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Phnom Penh

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Phnom Penh
ភ្នំពេញ
Blason de Phnom Penh
Héraldique
Phnom Penh
Administration
Pays Drapeau du Cambodge Cambodge
Province Phnom Penh
Gouverneur Khuong Sreng
Démographie
Gentilé Phnompenhois, Phnompenhoise
Population 2 129 371 hab. (2019)
Densité 7 343 hab./km2
Géographie
Coordonnées 11° 34′ 18″ nord, 104° 55′ 23″ est
Altitude 11 m
Superficie 29 000 ha = 290 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cambodge
Voir sur la carte administrative du Cambodge
Phnom Penh
Liens
Site web www.phnompenh.gov.kh
Carte
Carte interactive de Phnom Penh

Phnom Penh (en khmer : ភ្នំពេញ, romanisation : Phnum Pɨñ, /pʰnʊm ˈpɨɲ/ ; littéralement : « Colline de Penh ») est la capitale du Cambodge, située dans la moitié sud du pays, au confluent du Tonlé Sap et du Mékong. En 2019, 2 129 371 Phnompenhois[1] vivent sur les 290 km2 du territoire de la municipalité de Phnom Penh. Administrativement, Phnom Penh est également une province du Cambodge. Pa Socheatvong en est le gouverneur actuel.

Devenue capitale du Royaume à l'époque de l'Indochine française, Phnom Penh était surnommée la « Perle de l'Asie » dans les années 1920. Fondée en 1434, la ville s'est beaucoup développée sous l'impulsion de la France, développement laissant en héritage nombre de bâtiments à l'architecture européenne et coloniale, notamment le long des grands boulevards. Au XXIe siècle, Phnom Penh est la ville la plus peuplée du Cambodge ainsi que son centre économique et politique.

Géographie

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Site et situation

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Vue satellite du site de Phnom Penh. On distingue, en haut à gauche, l'arrivée du Tonlé Sap, à droite le coude du Mékong englobant quelques îles, au milieu en bas le départ du Bassac dans le prolongement du Tonlé Sap. Phnom Penh est construite juste à l'ouest de ce confluent.

Phnom Penh se situe dans la plaine des Quatre-Bras dans le Sud du Cambodge[2]. La ville est construite à la convergence de quatre larges voies d'eau : le Mékong amont, le bras principal du Mékong en aval, le Tonlé Sap (un émissaire à flux alternés) et le Bassac, premier bras à se détacher du grand fleuve. La ville doit ainsi à ce site son ancien nom de Krong Chaktomuk (khmer : ក្រុងចតុម្មុខ) signifiant « la ville aux quatre visages ».

Le site originel de Phnom Penh est soumis aux inondations saisonnières. Il est formé d'étendues alluviales argilo-limono-sableuses où on reconnaît des bourrelets de berge parallèles aux voies d'eau, isolant des dépressions dont la partie la plus basse est occupée par des beng ou beûng, des nappes d'eau permanentes débordant sur les arrières-berges[2]. Les principaux sont le beng Kak (asséché en 2015), le beng Trabek, le beng Tapoung et le beng Pempea.

Depuis l'époque de l'Indochine française, Phnom Penh est également le nœud central du réseau routier cambodgien. La capitale est ainsi située au croisement de l'ensemble des routes nationales lesquelles desservent les différentes provinces du Royaume ainsi que les états voisins que sont la Thaïlande, le Laos et le Viêt Nam.

Phnom Penh a un climat tropical.

La ville connaît deux saisons. La saison humide, de mai à octobre, qui peut voir la température monter jusqu'à 47 °C, est généralement accompagnée d'une humidité élevée. La saison sèche, de novembre à avril, connaît des températures plus basses, peu ou pas de pluies.

Relevés météo à Phnom Penh
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 21,7 22,2 23,3 24,4 24,4 24,4 24,4 24,4 24,4 24,4 23,3 21,7
Température maximale moyenne (°C) 31,1 32,8 33,9 35 33,9 32,8 32,2 32,2 31,1 30,6 30 30
Précipitations (mm) 7,6 10,2 35,6 78,7 144,8 147,3 152,4 154,9 226,1 251,5 139,7 43,2
Source : Weather.com[3].

Depuis l'origine

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La ville tire son nom du Wat Phnom Daun Penh (connu maintenant seulement comme Wat Phnom, ou « temple de la colline » វត្តភ្នំ), édifice religieux construit en 1373 pour abriter cinq statues du Bouddha sur un tertre de 27 m de haut. Daun Penh (« Grand-mère Penh ») était une riche veuve qui l'aurait fait construire.

La ville devint la capitale du Cambodge après que Ponhea Yat, roi de l'empire khmer, s'enfuit d'Angkor Thom quand cette ville fut capturée par le Siam en 1431. Un stūpa situé derrière le Wat Phnom abrite les restes de Ponhea Yat et de la famille royale. On y trouve également des vestiges de statues bouddhistes de l'ère d'Angkor.

Capitale royale et « perle de l'Asie »

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Palais royal de Phnom Penh : le pavillon Chan Chhaya, avant l'interdiction de la circulation routière.
La Poste centrale de Phnom Penh construite à l'époque de l'Indochine française.

Cependant, ce ne fut pas avant 1866 sous le règne de Norodom Ier que Phnom Penh devint le siège permanent du gouvernement, et que le palais royal fut construit. Cela marqua le commencement de la transformation de ce qui était essentiellement un village en une grande ville, les colonisateurs français agrandissant le système de canaux pour contrôler les terres humides, construisant des routes et un port. Depuis cette époque, la ville présente un nombre impressionnant d'édifices à l'architecture art-déco, dont certains malheureusement en piteux état, et de nombreuses villas de style colonial.

Dans les années 1920 et jusqu'en 1970, Phnom Penh était connue comme la « perle de l'Asie ». Tout au long des quatre décennies suivantes elle continua de s'agrandir avec la construction d'une voie de chemin de fer jusqu'à Sihanoukville (Kompong Som) et de l'aéroport international de Pochentong. En , le Premier Ministre de Singapour Lee Kuan Yew effectua une visite d'État et fut impressionné par la beauté et le développement de Phnom Penh ; il confia à son hôte Norodom Sihanouk, chef d'État du Cambodge : « J'espère qu'un jour ma ville ressemblera à la vôtre », et recommanda à ses Ministres de s'inspirer de son modèle de développement.

Guerre civile et terreur

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Au début de la guerre du Viêt Nam, le Cambodge adopte une politique de neutralité avant que les élites pro-américaines ne prennent une importance croissante à Phnom Penh, jusqu’à déposer le prince en 1970, choisissant l’alignement sur Washington qui allait précipiter le pays dans la guerre. C'est d'ailleurs dans le stade olympique de la ville que le général De Gaulle prononça le son fameux discours de Phnom Penh en soutien à Norodom Sihanouk. Néanmoins, le pays, y compris Phnom Penh à partir de 1970, fut utilisé comme base par le Front national de libération du Sud Viêt Nam, et des milliers de réfugiés envahirent la ville pour fuir les combats.

Dès 1967, commençait la guerre civile cambodgienne. Pendant les cinq années de la République khmère (1970-75), la ville fut enclavée, puis assiégée et bombardée par les troupes des Khmers rouges. Les ravitaillements ne furent rendus possibles que par des convois le long du Mékong provenant du Sud-Vietnam, et l'aéroport de Phnom Penh Pochentong. Ce fut ce qu'on a appelé la « bataille de Phnom Penh »[4]. En 1975, la population atteignait deux millions d'habitants. La ville tomba sous la coupe des Khmers rouges du Kampuchéa démocratique le 17 avril, le jour de la nouvelle année cambodgienne, et fut évacuée de force ; ses résidents devaient partir travailler dans des fermes rurales en tant que nouveaux citoyens, ou « nouveau peuple » (« procheachun thmey »), ainsi désignés parce que considérés comme nouveaux arrivants par rapport à ceux qui habitaient déjà la campagne. La ville fut ainsi vidée de la quasi-totalité de ses deux millions d'habitants, et laissée à l'abandon pendant trois ans, huit mois et vingt jours.

L'école Tuol Sleng fut transformée par les forces de Pol Pot en prison et en centre de torture nommé « S-21 ». C'est désormais le musée Tuol Sleng qui, avec Choeung Ek, quinze kilomètres plus loin, est un mémorial à ceux qui périrent du fait de ce régime.

Reconstruction

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Le palais royal de Phnom Penh.

Les Khmers rouges furent chassés de Phnom Penh par les Vietnamiens le et les gens commencèrent à retourner dans la ville. Environ 80 % des habitants d'avant la guerre avaient péri à la suite des privations consécutives à leur déportation, aux exécutions et tortures sommaires pendant les années khmères rouges. Après presque quatre années d'abandon, les infrastructures de la ville étaient gravement endommagées. La reconstruction, d'abord timide, ne prit un rythme soutenu qu'à partir de 1991, après les accords de Paris, aidée par la stabilité du gouvernement, attirant des investissements étrangers et une aide de pays comme la France, l'Australie, la Corée, la Chine et le Japon et des organisations multilatérales, notamment pour le ravitaillement en eau potable, la reconstruction des routes et des autres infrastructures.

Développement récent

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À droite, le marché central de Phnom Penh entièrement rénové et vue d'une partie de la ville en décembre 2012.

La ville connait depuis peu un développement anarchique, ne respectant aucun plan d'urbanisme. De nombreux bâtiments et édifices publics de l'époque coloniale tels que les brasseries et glacières de l'Indochine (BGI), le Commissariat Principal de Police, l'ancienne prison T-3, ont été vendus et remplacés par des constructions récentes. La ville a ainsi beaucoup perdu du charme qui la caractérisait.

Les années 2005 à 2009 ont été une période d'euphorie et de spéculation immobilière. Depuis, de nombreux projets immobiliers ont vu le jour, notamment en asséchant le Boeung Kak. Des bâtiments de plus de 30 étages sont maintenant construits en centre-ville, bouleversant les perspectives des grands boulevards coloniaux[5].

Une île, précédemment en friche est devenue un quartier résidentiel et d'affaires ; elle est située en plein centre, au bord du Mékong et du Bassac, et constitue un nouvel arrondissement sous le nom de Koh Pich.

Les limites de la ville ont récemment été modifiées. Des lotissements (borey en khmer) se construisent en périphérie notamment au nord. Les promoteurs ont fait changer la frontière des provinces, ainsi la ville gagne de la superficie au détriment de la province de Kandal.

Organisation administrative

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Subdivisions

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Pour des raisons administratives, Phnom Penh est une municipalité, qui a le même statut qu’une province. Elle est subdivisée en quatorze districts (khan), 105 quartiers (sangkat) et 953 villages (phum).

Subdivisions administratives de Phnom Penh
Code
ISO
District Khmer Quartiers Villages Population
(2007)
Nb Carte
1201 Chamkar Mon ខណ្ឌចំការមន 5 40 70 772 [6]
Quartiers de Phnom Penh.
1202 Doun Penh ខណ្ឌដូនពេញ 11 134 155 069 [7]
1203 Prampir Makara ខណ្ឌប្រាំពីរមករា 8 66 71 092 [8]
1204 Tuol Kouk ខណ្ឌទួលគោក 10 143 145 570 [9]
1205 Dangkao ខណ្ឌដង្កោ 12 81 159 772 [10]
1206 Mean Chey ខណ្ឌមានជ័យ 7 59 248 464 [11]
1207 Russey Keo ខណ្ឌឫស្សីកែវ 7 30 274 861 [12]
1208 Sen Sok ខណ្ឌសែនសុខ 6 47 182 903 [13]
1209 Pou Senchey ខណ្ឌពោធិ៍សែនជ័យ 7 75 226 971
1210 Chroy Changvar ខណ្ឌជ្រោយចង្វារ 5 22 159 233
1211 Prek Pnov ខណ្ឌព្រែកព្នៅ 5 59 188 190
1212 Chbar Ampov ខណ្ឌច្បារអំពៅ 8 49 164 379
1213 Boeng Keng Kang ខណ្ឌបឹងកេងកង 7 55 66 658
1214 Kamboul ខណ្ឌកំបូល 7 93 75 526

Démographie

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Depuis 1950, l'évolution démographique de Phnom Penh a été :

1950 1960 1970 1975 1978 1980
334 000398 000457 000370 00032 000189 000
1981 1985 1990 1995 1998 2000
329 000351 000634 000925 0001 000 0001 284 000
2004 2005 2008 2010 2019 -
1 044 0001 677 0001 326 0002 101 7252 129 371-

Phnom Penh est la capitale économique du Cambodge et concentrait, en 2009, plus de 75 % des investissements étrangers dans le Royaume. En 2005, alors que le PIB par habitant était nationalement de 769 $ US, il atteignait 820 $ US à Phnom Penh.

Le marché de Beung Keng Kang.

Le mot psar (« marché ») est un apport du persan bazar.

Enseignement

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Enseignement supérieur

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La grande majorité des institutions d'enseignement supérieur du Cambodge se trouve à Phnom Penh.

Enseignement primaire et secondaire

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Écoliers au Cambodge.

Durant l'année scolaire 2007-2008, 236 306 élèves — dont 109 708 filles, soit 46,4 % — sont inscrits dans les 5 545 classes de Phnom Penh. Parmi les 232 écoles, il y a 114 écoles primaires et 42 écoles secondaires (collèges et lycées)[19].

En 2007, 91,7 % des Phnompenhois — 88,7 % des femmes et 95,1 % des hommes — de plus de sept ans étaient lettrés. Chez les plus de quinze ans, ce taux monte à 92,7 %. La moyenne nationale des plus de quinze ans est de 75,1 %[20].

On retrouve quelques écoles prodiguant une éducation en langue française dont le lycée français René-Descartes de Phnom Penh.

Transport en commun

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Le réseau de transport en commun à Phnom Penh en 2015.

Phnom Penh dispose en 2019 de neuf lignes d'autobus publics.

Lignes de bus Phnom Penh City
Logo Ligne Terminus Date d'ouverture Nombre d'arrêts Longueur (km) Fréquence (min) Distance moyenne entre arrêts (m)
01 Prek Pnov ←→ Boeung Chhouk 2014 66 18.5 10-25 560
02 Kuoch Kanong ←→ Takhmao 2014 74 18.2 10-30 490
03 Kilomètre 9 ←→ Borey Santepheap 2 2014 74 21.9 10-30 590
4A Russey Keo Garden ←→ Borey Santepheap 2 2017 70 19.6 15-35 560
4B Russey Keo Garden ←→ Kombol 2017 86 22.9 15-35 535
05 Prek Pnov ←→ Aeon Mall 1 2017 44 11.1 30-60 505
06 Kuoch Kanong ←→ Prek Pnov 2017 58 16.0 15-45 550
07 Kilomètre 9 ←→ Boeung Chhouk 2017 68 16.9 15-50 500
08 Century Market ←→ Kuoch Kanong 2017 53 19.8 15-50 760
09 Borey Santepheap 2 ←→ Special Economic Zone 2018 56 18.6 15-50 665

Transport aérien

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L'entrée de l'aéroport de Pochentong.

L'aéroport de Pochentong, le plus grand du pays, est situé à sept kilomètres à l'ouest du centre-ville. Une quinzaine de villes, toutes asiatiques, sont desservies. Siem Reap est la seule destination intérieure. L'aéroport de Sihanoukville devrait être desservi via Siem Reap à partir de 2011.

Transport ferroviaire

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La ville dispose d’une gare desservie jusqu'en 2009 par les chemins de fer royaux, la gare de Phnom Penh de style Art déco. Jusqu'en , elle ne recevait que des trains de fret. En , un service voyageurs vers Sihanoukville est ouvert. En une seconde ligne est ouverte vers Battambang et Poitet. Elle devrait être prolongée vers la Thaïlande[21].

Réseau routier

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Routes locales

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Parmi les artères importantes de la ville, on retrouve entre autres le boulevard Monivong, le boulevard de la fédération de Russie, le boulevard Norodom, le boulevard Charles de Gaulle, le boulevard Sihanouk et le boulevard Mao Tsé-Toung.

Routes nationales

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Les grandes routes nationales du Cambodge convergent toutes vers la province de Phnom Penh.

Longueur (km) Destination Remarque
Route nationale 1 167 Viêt Nam vers Hô Chi Minh-Ville
Route nationale 2 121 Viêt Nam vers le delta du Mékong
Route nationale 3 202 Sihanoukville via Kampot
Route nationale 4 214 Sihanoukville par l'ouest
Route nationale 5 407 Thaïlande via Battambang
Route nationale 6 416 Thaïlande via Siem Reap
Route nationale 7 461 Laos via Kratie

La ville de Phnom Penh est jumelée avec[22] :

La ville est également membre de l'Association internationale des maires francophones[24].

Les deux principaux championnats sportifs du Cambodge, en football et volley-ball, se déroulent intégralement au Stade olympique de Phnom Penh. Les sports les plus populaires sont, comme dans le reste du Cambodge, le football, le volley-ball, la boxe khmère et le dacau.

De nombreux Phnompenhois se regroupent également tôt le matin ou en début de soirée dans l'un des deux stades de la capitale ou sur les esplanades pour des séances d'aérobic.

L'événement le plus important qu'ait accueilli Phnom Penh est les jeux des Nouvelles Forces émergentes en 1966[25]. La ville devait également organiser les Jeux d'Asie du Sud-Est en 1963, mais la compétition a été annulée en raison de problèmes politiques.

Phnom Penh est doté de trois stades :

  • Le stade olympique, d'une capacité de 50 000 places a été construit pour accueillir les jeux d'Asie du Sud-Est de 1963. En plus de son terrain principal, il possède une salle omnisports, une piscine et des courts de tennis ;
  • Le stade Lambert, également appelé « Vieux stade » ou « Old Stadium » est situé au nord de la ville.
  • Le Stade National Morodok Techo, stade de football et d'athlétisme ouvert en 2021.

Il existe plusieurs pagodes bouddhistes (wat) à Phnom Penh :

Catholicisme

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Notes et références

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  1. (en) Institut national de la statistique, « General Population Census of the Kingdom of Cambodia 2019 », sur nis.gov.kh, Ministère de la Planification, (consulté le ).
  2. a et b Christian Goulin, « Phnom-Penh. Notes de Géographie urbaine. », Les Cahiers d'Outre-Mer, XX,‎ , p. 5-36
  3. www.weather.com.
  4. « La bataille de Phnom Penh », sur INA, (consulté le )
  5. Céline Ngi et Sylvain Ulisse, « Phnom Penh : Les défis d'une capitale qui grandit vite », Gavroche Thaïlande, no 243,‎ , p. 62 à 65 (lire en ligne [PDF])
  6. Signification du nom: « Champ de mûriers »
  7. Signification du nom: « Grand-mère Penh »
  8. Signification du nom: « 7 janvier » (1979), date de l'entrée dans Phnom Penh des troupes vietnamiennes, qui provoqua la chute des Khmers rouges) ; le makara (Capricorne) est une créature mythologique des civilisations influencées par l'Inde
  9. Signification du nom:« Butte (surgie) de nulle part »
  10. Signification du nom:« Diospyros spp. (Ebenaceae) », arbre dont le fruit donne une teinture noire
  11. Signification du nom:« Victorieux », du khmer mean : "qui possède" et du sanskrit jaya : « victoire »
  12. Signification du nom:« Bambou précieux »
  13. Signification du nom: « Plein de bonheur»
  14. (en) National Institute of Statistics, « General Population Census of the Kingdom of Cambodia 2019 – Final Results », Ministry of Planning, (consulté le )
  15. (en) « Population and censuses » (consulté le )
  16. (en) « “Cambodia Socio-Economic Survey 2013” », National Institute of Statistics, Ministry of Planning (consulté le )
  17. (en) « “General Population Census of Cambodia 1998 Final Census Results (2nd Edition)” », National Institute of Statistics (consulté le )
  18. (en) Sen David 2017, « “Election delays 2018 census” », Khmer Times, (consulté le )
  19. Département du Planning, Ministère de l'éducation, de la jeunesse et des sports.
  20. Cambodia Socio-Economics Survey 2007, National Institute of Statistics.
  21. (en) Hin Pisei, « Cambodia-Thailand rail reconnected after 45 years », Phnom Penh Post (consulté le ).
  22. « Sister Cities », sur phnompenh.gov.kh (consulté le ).
  23. (en) « Iloilo City inks twinning pact with Phnom Penh, Cambodia », The news today,‎ (lire en ligne)
  24. « Villes membres », sur aimf.asso.fr (consulté le ).
  25. (en) Richard Espy, The politics of the Olympic Games, University of California Press, , 212 p. (ISBN 978-0520037779), p. 109.

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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