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Syracuse

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Syracuse
Siracusa
Syracuse
Blason de Syracuse
Armoiries
Drapeau de Syracuse
Drapeau
Noms
Nom sicilien Sarausa
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la Sicile Sicile 
Province Syracuse 
Maire Francesco Italia
Code postal 96100
Code ISTAT 089017
Code cadastral I754
Préfixe tel. 0931
Démographie
Gentilé Siracusani
Aretusei
(fr) Syracusains
Population 116 244 hab. ([1])
Densité 559 hab./km2
Géographie
Coordonnées 37° 05′ 00″ nord, 15° 17′ 00″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 17 m
Superficie 20 778 ha = 207,78 km2
Divers
Saint patron Santa Lucia
Fête patronale 13 décembre
Localisation
Localisation de Syracuse
Localisation dans la province de Syracuse.
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Syracuse
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Syracuse
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Syracuse
Liens
Site web Site officiel

Syracuse (en italien : Siracusa ; en sicilien : Sarausa) est la capitale du libre consortium municipal de Syracuse située sur la côte, dans le sud-est de la Sicile.

Syracuse est fondée au VIIIe siècle avant notre ère par des colons grecs de Corinthe.

Syracuse est restée la capitale de l'île pendant toute l'ère romaine. Cicéron au Ier siècle av. J.-C. l'a présentée comme la plus grande et la plus belle des villes grecques de la Magna Graecia (Grande Grèce).

Depuis 2005, son centre historique fait partie du patrimoine mondial de l'humanité établi par l'Unesco.

Préhistoire

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L'occupation de l'île d'Ortygie et des collines des Épipoles remonte à la Préhistoire[2].

Protohistoire

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Les Sicanes et les Sicules

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Découverte de villages sicules des IXe et VIIIe siècles av. J.-C. Des objets mycéniens ont été trouvés dans les nécropoles[2].

Les Phéniciens

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Les Phéniciens auraient installé un comptoir, permanent ou saisonnier[2].

Syracuse dans les mythes gréco-romains

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Syracuse est une étape pour Héraclès et Enée[2].

Le commerce de Sicules avec les Grecs reprend après les « siècles obscurs », au VIIIe siècle av. J.-C.[2].

La fondation

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Syracuse est fondée en par des colons grecs partis de Corinthe sur l'île d'Ortygie, où ils trouvent une aiguade du nom d'Aréthuse.
L'expédition aurait été menée par Archias de la famille des Bacchiades. Cette famille cherche à se poster le long des routes qui traversent la mer Méditerranée (par ailleurs, au même moment, un autre Bacchiade, Chersicratès, fonde Corcyre sur la route maritime allant de la côte illyrienne à la côte orientale de la Sicile)[3].

Les premiers colons bâtissent des maisons rectangulaires dans lesquelles on a retrouvé de la céramique protocorinthienne, cycladique et locale.
Ils accaparent les terres autour de Syracuse et fondent l'aristocratie foncière qui va gérer la cité, les Gamores[2]. En prenant possession des terres, les Doriens entrent en conflit avec les populations locales[3] qu'ils asservissent partiellement, sous le nom de Cyllyriens (ou Cillicyriens), en leur imposant un statut comparable à celui des Hilotes et des Pénestes[2].

Les cultes indigènes auraient persisté dans les sanctuaires grecs :

  • Artémis Lyaia (« Libératrice »), vénérée dans la grotte de la Scala greca, serait l'héritière d'une Grande Déesse sicane et sicule, déesse de la Fertilité et de la Fécondité ;
  • Aristée, inventeur de l'apiculture, serait le parèdre d'une « Grande Mère sicane »[2].

La ville se développe rapidement grâce aux riches plaines de la région et devient l'une des colonies grecques les plus brillantes d'occident.

Essentiellement agricole, la cité développe aussi son artisanat (céramique, métallurgie, lainage) et son commerce grâce à son port et sa rade (notamment à partir du VIIe siècle av. J.-C.)[2].

Syracuse, à son tour, fonde plusieurs établissements ou cités en Sicile : Heloros dès le VIIIe siècle av. J.-C., Akrai en , Casmene en , Camarina en , etc.

Dynastie des Deinoménides

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En 485 av. J.-C., Gélon, le tyran de Gela se rend maître de Syracuse, en s'appuyant sur l'aristocratie terrienne des Gamores qu'un mouvement populaire avait chassé du pouvoir. Il en fait le centre de son pouvoir, laissant à son frère Hiéron Ier la gestion de Gela.
Sous son règne, Syracuse devient la puissance hellénique dominante de l'époque. Il renforce la population par l'arrivée de la moitié des Géloens, de tous les habitants de Camarina, de quelques habitants de Megara Hyblaea et de nouveaux colons grecs. Ces nouveaux arrivants s'installent sur le continent dans les nouveaux quartiers de Néapolis et de Tyché et y élèvent une seconde agora.
Syracuse se dote d'entrepôts sur les quais, d'un arsenal et de casernes, consacre de nouveaux sanctuaires à Déméter, à Coré et à Athéna, et enjolive celui d’Apollon.
Gelon assoit son pouvoir par des alliances matrimoniales avec Théron, tyran d'Acragas, dont il épouse la fille Démarète, et qui épouse sa nièce, fille de Polyzalos[2].

Les Grecs de la grande terre recherchent son aide contre la Perse, mais se désistent devant ses ambitions. Allié à Théron, il bat à Himère, en 480, une grande expédition carthaginoise, selon la tradition, le jour même où les Grecs battent les Perses à Salamine[4].

Après la mort de Gélon, son frère Hiéron Ier lui succède. Plus avare et violent que son frère selon Diodore, il commence néanmoins une politique de mécénat et invite à sa cour les poètes et philosophes grecs Xénophane, Simonide de Céos et son neveu Bacchylide, Eschyle, Épicharme et Pindare. Ce dernier compose en son honneur les trois première Pythique et la Première olympique. Hiéron participe en effet à plusieurs jeux panhelléniques, vainqueur aux courses de chevaux montés puis de chars, à trois reprises aux Jeux olympiques et autant aux Jeux pythiques. Il commande aux sculpteurs Calamis et Onatas un groupe statuaire pour Olympie[2].

En 474, Hiéron bat les Étrusques à la bataille de Cumes et dédie à Olympie un casque sur lequel il fait inscrire « Hiéron fils de Deinoménès et les Syracusains à Zeus sur le butin fait sur les Etrusques à Cumes. » Il entre en conflit avec son frère Polyzalos, maitre de Gela depuis la mort de Gélon, qui se réfugie auprès de son beau-père, Théron. Hiéron vide Naxos et Catane de leur population qu'il déporte à Léontinoi. Il refonde Catane sous le nom d'Aitna (ou Etna) avec des colons du Péloponnèse et de Syracuse et contraint Zancle à lui l'accès au détroit[2].

En 466, Thrasybule succède à son frère Hiéron. « Violent et sanguinaire, il fit mourir injustement beaucoup de citoyens et, après en avoir exilé un grand nombre sur des accusations mensongères, il confisqua leurs biens au profit du trésor royal » raconte Diodore. Aussi, est-il renversé en 465 et exilé[2].

La démocratie et l'expédition de Sicile

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Syracuse sous la démocratie et sous le règne de Denys l'Ancien.

Un régime démocratique est installé pour soixante ans à Syracuse, s'appuyant notamment sur le pétalisme. La rhétorique éclot avec Corax et Tisias. Sophron crée le mime à partir de sujets populaires[2].

Avec la chute des tyrans, Syracuse perd la domination qu'elle exerçait sur la Sicile orientale mais redevient rapidement la plus puissante cité de l'île par une série de victoires :

  • en 453, sur les districts miniers étrusques de Corse et de l'île d'Elbe ; en 450, sur le Sicule Doukétios ; en 445, sur Agrigente au bord de l’Himéras et, la même année, sur les Sicules (elle rase la cité de Palikè)[2] ;
  • en 427 et 416, Syracuse attaque Léontinoi et Égeste, alliées d'Athènes. Cette dernière, dans le contexte de la guerre du Péloponnèse, souhaitait contrer la puissance grandissante de Syracuse et prendre pied en Sicile pour s'assurer le contrôle de la mer. En juin 415, l'expédition de Sicile prend la mer avec 134 trières portant 5 100 combattants, sous le commandement de Nicias, d'Alcibiade et de Lamachos. Les Syracusains recherchent l'appui de Sparte, la cité ennemie d'Athènes. En 413, Syracuse est assiégée par les Athéniens qui sont défaits sur terre aux Épipoles et au cours d'une bataille navale dans la rade, et définitivement sur les rives de l'Asinaro, grâce aux renforts spartiates dirigés par Gylippos et au génie tactique d'Hermocrate[2].

En 410, des négociations pour rétablir la paix entre Agrigente et les Elymiens échouent, déclenchant ainsi une longue série de conflits avec Carthage (qui ne se terminera qu'en 340).
En 406, Carthage profite de ce contexte pour attaquer Agrigente, Gela et Syracuse, mais elle est arrêtée par une épidémie de peste. La paix est signée en 405. Les guerres reprendront ensuite de 398 à 393, de 383 à 376, de 367 à 366 et de 345 à 341. Dans l'ensemble, l'équilibre des forces sur l'île n'est pas remis en cause[2].

Syracuse et le monnayage

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Avers d'un tétradrachme pour l'atelier de Syracuse.

Le monnayage de Syracuse est l'un des exemples les plus remarquables de l'art de la numismatique antique. Syracuse était célèbre pour sa production monétaire dès le VIe siècle av. J.-C. sous le règne de Gélon Ier[5]. Les monnaies de Syracuse étaient réputées pour leur qualité artistique exceptionnelle et leur influence sur le développement de la monnaie grecque.

Les premières monnaies syracusaines étaient des drachmes en argent, mais au fil du temps, des dénominations plus importantes telles que les décadrachmes ont été frappées[6]. Les motifs étaient variés, mettant en vedette des déesses, des dieux, des animaux mythologiques et des personnalités locales. L'une des monnaies les plus célèbres de Syracuse est le décadrachme d'Arethusa, qui représente la nymphe Arethusa entourée de dauphins[7].

Syracuse a également émis des monnaies de bronze et de cuivre, souvent en réponse aux besoins économiques de la cité. Le monnayage de Syracuse a eu une influence durable sur la monnaie grecque et a contribué à façonner l'art numismatique dans l'ensemble du monde grec antique. Aujourd'hui, les pièces de Syracuse sont recherchées par les collectionneurs du monde entier pour leur beauté et leur importance historique[7].

Denys l'Ancien

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L'« Oreille de Denys ».

La menace carthaginoise met au pouvoir en 405 Denys l'Ancien, d'origine modeste, qui parvient à négocier avec l'ennemi. Protégé par une garde de 1 000 hommes, le nouveau tyran persécute les aristocrates, affranchit les Cyllyriens et les esclaves. Il accroit son armée jusqu’à 50 000 fantassins et 10 000 cavaliers, la dote de catapultes portant à 300 mètres, et fait d'Ortygie une citadelle imprenable qu'il complète du Château d'Euryale sur les Épipoles. Il construit de vastes gymnases sur les rives de l'Anapo, élève de nouveaux temples tout en pillant les trésors sacrés comme le manteau d'or de Zeus, levant des tributs, augmentant les impôts et altérant les monnaies pour couvrir les nombreuses dépenses[2].

Il conquiert une partie du territoire des Sicules et fonde à Adranon un avant-poste pour contrôler le territoire. Il prend Catane, rase Naxos et obtient la reddition de Léontinoi, contraint des populations à s'installer à l’intérieur des terres. Contre les Carthaginois, dans trois guerres successives, il prend Motyé  mais subit un siège à Syracuse  en 397, lors duquel les Carthaginois détruisirent le temple de Déméter et Coré et le tombeau de Gélon[2].

L'autoproclamé « archonte de Sicile » agit également hors de Sicile : il envoie des mercenaires pour aider le Perse Cyrus le Jeune dans sa révolte contre le souverain achéménide Artaxerxès II Mnèmon, il s'allie à Archytas de Tarente, colonise la Corse, fonde Ancône et Adria sur la côte adriatique, pille Pyrgi en 384[2].

Sous son règne, Syracuse est la cité la plus peuplée et la plus riche du monde grec. À son tour, il veut réunir autour de lui des intellectuels grecs comme Philistos et Aristippe, mais il supporte moins la liberté artistique que ses prédécesseurs : Platon, trop proche de Dion, est emprisonné, Philoxène de Cythère envoyé aux latomies. Amateur de drame et dramaturge amateur, il fait creuser dans la roche un théâtre grec[2].

Les anecdotes sur Denys l'Ancien sont innombrables et l'on peut encore voir dans les environs de la ville, la fameuse « Oreille de Denys », une imposante grotte dans laquelle le tyran enfermait ses prisonniers et dont l'acoustique permettait à Denys d'écouter les conversations[8].

Denys l'Ancien meurt en 367 et son fils lui succède. Denys le Jeune, élève de Platon mais adepte d'Aristippe de Cyrène, exile son oncle Dion en 366, lequel revient de Grèce en 357 pour le renverser avant d'être assassiné en 354. D'autres[Qui ?] prennent le pouvoir, mais Denys reprend le contrôle d'Ortygie. Les Syracusains demandent de l'aide à Corinthe, leur métropole, qui dépêche en 344 Timoléon qui exile Denys à Corinthe, démantèle la citadelle d’Ortygie qu'il remplace par un tribunal, et restaure les lois[2] : le pouvoir est donné à une boulè de 600 citoyens et une assemblée populaire, l'un des trois prêtres de Zeus olympien élus par le peuple, est désigné chaque année à la tête de la cité[9]. Victorieux de Carthage à la bataille de Crimisos, il repeuple la Sicile de colons grecs[2].

Quand Timoléon se retire en 337, il laisse un pouvoir fragile qui tombe, moins de deux décennies plus tard, dans les mains d'un nouveau tyran, Agathocle. Ce dernier élimine les oligarques et ses opposants et s'allie avec le peuple[2]. En 315, le tyran déclenche une nouvelle guerre contre les Carthaginois. Il réussit en 309 à envahir l'Afrique du Nord mais échoue devant les murs de Carthage. Il est vaincu en 307, laissant ainsi la cité punique devenir la principale puissance de la région. Il domine cependant toute la Sicile grecque et s'empare de Corcyre[2].

À sa mort, en 289, Syracuse recouvre sa liberté mais s'enfonce dans une série de troubles politiques. Elle bat à nouveau Agrigente en 280, mais aucun dirigeant ne s'impose[10]. Carthage menace une nouvelle fois Syracuse, qui en appelle à Pyrrhus Ier, roi d’Épire et gendre d'Agathocle. Après deux ans de batailles en Sicile, il se retire et l'un de ses officiers, Hiéron II, est choisi comme stratège par les Syracusains[2].

Première guerre punique (264-241)

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En raison de sa position géographique entre la péninsule italienne, aux mains des Romains, et l'Afrique du Nord, contrôlée par Carthage, la Sicile est un enjeu majeur entre les deux puissances.
En 269, Hiéron II attaque les Mamertins, anciens mercenaires d'Agathocle qui occupent Messine. Ceux-ci appellent au secours Rome et Carthage.
En 264, les Carthaginois prennent la ville de Messine. Le général romain Appius Claudius Caudex traverse le détroit de Messine et prend par surprise la garnison punique de Messine : c'est le casus belli (la cause directe) de la première guerre punique.

Hiéron II s'allie à Rome contre Carthage, ce qui permet à Syracuse de conserver son indépendance. Il s'inspire de la législation fiscale du roi d'Égypte Ptolémée Philadelphe pour écrire la lex Hieronica, que Rome appliquera plus tard en l'adaptant. Conseillé sur les questions militaires par Archimède, il renforce l'Euryale, se compose une flotte qu'il envoie aider l'Egypte et Rhodes. Il réaménage le théâtre, un autel monumental en l'honneur de Zeus avec probablement un temple[2].

Des ateliers locaux de céramique produisent des vases à vernis noir ou à fond blanc, aux décorations végétales polychromes. Les monnaies de Hiéron portent la tête de sa femme, Philistis[2].

Deuxième guerre punique

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Lors de la deuxième guerre punique, Hiéron reste un fidèle allié des Romains, mais à sa mort, son petit-fils Hiéronyme de Syracuse, également petit-fils de Pyrrhus, choisit en 215 le camp carthaginois mené par Hannibal, alors positionné à Capoue, et l'oligarchie qui prend place après l'assassinat d'Hiéronyme en fait autant. Le consul Marcus Claudius Marcellus assiège la ville en 213[11]. La ville de Syracuse résiste pendant plus d'un an, grâce notamment aux machines conçues par son natif le plus célèbre, Archimède[12].

La légende veut qu'Archimède ait mis au point des miroirs géants pour réfléchir et concentrer les rayons du soleil dans les voiles des navires romains pour ainsi les enflammer. L'historien romain Tite-Live (XXIV-34) décrit le rôle important d'Archimède comme ingénieur dans la défense de sa ville (aménagement des remparts, construction de meurtrières, construction de petits scorpions et différentes machines de guerre), mais il ne dit pas un mot de ces fameux miroirs. De même, il raconte la prise de Syracuse, organisée pendant la nuit, non par crainte du soleil, mais pour profiter du relâchement général lors de trois jours de festivités (généreusement arrosées) en l'honneur de la déesse Artémis (XXV-23).

Période romaine

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Le roi Hiéron de Syracuse demande à Archimède de fortifier la ville, Sebastiano Ricci, 1720, National Gallery of Ireland, Dublin[13].

En 212 avant notre ère, les Romains s'emparent de la ville et la mettent à sac. Tite-Live considère que la prise de Syracuse marque la prise de conscience romaine de la richesse de l'art grec[14].

Ordre avait été donné de capturer Archimède. Un soldat demanda son identité à un vieillard qui réfléchissait, dans sa maison, à un problème de mathématique. Ne recevant pas de réponse, il le tua.
Il faut encore un an pour que l'ensemble de la cité soit romaine[15].

Rome fait de la Sicile une province, et de Syracuse sa capitale, siège du préteur. La cité subit les déprédations de Verrès et de Sextus Pompée. La cité, recolonisée par Auguste, voit la restauration du théâtre grec et du forum, la construction de l'amphithéâtre et d'un gymnase, l'exportation à travers la Méditerranée de l'artisanat céramique, les arts se distinguer par Moschos[2].

Au cours de la période hellénique, Syracuse s'est étendue depuis Ortygie sur trois autres quartiers : l'Achradine au VIe siècle, puis Tyché vers le nord et Néapolis à l'ouest, doté d'un plan régulier aux rues de 4 m de large[16].

Cicéron donne une description de la cité au Ier siècle av. J.-C. : « Syracuse est si vaste qu'elle semble composée de quatre grandes villes : la première est l'île dont je viens de parler ; baignée par les deux ports, elle se prolonge jusqu'à leur embouchure. C'est là que se trouve l'ancien palais de Hiéron II, aujourd'hui le palais du préteur. On y voit aussi un grand nombre de temples. Deux l'emportent sur tous les autres : celui de Diane, et celui de Minerve, richement décoré avant la préture de Verrès. À l'extrémité de l'île est une fontaine d'eau douce nommée Aréthuse : son vaste bassin, rempli de poissons, serait inondé par la mer, s'il n'était défendu par une forte digue.
La seconde ville, l'Achradine, renferme un forum spacieux de très beaux portiques, un superbe prytanée, un vaste palais pour le sénat, un temple majestueux de Jupiter olympien. Une large rue la traverse dans toute sa longueur.
Dans la troisième ville, nommée Tycha parce qu'il y avait autrefois un temple de la Fortune, on remarque un grand gymnase et plusieurs édifices sacrés. C'est la partie la plus peuplée.
La quatrième est la Ville-Neuve, ainsi nommée parce qu'elle a été bâtie la dernière. Dans sa partie la plus haute, se trouve un vaste théâtre. Elle est dotée de deux temples, l'un de Cérès, l'autre de Proserpine, et d'une statue colossale d'Apollon surnommé Téménitès »
[17].

Au IIIe siècle de notre ère, sous le règne de Probus, les Francs pillent la ville. Suivent les incursions des Goths d'Alaric et des Vandales de Genséric[2].

Le christianisme

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Paul de Tarse fait étape trois jours à Syracuse avant de rejoindre Rhêgion. Il aurait prêché dans la crypte de San Marciano qui doit son nom actuel au premier évêque de Syracuse, martyrisé sous les règnes de Valérien et de son fils Gallien (254-259)[2].

D'après les sources chrétiennes, le martyre de la syracusaine Lucie de Syracuse aurait eu lieu au début du IVe siècle. Elle aurait été brûlée vive par les Romains, peut-être sous Dioclétien ; elle ne serait pas morte et il aurait fallu la transpercer avec un glaive. Elle est la sainte patronne de Syracuse, célébrée le 13 décembre[2].

Au VIe siècle, Syracuse reste la principale cité de Sicile sous l'empire byzantin. Elle est le siège d'un diocèse dont l'évêque était représentant du patriarche de Rome sans être métropole.
Elle est ensuite le siège du métropolite de Sicile ainsi que celui d'un tourme.
Probablement encore fortifiée sur l'île d'Ortigia, la ville s'étend avec des faubourgs où sont érigés oratoires et monastères[18].

Les Sarrasins

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Devant le risque de voir les Sarrasins envahir la Sicile, l'empereur byzantin Constant II prend en 663 la décision historique de transférer sa capitale à Syracuse. Il meurt assassiné en 668 dans sa retraite occidentale et après un échec à Bénévent devant les Lombards du roi Grimoald Ier de Bénévent[19].

En 669, les Sarrasins pillent la ville. Ils reviennent l'assiéger en 740[20].

Au IXe siècle, Syracuse s'oppose au pouvoir byzantin au début du règne de Michel II (820 à 829)[21]. Revenue sous domination byzantine, elle est prise par l'officier rebelle Euphèmios qui doit fuir et demander un soutien arabe en Ifriqiya[21].
Les Sarrasins, débarqués en 827 à Mazarra, attaquent en vain la ville en 828 puis la conquièrent en 878. Les dynasties des Aghlabides et Kalbites règnent sur la Sicile jusque dans la seconde moitié du XIe siècle[22].

Les Normands

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La cathédrale de Syracuse.

En 1086, la ville est prise par les Normands de Roger de Hauteville et de son fils Jourdain. En 1194, le nouveau roi de Sicile, Henri le Cruel, occupe Syracuse. Sous le roi Frédéric de Hohenstaufen la ville ainsi que l'ensemble de l'île retrouvent leur prospérité[23].

Au XIIIe siècle, les Syracusains reçoivent des privilèges de la part des princes aragonais en récompense de leur soutien contre les Angevins[réf. nécessaire].

De la fin du Moyen Âge à nos jours

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La ville fut détruite par les tremblements de terre de 1542 puis de 1693. L'épidémie de 1729 n'épargna pas les Syracusains[réf. nécessaire].

Après le désastreux tremblement de terre de 1693 (qui toucha aussi tout le Val di Noto), la ville a connu une renaissance de son architecture. Les nouveaux bâtiments et les églises ont été construits pour rendre à la ville son ancienne splendeur. Les familles nobles ont pris en charge l'architecture avec une série de bâtiments, tels que le Palazzo Impellizzeri (it), le Palais Beneventano del Bosco, et plusieurs églises, comme les églises Église Santa Lucia alla Badia (it), Chiesa di San Filippo apostolo alla Giudecca, ou Chiesa di San Filippo Neri[réf. nécessaire].

Le royaume d'Italie

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Après l'unité italienne, Syracuse a connu une émigration de masse vers le Nord. Cette émigration se dirigea également vers les Amériques, le nord de l'Europe et l’Australie[réf. nécessaire].

Par sa position géographique, sur la route entre l'Italie et l'Afrique, Syracuse joua un rôle important sous le régime fasciste. Benito Mussolini y viendra en visite deux fois et le roi Victor-Emmanuel III s'y rendra jusqu'en 1942[réf. nécessaire].

Durant la Seconde Guerre mondiale, Syracuse est une ville de grande importance pour le débarquement des Alliés : opération Husky et opération Ladbroke. La ville est occupée par les Alliés le 9 juillet 1943.
Dans un premier temps, l'AMGOT, le gouvernement d'occupation des Alliés, s'installera à Syracuse avant d'être déplacé à Palerme après la libération de la ville.
Le 3 septembre 1943, l'Armistice entre l’Italie et les Alliés (États-Unis, Royaume-Uni et France) fut signé à Cassibile, un village à proximité de Syracuse[24].

La République

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Après la guerre, Syracuse connait une période de reconstruction. Pendant les années 1960, l'industrie pétrochimique apporte une prospérité économique mais avec des impacts écologiques, notamment dans les villes de Priolo, Melilli et Augusta[réf. nécessaire].

Géographie

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Lever de Soleil sur la cote de l'Area marina protetta Plemmirio (it) à Syracuse. Janvier 2022.

Localisation

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Syracuse est située dans le sud-est de la Sicile, au bord de la mer Ionienne.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes de la ville de Syracuse sont Avola, Canicattini Bagni, Floridia, Melilli, Noto, Palazzolo Acréide, Priolo Gargallo et Solarino[25].

Relief et géologie

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La ville occupe l'île d'Ortygie et le plateau calcaire des Épipoles[26].

Hydrographie

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L'Anapo, le Cassibile et la Ciane se jettent ensemble dans cette rade, après avoir irrigué l'arrière-pays fertile[2].

Relevé météorologique de Syracuse (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 10,7 11,4 13,3 14,8 15,4 20,3 20,9 21,6 19,2 17,4 13,2 11,1 15,2
Température maximale moyenne (°C) 18 18,8 20,7 22,9 24,3 28,7 31,3 31,7 29,4 26,3 21,3 18,2 24,3
Source : Servizio Meteorologico[27]


Vue panoramique de la ville
Photo de Giovanni Crupi.
Vue aérienne de l'île d'Ortygie.

Morphologie urbaine

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Les hameaux

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Les frazioni de la ville de Syracuse sont Belvedere, Cassibile Fontane Bianche, Isola, Santa Teresa Longanimi Scalo et Targia[28].

Voies de communication et transports

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Le petit port de Laccios se situe au nord-est (entre l'île et le plateau) et un grand port prend place au sud-ouest, dans la rade protégée par le cap Plemmyrion et Ortygie[2].

La ville est desservie par la gare de Syracuse, située au km 312 + 176 de la ligne Messine-Syracuse[29] et la ligne Caltanissetta Xirbi-Gela-Syracuse.

Les Phéniciens auraient nommé le site Sour-ha-Koussim, « Pierre aux mouettes » d'où proviendrait le nom de Syracuse[30].

Politique et administration

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Liste des maires

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
14 juin 2004 16 juin 2008 Giambattista Bufardeci FI  
16 juin 2008 24 juin 2013 Roberto Visentin PDL  
16 juin 2008 24 juin 2013 Roberto Visentin PDL  
24 juin 2013 27 juin 2018 Giancarlo Garozzo PD  
27 juin 2018 En cours Francesco Italia Indépendant / Centre gauche  

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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Habitants recensés


Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Syracuse et la nécropole rocheuse de Pantalica *
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Subdivision Province de Syracuse
Type Culturel
Critères (ii) (iii) (iv) (vi)
Superficie 898,46 ha
Zone tampon 5 519,4 ha
Numéro
d’identification
1200
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription (29e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Depuis 2005, l’ancienne Syracuse, incluant l'île d'Ortygie et la zone archéologique de Néapolis, est inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO[31].

Fouilles archéologiques

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Depuis les années 1950, nombre de fouilles sous-marines ont aussi été conduites en Sicile et notamment dans la région de Syracuse. Des fouilles dans le port de Syracuse ont révélé des vestiges de l’ancien petit port, ou lakkios, un môle, ainsi que des murs du port. Dans l’isthme, beaucoup d’objets de l’époque classique ont été trouvés. Des caniveaux en marbre grec de l’époque classique, et des colonnes en marbre ont aussi été trouvés. Thucydide mentionne le port dans ses Histoires [32]. Ce port a été connu sous le nom de « port en marbre » dans certains écrits. L’historien romain Florus nous le décrit dans son livre (Livre II, ch. 6, section 34) et Cicéron dans son cinquième discours contre Verrès (ch. 37, section 95)) nous décrit le port.

Monuments grecs

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  • Temple d'Apollon (construit vers 565 av. J.-C.). C'est le temple dorique le plus ancien de Sicile. Aujourd'hui, il n'en reste que des ruines.
  • Théâtre grec : 15 000 spectateurs. C'est le plus vaste de l'île ; il est plus grand que le théâtre d'Épidaure en Grèce. Son plan est attribué à Democopos au Ve siècle av. J.-C. Diamètre : 138 mètres. Platon, Pindare et Euripide le fréquentèrent.
  • Temple d'Athéna (construit par Gélon en 480 av. J.-C.). Ses colonnades sont aujourd'hui intégrées dans les murs de la cathédrale.
  • Grand autel de Hiéron II (construit vers 230 av. J.-C.) où l'on sacrifiait des bœufs. Il fait environ 200 mètres de longueur.
  • Citadelle de Denys le Jeune
  • Fontaine mythologique d'Aréthuse : la légende raconte qu'Alphée, dieu fleuve, poursuivit la nymphe Aréthuse (qui s'était baignée dans ses eaux) sous l'apparence d'un chasseur. Effrayée, elle s'enfuit jusqu'en Sicile, où elle se réfugia sur l'île d'Ortygie, près de Syracuse. Artémis la changea en source. Mais Alphée, déterminé, répandit ses eaux sous la mer jusqu'en Sicile, et émergea à Ortygie afin de fusionner avec Aréthuse.

Monuments romains

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  • Le « Gymnase » romain, dans le quartier de l'Achradine, est en réalité un ensemble formé de quatre portiques formant une cour avec un autel, un temple et un petit théâtre semi-circulaire du Ier siècle av. J.-C.[16].
  • Amphithéâtre de Syracuse taillé dans le roc (Ier – IIIe siècle) : capacité de 20 000 spectateurs ; ellipse de 140 mètres * 119 mètres. Combats de fauves et de gladiateurs.
  • Catacombes de Vigna Cassia, de sainte Lucie et de San Giovanni (IVe – VIe siècle), longues galeries aux niches (loculi) taillées dans le calcaire[16].

Autres monuments

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  • Église San Nicolò dei Cordari (it) (XIe siècle) : elle se trouve un peu avant l'entrée du parc archéologique. Construite au XIe siècle sur une piscine romaine qui servait de réservoir d'eau à l'amphithéâtre tout proche, elle est divisée en trois nefs de 14 piliers et a gardé de sa structure originale le portail latéral et l'abside avec trois étroites fenêtres à meurtrières.
Son nom est dû aux cordiers de chanvre qui non loin, dans la grotte des cordiers, selon une vieille tradition et ce jusqu'au milieu du siècle dernier, nouaient les cordes de chanvre que l'humidité faisait se tortiller et se nouer immédiatement.
  • Château Maniace, citadelle du XIIIe siècle.
  • Palais Bellomo (XIIIe – XVe siècle) : il abrite aujourd'hui la Galerie Régionale.
  • Palais Montalto (XIVe siècle)
  • Palais Lanza (XVe siècle)
  • Église Sainte-Lucie au sépulcre (it) : Église byzantine construite, selon la tradition, sur le lieu même du martyre de Sainte Lucie en 303. L'aspect actuel de l'édifice date des XVe et XVIe siècles. Les parties les plus anciennes encore préservées comprennent le portail, les trois absides semi-circulaires et les deux premiers ordres du beffroi. Sous l'église sont les catacombes de Sainte-Lucie.
Pour cette église Le Caravage peindra L'Enterrement de sainte Lucie, désormais installé dans l'église Santa Lucia alla Badia.
  • Palais Vermexio (XVIIe siècle) : il est le siège de l'hôtel de ville. Il naît au début du XVIIe siècle comme siège du Sénat et c'est l'architecte d'origine espagnole G.Vermexio qui le réalisa. Sous les fondations se trouvent les vestiges d'un temple ionique. À l'intérieur, une voiture du Sénat datant du XVIIe siècle qui aujourd'hui encore, tirée par six chevaux, précède l'idole de la sainte patronne Sainte Lucie lors de sa procession, le 13 décembre.
  • Cathédrale (Duomo) : construite sur les ruines de plusieurs lieux de culte, selon les plans d'Andrea Palma, à partir de 1693.
  • Église Sainte-Lucie (it)
  • Palais Beneventano del Bosco (XVIIIe siècle)
  • Basilique-sanctuaire Madonna delle Lacrime: consacrée en 1994.

Patrimoine culturel

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Gastronomie

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La gastronomie syracusaine fait partie de la cuisine méditerranéenne basée donc principalement sur les céréales, poisson, viandes, légumes frais et secs et agrumes[réf. nécessaire].

Syracuse est connue pour sa pâtisserie[33].

Les plats les plus connus : les ravioli de ricotta en sauce (une typique sauce de tomate, morceaux de porc et saucisses), les spaghetti à la syracusaine (anchois et chapelure torréfiée), les spaghetti à la poutargue de thon, pâtes à l’espadon, le lapin à la stemperata (avec câpres, olives, tomates, céleri branche), les saucisses aux grains de fenouil, vin blanc et poivre ou piment, le thon a la ghiotta (avec pommes de terre, tomates, poivrons et oignons), la soupe de poisson, caponata (aubergines, tomates, oignons, olives, céleri branche en aigre-douce), aubergines et poivrons grillés[33].

Dans la culture populaire

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Bibliographie

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  • Victor Bérard, La colonisation grecque de l'Italie méridionale et de la Sicile dans l'Antiquité. L'histoire et la légende, Paris, Presses Universitaires de France, 1957.
  • John Boardman, Les Grecs outre-mer. Colonisation et commerce, traduit en français par Michel Bats, Études II, Naples, Centre Jean Bérard, 1995.
  • (en) Robert Leighton, Sicily before History. An archeological survey from the Paleolithic to the Iron Age, London, Duckworth, 1999.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag et ah Pierre Lévêque, Syracuse : le destin d'une cité, La Sicile, Presses Universitaires de France, Nous partons pour, 1989, p. 195-218. [lire en ligne].
  3. a et b Biollet (Pierre-Yves), Barat (Claire), Costanzi (Michela), Les diasporas grecques du VIIIe au IIIe siècle av. J.-C., Paris, 2012 (Dunod), p. 103.
  4. Hérodote, VII, 166
  5. « Syracuse », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  6. L’importance de Syracuse aux VIe et Ve siècles avant notre ère jaugée sur la production et la circulation de son monnayage (lire en ligne)
  7. a et b Jean Babelon, « Les monnaies de Syracuse. À propos d'un livre récent », Revue des Études Anciennes, vol. 32, no 1,‎ , p. 31–34 (DOI 10.3406/rea.1930.2564, lire en ligne, consulté le )
  8. (it) Siracusa: l’Orecchio di Dionisio tra storia e leggenda antudo.info
  9. Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile, Pluriel / Fayard, 2018, p. 66.
  10. Frétigné, Jean-Yves (1966), Histoire de la Sicile : des origines à nos jours, Paris, Pluriel, 477 p. (ISBN 978-2-8185-0558-8 et 2-8185-0558-5, OCLC 1028640691, lire en ligne), p. 72.
  11. F. W. Walbank, A Historical Commentary on Polybius, II, Oxford, 1970, p. 62
  12. (it) Archimede di Siracusa e le sue invenzioni, un genio siciliano che oltrepassa la storia ilsicilia.it
  13. Musée.
  14. Norwich, John Julius (1929) (trad. de l'anglais), Histoire de la Sicile : de l'Antiquité à Cosa Nostra, Paris, Tallandier, , 477 p. (ISBN 979-10-210-2876-0, OCLC 1038053850, lire en ligne), p. 68.
  15. Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile, Pluriel / Fayard, 2018, p. 81
  16. a b et c Pierre Lévêque, Syracuse : les monuments, La Sicile, Presses universitaires de France, Nous partons pour, 1989, p. 219-242. [lire en ligne].
  17. Désiré Nisard (dir.), Œuvres complètes de Cicéron, tome 2, 1869, p. 302. [lire en ligne].
  18. André Guillou, « Géographie administrative et géographie humaine de la Sicile byzantine (vie-ixe s.) », dans Philadelphie et autres études, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia », (ISBN 978-2-85944-839-4, lire en ligne), p. 133–139.
  19. Éditions Larousse, « Constant II Héraclius - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  20. Jean Huré, Histoire de la Sicile, Que sais-je ?, Presses universitaires de France, 1975.
  21. a et b V. Prigent, « La carrière du tourmarque Euphèmios, basileus des Romains », Histoire et culture dans l’Italie byzantine. Acquis et nouvelles recherches, éd. A. Jacob, Rome, 2006 (CEFR, 363), p. 279-317
  22. « La Sicile musulmane (IXe-XIe siècle) », sur www.histoire-pour-tous.fr, (consulté le )
  23. Éditions Larousse, « Frédéric II - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  24. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
  25. (it) Comuni limitrofi a Siracusa tuttitalia.it
  26. ÉPIPOLES - Histoire de guerre, sur histoire-de-guerre.net
  27. « CONFEDILIZIA : », sur confedilizia.it via Wikiwix (consulté le ).
  28. (it) La Frazione di Isola nel comune di Siracusa italia.indettaglio.it
  29. « Fascicolo circolazione » p. 115
  30. Victor Bérard, Les phéniciens et l'Odyssée, Paris: Armand Colin, tome 2, p.515
  31. « Syracuse et la nécropole rocheuse de Pantalica », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
  32. Thucydide, La Guerre du Péloponnèse [détail des éditions] [lire en ligne], Livre 14 (42).
  33. a et b « Que manger à Syracuse : des plats typiques à déguster en Sicile », sur www.agriturismo.it (consulté le )