Plusquellec
Plusquellec | |||||
Église Notre-Dame de Grâces - XVIe siècle. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Guingamp-Paimpol Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jacques Le Creff 2020-2026 |
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Code postal | 22160 | ||||
Code commune | 22243 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plusquellécois, Plusquellécoise | ||||
Population municipale |
553 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 23′ 12″ nord, 3° 29′ 02″ ouest | ||||
Altitude | Min. 104 m Max. 273 m |
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Superficie | 26,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Callac | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Plusquellec ([plyskɛlɛk] en breton : Pluskelleg) est une commune française du département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Géographie physique
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par l'Hyères, une rivière qui longe son territoire à l'est.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploescalec en 1268, Ploezescaelec vers 1330, Ploezkalleuc et Ploezescaelleuc en 1368, Plusqualec en 1381, Pluscallec en 1381, Pluscalleuc en 1407, Plusquellec en 1535 et en 1536[1].
Plusquellec vient du breton : Plou signifiant « paroisse » et Askol, [oscal] en vieux breton, « chardon »[2], signifiant « paroisse du chardon »[3].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Plusquellec se blasonnent ainsi : |
Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 065 mm, avec 16,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Carhaix-Plouguer à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 112,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Plusquellec est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (69,9 %), terres arables (10,2 %), prairies (9,4 %), forêts (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
[modifier | modifier le code]Le tissu économique de Plusquellec est composé de : une dizaine d'agriculteurs, une école primaire, deux bars, un terrain de sports, plusieurs forgerons...
Histoire
[modifier | modifier le code]Plusquellec signifie en breton ploe (paroisse) et oscal (chardon). Plusquellec a connu plusieurs noms : Ploescalec (vers 1330), Ploezkalleuc, Ploezescaelleuc (en 1368), Plusqualec (en 1381), Pluscallec (en 1381), Pluscaleuc (en 1407), Ploesquellec, Plusquellec (en 1535-1536).
Moyen-Âge
[modifier | modifier le code]La paroisse de Plusquellec, dont la première trace écrite remonte à 1330, avait pour trèves Calanhel et Botmel, qui devint ensuite Callac.
La famille de Plusquellec, qui était à la tête de la seigneurie du même nom, serait issue de la famille des comtes du Poher, est attestée depuis 1268. À partir du XVe siècle cette famille résida aussi dans le château de Callac (raison pour laquelle par la suite Callac supplanta Botmel) construit par Olivier de Plusquellec et Jeanne de Trogoff, mariés en 1420. Leur fille aînée, Jeanne de Plusquellec (décédée en 1476) épousa Charles IX du Pont, baron du Pont et de Rostrenen.
La seigneurie de La Rivière avait appartenu à Olivier de Gourvinec, capitaine des gardes du duc Jean IV, qui épousa Marguerite de Malestroit et mourut en 1403. En 1432, un sieur de Plusquellec commandait un corps de troupes au siège de Pouancé par le duc de Bretagne. En 1451, un Plusquellec siège aux États de Bretagne.
À la même époque, les quatre fils du chevalier Alain de Plusquellec (1374-1433) et de Marie de Launay (1376-1427), Maurice, Henry, Yves et Guillaume, se délivrent eux-mêmes des lettres de marque, et se font corsaires.
En 1487, le sire de Plusquellec et Louis son frère, ravagent le pays et pillent les châteaux des seigneurs restés fidèles au duc de Bretagne François II.
Le manoir de Kerthomas appartenait à la famille éponyme, puis passa par mariages successifs d'héritiers, aux mains de la famille de Poulmic, puis de celle de Kerouartz, qui conservèrent Kerthomas jusqu'au XIXe siècle. Un autre manoir, celui de la Boëssière, appartenait à la famille du même nom, avant de passer successivement au fil des siècles suivants aux mains des de Lezandevez, puis Quellenec, Le Saint, de Boisguézennec et enfin de Crésolles. Un autre manoir, disparu, existait probablement à Coatléau[16].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plusquellec en 1778 :
« Plusquelec : à 14 lieues au Nord-Est de Quimper, son évêché ; à 19 lieues de Rennes ; et à 1 lieue de Callac, sa subdélégation. Cette paroisse relève du Roi, et ressortit à Carhaix ; elle compte 3 600 communiants[Note 1], y compris ceux de Botmel et Callanhuel, ses trèves : la cure est à l'alternative. La haute, moyenne et basse justice de Cotléan [Coatléau] appartient à Madame du Loch. Ce territoire, plein de vallons et de monticules, offre à la vue des terres en labeur, des prairies, des arbres fruitiers et des landes. (...)[17]. »
Plusquellec possédait 4 chapelles : Coatléau (reconstruite en 1856), Locmélard, Saint-Fiacre (restaurée en 1933) et Saint-Julien (en ruine en 1807)[16].
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Plusquellec en 1853 :
« Plusquellec : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins ses trèves Botmel (aujourd'hui Callac) et Calanhel. (...) Principaux villages : Rundunec, Liffernec, Kernon, Kerlouas, Kerbouzard, Kerambréton, Restineuff, la Boissière, Kerdirion, Resclas, Kerugant, Kerorgant, Helloét, Goasmin, Runervy, Lindilé, le Guellec, Coatanec'h, Guébihan-Guelec, Lestrédiec, Kercortes, Coat-Léan. Superficie totale 2 631 hectares, dont (...) terres labourables 1 496 ha, prés et pâturages 32 ha, bois 62 ha, vergers et jardins 51 ha, landes et incultes 604 ha, étangs 4 ha (...). Moulins 5 (du Pont, de la Boissière, de Coat-Léan ; à eau). La grande route de Carhaix à Callac traverse cette commune dans sa partie sud, depuis le pont de Coat-Léan jusqu'à celui d'Ar-Varquès. (...) Géologie : roches feldspathiques dans le nord-est ; anciens gisements de plomb. On parle le breton[18]. »
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Plusquellec porte les noms de 63 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux 5 soldats (François Auffret, François Guézennec, Yves Guillaume, René Le Borgne, Louis Le Guilloux) sont décédés sur le front belge ; un soldat (Jean Le Fer) est décédé de maladie alors qu'il était interné en Suisse après avoir été prisonnier en Allemagne et un autre (Jean Daniel) pendant sa captivité en Allemagne, les autres sont décédés sur le sol français, dont Louis Le Gall, qui fut décoré de la croix de guerre[19].
François Denès, né en 1889 à Plusquellec, soldat au 47e régiment d'infanterie fut fusillé pour l'exemple le à Vienne-le-Château (Marne) pour « ivresse et abandon de poste en présence de l'ennemi »[20].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Emmanuel Thépault, né le à Plusquellec, terrassier-cimentier à Aulnay-sur-Iton (Eure), fut fusillé le au Mont Valérien[21] et Yves Guinamant, aussi originaire de Plusquellec, cheminot et résistant, fut assassiné par les Allemands le à Mégrit (Côtes-du-Nord)[22].
Le XXIe siècle
[modifier | modifier le code]Les écoles de Plourac'h, Carnoët et Plusquellec se sont unies en un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), constitué de trois classes, réparties entre les trois communes (ce sont les deux classes de CP et de maternelle qui se trouvent à Plusquellec ; 30 élèves en tout à la rentrée 2023). En février 2024 les maires de celles-ci demandent l'ouverture pérenne de la quatrième classe, obtenue à titre provisoire en 2023, ce qui était refusé par l'inspection académique[23], mais a été finalement accordé.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 553 habitants[Note 2], en évolution de +3,75 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame de Grâces et ossuaire, inscrits aux monuments historiques depuis 1926[28]. L'église date en grande partie du XVIe siècle, mais a été restaurée plusieurs fois aux XVIIIe siècle et XIXe siècle ; elle abrite les tombeaux de François de Kerouartz (décédé en 1557) et Marguerite de Poulmic, seigneur et dame de Kerthomas.
- Croix du XVIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [29].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Hercule de Keranflec'h, né en 1711 à Botmel, alors trève de Plusquellec, décédé le au château de Rosneven en Pestivien, écrivain et philosophe, auteur de plusieurs ouvrages, dont "L'Hypothèse des petits tourbillons", d'une "Dissertation sur les miracles" et d'une "Explication de l'Apocalypse" publiés entre 1760 et 1782[30].
- François Abgrall né en 1757 au manoir de Kerthomas, commune de Plusquellec et décédé en 1805 à Quimper, homme politique.
- Gal Vallerius, baron de la drogue du "dark-web" condamné en octobre 2018 à 20 ans de réclusion criminelle pour trafic de stupéfiant résidait dans la commune avant son arrestation[31]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Personnes en âge de communier.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plusquellec ».
- Plusquellec sur le site de la Communauté de Communes de Callac-Argoat
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 98, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Plusquellec et Carhaix-Plouguer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carhaix » (commune de Carhaix-Plouguer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Carhaix » (commune de Carhaix-Plouguer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François Moal, Carhaix et le Poher x, Spézet, Nature et Bretagne, (ISBN 2-85257-000-9).
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), pages 445-446.
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Deniel, (lire en ligne), page 363.
- Memorialgenweb.org - Plusquellec : monument aux morts
- Anne Lessard, « 14-18. 51 fusillés bretons et toujours pas de réhabilitation », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-22.htm
- https://www.ouest-france.fr/yves-guinamant-resistant-cheminot-mort-le-3-aout-1944-2737429
- « Fermeture de classe : les maires de Plourac’h, Plusquellec et Carnoët menacent de démissionner », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Notre-Dame des Grâces », notice no PA00089531, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089530, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- http://centredhistoiredebretagne.com/un-hercule-breton-le-philosophe-charles-hercule-de-keranflec/.
- « Vingt ans de prison pour Gal Vallerius, le barbu du dark Web », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).