★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ FINAL FIGHT (c) USGOLD ★ |
A100% |
Mawashi, coups de boules, coup, de loties dans les (hummm...), tout est bon pour délivrer Jessica, la fille du maire, des griffes des pas-beaux. Et quand Haggar et ses potes descendent nettoyer les rus , l'ambiance Orange Mécanique est au rendez-vous.Après un coup de fil annonçant au maire que sa fille sert de garantie à la tranquillité des activités de l'empire du crime, le maire au gabarit schwartzenegerien met en application ses promesses électorales : l'ordre et la sécurité, autrement dit, ça va saigner. Choisissez qui, de Cody, Guy ou Haggar. ira faire la peau des vilains. Vous avez trois crédits de trois vies pour traverser la ville jusqu'à Jessica. Sur votre route, une quantité industrielle de petites frappes fera en sorte que vous ne compromettiez pas leurs projets criminels. Pour ceux qui ne l'aurait pas encore compris. Final Fight est dans la plus pure tradition du beat'm all. CHOISIR LE NIVEAU DE DIFFICULTE D y a un amoureux ; un autre, c'est son père et un dernier qui se fout de Jessica. Ils ont tous une bonne raison d'utiliser leurs talents respectifs pour mettre fin à l'insécurité. Haggar le maire, un catcheur ayant réussi une bonne reconversion, est de loin le personnage le plus puissant. En plus du coup spécial qu'il peut donner comme les deux autres héros, il peut ceinturer ses adversaires et s'en servir comme bélier pour défoncer le bitume. Sélectionner Guy, le maître es arts martiaux ou Cody, le spécialiste du combat de rue correspond à un niveau de difficulté supérieure. Lorsque vous débutez, vous avez deux raisons de choisir Haggar. Du fait qu'il frappe plus fort, vous pouvez avancer plus rapidement et, ainsi, éviter le redoutable « time over ». UN MAIRE QUI FAIT LES POUBELLES Chemin frappant, vous pourrez vous 'I' sentir obligé de restaurer votre santé en cassant la croûte. Le seul moyen est de fouiller dans les poubelles qui encombrent les rues dans l'espoir d'y dénicher un reste de hamburger ou de pizza. De partie en partie, ce qu'il y a dans les poubelles ne change pas. Sachez les fouiller au bon moment pour rentabiliser au maximum le peu de nourriture ayant échappée aux rats. C'est encore dans les poubelles que vous trouverez les barres à mine, couteaux et autres armes censées vous faciliter la tâche. A mon avis, s'en encombrer est plutôt un handicap. Plus particulièrement avec Haggar qui a besoin d'avoir les mains libres. Le maire et ses acolytes s'acclimatent très bien à l'ambiance des rues sordides. A deux moments précis du jeu, ils éprouvent le besoin de casser une voiture et des vitrines ; on se demande s'ils ne vont pas se ranger aux côtés du gang mad gears. Quelle ambiance décadente ! DES SPRÏTES ETONNANTS La première chose qui saute aux yeux est la taille des sprites. L'excellente qualité de l'animation diversifie on ne peut mieux les différentes techniques de combat de chacun. Une exception pour confirmer la règle, le lanceur de grenades que vous rencontrerez sur le monte-charge d'un chantier. Le scrolling légèrement saccadé réserve une agréable surprise lorsque l'action se déroule dans le métro. Les lumières du tunnel recréent une sensation assez réaliste du mouvement du train. Dans certains rounds, il y a même une impression de scrolling différentiel. Hélas, en début de tableau, il est fréquent de ne pouvoir avancer sous le flot continu d'adversaires. Finalement, quand vous vous en serez débarrassé, vous découvrirez que tout le reste du tableau est désert. Les boss de fin sont remarquables à tout point de vue. Au début des combats, ne vous étonnez pas de ne pas voir baisser leur compteur de vie. Ils sont si coriaces qu'ils faut d'abord les fatiguer ayant de leur causer de véritables dommages. A la qualité de la borne d'arcade de Capcom, on était en droit de se demander si une conversion CPC pouvait être à la hauteur. Loin de démériter, les programmeur d'US Gold ont largement su tirer leur épingle du jeu. Le seul reproche qu'il faille souligner est la facilité du jeu risquant d'écourter une durée de vie qui aurait pu être bien supérieure. WOLFEN , A100% n°41, p22-23
|
|
Page créée en 011 millisecondes et consultée 5110 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |