KwaNdebele
Hymne |
Nkosi sikelel'iAfrika (Dieu bénisse l'Afrique) |
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Statut | République |
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Capitale | KwaMhlanga |
Langue(s) | afrikaans, ndébélé du Transvaal |
Monnaie | Rand (ZAR) |
Fuseau horaire | UTC+2 (EET) |
Domaine internet | .za |
Indicatif téléphonique | +27 |
Population | 373 012 (1992) |
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Superficie | 2 208 km2 (1994)[1] |
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Autonomie | |
Réintégration |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le KwaNdebele (rarement KwaNdébélé ou Kwandébélé[2]) était un bantoustan situé dans l'ancienne province du Transvaal d'Afrique du Sud, aujourd'hui dans la province de Mpumalanga. Le KwaNdebele fut un État autonome non reconnu de 1981 à 1994 dans le cadre du régime d'apartheid. Il regroupait principalement des africains de l'ethnie ndébélée.
KwaNdebele signifie « pays des Ndébélés » en ndébélé du Transvaal.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le KwaNdebele a été créé par le gouvernement de l'Afrique du Sud qui a racheté 19 fermes appartenant à des blancs et les a cédées au gouvernement du bantoustan le , ceci afin d'expulser la population ndébélée qui se trouvait au Bophuthatswana.
Le , l'autonomie est accordée en vue d'une future indépendance du bantoustan qui n'aura finalement jamais lieu. Siyabuswa devient la capitale qui sera transférée en 1986 à KwaMhlanga (du nom de la famille royale ndébélée : les Mahlangu). Le bantoustan ne sera reconnu ni par les autres États, ni par l'ONU, uniquement par l'Afrique du Sud.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le KwaNdebele était situé au centre de l'ancienne province du Transvaal, formant une petite enclave à 160 kilomètres au Nord-Est de Johannesbourg.
La majeure partie du territoire était formé d'un plateau à 1 060 mètres d'altitude en moyenne et recouvert de savanes et de prairies.
Politique
[modifier | modifier le code]Une police, la KNP (pour KwaNdebele Police) fut créée en 1987. Elle réintégra la police sud-africaine en janvier 1995.
Listes des chefs d'État du KwaNdebele
[modifier | modifier le code]- KwaNdebele
- Simon Skosana (chef du conseil exécutif) : du au
- KwaNdebele (autonome)
- Simon Skosana (ministre en chef) : du au
- Klaas Mtshiweni (ministre en chef) : du au
- George Majozi Mahlangu (ministre en chef) : du au
- Jonas Masana Mabena (ministre en chef) : du au
- Prince James Mahlangu (ministre en chef) : du au
Population
[modifier | modifier le code]En 1975, il y avait 233 021 Ndébélés en Afrique du Sud dont 55 249 dans les bantoustans de l'époque (23,7 %) et 177 772 dans les zones blanches (76,3 %).
Au recensement de 1992, il y avait 373 012 habitants dans le KwaNdebele.
La majorité de la population travaillait à dans les centres urbains blancs comme Johannesburg ou Pretoria.
Les langues les plus parlées étaient le ndébélé du Transvaal et l'afrikaans.
Drapeau
[modifier | modifier le code]Le drapeau est décrit dans la section deux du KwaNdebele Flag Act de 1982[3].
Le bleu représente le ciel et l'infinité de l'espace, le jaune symbolise la lumière et l'énergie du Soleil, le vert est la couleur des plantes et de la végétation, symboles de vie, de croissance et de développement. Le gourdin symbolise l'autorité et les haches la lutte pour l'autodétermination.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « KwaNdebele » (voir la liste des auteurs).
- Site de la police sud-africaine
- Par exemple : Le Français dans le monde, numéros 319 à 324, Fédération internationale des professeurs de français, 2002 : « Elle a été à la base de nombreuses révoltes contre les chefs noirs des bantoustans comme le Kwandébélé, le Qwaqwa ou le Kangwane. ». David Cumin, Unité et division de l'Afrique du Sud, 2003 : « […] le KwaNdébélé pour les Ndébélés […]
- Image
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Butler, Jeffrey, Robert I. Rotberg, et John Adams, The Black Homelands of South Africa : The Political and Economic Development of Bophuthtswana and Kwa-Zulu, Berkeley : University of California, 1991, Ouvrage en ligne