moins aussi important que le génie militaire et la valeur des troupes des belligérants. Mais la nature et le niveau de développement de leurs économies respectives et de leur niveau de développement technologique a distingué les deux côtés, amenant des conditions économiques différentes et des modes de vie qui influencèrent sur le sort des armes.

Statistiques partielles des mouvements ferroviaires de charbon des années 1840 à 1865 pour le Nord établies en 1866.

A la veille de la guerre, l'Union était beaucoup plus avancé technologiquement et industriellement que les États confédérés : elle a pu ainsi bénéficier d'une utilisation des progrès technologiques du temps dans les domaines du transport et de l'armement bien plus significative et répondre par un production industrialisée de masse à ses besoins de guerre tant au niveau de l'approvisionnement de ses populations civiles que de ses troupes combattantes. La puissance industrielle des Etats de l'Union s'est donc avérée un facteur déterminant dans la victoire nordiste. Le Nord a par ailleurs développé une économie mixte auto-suffisante, l'activité industrielle étant concentrée dans l'est, le long de la côte atlantique, et au sud des grands lacs, le Midwest agricole - essentiellement consacré à des cultures céréalières intensives qui vaudront à cette région son surnom de « grenier à blé des États-Unis » - assurant l'approvisionnement alimentaire de sa population fortement concentrée dans les grands centres urbains où se trouvent les fabriques, les arsenaux et les centres de recrutement militaire.

Les États de la Confédération sont restés accrochés à une Économie coloniale agraire héritée de l'époque d'avant l'indépendance où les futurs États-Unis étaient une colonie du Royaume-Uni, se consacrant, comme à l'époque, à des cultures de produits exportables vers l'Europe : coton, tabac, cannes à sucre, etc. Le Sud doit importer quasiment tous ses produits de consommation, en ce compris une bonne part de sa nourriture, du nord (blé, cotonnades, produits manufacturés, locomotives, .. ) ou de l'outremer ( locomotives anglaises, produits de luxe, etc. ) - les navires faisant la navette transatlantique, pour la plupart européens, emportant le coton et ramenant ces biens - ce que tenteront les forceurs de blocus pendant la guerre.

Données géographiques et populations

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A la veille du conflit, les états qui formeront l'Union, en particulier ceux du nord-est, sont aussi plus fortement urbanisés et peuplés que ceux du Sud rural - suite notamment à l'importante immigration européenne qui marqua la décennie précédente ( circa 1848-1860 ) comme conséquence des révolutions sociales et nationales manquées du Printemps des peuples (1848) ou de la Grande famine en Irlande (1845-1851). La population blanche de l'Union est près de cinq fois supérieure à celle des onze États confédérés (23 contre 5 millions).

Ces avantages de l'Union en termes de population, de ressources naturelles et d'industrialisation se révéleront des facteurs essentiels sur le long terme dans sa victoire sur la Confédération.

Industrie de l'armement et arsenaux

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Situation à la veille du conflit à développer : industrie de l'armement US - états des stocks - localisation des arsenaux

développer : les arsenaux dans la guerre
Firearm Production in United States and Confederate States of America, combined (as of 1860): United States: 97% Confederacy: 3%[2]
Au début de la guerre civile, des armes à feu de tous types étaient en nombre insuffisant et pour certaines d'un modèle ancien. Nord part avec avantage d'avoir plus d'arsenaux et meilleure infrastructure industrielle mais a quand même dû importer d'Europe. Sud doit importer malgré l'embargo => prise des arsenaux devient un objectif militaire prioritaire. A la veille de la guerre, stocks d'armes se trouvent principalement dans les arsenaux fédéraux, une partie étant conservée dans les dépôts des milices d'état. S'emparer des arsenaux fédéraux devient une priorité pour la Confédération. Lors des événements qui précédèrent la prise de Fort Sumter et le déclenchement des hostilités, les Sudistes s'emparent de 22.000 armes[10].

Économie et société de la Confédération

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« Le système économique du Sud était simple : planter, récolter et exporter. Le Sud était un monde féodal sur lequel régnaient dix mille familles qui méprisaient la révolution industrielle occidentale. (...) la grande industrie n'avait pas sa place dans le Southern Way of Life (mode de vie sudiste) parce que la plupart de ses produits manufacturés provenaient du Nord ou de l'étranger et que la société sudiste s'en satisfaisait. »

— Serge Noirsain, La Confédération sudiste 1861-1865 Mythes et réalités[11]


Le Roi coton, centre de gravité de l'économie des États de la Confédération.
Le Grand Sceau des États de la Confédération sur lequel figurent les principales productions agricoles du Sud : coton, riz, tabac, canne à sucre, etc.
Les Tredegar Iron Works à Richmond (Virginie), seul complexe sidérurgique important de la Confédération et principal fournisseur d'armement de l'armée sudiste.
Trois soldats confédérés faits prisonniers en 1863. On notera les tenues disparates faites essentiellement de vêtement de travail civils.

Importance de Richmond, capitale politique de la Conf mais aussi économique des CS : source vitale de munitions, d'armes et fournitures militaires et centre de recrutement pour l'armée des États confédérés => objectif pour le Nord qui tente à plusieurs reprises de prendre la ville.

Le Roi Coton et les carences de l'agriculture sudiste

En 1860, la production de coton représente plus de la moitié de toutes les exportations américaines. Les principaux états de culture du coton dans le Sud étaient la Caroline du Sud, le Mississippi, la Floride, l'Alabama, la Géorgie, la Louisiane et le Texas. Ce furent les sept premiers États à déclarer leur indépendance des États-Unis, entre décembre 1860 et février 1861.

Le système agraire du Sud est un système de quasi-monoculture : après la coton vient le tabac, autre produit destiné à l'exportation nécessitant une nombreuse main d'oeuvre servile, puis dans une moindre mesure la canne à sucre pour la fabrication du rhum - lui aussi exporté - et le riz pour l'alimentation des esclaves [note 3]. Toutes ces productions, vitales pour l'économie du Sud, figurent d'ailleurs d'emblée sur le Grand Sceau officiel de la Confédération adopté en 1864.


Infrastructure industrielle

Même le travail du coton ne se fait pas sur place : le coton est égrené, cardé et mis en balles sur place mais il n'existe aucune filature dans le Sud pour le manufacturer. Son commerce est pour une bonne part entre les mains d'agents du Nord ou de l'étranger ( anglais principalement ).
Sidérurgie : Les en:Tredegar Iron Works de Richmond - ont fourni des munitions de haute qualité pour le Sud pendant la guerre. La société fabriquait également des locomotives à vapeur. Les Tredegar produirent quelques 10.000 pièces d'artillerie pendant la guerre (environ la moitié de la production nationale totale de pièces d'artillerie du Sud dans les années de guerre (1861-1865)). L'usine a aussi produit les 723 tonnes de blindage qui protégeaient le CSS Virginia.

De nombreux petits ateliers à Richmond produisirent tentes, uniformes, harnais et buffleterie, armes blanches, baïonnettes et autres matériels de guerres. Au fil de l'évolution du conflit, les entrepôts de la ville devinrent les centres logistiques pour l'approvisionnement d'une grande partie des forces confédérées sur le théâtre oriental.




Chemins de fer


Facteur tout autant que fruit de la révolution industrielle du début du xixe siècle, le chemin de fer nécessite un fond industriel, des savoir-faire et une infrastructure financière destinée à la gestion des investissements, que les futurs états de la Confédération n'avaient que très marginalement développés. Le développement du réseau ferroviaire des États cotonniers du Sud resta à la traîne de celui du Nord industrialisé et il fallut attendre le boom ferroviaire que connurent les États-Unis dans les années 1850 pour voir celui-ci se développer de manière significative - l'extension du réseau sudiste étant même supérieur en termes kilométriques à celle des chemins de fer de la Nouvelle-Angleterre. Mais les impressionnants termes « bruts » des statistiques ferroviaires sudistes sont essentiellement le reflet d'un développement régional anarchique, aucun plan concerté d'ensemble n'ayant été mis en œuvre et aucun grand axe ferroviaire stratégique n'ayant été tracé dans cette partie du territoire américain.

Signe extérieur de prospérité locale[note 4] tout autant qu'outil du développement économique régional, les réseaux seront ainsi construits en ordre dispersé et de manière assez anarchique - la multiplication pléthorique du nombre d'opérateurs régionaux[12], les variations des écartements de voies[note 5] et les absences de raccordements entre les gares desservant une même ville en étant les principales conséquences.


Société sudiste







Économie et société de l'Union

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Gestion de l'économie de guerre

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Premiers succès laissent espérer victoire à court terme pour le Sud mais en fait ne rapporte aucun victoire décisive. roue tourne, armée du Nord s'aguerrit, Union porte la guerre sur le territoire de la Sécession au tournant de 1861-1862.


en:Abraham Myers - en:Caleb Huse

Le chantage au coton ( voir infra )
Son infrastructure industrielle étant incapable de répondre à ses besoins de guerre, le blocus et l'embargo du Nord la privant de ses importations, la Confédération s'est rapidement trouvé en état de crise, tant pour ses besoins militaires que civils.

CF : les faiblesses du réseau confédéré ante bellum et une gestion anarchique et tâtonnante, marquée par l'improvisation voire la corruption, de l'arme ferroviaire par les autorités civiles et militaires de la Confédération contribuent pour une bonne part à la défaite du Sud
Dirigeants sudistes - presque exclusivement des planteurs - accrochés aux principes du libre-échange et à un Interventionnisme minimaliste de l'état dans l'économie =>empêchent la mise en place d'une quelconque forme de « dirigisme économique » de l'effort de guerre ( exemple des CF est symptomatique ), s'opposent à toute forme de taxation pour financer celui-ci. Solutions : inflation et émission de monnaie-papier
en:Confederate States of America


Gouvernement US, par des mesures d'autorité, permet large développement des réseaux de chemins de fer et de télégraphe électrique.

en:Union (American Civil War)




Guerre de l'Union contre l'économie de la Confédération

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Blocus de la Confédération

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En avril 1861, Lincoln ordonne le blocus des ports du Sud utilisés par la Confédération pour les exportations de coton et de tabac mais aussi l'importation de denrées alimentaires. Cette situation amène graves pénuries alimentaires, armée Confédérée devant « vivre sur le pays » en confisquant récoltes et bétail. La réduction des importations de sel et les attaques nordistes contre les salines CS rendent conservation de la viande presque impossible (cfr Sel pendant la guerre de Sécession ).




Politique de la terre brûlée : la « hard war » du Général Sherman

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Ruines des Tredegar Iron Works à la fin de la guerre.







Conséquences

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Pour les civils et les prisonniers de guerre.
Andersonville : pénuries pour gardiens et prisonniers comme explication partielle des conditions de détention et des décès par malnutrition et manque d'hygiène.





Le coton dans la guerre

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Sud exclusif producteur mais le commerce largement entre les mains d'agents nordistes => le commerce intérieur continue malgré la guerre

Au moment de la guerre de Sécession, les intérêts des producteurs de coton étaient séparés des intérêts des filatures de coton et l'industrie textile, à la fois politiquement et géographiquement. Le coton était cultivé dans les états du sud, mais travaillé et tissé dans le nord et au Royaume-Uni

Position quasiment monopolistique du Sud sur le marché international, vital pour l'économie européenne, en particulier anglaise => « chantage au coton » du Sud

Profiteurs de guerre et forceurs de blocus

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en:Blockade runners of the American Civil War





Conséquences socio-économiques de la Guerre de Sécession

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La Guerre de Sécession et l'économie mondiale

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Cavalier nordiste armé d'un pistolet français Lefaucheux.



Conséquences sur l'industrie textile.



Voir Marx et Engels

Fournitures de guerre aux belligérants

La Confédération acquit et fit construire des navires de guerre et de commerce en France et eu Royaume-Uni.




La reconstruction

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Conséquences économiques aux États-Unis

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Les conséquences économiques de la guerre aux États-Unis furent bien évidemment radicalement opposées au Sud et au Nord.

Dans les anciens états confédérés cotonniers, la conséquence première du conflit fut la ruine de l'économie cotonnière - motifs : affranchissement de la main-d'oeuvre servile qu'il faudra désormais salarier + mort du personnel blanc, des contre-maîtres aux proprios, dans les rangs de la CSA + ruine des planteurs survivants + destruction de l'infrastructure ferroviaire et des récoltes + sur un plan plus large, développement de la culture dans l'Empire britannique et chez de nouveaux concurrents comme le Brésil. Après la guerre civile, le prix du coton a chuté de près de 50 pour cent.

Pendant la guerre, les besoins en armes et autres produits métallurgiques ont favorisé dans les états de l'Union une augmentation de la production d'acier, les matières premières - notamment le charbon - étant abondantes. Après la guerre, l'exploitation minière et la métallurgie sont devenues l'épine dorsale de l'industrie du Nord. Les profits dégagés par la guerre - notamment par les fournitures aux armées - ont permis la constitutions d'énormes capitaux qui ont, après-guerre, été réinvestis dans de grands projets comme le Premier chemin de fer transcontinental, commencé dès 1863 et achevé en 1869.

La Guerre de Sécession verra ainsi l'économie américaine basculer définitivement d'une économie agraire de type coloniale héritée du XVIIIème siècle à une économie industrielle moderne. Les années d'après-guerre, grâce au développement industriel au Nord et avec les début de l'exploitation du pétrole, verront véritablement la naissance du Capitalisme industriel américain moderne.

La Guerre de Sécession verra aussi l'introduction de l'impôt sur le revenu aux États-Unis.

Émigration sudiste

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émigration interne vers l'Ouest et le Far-West + émigration vers l'Amérique latine : Mexique, Caraïbes, Brazil

Mutations sociales dans la société américaine

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Le principe de la ségrégation raciale s'est imposé, y compris dans les États du Nord, confrontés à une émigration importante des anciens esclaves, désormais sans travail, vers les grands centres industriels.

Les esclaves affranchis restent dans la dépendance des propriétaires terriens blancs ruinés parce qu'ils ne possédaient ni terres ni sources de revenus. Ils sont donc restés dans les plantations en y travaillant comme métayers ou ouvriers en échange d'une part des maigres profits.


Bibliographie

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Études historiques

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  • Brian Holden Reid : L'âge industriel, Crimée, Sécession, Unité allemande 1854-1871. Atlas historique, série Atlas des Guerres, Autrement 2001 - (ISBN 2746700662 et 9782746700666) - Préface de l’historienne française Michèle Battesti.
  • Serge Noirsain :
  • Francis Balace : L'Armurerie liégeoise et la guerre de Sécession 1861-1865, Éditions de la Commission communale de l'histoire de l'ancien pays de Liège, Liège 1978
  • Hubert Galle : La "Famine du Coton" 1861-1865. Effets de la guerre de Sécession sur l'industrie cotonnière gantoise, Université Libre de Bruxelles, Institut de Sociologie, Centre d'Histoire économique et sociale, 1967.
  • Karl Marx et Friedrich Engels, La guerre civile aux États-Unis, UGE, coll. « 10/18 », (lire en ligne)
  • (en) Mary Elizabeth Massey, Ersatz in the Confederacy, Columbia, University of South Carolina Press, (lire en ligne)
  • (en) Andrew F. Smith : Starving the South: How the North Won the Civil War, St. Martin's Press 2011, (ISBN 0312601816 et 978-0312601812)
  • (en) Robert C. Black, The railroads of the Confederacy, The University of North Carolina Press, (ISBN 9780807847299, lire en ligne)
  • (en) Mark Grimsley : The Hard Hand of War: Union Military Policy toward Southern Civilians, 1861-1865, Cambridge University Press, New York 1995, (ISBN 9780521462570)

Évocations romanesques

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Articles connexes

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Liens externes

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Aspects sociologiques

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  • (en) Michael Baxter Shock : Confederate Soldiers : Why did they enlist ?  : Part One - West Virginia Historical Society Quarterly - Volume XIV, n° 4, Octobre 2000 & Part Two - idem Volume XV, n° 1, Janvier 2001

Notes et références

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wikilien alternatif2

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  1. Citation extraite de l'article Révolution industrielle - Section : États-Unis.
  2. Le Sud peu industrialisé exportait le coton brut vers le Nord et importait les produits finis manufacturés à base de ces fournitures par l'industrie textile nordiste.
  3. Le riz reste l'un des ingrédients principaux de la cuisine traditionnelle du Sud, voir Andrew F. Smith : Starving the South ... in Bibliographie.
  4. La participation au financement d'une ligne locale de chemin de fer devint de ce fait un argument électoral dans les campagnes des candidats à des mandats politiques. En retour, les édiles politiques contrecarrèrent systématiquement les efforts de centralisation et de gestion étatique unifiée des réseaux du gouvernement confédéré pendant la guerre dans le souci de défendre « leur » train.
  5. Black ( voir Bibliographie ) cite comme « ultime exemple de stupidité » (sic), le cas de la Raonoke Valley Railroad en Virginie du Sud dont les deux segments encore en construction en 1861 présentaient deux écartements différents.

Références

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  1. Voir Bibliographie et Liens externes.
  2. "La guerre de Sécession est l'exemple le plus achevé du nouveau type de guerre moderne - au sens industriel du terme -, même si elle a eu un faible impact de ce côté-ci de l'Atlantique, les militaires européens l'ayant disqualifiée en raison de son caractère spécifique de "guerre civile". Les trois conflits étudiés constituent une indéniable rupture avec l'ère des guerres napoléoniennes où le progrès technique ne joua qu'un rôle infime." Brian Holden Reid L'âge industriel. Guerre de Crimée, guerre de Sécession, unité allemande : 1854-1871 - note de l'éditeur.
  3. Voir K. Marx et F. Engels : La guerre civile aux États-Unis in Bibliographie.
  4. (en) The US Civil War,the First Modern War
  5. Dominique Sanches et Pierre Dobson : La guerre de Sécession, premier conflit moderne in magazine Vae Victis, no 7, mar-avr. 1996.
  6. Voir p.ex. : Civil War - The Second American Revolution (Baron Blakley), DVD réalisé par Mill Creek Entertainment en 2012.
  7. Civil War as the Second American Revolution
  8. William E. Parrish : The Civil War: A Second American Revolution ?, Peter Smith Publisher Inc. (1982) (ISBN 0844608386), (ISBN 9780844608389).
  9. Friedrich List, Système national d'économie politique, 1841.
  10. David Detzer : Allegiance: Fort Sumter, Charleston, and the Beginning of the Civil War. Harcourt, NY 2001 pp. 131–36; David J. Eicher : The Longest Night: A Military History of the Civil War. Simon & Schuster, NY 2001, p. 35; E. Milby Burton :The Siege of Charleston 1861–1865, University of South Carolina Press, Columbia 1970, pp. 12–16 : les prises de guerre se composaient d'environ 18.000 mousquets, 3.400 fusils, plus de 1.000 pistolets et quelques pièces d'artillerie, dont cinq obusiers de 24 livres.
  11. Chapitre II p. 192 - cfr Bibliographie
  12. Voir Black, The railroads of the Confederacy in Bibliographie. L'auteur répertorie pas moins d'une centaine de compagnies - cfr section cartographique de l'ouvrage.

Catégorie:Économie pendant la Guerre de Sécession Catégorie:Histoire économique

DOCU

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« La guerre civile a été un moment de grands bouleversements sociaux et politiques. Elle fut aussi une époque de grands changements technologiques. Les inventeurs et les militaires ont conçu de nouveaux types d'armes, comme le fusil à répétition et le sous-marin, qui a changé pour toujours la façon de faire la guerre. Plus important encore sont les technologies qui n'ont pas spécifiquement à voir avec la guerre, comme le chemin de fer et le télégraphe. Des innovations telles que celles-ci n'ont pas seulement changé la façon de mener les guerres - elles ont aussi changé le mode de vie des gens.[1]. »

La Guerre de Sécession - ou « guerre civile américaine » pour les Anglo-saxons - est souvent considérée comme la première guerre « moderne » de l'Histoire car elle vit la mise en oeuvre de la technologie la plus avancée et des dernières innovations guerrières de l'époque. Ces innovations et avancées techniques datant de la guerre civile furent notamment la production de masse de matériel de guerre, l'utilisation de canons rayés ou de la balle Minié, l'avènement des armes à répétition et des cartouches métalliques, des navires de guerre blindés, les progrès de la médecine, de la communication (notamment le télégraphe électrique ) et des transports (chemins de fer) et le déclin des conceptions tactiques héritées des siècles précédents[2],[note 1].


Révolution industrielle et progrès technologiques

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« Les perfectionnements apportés dans l'arme de l'artillerie, le nouvel armement de l'infanterie, les chemins de fer et les télégraphes électriques doivent amener nécessairement des combinaisons qui modifieront l'art de la guerre »

— Journal de l'armée belge: recueil d'art, d'histoire et de sciences militaires, Volumes 19-20 (Stapleaux, 1860 - Vol 19 p.151)[3]

« La Guerre de Sécession constitue aux yeux des historiens un tournant décisif dans l’évolution des conceptions militaires et traduit pour la première fois l’impact de la Révolution industrielle sur l’art de la guerre. »

— Farid Ameur, La guerre de Sécession vue par les militaires français (1865-1880)[4]

Chemin de fer à traction hippomobile utilisé pour le ravitaillement des troupes alliées pendant la Guerre de Crimée.



RI voit à la fois des progrès technologiques dans l'armement et dans sa fabrication ( amélioration de la qualité de l'acier, interchangeabilité des pièces de série, production de masse industrielle ).
Au début du XIXe siècle, les armes à amorces de fulminate de mercure avec mise à feu par percussion d’un chien sur l'amorce font leur apparition ( platine à percussion ).


Apparue sur les champs de bataille lors de la Guerre de Crimée, la photographie sera largement utilisée par les reporters de guerre de la Guerre de Sécession.




Chemins de fer

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Télégraphe

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Aérostation militaire

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During the war, a variety of weapons were used on both sides. These weapons include edged weapons such as knives and swords, firearms such as handguns, rifled-muskets, breech loaders and repeating weapons, various field guns such as artillery, and new weapons such as the early grenade and machine gun.[5][6] de en:List of weapons in the American Civil War De nombreuses avancées technologiques en matière d'armement furent réalisées pendant ce conflit, rendant les armes beaucoup plus meurtrières et contribuant ainsi aux pertes énormes en vies humaines de cette guerre.

Évolution du fusil pendant la première moitié du XIXème siècle

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Le revolver

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Passage du système Gribeauval de canons en bronze ou en fer à l'artillerie en acier à canon rayé avec pour une partie du parc chargement par la culasse qui sera l'artillerie des guerres d'unification allemande et en particulier de la guerre franco-allemande de 1870. Apparition de la mitrailleuse, qui est alors considérée comme une pièce d'artillerie.

Guerre navale

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Les sous-marins

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Les Ironclads

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Les mines flottantes

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Les leçons de la Guerre de Sécession

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Prémices de la « Guerre totale »

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Brian Holden Reid : L'âge industriel, Crimée, Sécession, Unité allemande 1854-1871. Atlas historique, série Atlas des Guerres, Autrement 2001 - (ISBN 2746700662 et 9782746700666) - Préface de l’historienne française Michèle Battesti.

Liens externes

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Notes et références

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wikilien alternatif2

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  1. Cette introduction est issue d'une traduction partielle de l'article de Wikipédia en anglais intitulé « List of weapons in the American Civil War » (voir la liste des auteurs).

Références

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  1. [1]
  2. « Technology in the Civil War », Hackman-adams.com (consulté le )
  3. Livre en ligne
  4. Voir section Liens externes.
  5. http://www.civilwar.si.edu/weapons_grenades.html
  6. « Gatling gun patent model », Civilwar.si.edu (consulté le )

La pensée militaire américaine à la veille de la guerre

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Avant la guerre de Sécession, les traductions des écrits de Jomini étaient les seuls travaux sur la stratégie militaire enseignés à l'Académie militaire de West Point et ses idées ont façonné la pensée militaire de ses diplômés[1]. Les officiers de l'armée régulière fédérale qui sont devenus les officiers généraux de l'Union et de la Confédération dans la guerre civile ont commencé par suivre les principes de leur maître à penser suisse[2].

Stratégie de la Confédération

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Buts de guerre :

Stratégie de l'Union

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Plan Anaconda










Le renseignement militaire

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Observation et reconnaissance

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Prélude à la « guerre totale » : guerre de l'Union contre l'économie de la Confédération

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La « hard war » du Général Sherman

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Les leçons militaires de la Guerre de Sécession

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« Les armées qui adoptèrent les tactiques de Napoléon Bonaparte, le grand général français du début des années 1800, remportèrent des victoires décisives. Cependant, au cours du XIXe siècle, la taille croissante des armées et les développements technologiques tels que le chemin de fer, le télégraphe ou les armes à répétition à canon rayé réduisirent la capacité de ces tactiques à remporter une victoire décisive. Les tactiques napoléoniennes restaient valides. Le problème était qu'elles conduisaient à des impasses quand appliquées par des adversaires de forces et de compétences égales. Une révision significative de ces concepts était donc nécessaire pour les rendre à nouveau décisifs. Le général nordiste Ulysses S. Grant, avec sa stratégie d'attrition développée tardivement pendant la guerre civile américaine, permit cette nouvelle avancée. »

— Lawrence M. Smith, Rise and fall of the strategy of exhaustion[3]

Au début guerre, application des enseignements d'école type napoléonien mais obsolescence des tactiques napoléoniennes classiques apparaissent rapidement : impraticables vu nature du conflit, conséquences des avancées technologiques, données géographiques, nature du terrain, étendue des théâtres d'opération =>obligent les généraux de l'ACW à des nouveautés, à trouver de nouvelles solutions aux problèmes stratégiques et tactiques auxquels ils sont confrontés, comme ce fut particulièrement le cas de Sherman dan sa marche à la mer[4].

Guerre de postion : avant-goût en Crimée - sièges de l'ACW préfigure guerre des tranchées de WWI.

Impact de l'évolution technologique issue de la Révolution industrielle

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Le chemin de fer, le télégraphe et l'aérostation
Évolutions de l'armement
Rôle de l'économie et « guerre totale »

Influence sur la pensée militaire aux États-Unis

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La Guerre de Sécession vue par les militaires européens

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. (en) John Whiteclay Chambers et Fred Anderson, The Oxford companion to American military history, Oxford University Press, , 720– (ISBN 978-0-19-507198-6, lire en ligne)
  2. Edward Hagerman, "From Jomini to Dennis Hart Mahan: The Evolution of Trench Warfare and the American Civil War," Civil War History, 12 (1967), 197-220
  3. « Armies that adopted the tactics of Napoleon Bonaparte, the great French general of the early 1800's, achieved decisive victories. However, as the 19th century progressed, growth in the size of armies, combined with technological advances such as the railroad, the telegraph, and rifled and repeating weapons, reduced the ability of those tactics to lead to decisive victory. Napoleon's tactics were still valid. The problem was that they tended to produce stalemates when employed by opponents who were relatively equal in strength and tactical proficiency. A significant advance in the practice of warfare was needed to help make Napoleonic tactics decisive again. Union General Ulysses S. Grant, with his strategy of exhaustion developed late in the American Civil War, provided that next step.  » in Liens externes.
  4. John Keegan : The American Civil War, Knopf, New-York 2009, pp.96-97.

Sièges de la Guerre de Sécession

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Thib Phil/Bac à sable 18.

Références

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« Concernant la participation non américaine, on a avancé le nombre de 600 000 étrangers, principalement européens ; parmi eux on a recensé environ 26 000 Français dont environ 40 % combattirent avec le Nord, et 60 % environ avec le Sud. Les données étant très imprécises, on ne sait si ces chiffres comprennent ou non les 3 000 citoyens français de la Légion française (French Brigade) de La Nouvelle-Orléans, sous le commandement des officiers comme Philippe de Marigny de Mandeville, Albin Rochereau, Félix Ferrier, Brogniet, Charles Janvier »

— Philippe de Ladebat, La Chartre - organe de la Fédération nationale André Maginot[1]

Un grand nombre d'immigrés de fraîche date - certains parlant à peine l'anglais - et de volontaires étrangers servirent pendant la Guerre de Sécession, tant dans les rangs des armées de l'Union que dans celles de la Confédération, les premières en alignant toutefois de bien plus importants effectifs.

Les motivations politiques ou philosophiqes ou le soucis de démontrer leur attachement à leur nouvelle patrie pour les premiers ne furent pas les seules pour justifier l'engagement des immigrants nouvellement arrivés ou les volontaires étrangers : l'attrait d'une solde élevée en fut aussi une autre, en particulier chez les immigrants qui commençaient, parfois dans des circonstances difficiles, une nouvelle vie, exilés loin de leurs patries. Quelque cinq cent volontaires danois franchirent ainsi l'Atlantique et s'engagèrent dans les armées de l'Union pour cette raison ref dans l'intro.

Contingents issus de l'immigration

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L'immigration européenne aux États-Unis pendant la première moitié du XIXème siècle

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De nombreux européens furent contraints de s'exiler vers les États-Unis à la fin de la première moitié du XIXème siècle du fait de leur engagement dans les mouvements révolutionnaires du Printemps des peuples qui n'avaient pu amener les changements sociaux pour lesquels ils avaient lutté. De part leurs origines sociales et leur opinions politiques progressistes, ces immigrants devinrent de fervents partisans de l'abolition de l'esclavage. Ces immigrants européens progressistes furent d'ailleurs pour une bonne part à l'origine de la victoire électorale d' Abraham Lincoln et s'engagèrent avec enthousiasme dans les armées de l'Union[2].

Contingents européens dans l'armée de l'Union

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Irlandais et Écossais



Allemands

Les Allemands servant dans les rangs de l'Union étaient surnommés « Dutch » ( litt. « Hollandais » en anglais ) par leurs adversaires.

Italiens




Autres

De nombreux Suédois servirent dans des unités originaires de l' Illinois, un état du Midwest constituant un des principaux foyers de l'immigration suédoise pendant la première moitié du XIXème siècle [3].

Contingents européens dans l'armée de la Confédération

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Volontaires étrangers dans la Guerre de Sécession

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L'Europe et la Guerre de Sécession

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Volontaires étrangers au service de l'Union

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Britanniques et Canadiens





Volontaires européens






Volontaires étrangers au service de la Confédération

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Volontaires européens





Volontaires latino-américains






Les Français dans la Guerre de Sécession

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Observateurs militaires européens

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Personnalités européennes ayant servi pendant la Guerre de Sécession

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Personnalités issues de l'immigration

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Volontaires et observateurs

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France

Philippe d'Orléans (1838-1894)

Suisse

Ferdinand Lecomte - Emil Frey

Royaume-Uni

Arthur Fremantle - Henry Morton Stanley

Allemagne
Garibaldi et la Guerre de Sécession

« Au printemps 1861, le colonel Candido Augusto Vecchi, à la demande de Garibaldi, écrit au journaliste américain Henry Theodore Tuckerman, exprimant la sympathie de Garibaldi pour l'Union[4]. Garibaldi est en admiration devant John Brown, un abolitionniste qui en appela à l'insurrection armée pour abolir l'esclavage[5]. »

« Après l'échec de la bataille de Bull Run, le président Lincoln se désespère de l'inexpérience de ses généraux. Le consul américain à Anvers, James W Quiggle, écrit à Garibaldi que les États-Unis ont besoin de lui : « des milliers d'Italiens et de Hongrois qui se précipiteraient dans vos rangs, et des milliers et des dizaines de milliers de personnes qui connaîtraient la gloire d'être sous les ordres du Washington de l'Italie[6],[7],[note 1] ». En septembre, l'ambassadeur américain de Belgique, Henry Shelton Sanford, soutenu par l'ambassadeur américain à Turin, George Perkins Marsh, propose à Garibaldi de prendre part à la guerre de Sécession américaine en qualité de commandant de division dans l'armée de l'Union[7]. Une telle proposition ne peut pas avoir été faite sans l'aval de Lincoln et du Secrétaire d'État William Henry Seward[7]. »

« Garibaldi fait deux demandes : il veut une résolution décisive pour l'émancipation des esclaves et le commandement suprême bien qu'il sache depuis le par une lettre de Quiggle que « l’émancipation n'est pas dans les intentions du gouvernement fédéral[5] ». Il souhaite aussi sa mise en disponibilité par Victor-Emmanuel II, qui accepte, mettant fin à l'espoir d'une initiative imminente concernant Rome ou la Vénétie[8] Avec de telles exigences, les négociations cessent, les Américains ne sont pas disposés à confier le commandement suprême à un étranger même s'il dispose d'un passeport américain[8], concédé par le maire de New York au cours de son exil des années 1855[9]. »

« Le , Theodor Canisius, consul américain à Vienne, reprend des contacts. Cependant Garibaldi, blessé au cours des combats d'Aspromonte, refuse la proposition[10] : « Monsieur, je suis prisonnier et gravement blessé, par conséquent, il m'est impossible de disposer de moi-même. Cependant je crois que, si je retrouve ma liberté et que mes blessures guérissent, viendra l'occasion qui me permettra de satisfaire mon désir de servir la grande République américaine dont je suis un citoyen, et qui maintenant combat pour la liberté universelle[9] » »[note 2].

Les Chinois dans la Guerre de Sécession

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Bibliographie

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  • (en) Ella Lonn :
    • Foreigners in the Confederacy, University of North Carolina Press, 1940
    • Foreigners in the Union Army and Navy, Greenwood Press, 1969 ( rééd. ), (ISBN 0837122481 et 978-0837122489)
  • (en) Nels Magnus Hokanson : Swedish Immigrants in Lincoln's Time, Harper & Brothers, 1942
  • (en) William L. Burton : Melting pot soldiers: the Union's ethnic regiments, Iowa State University Press, 1988
  • (en) Christian B. Keller & David L. Valuska : Damn Dutch - Pennsylvania Germans at Gettysburg, Stackpole Books, Mechanicsburg (USA) 2004, (ISBN 0811700747 et 9780811700740)
  • (en) Dean B. Mahin : The Blessed Place of Freedom: Europeans in Civil War America, Brassey's Inc., Dulles (Virginia) 2003, (ISBN 1-57488-523-5)
  • (it) Alfonso Scirocco : Garibaldi, battaglie, amori, ideali di un cittadino del mondo, Laterza, Bari 2011 (ISBN 978-88-420-8408-2)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les avis divergent quant au fait que Quiggle ait eu l'autorisation pour faire une offre.
  2. Cette section est extraite de l'article Giuseppe Garibaldi.

Références

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  1. 81e année-Mai-Juin 2010 n°3 p.14.
  2. American Civil War: European Recruits in Liens externes.
  3. (en) Roger Kvist : A Social History of the Swedish Ethnic Units from Illinois in the Civil War, Swedish-American Historical Quarterly 1999 50(1) pp. 20-42.
  4. Scirocco 2011, p. 311
  5. a et b (it) « L'America è impazzita per Garibaldi » (consulté le )
  6. Scirocco 2011, p. 311
  7. a b et c (en) « Giuseppe Garibaldi, General-In-Chief, U.S. Army? » (consulté le )
  8. a et b Scirocco 2011, p. 312
  9. a et b « Garibaldi, Vittorio Emanuele, Cavour nei fasti della patria » (consulté le )
  10. Scirocco 2011, p. 326

Catégorie:Guerre de Sécession Catégorie:Histoire des États-Unis au XIXe siècle Catégorie:Histoire sociale des États-Unis

Liens externes

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Notes et références

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Références

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Les Puissances européennes et la Guerre de Sécession

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Les « forceurs de blocus » confédérés et la contrebande d'armes

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Armes individuelles

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Cavalier nordiste armé d'un pistolet français Lefaucheux.
Après la bataille de Fredericksburg (décembre 1862), morts confédérés derrière le mur de Marye's Height, près de leurs fusils Enfield P53.

Armes de poing

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  • Beaumont-Adams Revolver A reliable double-action British handgun was privately purchased by many Northern and Southern officers.
  • Kerrs Patent Revolver A five-shot back-action revolver made by the London Armoury Company was used by Confederate cavalry.
  • Revolver LeMat :Perhaps the most well-known foreign-designed revolver during the Civil War. It had two barrels, one on top of the other. The top barrel could fire up to nine .42 caliber balls while the bottom could fire a 16 gauge shotshell, making it a deadly weapon in theory. The creator, a French doctor living in New Orleans, Jean Alexandre LeMat, moved back to France to create more revolvers for the Confederacy. The French-made revolvers, however, proved unreliable and difficult to manufacture.
  • Lefaucheux M1858 A pinfire revolver imported from France by Union and Confederate officers.













Construction navale

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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La diplomatie de l'Union et les Puissances européennes

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La diplomatie de la Confédération et les Puissances européennes

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en:Caleb Huse

Royaume-Uni

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Voir en:Prussia in the American Civil War

Conséquences socio-économiques de la Guerre de Sécession en Europe

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La « famine du coton »

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Bibliographie

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  • Serge Noirsain :
  • Francis Balace : L'Armurerie liégeoise et la guerre de Sécession 1861-1865, Éditions de la Commission communale de l'histoire de l'ancien pays de Liège, Liège 1978
  • Hubert Galle : La "Famine du Coton" 1861-1865. Effets de la guerre de Sécession sur l'industrie cotonnière gantoise, Université Libre de Bruxelles, Institut de Sociologie, Centre d'Histoire économique et sociale, 1967.
  • Karl Marx et Friedrich Engels, La guerre civile aux États-Unis, UGE, coll. « 10/18 », (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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en:Abraham Myers -