Obusier D-30 de 122 mm
D-30 | |
D-30 serbe | |
Présentation | |
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Pays d'origine | Union soviétique |
Type | Obusier |
Batailles | Guerre froide, guerre russo-ukrainienne, plusieurs conflits régionaux |
Période d'utilisation | 1963→ présent |
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L'obusier D-30 de 122 mm est une arme entrée en service dans l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) dans les années 1960. C'est une pièce d'artillerie de campagne considérée comme robuste et utilisable dans des conditions difficiles.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]L'obus standard de 122 mm a une masse de 22 kg dont 4,4 d'explosif[1].
Sa portée maximale est de 15,4 kilomètres, ou 21 kilomètres en utilisant des munitions RAP (en).
Histoire
[modifier | modifier le code]Le calibre 122 mm (à l'origine 48 lignes ou 4,8 pouces) a été adopté par la Russie au début du XXe siècle, et très utilisé par l'URSS durant la Seconde Guerre mondiale. Le développement du D-30 commence dans les années 1950, dans le but de remplacer l'obusier 122 mm M1938 ainsi que les canons de 76 mm des régiments motorisés.
Le D-30 a été conçu par le bureau d'études de l'usine d'artillerie numéro 9 de Sverdlovsk (rebaptisée Iekaterinbourg après ), dirigé par Fëdor Fëdorovich Petrov (1902–1978), qui avait déjà créé le M-30 de génération précédente, ou encore l'obusier D-20 de 152 mm.
Même s'il n'est plus fabriqué dans les pays de l'ex-URSS, il est toujours produit ailleurs, et reste utilisé dans les forces armées de 60 pays.
Plusieurs pays dont la Chine et le Pérou l'ont installé sur des véhicules blindés ou des camions[2].
Utilisateurs
[modifier | modifier le code]Utilisateurs actuels
[modifier | modifier le code]- Afghanistan
- Algérie
- Angola
- Arménie
- Azerbaïdjan
- Bangladesh
- Bénin
- Biélorussie
- Bosnie-Herzégovine
- Cambodge
- République du Congo
- Croatie
- Cuba
- République tchèque
- Égypte
- Djibouti
- Éthiopie
- Estonie
- Finlande
- Macédoine
- Géorgie
- Inde
- Iran
- Niger
- Irak
- Kurdistan[3]
- Kazakhstan
- Kirghizistan
- Laos
- Liban
- Libye
- Madagascar
- Mali
- Mauritanie
- Mongolie
- Monténégro
- Maroc
- Mozambique
- Birmanie
- Nicaragua
- Corée du Nord
- Pakistan [4]
- Chine
- Pérou
- Russie
- Rwanda
- Singapour[réf. nécessaire]
- Soudan [5],[6]
- Slovaquie
- Serbie
- Syrie[7]
- Tadjikistan
- Ukraine
- Ouzbékistan
- Viêt Nam
- Yémen
- Zambie
- Zimbabwe
- Nigeria
Références
[modifier | modifier le code]- « Canons et obusiers : quels calibres ? », Défense et Sécurité internationale, no hors-série n°21, décembre 2011-janvier 2012 (lire en ligne).
- Alain Henry de Frahan, « AMX13-D30 : le Pérou s’équipe d’obusiers automoteurs de 122mm sur châssis AMX-13 », sur forcesoperations.com, (consulté le ).
- Jeremy Bender, « As The Kurds Mobilize In Iraq, Here's A Look At What They Have In Their Arsenal - Business Insider » , sur businessinsider.com, (consulté le ).
- SIPRI Arms Transfers Database
- « mic.sd/pages/en/product/produc… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (en) « Military Industry Corporation's Khalifa-1 self-propelled howitzer displayed for the first time at IDEX », sur armyrecognition.com (consulté le ).
- John Reed, « Mortel, l'arsenal de Bachar el-Assad? », sur slate.fr, .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Chris Bellamy, Red God of War: Soviet Artillery and Rocket Forces, Brassey's Defence Publishers, 1986, (ISBN 0-08-031200-4)