Bernhard Rust
Bernhard Rust | |
Bernhard Rust en 1934. | |
Fonctions | |
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Ministre de la Science et de l'Éducation | |
– (11 ans et 7 jours) |
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Gouvernement | Cabinet Hitler Cabinet Goebbels |
Prédécesseur | Premier titulaire |
Successeur | Conseil de contrôle allié Paul Wandel/Gerhard Harig |
Biographie | |
Nom de naissance | Karl Josef Bernhard Rust |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hanovre (Empire allemand) |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Berend (Reich allemand) |
Nature du décès | Suicide |
Nationalité | Allemande |
Parti politique | Parti national-socialiste des travailleurs allemands |
Conjoint | Martha Haake (Première épouse) Anna-Sofie Dietlein (Seconde épouse) |
Enfants | 4 |
Profession | Enseignant |
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Bernhard Rust, né le à Hanovre, mort le à Berend/Nübel a été de 1934 à 1945, pendant le Troisième Reich, ministre (Reichsminister) de la Science et de l'Éducation.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il combat pendant la Grande Guerre, est blessé à la tête et obtient la croix de fer[1]. Il entre au parti national-socialiste en 1922 et devient Gauleiter de 1925 à 1930 dans la région de Hanovre. La même année il est renvoyé de son poste d'instituteur car il est accusé d'avoir violé une élève, officiellement il est renvoyé pour « instabilité mentale », instabilité qui serait liée à sa blessure de guerre[1]. Cela ne l'empêche pas d'être élu au Reichstag en 1930[1]. Il grimpe les échelons de l'appareil nazi : il devient Obergruppenfuhrer des SA en 1932[1]. Après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, il est nommé Commissaire à l'éducation pour la Prusse en . Puis, il accède le à l'importante fonction de ministre de la Science et de l'Éducation et à la Formation du peuple (Reichsminister für Wissenschaft, Erziehung und Volksbildung).
Il avait défini sa politique d'éducation par la phrase suivante : « Nous avons besoin d'une nouvelle race aryenne dans nos universités, car sinon nous perdrons la bataille du futur (…) la tâche principale de l'éducation est de former des nationaux-socialistes. »
Un des quelques dignitaires nazis à être resté au pouvoir pendant toute la durée du régime, il y a joué un rôle important, notamment pour l'application des lois raciales de 1933 dans l'Université. Toutefois, il n'était pas prisé par les plus hauts dignitaires du régime, comme Goebbels, Himmler ou Rosenberg, qui interféraient fréquemment dans son domaine de responsabilité et le considéraient comme quantité négligeable. Il fut constamment sous la pression et la direction de Goebbels.
En 1945, il fit un plan pour essayer de simplifier l'orthographe allemande.[réf. nécessaire]
Apprenant la capitulation allemande le 8 mai 1945, il se suicida.
Récipiendaire de son vivant d'un doctorat honoris causa de l'université de Sofia, cette distinction lui est formellement retirée par décision de l'université en février 2020, à la suite d'une lettre de l'association bulgare des survivants de l'Holocauste[2].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Wolfgang Benz, Hermann Graml und Hermann Weiß (de) (Hrsg.): Enzyklopädie des Nationalsozialismus (de) (= dtv. 34408). 5. aktualisierte und erweiterte Auflage. Deutscher Taschenbuch-Verlag, Stuttgart 2007 (ISBN 978-3-423-34408-1).
- Hanno Birken-Bertsch, Reinhard Markner: Rechtschreibreform und Nationalsozialismus. Ein Kapitel aus der politischen Geschichte der deutschen Sprache. Wallstein-Verlag, Göttingen 2000 (ISBN 3-89244-450-1).
- Rolf Eilers: Die nationalsozialistische Schulpolitik. Eine Studie zur Funktion der Erziehung im totalitären Staat. Westdeutscher Verlag, Köln u. a. 1963 (= Staat und Politik 4, zugleich Dissertation an der Universität Bonn 1962, (de) « Publications de et sur Bernhard Rust », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).)
- (de) Hans-Christof Kraus, « Rust, Karl Josef Bernhard », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 22, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 301 (original numérisé).
- Joachim Lilla, Martin Döring, Andreas Schulz: Statisten in Uniform. Die Mitglieder des Reichstags 1933–1945. Ein biographisches Handbuch. Unter Einbeziehung der völkischen und nationalsozialistischen Reichstagsabgeordneten ab Mai 1924. Droste, Düsseldorf 2004 (ISBN 3-7700-5254-4), S. 532–533.
- Reinhard Bein (de): Hitlers Braunschweiger Personal. DöringDruck, Braunschweig 2017 (ISBN 978-3-925268-56-4), S. 212–221.
Références
[modifier | modifier le code]- John Cornwell (1940- …) et Impr. Firmin-Didot) (trad. de l'anglais), Les savants d'Hitler : histoire d'un pacte avec le diable, Paris, A. Michel, impr. 2008, 503 p. (ISBN 978-2-226-18974-5 et 2-226-18974-2, OCLC 471038821, lire en ligne), p. 141.
- (en) « Sofia University St. Kliment Ohridski deprives four people of their Doctor Honoris Causa degree », sur bnr.bg (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Député du Reichstag (république de Weimar)
- Député de la 3e législature du Troisième Reich
- Député de la 4e législature du Troisième Reich
- Ministre allemand de l'Éducation
- Dirigeant du Troisième Reich
- Député du parlement provincial de Hanovre (république de Weimar)
- Personnalité du Parti populaire allemand de la liberté
- Personnalité politique allemande de la Seconde Guerre mondiale
- Antisémitisme
- Citoyen d'honneur de Göttingen
- Naissance en septembre 1883
- Naissance à Hanovre
- Naissance dans la province de Hanovre
- Décès en mai 1945
- Décès au Schleswig-Holstein
- Décès à 61 ans
- Nazi suicidé
- Suicide par moyen indéterminé
- Décès dans le Troisième Reich
- Personnalité ayant été dessaisie d'un doctorat honoris causa