Mort et funérailles nationales de Kim Jong-il
Mort et funérailles nationales de Kim Jong-il | ||
Portrait de Kim Jong il. | ||
Type | Funérailles | |
---|---|---|
Pays | Corée du Nord | |
Localisation | Pyongyang | |
Coordonnées | 39° 01′ 00″ nord, 125° 44′ 00″ est | |
Date | Du 17 au | |
Géolocalisation sur la carte : Corée du Nord
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La mort de Kim Jong-il est annoncée officiellement par les informations de la télévision d'État nord-coréenne le [1]. La présentatrice Ri Chun-hee annonce son décès le 17 décembre à 8 h 30 du matin d'une crise cardiaque alors qu'il voyageait en train vers une zone à l'extérieur de Pyongyang. Il aurait reçu un traitement médical pour des maladies cardiaques et cérébrovasculaires. Durant le voyage, Kim aurait eu un « infarctus aigu du myocarde avancé », compliqué d'un « grave choc cardiaque »[2],[3] Cependant, il est annoncé en décembre 2012 par les médias sud-coréens que la crise cardiaque s'est en réalité produite dans un excès de rage à la suite de défauts de construction dans un projet crucial de centrale électrique à Huichon dans la province de Chagang[4].
Son fils Kim Jong-un est annoncé comme le prochain dirigeant de la Corée du Nord. Son titre de « Grand successeur (위대한 계승자) » est annoncé lors du même journal télévisé. Les funérailles de Jong-il ont eu lieu le 28 décembre à Pyongyang. La période de deuil dure alors jusqu'au lendemain[3].
Annonce de la mort
[modifier | modifier le code]Les médias d'État nord-coréens n'ont déclaré la mort de Kim Jong-il que 51 heures après qu'elle se soit produite, probablement en raison des conséquences politiques de sa mort, ainsi que du temps de décision nécessaire pour prévoir les funérailles[5]. Le matin du 19 décembre, toutes les entreprises, les écoles, les agences gouvernementales et le personnel militaire sont informés d'une annonce majeure prévue midi. À midi, Ri Chun-hee, une présentatrice de la télévision centrale coréenne, vêtue de vêtements traditionnels coréens entièrement noirs, annonce la mort de Kim Jong-il à une nation choquée et attristée. Elle est depuis plusieurs années la présentatrice annonçant la diffusion de reportages importants sur le règne de Kim Jong-il et elle fait partie de l'équipe de diffusion couvrant les funérailles nationales de Kim Il-sung en 1994, avec Chon Hyong-kyu, présentatrice de KCTV ayant annoncée la mort de Kim Il-sung, 17 ans auparavant. Au moment de l'annonce, un portrait d'une souriant et idéalisé de Kim Jong-il est affiché, poursuivant la tradition des portraits posthumes officiels des dirigeants suprêmes de la Corée du Nord, après leur mort.
À la suite de l'annonce officielle, un présentateur portant un costume et une cravate noire procède à l'annonce des participants autorisés à participer aux funérailles de Kim Jong-il dans l'ordre du classement établi par les autorités. Le comité compte 233 noms. Kim Jong-un est le premier cité[6].
Spéculation de la Corée du Sud
[modifier | modifier le code]Le chef du service national de renseignement sud-coréen déclare que des images de surveillance ont révélé que le train de Kim, dans lequel il serait mort, n'avait pas bougé du week-end. Cette affirmation signifie que le train était à l'arrêt lorsque les autorités nord-coréennes ont affirmé qu'il était mort[7],[8].
Selon les rédacteurs en chef du journal Chosun Ilbo, les circonstances entourant la mort de Kim sont incompatibles avec ce qui est généralement prévu lors des voyages d'affaires officiels : des conditions météorologiques particulièrement défavorables étaient présentes et l'heure de la journée à laquelle Kim était censé voyager était en conflit avec son rythme circadien habituel, ce dernier étant connu pour être une couche-tard. De plus, peu de témoins ont observé les événements[9].
Réactions internationales
[modifier | modifier le code]De nombreux pays, organisations et individus ont réagi à l'annonce de sa mort. Selon CNN, les réactions ont été « quelque peu atténuées » par rapport à la mort d'autres dirigeants. Seuls quelques pays ont réagi immédiatement après l'annonce de sa mort sur KCTV. Certains pays, comme les États-Unis, en ont profité pour commenter et débattre de leur relation avec la Corée du Sud[10]. La Corée du Sud décide de ne pas présenter de condoléances officielles, reflétant à la fois la détérioration des relations après le naufrage du ROKS Cheonan et le bombardement de Yeonpyeong, ainsi que sa position après la mort de Kim Il-sung en 1994[11]. Le ministère chinois des Affaires étrangères qualifie Kim de « grand dirigeant » et ajoute que Pékin continuerait à offrir son soutien à cette nation. Le Japon exprime ses condoléances et déclare qu'il espérait que la mort de Kim n'affecterait pas négativement la région[12]. Les réactions en Europe sont plus modérées, et, sont qualifiées de « mélange d'espoir et de vigilance »[13]. En Corée du Nord, la réaction officielle est alors le chagrin et le soutien à la succession de Kim Jong-un[14].
Comité funéraire
[modifier | modifier le code]La Corée du Nord annonce un comité funéraire rassemblant 232 membres[15] dirigé par Kim Jong-un, qui a déjà planifié et supervisé les funérailles ayant eu lieu le 28 décembre[16]. Certaines sources soutiennent que l'ordre des noms sur la liste des invités laisse des indices sur le rang des individus dans la structure du pouvoir au sein du régime. La position de Kim Jong-un au sommet étant possiblement une indication sur sa position de successeur de Jong-il en tant que dirigeant suprême du pays[17],[18]. Selon Kim Keun-sik de l'université de Kyungnam, « la liste est dans l'ordre des membres permanents du comité du Politburo, puis des membres simples et des candidats membres. Cela montre que le parti sera plus puissant que l'armée. » car le beau-frère de Kim Jong-il, Jang Song-taek, ou O Kuk-ryol, le vice-président de la Commission de la défense nationale, sont énumérés dans les derniers[17].
Le Comité national d'organisation des funérailles publie les informations suivantes le :
« [Le Comité national des funérailles] notifie qu'il a décidé ce qui suit afin que l'ensemble du parti, de l'armée et du peuple puisse exprimer ses plus profonds regrets face au décès du dirigeant Kim Jong Il et le pleurer avec une profonde révérence :
- Sa bière sera placée au palais commémoratif de Kumsusan ;
- La période de deuil sera fixée du 17 au 29 décembre, Juche 100 [2011] et les personnes en deuil seront reçues du 20 au 27 décembre ;
- Une cérémonie d'adieu aura lieu solennellement à Pyongyang le 28 décembre.
- Un service commémoratif national pour Kim Jong Il aura lieu le 29 décembre.
- Des tirs de fusils de deuil retentiront à Pyongyang et dans les sièges provinciaux pour coïncider avec le service commémoratif national à Pyongyang et tout le peuple observera trois minutes de silence. Toutes les locomotives et tous les navires feront retentir leurs sirènes simultanément ;
- Toutes les institutions et entreprises à travers le pays organiseront des événements de deuil pendant la période de deuil et toutes les provinces, villes et comtés organiseront des services commémoratifs programmés pour coïncider avec le service commémoratif national à Pyongyang ;
- Les institutions et entreprises hisseront les drapeaux en berne, les animations musicales et toutes autres animations seront interdites ;
- Les délégations étrangères ne seront pas reçues. »
— Agence de presse Coréenne, 19 décembre 2011[19]
Membres du comité funéraire
[modifier | modifier le code]Les 232 membres du comité funéraire sont[20] :
- Kim Jong-un
- Kim Yong-nam
- Choe Yong-rim
- Ri Yong-ho
- Kim Yong-chun
- Jon Pyong-ho
- Kim Kuk-thae
- Kim Ki-nam
- Choe Thae-bok
- Yang Hyong-sop
- Kang Sok-ju
- Pyon Yong-rip
- Ri Yong-mu
- Kim Kyong-hui
- Kim Yang-gon
- Kim Yong-il
- Pak To-chun
- Choe Ryong-hae
- Jang Song-thaek
- Ju Kyu-chang
- Kim Rak-hui
- Thae Jong-su
- Kim Phyong-hae
- Kim Jong-gak
- U Tong-chuk
- Kim Chang-sop
- Mun Kyong-dok
- Ri Thae-nam
- O Kuk-ryol
- Kim Chol-man
- Ri Ul-sol
- Jon Ha-chol
- Kang Nung-su
- Ro Tu-chol
- Jo Pyong-ju
- Han Kwang-bok
- Paek Se-bong
- Ri Yong-su
- Choe Hui-jong
- O Il-jong
- Kim Jong-im
- Chae Hui-jong
- Kim Ki-ryong
- Jang Pyong-gyu
- Kim Pyong-ryul
- Hong In-bom
- Ri Man-gon
- Ju Yong-sik
- Kwak Pom-gi
- O Su-yong
- Ro Pae-gwon
- Pak Thae-dok
- Kim Hi-thaek
- Kang Yang-mo
- Rim Kyong-man
- Kim Kyong-ok
- Kim Myong-guk
- Kim Won-hong
- Hyon Chol-hae
- Han Tong-gun
- Jo Kyong-chol
- Pak Jae-gyong
- Pyon In-son
- Yun Jong-rin
- Jong Myong-do
- Ri Pyong-chol
- Choe Sang-ryo
- Kim Yong-chol
- Kang Phyo-yong
- Kim Hyong-ryong
- Ri Yong-hwan
- Kim Chun-sam
- Choe Kyong-song
- Ri Myong-su
- Jon Hui-jong
- Ri Yong-gil
- Hyon Yong-chol
- Choe Pu-il
- Yang Tong-hun
- Ri Pong-juk
- Kim Song-chol
- Pak Kwang-chol
- Ri Pyong-sam
- Jon Chang-bok
- O Kum-chol
- Kim In-sik
- Kim Song-dok
- Ryo Chun-sok
- Pak Sung-won
- Ri Yong-chol
- Pak Ui-chun
- Kim Hyong-sik
- Kim Thae-bong
- Jon Kil-su
- Ri Mu-yong
- An Jong-su
- Ri Ryong-nam
- Ryu Yong-sop
- Pak Myong-chol
- Kim Yong-jin
- Jang Chol
- Song Ja-rip
- Kim Jong-suk
- Kang Tong-yun
- Kim Pyong-ho
- Cha Sung-su
- Ryang Man-gil
- Yun Tong-hyon
- Ko Pyong-hyon
- Ri Pong-dok
- Pak Jong-gun
- Choe Yong-dok
- Jong In-guk
- Jon Ryong-guk
- Ri Hyong-gun
- Hwang Sun-hui
- Paek Kye-ryong
- Kim Tong-il
- Kim Tong-i
- Ri Jae-il
- Pak Pong-ju
- Jong Myong-hak
- Kang Kwan-il
- Hwang Pyong-so
- Kwon Hyok-bong
- Hong Sung-mu
- Kim U-ho
- Han Chang-sun
- Ri Chun-il
- Ri Thae-sop
- Jo Song-hwan
- Tong Yong-il
- Ri Chang-han
- Ko Su-il
- Ri Kuk-jun
- Sin Sung-hun
- Ri Thae-chol
- Yang In-guk
- Ri Hi-su
- Ri Chol
- Hyon Sang-ju
- Ri Myong-gil
- Ro Song-sil
- Tong Jong-ho
- Kang Min-chol
- Kim Hui-yong
- Jo Yong-chol
- Hwang Hak-won
- An Tong-chun
- Paek Ryong-chon
- Hong Kwan-sun
- Ri Su-yong
- Kim Yong-ho
- Pang Ri-sun
- Choe Chun-sik
- Ri Je-son
- Ri Sang-gun
- Ri Hong-sop
- Cha Yong-myong
- Kang Kwan-ju
- Thae Hyong-chol
- Kim Pyong-hun
- Kim Kye-gwan
- Han Chang-nam
- Kim Chang-myong
- Jon Chang-rim
- O Chol-san
- Son Chong-nam
- Jong Un-hak
- Cha Kyong-il
- Kang Ki-sop
- Choi Tae-il
- Choe Yong-do
- Ri Yong-ju
- Jon Kwang-rok
- Ri Chan-hwa
- So Tong-myong
- Jon Song-ung
- Ji Jae-ryong
- Kim Yong-jae
- Ri Yong-ho
- Hong So-hon
- Kim Tong-il
- Kim Tong-un
- Kim Pong-ryong
- Jo Jae-yong
- Choe Chan-gon
- Ryom In-yun
- Kim Chon-ho
- Jang Ho-chan
- Song Kwang-chol
- Ri Ki-su
- Ri Jong-sik
- Choe Hyon
- Jang Myong-hak
- Kang Hyong-bong
- Kim Chung-gol
- Kim Yong-gwang
- Choe Kwan-jun
- Jang Yong-gol
- Kim Myong-sik
- Ho Song-gil
- No Kwang-chol
- Jong Pong-gun
- Pak Chang-bom
- Choe Pong-ho
- Jong Mong-phil
- Jon Kyong-son
- Ri Song-gwon
- Choe Yong
- Kim Thae-mun
- Kim Yong-suk
- Cha Jin-sun
- Ri Min-chol
- Ri Il-nam
- Kim Chang-su
- Pak Myong-sun
- Choe Pae-jin
- Kim Chol
- Sim Chol-ho
- O Ryong-il
- Kye Yong-sam
- Ryu Hyon-sik
- Ko Myong-hui
- Pang Yong-uk
- Jang Jong-ju
- Ho Kwang-uk
- Ji Tong-sik
- Jong Pong-sok
- Choe Kwon-su
- Kim Yong-dae
- Ryu Mi-yong
Période pré funérailles
[modifier | modifier le code]Le 20 décembre, le corps embaumé de Kim Jong-il est disposé dans un cercueil vitré au palais commémoratif de Kumsusan (où son père Kim Il-sung repose depuis sa mort) pendant une période de deuil de 11 jours avant les funérailles. Comme son père, le corps de Kim est couvert d'un drapeau rouge et entouré des fleurs qui portent son propre nom, le kimjongilia rouge. Il est prévu que le corps soit placé à côté de la bière de son père dès la fin des funérailles et du deuil national. Alors que de la musique solennelle est diffusée, Kim Jong-un entre dans la salle pour observer la bière de son père. Il est entouré de nombreux gardes d'honneur militaires, observe un moment de silence solennel, puis fait le tour de la bière, suivi par d'autres officiels[21].
Funérailles
[modifier | modifier le code]Vidéo externe | |
Funérailles de Kim Jong-il, publiée par The Guardian. |
Les funérailles ont eu lieu le 28 décembre 2011. Sur les 25 milles (40 km), et durant 3 heures, le cortège funéraire est recouvert de neige. Les présentateurs, à la télévision décrivent la neige comme des « larmes du ciel ». Les soldats se frappent la poitrine et crient « Père, Père ». Une limousine Lincoln Continental[22] transporte un portrait immense de Kim Jong-il. Le cercueil, drapé du drapeau du Parti des travailleurs coréens, est transporté au-dessus d'un corbillard tandis que Kim Jong-un et son oncle Jang Sung-taek suivent le convoi à quelques mètres. Le chef d'état-major de l'armée Ri Yong-ho et le ministre de la Défense, Kim Yong-chun, marchent le long du côté opposé du véhicule lors de la procession devant le palais commémoratif de Kumsusan[23],[24]. Le cortège retourne ensuite au palais de Kumsusan où Jong-un se tient en haut du parti et des responsables militaires (en cercle restreint). Des fusils tirent alors 21 fois, puis saluent à nouveau. Enfin, des soldats, au pas, portant des drapeaux et des fusils défilent devant la place du palais[25].
Le convoi, durant le cortège funèbre est composé de voitures de patrouille en tête, du corbillard funéraire et d'escortes militaires. Sont aussi présent des gardes motorisés, d'un car régie de la télévision centrale coréenne, de diverses voitures (dont une flotte de Mercedes noires) et de camions transportant des couronnes.
Le jour de la commémoration, le 29 décembre, Kim Yong-nam, prononce un discours devant les personnes en deuil rassemblées sur la place Kim Il-sung[26].
Il déclare aux personnes en deuil que « le grand cœur du camarade Kim Jong-il a cessé de battre. Un départ aussi inattendu et précoce est la plus grande perte et la chose la plus inimaginable pour notre parti. », et que la Corée du Nord « transformerait le chagrin en force et en courage mille fois plus grands sous la direction du camarade Kim Jong-un. »[26].
Ce dernier confirme également la position de Kim Jong-un en tant que successeur de son père en disant : « Le camarade respecté Kim Jong-un est le chef suprême de notre parti, de l'armée et du pays. Il hérite de l'idéologie, du leadership, du caractère, des vertus, et du courage du grand camarade Kim Jong-il. »[27].
Le général Kim Jong-gak, en s'adressant au service commémoratif, déclare : « L'armée de notre peuple servira le camarade Kim Jong-un à la tête de nos troupes et continuera à maintenir et à compléter les réalisations Songun du grand dirigeant Kim Jong- il. ». Songun fait référence à la politique de Kim Jong-il consistant à donner la priorité au domaine militaire dans les décisions économiques[26].
Kim Jong-un n'a pas prononcé de discours mais s'est tenu la tête baissée, regardant depuis un balcon de la maison du peuple, surplombant la place. Il est accompagné de sa tante, Kim Kyong-hui, et de son oncle, Jang Sung-taek[28], ainsi que de hauts responsables du parti et de l'armée[27].
Après les discours et trois minutes de silence, une rangée de canons d'artillerie lourde tirent 21 coups, suivi de nombreuses sirènes, de klaxons, de sifflets de trains et de navires à travers le pays pour marquer la fin de la période de deuil[26],[29],[30]. L'assemblée se termine par une fanfare militaire jouant l'Internationale[31]. La télévision d'État diffuse ensuite une chorale militaire et un orchestre interprétant La chanson du général Kim Jong Il pour conclure officiellement la période de deuil[32].
Les frères aînés de Kim Jong-un, Kim Jong-nam et Kim Jong-chol, ne semblent pas avoir été présent dans l'une ou l'autre des cérémonies[33],[26],[27].
Les funérailles ont également été l'occasion de présenter plusieurs collaborateurs de Kim Jong-un : Jang Song-taek, oncle de M. Kim et vice-président de la Commission de la défense nationale, Kim Ki-nam, chef de la propagande nord-coréenne, Choe Tae-bok, secrétaire du parti chargé des affaires extérieures, Ri Yong-ho, chef de l'état-major général de l'armée, Kim Yong-chun, ministre de la Défense, Kim Jong-gak, général dont le travail consiste à surveiller l'allégeance des autres généraux et U Dong-chuk, chef de la police secrète et de l'agence d'espionnage du Nord[34].
Le , le quotidien japonais Yomiuri Shimbun rapporte que Kim Jong-Nam s'est discrètement envolé pour Pyongyang depuis Macao le , après avoir appris la mort de son père. Il aurait cependant accompagné Kim Jong-Un lors de ses derniers hommages à leurs père, et serait retourné à Macao quelques jours après sans avoir assisté à la fin des funérailles, afin d'éviter les spéculations sur la succession[35].
Selon Daily NK, toute personne n'ayant pas participé aux séances de deuil ou qui n'a pas « semblé assez sincère » dans son chagrin a été condamnée à au moins six mois dans un camp de travail[36]. Il était également interdit aux personnes en deuil de porter des chapeaux, des gants ou des foulards, même si la température ce jour-là était de −2,4 degrés, sans doute pour que les autorités puissent vérifier qu'ils affichaient suffisamment de chagrin[37]. La Corée du Nord a cependant nié fermement cette accusation[38]. Des photos du Los Angeles Times montrent plusieurs personnes avec des gants et des écharpes lors de la cérémonie[39].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Death and state funeral of Kim Jong-il » (voir la liste des auteurs).
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Liens externes
[modifier | modifier le code]- Couverture chronologique de North Korean Economy Watch ;
- Itinéraire du cortège funèbre de North Korean Economy Watch.