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Seapunk

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Seapunk
Origines stylistiques RnB des années 1990, pop des années 1990, house, dirty south, new age, drum and bass, chopped and screwed, witch house, chiptune
Origines culturelles 2011 ; cyberculture Tumblr
Scènes régionales États-Unis (Chicago)
Voir aussi Vaporwave, biopunk

Sous-genres

Icepunk (en)

Le seapunk est un sous-genre de mode et de design créé sur Internet durant le début des années 2010 par un groupe de passionnés du multimédia. Il a été popularisé par une grande utilisation de rétroliens et de partage sur le réseau social Tumblr.

Le mouvement seapunk trouverait ses origines dans un tweet du DJ de Brooklyn Lil Internet évoquant un blouson punk dont les clous auraient été remplacés par des crustacés. Son ami Lil Governement utilise ensuite le hashtag « seapunk »[1],[2],[3]. Lil Governement déclare à Vice Magazine que « [Le] seapunk est un mème accidentel qui est devenu une scène ».

Le seapunk est donc principalement une tendance esthétique qui s'est développée sur internet majoritairement sur la plateforme de micro-blogging Tumblr où des jeunes qui ont entre 13 et 19 ans échangent et nouent des liens autour de l'esthétique[3],[1].

Fashion week

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En février 2012, le créateur Jeremy Scott met en avant l'esthétique en s'inspirant du mouvement pour dessiner sa collection automne-hiver 2012[4],[1]. Les marques Blumarine, Versace et Chanel créent aussi des pièces avec des éléments communs au seapunk[3].

Codes esthétiques

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Atlantis posant lors du Geek Fashion Show en 2013.

Les codes esthétiques reprennent tout un ensemble de références à l'univers aquatique : maquillage pailleté, cheveux teints en rose ou en bleu délavé, tee-shirt à l’effigie de créatures aquatiques, bijoux coquillages, etc[3]. Mais aussi une imagerie pastel kawaii et rétro et emprunte de l'esthétique Internet, pop et ringarde de la 3D des années 1990[1],[5],[6]. Le mouvement ne se veut pas sérieux et cultive l'ironie[2]. Le mouvement joue aussi sur l'androgynie[5]. Selon l'auteur et professeur Mathieu Buard « [Les seapunk] ne veulent pas revendiquer les codes de l'homosexualité et se vivent dans un queer plus moderne, moins affecté. »[1].

En 2011, le journal The New York Times qualifie le mouvement d'« une blague avec de la musique » et « interne à Internet qui se nourrit de son propre ridicule »[2],[7].

Représentants

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En 2011, la mannequin Charlotte Free se fait remarquer en défilant avec des cheveux teints en rose et est adoptée par le mouvement en tant qu'égérie[3]. Le seapunk est révélé au grand public avec la prestation de Rihanna au Saturday Night Live du [5],[7].

Ses principaux représentants sont Coral Records Internazionale (Ultrademon, Zombelle, Fire For Effect, Kevin Heckart) aux États-Uins (particulièrement à Chicago), Unicorn Kid en Angleterre, Sea Punk Gang en Italie, Merman en Brésil, et Ideal Corpus en France[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. a b c d et e Clément Ghys, « Couleur punk à l’eau » Accès libre, sur Libération, (consulté le )
  2. a b et c « Seapunk, plongée dans une culture open source », sur Slate magazine, (consulté le )
  3. a b c d et e Laurène Saby, « C’est quoi la tendance Seapunk ? » Accès libre, sur Elle, (consulté le )
  4. (en) Willow Lindley, « Seapunk Fashion - Styling Tips For Alternative Trends » Accès libre, sur refinery29.com, (consulté le ).
  5. a b et c Marie-Caroline Bougère, « Ce qu'il faut retenir (ou pas) du Seapunk » Accès libre, sur L'Express, (consulté le )
  6. (en) Estelle Caswell, « How seapunk went from meme to mainstream » Accès payant, sur Vox, (consulté le )
  7. a et b (en) Elvia Wilk, « Thank U For Your Service Seapunk. Solarpunk? You’re Next! », sur Garage, (consulté le )

Liens externes

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