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Morbecque

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Morbecque
Morbecque
Mairie.
Blason de Morbecque
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté d'agglomération Cœur de Flandre
Maire
Mandat
Jérôme Darques
2020-2026
Code postal 59190
Code commune 59416
Démographie
Gentilé Morbecquois
Population
municipale
2 509 hab. (2021 en évolution de −2,83 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 41′ 39″ nord, 2° 31′ 06″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 69 m
Superficie 44,34 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hazebrouck
(banlieue)
Aire d'attraction Hazebrouck
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hazebrouck
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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Morbecque
Géolocalisation sur la carte : France
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Morbecque
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Morbecque
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Morbecque

Morbecque (Moerbeke en néerlandais[1]) est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Géographie

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Morbecque dans le canton d'Hazebrouck-Sud et son arrondissement

Ce bourg est proche d'Hazebrouck et à environ 35 km de Lille.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Bourre, la Steen Becque, le canal de la Nieppe, le canal d'Hazebrouck, divers bras de la Bourre, la Becque des Clytes[2], la Papote Becque Nord[3], la Ry Becque[4], la Kelle Becque[5], la Kelle Brugghe Straete[6], le canal de merville[7], le Crinchon[8], le fossé de la Forêt[9], le fossé watteringue[10] et divers autres petits cours d'eau[11],[Carte 1].le ruisseau le berquigneul[12],

La Bourre, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Lynde et se jette dans le canal d'Hazebrouck en limite de Morbecqueet de Vieux-Berquin, après avoir traversé huit communes[13].

La Steen Becque, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de Sercus et se jette dans le canal de la Nieppe sur la commune, après avoir traversé trois communes[14].

Le canal d'Hazebrouck, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Hazebrouck et se jette dans la Lys à Merville, après avoir traversé quatre communes[15].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Lys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[16].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 14 km à vol d'oiseau[19], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Au , Morbecque est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hazebrouck[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hazebrouck, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (42,9 %), prairies (2,3 %), zones urbanisées (2,2 %)[28]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Héraldique

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Blason de Morbecque

Les armes de Morbecque se blasonnent ainsi :« D'azur à la fasce d'or »
En clair il est bleu avec une bande horizontale jaune.
Il s'agit des mêmes armes que la Maison de Saint-Omer, seigneurs des lieux.

Denis de Morbecque, chevalier d'Artois, fait prisonnier le roi de France lors de la bataille de Poitiers en 1356 (Illustration de Jean Jacques Garnier, XVIIIe siècle)

À l'origine il y avait deux forteresses à Morbecque.

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[29].

En 1295, le chevalier Walter de Relenghes, seigneur de Morbecque, confirme des lettres de Mathilde, sa mère, châtelaine de Saint-Omer, en faveur de l'abbaye de Watten et datées du mois de -1259[30].

La seigneurie de Morbecque est détenue au XIVe siècle par un descendant de la maison de Saint-Omer, dit de Saint-Omer Morbecque.

En 1328, le château de Morbecque est assiégé par le duc de Normandie. Après 8 jours de siège, la forteresse se rendit et fut démantelée. Guillaume de Saint-Omer Morbecque, son épouse ainsi que deux de ses fils furent massacrés. Seul dernier fils, Denis fut épargné.
En 1356, Denis de Morbecque, fils de Guillaume de Saint-Omer Morbecque, durant la chevauchée du Prince noir en 1356, s'illustra auprès du Prince Noir à la bataille de Poitiers en faisant prisonnier le roi de France, Jean II le Bon. Lors de cette bataille, un autre membre de la famille, Jean de Saint-Omer, sire de Morbecque, est fait prisonnier avec le roi Jean (à l'époque, il arrive assez fréquemment que des membres de la même famille combattent dans des armées opposées). Yolande de Flandre, qui détient alors le château de la Motte-au-Bois, va payer sa rançon, 850 moutons d'or de France, à Jean Philippes de Londres le [31].

En 1418, Thierry de Moerbeck est gouverneur du château de la Motte-au Bois. En 1484, Indoque de Saint-Omer, seigneur de Moerbeck, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, occupe la même fonction. Il est sans doute le même personnage que Josse de Saint-Omer, chevalier, seigneur de Morbecque, chambellan du duc de Bourgogne (Charles le Téméraire), seigneur d'Alembon du fait de son mariage vers 1460 avec Jeanne (ou Jacqueline) de Hondrecoustre (voir seigneurs d'Alembon). En 1581, Jean de Saint-Omer, seigneur de Moerbeck, vicomte d'Aire, est à son tour gouverneur de La-Motte-au-Bois[32].

Fin du XVe siècle- début du XVIe siècle, le seigneur de Morbecque est Charles de Saint-Omer, né à Morbecque, seigneur du lieu, grand bailli héréditaire de Saint-Omer, savant naturaliste qui fut le 1er à créer dans le pays un jardin botanique et une collection d'oiseaux[33]. À cette époque, plusieurs personnages sont dits de Morbecque, ainsi en , sont données à Malines, par Charles, archiduc d'Autriche, des lettres d'anoblissement pour Jean Pyelles, dit de Morbecque, extrait de notable génération[34].

La seigneurie de Morbecque fut érigée en baronnie, puis en comté, enfin en 1629 en marquisat. Par lettres données à Bruxelles le , est érigée en comté la terre et seigneurie de Morbecque, en y adjoignant les fiefs de Scheystrach, Zinneghem en la tenance de Morbecque, de Minqueval en la tenance d'Hazebrouck, de Zenecote en la tenace de Berquin (Vieux-Berquin), et de la Bourre tenue de Cassel, en faveur de Robert de Saint-Omer, vicomte d'Aire (Aire-sur-la-Lys), seigneur dudit lieu, issu des anciens châtelains héréditaires de Saint-Omer et des comtes de Fauquembergues (maison de Saint-Omer), dont il porte les armes pleines. Il a pour ancêtres Denis de Morbecque, Pierre de Morbecque qui a reconquis pour Maximilien Ier les villes de Saint-Omer et de Dunkerque, Jean de Saint-Omer, à qui fut conféré, après la mort de leur oncle, le gouvernement de la ville d'Aire[35].

Le , par lettres données à Madrid, la terre et comté de Morbecque est érigée en marquisat en faveur de Jean de Montmorency (maison de Montmorency), comte d'Estaires et de Morbecque, chevalier de la Toison d'Or, en reconnaissance des signalés services rendus par la famille[36].

Le , des lettres de Madrid érigent la terre et seigneurie de Robecque (Robecq) en principauté au bénéfice de Jean de Montmorency en y incorporant la ville et vicomté d'Aire (Aire-sur-la-Lys), les villages de Blessy, Blesselles, Saint-Quentin, Glomenghen, Famechon. Jean de Montmorency est ainsi prince de Robecq, marquis de Morbecque, comte d'Estaires, vicomte d'Aire, baron d'Haverskerque et des Wastines, seigneur de Robecq et de Bersée[37].

Thomas Becket séjourna au château de la Motte-aux-Bois, ainsi qu'Isabelle de Portugal qui y habita à la mort de son mari. Ruiné par les guerres il est reconstruit à la fin du XVIIe siècle.

Morbecque est considérée comme "le village aux sorcières" : à la fin du XVIIe siècle, Antoine de Montmorency, chevalier de Morbecque, a mené une répression féroce contre elles.
La devise des sorcières : "Kust me gat en drinkt thee!" en flamand occidental.

Anne-Louis-Alexandre de Montmorency, propriétaire du château de Morbecque, a soutenu financièrement à la fin du XVIIIe siècle le peintre Nicolas Ruyssen à ses débuts en le logeant dans son hôtel parisien[38].

Pendant la Révolution française, Morbecque a absorbé La Motte-au-Bois entre 1790 et 1794.

En juin 1793, la municipalité s'est opposée à l'enlèvement des cloches tel que décidé par la Convention nationale[39].

En , les paysans de Morbecque — affectés par la mort du roi — se soulèvent contre la conscription. Trente-et-un d'entre eux sont immédiatement emprisonnés par le nouveau pouvoir républicain[40].

Durant la Seconde Guerre mondiale, il y avait à Morbecque une rampe de lancement de fusées V1, située au bois des Huit-Rues.

Politique et administration

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Maire en 1802-1803 : Louis Depecker[41].

Maire en 1881 : Lambert Claudoret au bénéfice de l'âge[42].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1854 1854[43] Lambert Claudorez    
1883 1887[44] J. De Blonde    
1887 1888[45] Vermelle    
1888 1904[46] Gaston Verreman    
1904 1914[47] Omer Cappelle    
1922 1927[48] Bertin Podvin    
1927 1939[49] Paul Lerouge   Cultivateur
Nommé conseiller départemental en 1943
Les données manquantes sont à compléter.
1952 1952[50] H. Lagersie    
1954 1954[51] O. Podvin    
1954 mars 1977[52] Géry Degraeve   Retraité
mars 1977[53] mars 2008 Élisabeth Dantin-Fatoux DVD Pharmacienne des hôpitaux
mars 2008 mars 2014 Max Herbaux DVD Médecin
mars 2014 En cours Jérôme Darques UMP-LR Conseiller juridique
5e vice-président de Cœur de Flandre Agglo
Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 2 509 habitants[Note 4], en évolution de −2,83 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 0544 0093 9523 8063 9794 1273 9753 8173 816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6943 7333 8313 8363 7683 5473 4723 3423 222
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1793 1172 9662 6042 5142 3512 2812 0532 036
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 0412 1162 4372 5772 5412 6692 7122 6922 598
2018 2021 - - - - - - -
2 5192 509-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 255 hommes pour 1 264 femmes, soit un taux de 50,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,7 
7,1 
75-89 ans
10,0 
18,3 
60-74 ans
19,5 
20,8 
45-59 ans
21,6 
18,8 
30-44 ans
16,2 
17,5 
15-29 ans
14,4 
16,7 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Lieux et monuments

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Un petit panneau d'information aux abords immédiats de l'église résume les vicissitudes de l'édifice. L'auteur du texte reproduit ci-dessous n'est pas indiqué.

« Sa construction a débuté au XIIe siècle pour s'achever en 1259. Elle est de type Hallekerque. Elle est repérable en raison de son imposante tour carrée centrale d'une hauteur de 25m surmontée d'une flèche de même hauteur. L'église a connu trois destructions (en 1527, 1918 et 1940) dont la dernière le 27 mai 1940 fut la plus dévastatrice, Il fallut tout reconstruire. L'église a été rendue au culte le 1er octobre 1972 en présence de Mgr Gand, évêque de Lille et l'abbé Liévin Petitprez, doyen de la paroisse. Aussi, une église provisoire a été créée en 1943 durant les travaux, c'est l'actuelle Salle André Willier. Sont a voir sous un enfeu les gisants mutilés et calcines de Josse de Saint Omer (1485) et de son épouse Jeanne de Hautecoeur (1472). L'édifice a fait l'objet d'une inscription au titre des.monuments historiques le 1er décembre 1920. »

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Breda (Georges) " Morbecque Dévotions Populaires et Lieux Sacrés " ; chez l' auteur (G. Breda, 59280 Armentières), 1984, 128 pp., très nombreuses illustrations.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Hazebrouck comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Morbecque » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. roepstem.net - vlaanderen
  2. Sandre, « la Becque des Clytes »
  3. Sandre, « la Papote Becque Nord »
  4. Sandre, « la Ry Becque »
  5. Sandre, « la Kelle Becque »
  6. Sandre, « la Kelle Brugghe Straete »
  7. Sandre, « le canal de merville »
  8. Sandre, « le Crinchon »
  9. Sandre, « le fossé de la Forêt »
  10. Sandre, « le fossé watteringue »
  11. « Fiche communale de Morbecque », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  12. Sandre, « le ruisseau le berquigneul »
  13. Sandre, « la Bourre »
  14. Sandre, « la Steen Becque »
  15. Sandre, « le canal d'Hazebrouck »
  16. « SAGE Lys », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  19. « Orthodromie entre Morbecque et Steenvoorde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Hazebrouck », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Morbecque ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Hazebrouck », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
  30. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VI, Année 1295.
  31. J.-J. Carlier, « Henri d'Oisy, fragment d'études historiques », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1857 publié en 1858, Dunkerque, p. 97, lire en ligne
  32. Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 33, lire en ligne
  33. Louis Cousin, « Notice historique sur les anciens seigneurs de Capple », dans Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1856, p. 259, lire en ligne.
  34. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 145, lire en ligne
  35. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 211, lire en ligne
  36. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 236, lire en ligne.
  37. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 242, lire en ligne.
  38. Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.« Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, § 23, lire en ligne.
  39. Joseph Deschuytter, L'esprit public et son évolution dans le Nord, de 1791 au lendemain de Thermidor an II (1), FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-02260-2, lire en ligne).
  40. La Guerre de Vendée, 1793-1800, Points-Seuil, 2014, p. 51 (ISBN 978-2-7578-3656-9).
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