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Heidelberg

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Heidelberg
Heidelberg
Vue sur Heidelberg.
Blason de Heidelberg
Armoiries
Drapeau de Heidelberg
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau du Bade-Wurtemberg Bade-Wurtemberg
District
(Regierungsbezirk)
Karlsruhe
Arrondissement
(Landkreis)
Heidelberg (ville-arrondissement)
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
15
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Eckart Würzner
Code postal 69115-69126
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
08 2 21 000
Indicatif téléphonique 06221
Immatriculation HD
Démographie
Gentilé Heidelbergeois
Population 162 273 hab. ()
Densité 1 491 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 39″ nord, 8° 42′ 07″ est
Altitude 116 m
Superficie 10 884 ha = 108,84 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Heidelberg
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
Voir sur la carte topographique du Bade-Wurtemberg
Heidelberg
Liens
Site web www.heidelberg.de

Heidelberg (prononcé en allemand : /ˈhaɪdəlbɛʁk/ Écouter) est une ville située sur les deux rives du Neckar, dans le Land de Bade-Wurtemberg au sud-ouest de l'Allemagne. Elle fait partie de la région densément peuplée de l'aire urbaine Rhin-Neckar. L'ancienne capitale du palatinat du Rhin est la cinquième ville du Land par sa population, après Stuttgart, Mannheim, Karlsruhe et Fribourg-en-Brisgau.

La ville est une destination touristique, connue pour son château et comme haut-lieu du romantisme qui a inspiré de nombreux poètes. C'est aussi une ville universitaire ; l'université de Heidelberg, fondée en 1386, compte en 2010 environ 28 000 étudiants, dont 18,5 % d'étudiants étrangers. Heidelberg a été l'un des foyers de la réforme protestante et a accueilli Martin Luther en 1518. Cette ville a aussi donné son nom à l'Homo heidelbergensis, ancêtre de l'homme de Néandertal, découvert en 1907 dans la région. En outre, l'armée de terre des États-Unis est implantée à Heidelberg dans une base militaire depuis 1951.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Rathaus
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Vue du parc du château sur la vieille ville avec la Heiliggeistkirche (église du Saint-Esprit) et l'Alter Brücke (vieux pont) qui traverse le Neckar jusqu'au Philosophenweg (chemin des philosophes), reconnaissable aux traces de la lumière d'un véhicule.

Heidelberg est située dans le Sud-Ouest de l'Allemagne, dans le Nord du land du Bade-Wurtemberg, dans la région métropolitaine Rhin-Neckar. Elle est située sur le Neckar à l'endroit où ce dernier quitte la région de l'Odenwald pour rejoindre le fossé rhénan.

Elle est à 80 km au sud de Francfort-sur-le-Main et à 120 km au nord-ouest de Stuttgart.

La classification de Köppen définit ce climat comme continental humide à été chaud (Cfa). Le mois le plus chaud de l'année est le mois de juillet avec une température moyenne de 20,1 °C, le plus froid est le mois de janvier avec 2,5 °C. En été, les températures peuvent atteindre plus de 30 °C. Le plus haut taux de pluies peut être mesuré en juillet tandis que le mois de février est le plus sec[1]. Avec 12,2 °C de moyenne en 2011, Heidelberg fut le lieu le plus chaud d'Allemagne[2].

La ville de Heidelberg est pourvue d'un réseau de transports en commun dense. En effet, des bus faisant des trajets intérieurs à la ville et d'autres faisant le lien avec les villes voisines immédiates desservent des arrêts très proches les uns des autres à la fréquence d'un bus toutes les 5 minutes. La proximité des arrêts de bus est telle qu'une minute de trajet suffit à relier deux arrêts consécutifs. Le réseau est exploité par la société Syndicat des transports Rhin-Neckar (de).

La ville est munie d'un réseau de tramway comportant quatre lignes. Sur certains tronçons de rail, plusieurs lignes partagent les mêmes voies. Des bus circulent également sur les pistes prévues pour les tramways, celles-ci étant goudronnées, afin de désengorger le trafic. Par ailleurs, Heidelberg est connectée à Mannheim et Weinheim par une ligne de S-Bahn, le S-Bahn Rhin-Neckar. La compagnie des transports de la région Rhein-Neckar propose notamment des tickets valables 2 heures, autorisant toutes correspondances.

Pour accéder aux hauteurs de la ville — et notamment au château de Heidelberg —, il est possible d'emprunter le funiculaire inauguré en 1890, qui peut être utilisé comme correspondance à la suite d'un trajet en bus ou en tramway.

De plus, la ville de Heidelberg préconise l'emploi du vélo comme moyen de locomotion privilégié, en proposant dans chacune de ses rues une à deux pistes cyclables ; le réseau couvre toute la ville.

Morphologie urbaine

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Carte montrant les limites de Heidelberg ainsi que les zones les plus densément peuplées en rose.
Morphologie urbaine - Les 15 quartiers de Heidelberg.

La ville de Heidelberg est divisée en 15 quartiers. Le centre comporte la vieille ville (Altstadt (de)) ainsi que les quartiers Bergheim, Weststadt (de) (datant du XIXe siècle) et Südstadt (de). Le sud est constitué de Rohrbach, Boxberg (de) et Emmertsgrund (de). À l'ouest s'étendent les quartiers Bahnstadt (de) , Kirchheim (de), Pfaffengrund et Wieblingen (de). Au nord du Neckar se trouvent les quartiers Neuenheim, le quartier universitaire Neuenheimer Feld (de) — une extension de Neuenheim — et plus au nord Handschuhsheim. À l'est dans la vallée du Neckar sont situés Schlierbach (de) et Ziegelhausen.

Projets d'aménagements

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Depuis 2010, le nouveau quartier Bahnstadt est en construction sur le terrain de l'ancienne gare de marchandise. Situé au sud de la gare, le quartier qui s'étend sur 108,6 hectares, hébergera un nouveau campus de l'université de Heidelberg ainsi qu'une zone résidentielle.

La première mention attestée d'une localité Heidelberch date de 1196[3], dans un document du Palatin Heinrich pour l'abbaye de Schönau.

Le nom de « Heidelberg » provient peut-être de Heidelbeere qui veut dire « myrtille » en allemand et de Berg qui signifie « montagne, colline » ; la « montagne des myrtilles »[4]. Cette étymologie nous renseignerait alors sur les pousses de myrtille qui évolueraient sur les versants de la ville.

Appartenances historiques

Blason de la Principauté épiscopale de Worms Principauté épiscopale de Worms 861-1225
Drapeau du Palatinat du Rhin Palatinat du Rhin 1225-1803
Drapeau de l'Électorat de Bade Électorat de Bade 1803–1806
Drapeau du Grand-duché de Bade Grand-duché de Bade 1806–1871
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand 1871–1918
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar 1918–1933
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand 1933–1945
Drapeau de l'Allemagne occupée Allemagne occupée 1945–1949
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1949–présent

La ville est l'ancienne résidence du comte palatin, le premier des sept princes-électeurs du Saint-Empire romain germanique de la Maison de Wittelsbach qui régna également sur la Bavière. Tandis que la Bavière restait catholique, la ville (et l'Électorat) a été l'un des foyers de la réforme protestante et a accueilli Martin Luther en 1518. Après s'être rebellé contre l'empereur, l'électeur Frédéric V du Palatinat est mis au ban de l'Empire et la dignité électorale est conférée à son cousin le duc de Bavière en 1620. En 1648, un huitième Électorat est créé en faveur du fils du proscrit qui retrouve une partie de ses États, le reste demeurant aux mains de la Bavière qui conserve "sa" dignité électorale. En 1671, la princesse Élisabeth-Charlotte est choisie par la cour de France pour épouser "Monsieur", frère unique du roi. Devenue la seconde Dame de la cour après la reine, cette princesse peu conventionnelle, épistolière intarissable, sera un des meilleurs témoins du siècle de Louis XIV. Elle sera la mère du régent. Sa fille, devenue duchesse puis régente de Lorraine et du Barrois, est l'ancêtre de la Maison de Habsbourg-Lorraine (notamment de la reine de France Marie-Antoinette, de l'impératrice Marie-Louise, de la reine des Français Marie-Amélie).

Célèbre pour son Université, la ville a été en grande partie détruite par la soldatesque de Louis XIV lors de la dévastation du Palatinat en 1689 (guerre de la Ligue d'Augsbourg) et son célèbre château fut dévasté à cette époque.

Ancienne porte de la ville.
Kornmarkt, 1881

Heidelberg est également victime d'un bombardement en 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale, mais celui-ci est de faible importance : avec Bamberg et Ratisbonne (Regensburg), Heidelberg est connue comme l'une des rares villes allemandes épargnées par les raids aériens massifs qui ont dévasté la plupart des cibles visées par les alliés entre 1943 et 1945.

L'état-major du V Corps (Victory Corps) de l'US Army y est implanté depuis 1951.

En 2016, la ville est toujours très renommée, en particulier dans le domaine de la médecine, du droit et de la philosophie.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Le maire actuel de Heidelberg est Eckart Würzner (depuis 2006), qui n'appartient à aucun parti. Avant lui, Beate Weber fut maire pendant 16 ans (de 1990 à 2006). Depuis les années 1980, le parti vert a une grande influence au sein du conseil municipal de la ville, qui est élu tous les 5 ans.

Liste des maires

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  • 1701 - 1705 : Regierungsrat Neukirch
  • 1705 - 1717 : Leonhard Bruggen
  • 1717 - 1720 : Regierungsrat von Pardon
  • 1720 - 1734 : Regierungsrat Kubas
  • 1734 - 1743 : Davon von Driesch
  • 1743 - 1754 : Flander
  • 1754 - 1756 : Regierungsrat Schwaan
  • 1756 - 1770 : Regierungsrat Geiger
  • 1770 - 1779 : Regierungsrat Eßleben
  • 1779 - 1789 : Hofgerichtsrat Sartorius
  • 1789 - 1805 : Regierungsrat Traiteuer
  • 1805 - 1819 : Daniel Mays
  • 1819 - 1832 : Peter Lombardino
  • 1832 - 1840 : Jakob Wilhelm Speyerer
  • 1840 - 1845 : Georg Leonhard Ritzhaupt
  • 1845 - 1849 : Christian Friedrich Winter
  • 1849 - 1851 : Jakob Wilhelm Speyerer
  • 1851 - 1852 : Ludwig Walz
  • 1852 - 1856 : Karl Michael Anderst
  • 1857 - 1875 : Heinrich Krausmann
  • 1875 - 1884 : Heinrich August Bilabel
  • 1885 - 1913 : Carl Wilckens
  • 1914 - 1928 : Ernst Walz
  • 1928 - 1945 : Carl Neinhaus (depuis 1933 NSDAP)
  • 1945 - 1946 : Ernst Walz II
  • 1946 - 1952 : Hugo Swart
  • 1952 - 1958 : Carl Neinhaus (CDU)
  • 1958 - 1966 : Robert Weber
  • 1966 - 1990 : Reinhold Zundel (ici 1980 SPD)
  • 1990 - 2006 : Beate Weber (SPD)
  • depuis 2006 : Eckart Würzner

La ville de Heidelberg est jumelée avec[5] :

Elle entretient également des relations d'amitié avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution de la population de Heidelberg.
1439 1588 1717 1784 1810 1812 1830 1852
5 2006 3004 80010 75410 3129 82613 34514 564
1858 1861 1864 1867 1871 1875 1880 1885
15 60016 30017 66618 30019 98322 33424 41726 900
1890 1895 1900 1905 1910 1916 1917 1919
31 73935 19040 12149 52756 01647 55447 48360 831
1925 1933 1939 1945 1946 1950 1956 1961
73 03484 64186 46795 811111 488116 488121 910125 264
1965 1970 1975 1980 1985 1987 1990 1995
125 507129 656129 368133 227134 724127 768136 796138 781
2000 2005 2006 2008 2013 - - -
140 259142 933144 634145 642152 113---
(Source : Statistisches Landesamt B-W)

Enseignement

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Enseignement secondaire

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La ville possède des établissements d'enseignement secondaires (voir Système éducatif allemand)[6] :

Liste des établissements d'enseignement secondaires de Heidelberg
Gymnasium
Niveaux scolaires I et II
Realschule
Niveau scolaire I
Hauptschule
Niveau scolaire I
Berufschule
Niveau scolaire II
Public
  • Enseignement général
    • Bunsen-Gymnasium
    • Helmholtz-Gymnasium
    • Hölderlin-Gymnasium
    • Internationale Gesamtschule Heidelberg (IGH)
    • Kurfürst-Friedrich-Gymnasium
  • Enseignement technique
    • Carl-Bosch-Schule
    • Marie-Baum-Schule
    • Willy-Hellpach-Schule
  • Gregor-Mendel-Realschule
  • Internationale Gesamtschule Heidelberg (IGH)
  • Johannes-Kepler-Realschule
  • Theodor-Heuss-Realschule
  • Waldparkschule
  • Heiligenbergschule
  • Geschwister-Scholl-Schule
  • Albert-Schweitzer-Schule
  • Carl-Bosch-Schule
  • Fritz-Gabler-Schule
  • Johannes-Gutenberg-Schule
  • Julius-Springer-Schule
  • Marie-Baum-Schule
  • Willy-Hellpach-Schule
Privé
  • Enseignement général
    • Elisabeth-von-Thadden-Schule
    • Englisches Institut
    • Heidelberg College
    • St. Raphael Schule
  • Enseignement technique
    • F+U Rhein-Main-Neckar gGmbH
  • F+U Rhein-Main-Neckar gGmbH
  • St. Raphael Schule
  • F+U Rhein-Main-Neckar gGmbH

Enseignement supérieur

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Heidelberg est connue pour son université, la plus ancienne d'Allemagne, fondée en 1386 par Ruprecht Ier du Palatinat, et refondée en 1803 par le margrave Karl-Friedrich de Bade. Les facultés de droit et de sciences humaines sont hébergées dans les anciens bâtiments situés dans la vieille ville tandis que les facultés de sport, de médecine et de sciences se trouvent au Neuenheimer Feld, un campus récent qui date des années 1950. La ville est réputée notamment pour l'enseignement de la physique, de la médecine et de la philosophie.

Le Laboratoire européen de biologie moléculaire, l'Organisation européenne de biologie moléculaire, le Centre de recherche du cancer allemand, l'Institut Max-Planck de recherche médicale, l'Institut Max-Planck d'astronomie, l'Institut Max-Planck de physique nucléaire, l'Institut Max-Planck de droit public et international comparé sont situés à Heidelberg.

Nuit de Walpurgis le 1er mai 2007.

Manifestations culturelles et festivités

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Tous les ans, la veille du 1er mai, a lieu la nuit de Walpurgis. Les jeunes des environs se réunissent dans une Thingstätte (de), ou arène, construite sous le Troisième Reich en 1934 et située sur une colline en périphérie de la ville. Pas d'organisateur : aucune annonce officielle pour cette fête improvisée où chacun peut pique-niquer à la nuit tombée tout en admirant les jongleurs du haut des marches et ensuite danser autour du feu sur le rythme des djembés.

L'université de Heidelberg héberge une faculté de médecine qui compte parmi les plus importantes d'Allemagne. La ville compte plusieurs centres de recherche médicale, dont le Centre de recherche du cancer allemand.

Heidelberg est un bastion du rugby allemand avec pas moins de quatre clubs de première division :

L'USC Heidelberg a remporté neuf championnats nationaux allemands de basket-ball. Depuis 2012, la première équipe masculine s'appelle MLP Academics Heidelberg.

Pendant des siècles, Heidelberg a été un centre intellectuel. Aujourd’hui encore, la ville universitaire est un pôle scientifique et de services important de la région du Neckar et du Rhin.

Suivant la tendance de la plupart des grandes villes allemandes, le secteur tertiaire s’est encore développé durant les dernières décennies.

En 2013, 83,8 % de la population travaillaient dans le secteur tertiaire, et seulement 16,1 % dans l’industrie. 69,4 % des actifs étaient des non-résidents en 2013. Le taux de chômage s’élevait à 5,4 % en 2014. [réf. nécessaire]

Dans le Future Atlas 2016, la ville indépendante de Heidelberg a pris la 14e place sur 402 districts administratifs et villes indépendantes en Allemagne et est donc une des régions possédant « de très grandes opportunités pour l'avenir ».

En 2014, 69,4 % des quelque 85 600 emplois étaient occupés par des navetteurs. En 2016, Heidelberg a généré un produit intérieur brut (PIB) de 8 391 milliards d'euros dans les limites de la ville, se classant 42e dans le classement des villes allemandes par la production économique. La même année, le PIB par habitant était de 53 079  (Bade-Wurtemberg : 43 632 , Allemagne 38 180 ) et donc nettement supérieur à la moyenne régionale et nationale. En 2016, la production économique de la ville a augmenté de 3,1 %. Le taux de chômage était de 3,6 % en , ce qui en fait l'un des plus bas des villes allemandes.

Revenus de la population et fiscalité

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Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Château de Heidelberg vu des jardins palatin, la ville en contrebas.

Le château de Heidelberg du XVe est une des ruines les plus connues d'Allemagne. Endommagé pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg au XVIIe puis par un incendie provoqué par la foudre en 1764, le château ne fut jamais reconstruit entièrement. Au XVIIIe, la ruine est découverte comme symbole du romantisme par des artistes et écrivains européens.

En face du château, de l'autre côté du Neckar, la promenade du « Chemin des philosophes » longe la ville et offre une vue typique des cartes postales de Heidelberg.

Le centre-ville abrite l'église du Saint-Esprit ainsi que le Pont-vieux (Alte Brücke) datant de 1788. Le pont abrite une statue de singe avec une forte signification. Il véhicule également certaines superstitions. On dit que si vous touchez les doigts droits du singe, vous retournerez à Heidelberg. Si vous touchez le miroir du singe vous apporte de la richesse, et les petites souris en bronze à proximité symbolisent la fertilité[7],[8].

La ville comporte aussi la Studentenkarzer, ancienne prison pour étudiants datant du XVIe, qui ferma en 1945. La plus ancienne église de la vieille ville de Heidelberg est la Peterskirche (église Saint-Pierre). À la fin du Moyen Âge, elle est devenue la chapelle de l'université. Pour le 400e anniversaire de Martin Luther en 1883, un chêne qui porte son nom y a été planté. Non loin de là se trouve l'église des Jésuites, de style baroque et datant du XVIIIe siècle. Elle est l'emblème de la Contre-Réforme à Heidelberg et constituait autrefois le centre de l'ancien quartier des jésuites. Ils en furent chassés en 1773. Deux autres édifices religieux construits au début du XXe siècle dans le quartier ouest : l'église protestante Christuskirche (1904), et l'église catholique Bonifatiuskirche (église Saint-Boniface, 1903).

Le quartier d'Handschuhsheim recèle un château du Moyen Âge, le Tiefburg (ou « château bas » en référence à sa situation en plaine)[9].

Patrimoine culturel

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Fontaine d'Hercule, sur la place du marché.

La ville abrite plusieurs musées à thème, notamment :

  • le musée de la pharmacie, installé à l'intérieur du château ;
  • le musée de l'emballage (Deutsches Verpackungs-Museum), qui retrace l'histoire des emballages ;
  • le musée du Palatinat.

Heidelberg dans les arts et la culture

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Plusieurs films ont été tournés à Heidelberg :

Chaque année en mars et avril, a lieu le Heidelberger Frühling (le « Printemps de Heidelberg »), un festival de musique classique et nouvelle avec des artistes de renommée internationale.

Littérature

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Victor Hugo l'évoque dans ses lettres fictives de récit de voyage Le Rhin (1842).

À Heidelberg, se déroule la nouvelle écrite en 1859 par le duo français Erckmann-Chatrian : La Montre du doyen.

Une partie de l'action du manga Monster de Naoki Urasawa prend place au pied du château de Heidelberg.

Dans le roman d'Alexandre Dumas, Le trou de l'enfer, l'action se déroule à Heidelberg dans son château et dans les environs de la ville.

Le roman Out of the Shelter (en français Hors de l'abri) de David Lodge se déroule en grande partie à Heidelberg. L'action a lieu en 1951 lors de l'occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale.

Le roman Der Vorleser (en français Le Liseur) de Bernhard Schlink sur lequel est basé le film The Reader, se joue en grande partie à Heidelberg.

Dans le roman pour enfant Martin et la mysteriöse Kreatur de Roland Fuentès, la librairie de Meister Floh se trouve à Heidelberg.

Jeux vidéo

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Dans Hidden and Dangerous 1, la mission « Clé du piège » se passe près de Heidelberg.

Dans Command&Conquer : Alerte Rouge 3, la mission 3 des forces alliées se passe à Heidelberg.

Personnalités liées à la commune

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« Madame », belle-sœur du roi (Rigaud, 1713).

Heidelberg est le lieu de naissance de quelques célébrités :

La reine Silvia de Suède (2005).

Heidelberg est aussi le lieu de villégiature éternelle d'un grand nombre de célébrités :

  • Philipp Lorenz Geiger (1785-1836), pharmacien-chimiste
  • Adolf Kussmaul (1822-1902), médecin badois, repose dans le cimetière Bergfriedhof au sud de la ville. Une rue porte son nom (« Kussmaulstrasse ») dans le quartier nord, au-delà du Neckar (belle petite rue résidentielle, calme, au pied de la montagne, où de nombreux médecins urologues et autres travaillent).
  • Aloys Sprenger, orientaliste autrichien (Nassereith 1813 – Heidelberg 1893)
  • Alexandru Ioan Cuza (Bârlad 1820 – Heidelberg 1873), homme d'État roumain, souverain des Principautés unies de Roumanie entre 1859 et 1866
  • Felix Wankel, ingénieur inventeur du moteur Wankel à piston rotatif
  • Hans von Salmuth, général d'armée allemand.

Enfin, c'est le lieu de décès de :

Héraldique, logotype et devise

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Blasonnement des armes : de sable au lion d'or couronné, armé, lampassé de gueules, posé sur une terrasse ondée de sinople, à la bordure d'or.

Notes et références

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  1. (de) Bernhard Mühr, « Das Klima in Heidelberg (1971-2000) » (consulté le )
  2. (de) Peter Badenhop, « C'est à Heidelberg que l'année fut la plus belle », sur www.faz.net, (consulté le ).
  3. (en) Trudy Ring, Noelle Watson et Paul Schellinger, Northern Europe: International Dictionary of Historic Places, Routledge, , p. 340
  4. Jean Coste - Dictionnaire des noms propres : Toponymes et patronymes de France - (ISBN 2200356927).
  5. (de) « Städtepartnerschaften », (consulté le ).
  6. (de) « Übersicht der Heidelberger Schulen »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  7. Andrea Kriston, « Heidelberg travel guide - practical info on visiting and eating » (consulté le )
  8. Andrea Kriston, « Heidelberg travel guide - practical info on visiting and eating » [« Guide de voyage Heidelberg - informations pratiques pour visiter et manger »] Accès libre (consulté le )
  9. Jürgen Brose et Martin Dünkel (trad. Bernard Eiglier), Handschuhsheim : Tiefburg et le centre historique, Stadtteilverein Handschuhsheim e. V., .

Articles connexes

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Liens externes

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