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La maîtrise du son dans la mise en scène de Michael Haneke. <i>Le Septième Continent</i> (1989), <i>La Pianiste</i> (2001), <i>Caché</i> (2005) - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
Mémoires Année : 2020

La maîtrise du son dans la mise en scène de Michael Haneke. Le Septième Continent (1989), La Pianiste (2001), Caché (2005)

Résumé

Dans un premier temps, nous aborderons les liens entre la bande sonore et la narration. Il sera d’abord question du rôle de la musique, élément peu employé chez Haneke, mais non négligé. Par sa puissance représentative, la musique peut en effet faire émerger des mondes narratifs différents de la diégèse. Par extension, des sons diégétiques peuvent être investis de pouvoirs symboliques et faire émerger plusieurs niveaux de récit. Il sera également question de l’utilisation des éléments sonores : parole, bruits, musiques, pour remettre en question la véracité des images, dans un modèle réflexif cher à Haneke. L’utilisation de moyens sonores pour montrer l’artificialité de la représentation se perçoit dans la spatialisation des sons, et dans la définition des points de vue et points d’écoute. Dans un deuxième temps, nous verrons comment le son décrit l’espace de la fiction. En s’efforçant de traduire la réalité en l’imitant le plus fidèlement possible, le cinéaste compose l’espace en se basant sur le modèle du réel. Dans cette optique, le son direct est un moyen de capter l’empreinte sonore du jeu d’acteur, dans les décors-mêmes. Quand ces décors sont en studio, Haneke s’efforce de fabriquer une image la plus juste possible en post-production, celle qui correspondra le mieux à l’image sonore qu’il a en tête. Aussi l’idée de la réalité à laquelle le cinéaste est attachée montre une certaine subjectivité. Les décors sonores sont impactés par cette obsession naturaliste : les ambiances n’évoquent pas d’autres espaces que ceux qui sont représentés. En effet, le cinéaste ne souhaite pas ajouter de sons « inutiles », ceux dont la cause n’est pas visualisée, et ce principe a des conséquences sur la description de l’espace. Enfin, nous nous pencherons sur les liens entre les sons et la temporalité. D’une part, nous verrons comment la bande sonore, surtout la parole, dessine les différentes temporalités de la narration : le temps chronologique et le temps du récit. D’autre part, Haneke se montre très attentif au rythme du film. Le dernier chapitre sera l’occasion de mettre en valeur la manière dont le cinéaste utilise le son pour renforcer la structure du récit et le rythme du montage ; aussi, ce chapitre sera consacré à l’incidence des éléments sonores sur la perception du rythme du film.
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dumas-03156700 , version 1 (02-03-2021)

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  • HAL Id : dumas-03156700 , version 1

Citer

Christine Delpit. La maîtrise du son dans la mise en scène de Michael Haneke. Le Septième Continent (1989), La Pianiste (2001), Caché (2005). Art et histoire de l'art. 2020. ⟨dumas-03156700⟩
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