| ALUNIR, verbe intrans. Néol. Se poser sur la lune : 1. Considérons donc le projectile lorsqu'il commence à tomber librement vers la lune. Il est évident qu'à partir de cet instant et jusqu'à ce qu'il ait atterri ou plutôt aluni (...), il se comportera exactement comme notre ascenseur − je devrais dire notre descenseur − de tout à l'heure.
Ch. Nordmann, Einstein et l'univers,Paris, Hachette, 1921, p. 126. 2. Il est évidemment impossible, (...) d'affirmer avec certitude que l'engin alunira. (M. Tatu).
Enthousiasme à Moscou, Le Monde,4-5 juill. 1959, p. 1, col. 2. Rem. Ce terme (ainsi que alunissage) est blâmé par l'Académie française et par l'Académie des sciences qui préconisent atterrir (atterrissage). Certains proposent d'écrire allunir, allunissage, mais cette graphie ne semble pas s'être imposée. Prononc. : [alyni:ʀ]. Enq. : /alyni, alynis/. Conjug. agir. Étymol. ET HIST. − 1921, supra ex. 1.
Dér. de lune* sur le modèle de atterrir; préf. a-1*, dés. -ir. BBG. − Caput 1969. − Consultation (La) permanente de l'O.V.F. Vie Lang. 1965, no154, p. 59. − Galiana Astronaut. 1963. − Mars (F.), Piron (M.). Alunir. Vie Lang. 1959, no92, pp. 576-579. − Rigaud (A.). Parlez-vous hexagonal? Vie Lang. 1969, no212, p. 651. − Sauvageot (A.). Petite méditation au sujet d'alunir. Vie Lang. 1967, no178, pp. 49-52. − Spr. 1967. − Zastrow (D.). Entstehung und Ausbildung des französischen Vokabulars der Luftfahrt mit Fahrzeugen « leichter als Luft » (Ballon, Luftschiff) von den Anfängen bis 1910. Tübingen, 1963, p. 569. |