Son origine
Ptolémée I Sôter (ou Tolomeo ou Ptolemys ou Ptolemaios
ou Ptolemy “Le Dieux sauveur“) fut Roi de 305 à 285, puis il
devint co-Roi avec son fils
Ptolémée II Philadelphe
de 284 à 282 et fut le fondateur de la dynastie. Il naquit vers 368/366 à Eordaea en
Macédoine. Il
fut le fils de Lagos et d’Arsinoé de
Macédoine.
Selon Pausanias (Géographe
Grec, v.115-v.180),
Ptolémée I serait un enfant bâtard du Roi de
Macédoine
Philippe II.
Arsinoé était sa concubine avant son mariage avec Lagos. Le Roi l’aurait donné
en mariage à ce dernier alors qu’elle était enceinte et il aurait demandé à Lagos
d’élever l’enfant comme le sien. Quelques spécialistes pensent que cette rumeur fut peut-être transmise
par Ptolémée lui-même afin d’augmenter son prestige, puis reprise plus tard par
Pausanias.
Ptolémée I – Musée du Louvre
|
L’avant règne
Ptolémée I fut l’un des principaux Généraux (ou Diadoque)
d’Alexandre le Grand.
Il participa à toutes les campagnes du jeune Roi et ce dès 336/335.
En 330, il fut élu comme l’un de ses gardes du corps personnels (ou Somatophylax
σωματοφύλαξ). Son ascension relativement rapide fut autant due à ses valeurs
militaires qu’à son amitié avec
Alexandre. Ce fut lui qui captura Bessos (ou Bessus ou Artaxerxès V, † été
329), un des assassins de
Darius III (336-330). Il se distingua
particulièrement lors de la campagne en
Bactriane (327-325) où il fut promu
Commandant (ou Trierarchos τριήραρχος) de la flotte
Macédonienne sur l’Hydaspe
(ou Hydaspes, aujourd’hui Jhelum ou Jhelam).
Il reçut à plusieurs reprises des récompenses pour ses services de la part
d’Alexandre. Il fut nommé, à la mort de
celui ci en 323, par
Philippe III Arrhidée (323-317),
Satrape d’Égypte.
Dès 323 il s’empara de la Cyrénaïque.
En 321, le Régent de
Macédoine,
Perdiccas (323-321)
projeta d’envahir l’Égypte. Ptolémée I défendit l’entré du Nil avec 8.000 hommes.
Ce fut un fiasco
Perdiccas
qui perdit 2.000 hommes dans les batailles. Il échoua une première fois devant Péluse, puis tenta en vain de faire passer le Nil
à son armée, ce qui sonna le glas de son offensive. Ce fut un coup fatal à sa réputation et il fut assassiné en 321, dans sa tente
à par un groupe d’officiers révoltés, dont le
Satrape de
Médie, Peithon (ou Pithon, en Grec :
Πείθω, v.355-316) et
Séleucos I Nikâtor (Roi
Séleucide, 305-280).
Ptolémée I immédiatement traversa le Nil, pour assurer l’approvisionnement de ce qui avait été la veille l’armée ennemie
ce qui lui valut le soutien de celle-ci. Vers 319, il prit possession de la Syrie, puis il fit
demi-tour face à l’avancée d’Antigonos
I (Roi 306-301). Lors de la Troisième Guerre des Diadoques (314-311), en 313/312, il écrasa le fils de ce dernier,
Démétrios I Poliorcète (294-287), à
Gaza.
En 312 il reprit la Syrie avant de rentrer en Égypte en 311 après avoir conclut la paix et être confirmé comme
Satrape
d’Égypte. La rivalité entre ces Diadoques à l’ambition d’être Roi était pourtant loin d’être
terminée, elle s’amplifia et Ptolémée I ne pouvait laisser
l’Asie Mineure et la
Grèce aux mains de ses rivaux.
En 309, il lança une expédition navale qu’il commanda personnellement. Il passa par les villes côtières de la
Lycie et de la
Carie,
puis traversa la frontière vers la
Grèce où il prit plusieurs villes,
Corinthe,
Sicyone et
Mégare en 308.
En 306, une grande flotte commandée par
Démétrios I attaqua
Chypre.
Le frère de Ptolémée I, Ménélas (ou Ménélaos) fut vaincu et capturé dans une bataille décisive à
Salamine
(Troisième
bataille de Salamine), ce qui provoqua la perte complète pour
Ptolémée I de
Chypre. Une légende raconte
que pour cette bataille
Démétrios I aurait fait construire des navires énormes comprenant jusqu’à seize rangs de rameurs. À l’hiver de 306,
Antigonos I galvanisé par sa
victoire à Chypre décida d’envahir l’Égypte,
mais cette fois Ptolémée I fut le plus fort et organisa avec succès la défense de ses frontières.
Ptolémée I – British Museum |
Son Règne
Sa politique extérieure
La grande majorité de son règne fut
dominée par les guerres entre états résultant de la division de l’Empire
Macédonien. L’objectif principal de Ptolémée
I étant de garder une position stable en Égypte et d’autre part, dans la mesure
du possible, d’augmenter ses possessions étrangères. Il entra dont rapidement en conflit avec les successeurs
d’Alexandre dans une guerre qui durera près de cinquante ans,
ou seul trois monarchies subsisteront : La
Macédoine avec les
Antigonides,
l’Asie Mineure avec les
Séleucides et l’Égypte
des Ptolémée. Ptolémée I s’allia avec le Roi
Séleucides,
Séleucos I Nikâtor (305-280)
contre le Roi de Macédoine,
Antigonos I Monophtalmos (306-301).
Au début de l’automne 305, il fit de l’Égypte une monarchie héréditaire et se proclama Roi, puis
en Novembre 305, Pharaon. Pausanias (Géographe
Grec,
v.115-v.180) rapporte qu’il fut surnommé Sôter (Le sauveur) par les
Rhodiens
auxquels il porta secours en 305 alors qu’ils étaient assiégés par la flotte de
Démétrios I. La
bataille d’Ipsos en
Phrygie, en 301, lors de la Quatrième Guerre des Diadoques (308-301), vit la mort
d’Antigonos I Monophtalmos et le
partage de son territoire permit à l’Égypte, grâce à sa flotte, d’établir sa domination sur la
Palestine, puis
en 295, définitivement sur
Chypre.
Dans la dernière guerre à laquelle il participa (288-286), il s’allia avec
Séleucos I,
Lysimaque (322-281)
de Thrace et
Pyrrhos I (307-272)
d’Epire pour libérer les cités
Grecques de l’occupation de
Démétrios I Poliorcète.
En 286,
Démétrios I chassé de
Macédoine, mena une contre-attaque et
envahit l’Asie Mineure contrôlée par
Séleucos I. Il prit
l’Ionie,
propriété de
Lysimaque, la
Lydie et la
Carie. Mais la même année en
Phrygie,
où ses troupes furent décimées par la maladie, il fut battu, emprisonné et exilé à
Apamée où
Séleucos I
l’assigna à résidence.
Démétrios I
y mourut trois ans plus tard, en 283. La flotte Égyptienne fut décisive dans la
prise d’Athènes.
Séleucos I lui reprit ses places fortes de
Phénicie, la
Cilicie et la partie
méridionale de l’Asie Mineure.
À la fin du conflit Ptolémée I avait fait un protectorat sur de nombreuses îles
Grecques de la mer Égée, ce qui s’avéra
très important pour l’hégémonie navale exercée
par le pays en Méditerranée orientale pour les décennies suivantes.
Monnaie de Bérénice I et Ptolémée I
|
La fin de son règne
À la fin de son règne, en 284, Ptolémée I eut a gérer un grave problème
familiale, son fils Ptolémée Kéraunos
quitta l’Égypte
car il lui avait préféré son demi-frère
Ptolémée II Philadelphe, né de
Bérénice I,
pour lui succéder. Ptolémée Kéraunos
s’installa alors auprès du Roi de
Thrace
et Macédoine,
Lysimaque, époux de sa sœur
Arsinoé II Philadelphe.
Il aida celle-ci à se débarrasser d’Agathoclès, l’héritier du trône de
Thrace, fils aîné de
Lysimaque.
Arsinoé II,
voulait écarter Agathoclès de la succession au profit de son propre fils. Elle obtint de
Lysimaque l’exécution d’Agathoclès. Ce crime enleva au Roi de
Thrace ses derniers appuis et
provoqua une révolte de l’armée et du peuple.
Lysandra sœur de Ptolémée Kéraunos
et épouse d’Agathoclès avec tout son entourage partit se réfugier auprès de
Séleucos I.
En 282, Ptolémée Kéraunos poussa
Séleucos I à entrer en guerre contre
Lysimaque, son ex allié.
Séleucos I, redoutant les
ambitions de
Lysimaque qui occupait la
Macédoine avec le titre de Roi
depuis 286 et qui formait une alliance avec
Ptolémée I, envahit
l’Asie
Mineure et obtint le ralliement de
Philetairos, Gouverneur de
Pergame
(282-263, fondateur avec son fils de la dynastie des
Attalides).
Lysimaque fut vaincu et tué par
Séleucos I en
Février 281 à la bataille de Couroupédion (ou Corupedion ou Curupedion, en
Lydie).
Séleucos I, désireux de régner sur la
Thrace et la
Macédoine,
traversa l’Hellespont et marcha contre les royaumes, mais, en Septembre 280, il fut assassiné, près de Lysimacheia (En Chersonèse de Thrace), par
Ptolémée Kéraunos qui
conforta son titre de Roi de Macédoine
(281-279) après avoir épousé
Arsinoé II. En 280, il fit assassiner les deux plus jeunes
fils qu’Arsinoé II avait
eu de Lysimaque.
Il s’allia avec Pyrrhos I et lui donna une
de ses filles en mariage.
Arsinoé II
réussit à s’échapper avec son fils aîné, Ptolémée et se réfugia à Samothrace, avant de regagner
l’Égypte en 279, où elle épousera son frère,
Ptolémée II. Le règne de
Ptolémée Kéraunos fut bref,
il fut tué en tentant de repousser une invasion Celte dirigée par le Chef Brennus (ou Brennus ou Brenn).
L’autre fils de Ptolémée I et Eurydice I, Méléagre (ou Meleager, en
Grec :
Μελέαγρος) aurait succédé à son frère
deux mois (Février/Mars 279). Ptolémée I ne vit pas ces trois terribles
dernières années où ses enfants se déchirèrent pour le pouvoir, il mourut entre les mois d’Avril/Juin 282
(On trouve 27 Janvier) de maladie à l’âge d’environ 85 ans. Il fut
incorporé dans le culte dynastique avec Bérénice I,
par Ptolémée IV en 215/14.
Sa politique intérieure
Il est identifié que sous le règne des
Lagides le pays connut une profonde réorganisation
politique et administrative afin de maximiser les bénéfices de l’exploitation économique en pleine essor.
Ptolémée I fut le précurseur de cette réforme. Toutefois, il faut souligner que contrairement au cas de son successeur,
les sources en notre possession des années de Ptolémée I au pouvoir ne nous permettent pas de connaître avec exactitude
l’étendue des réformes économiques de ce souverain. On sait qu’il réorganisa le pays administrativement et standardisa une
monnaie faite d’or, d’argent et de bronze alors inconnue en Égypte. En religion il introduisit le culte de
Sérapis, mais il lança de grands
travaux de restaurations des temples détruits par les
Perses et de constructions de nouveaux
édifices dans la tradition Égyptienne. Il effectua également des offrandes aux Dieux Égyptiens et aux clergés et fit
restituer à ces derniers les statues des Dieux, le mobilier et les livres volés dans les temples par
Xerxès I (486-465) et récupérés depuis la conquête
Macédonienne.
Autre monnaie de Ptolémée I |
Avec Ptolémée I commença la division sociale, qui subsista pour l’essentiel jusqu’à la fin de la dynastie :
Gréco-Macédoniens, Égyptiens et Juifs, ces derniers étant en plus petit nombre. Les premiers formaient la pierre angulaire du
système et occupaient les postes de haute responsabilité dans l’administration et l’armée. Chez les Égyptiens il faut distinguer
deux groupes : D’une part, les privilégiés, à savoir les Prêtres, les propriétaires fonciers et des fonctionnaires et d’autre part,
une grande masse de travailleurs, notamment des agriculteurs, qui, bien qu’ils furent des hommes libres ont souvent subi les
conséquences des exigences économiques de l’État. Quant aux Juifs, qui détenaient une grande partie du commerce,
beaucoup s’installèrent à Alexandrie, attirés
par le climat de tolérance religieuse et sociale favorisée par Ptolémée I.
En tant que bâtisseur, Ptolémée I est surtout connu pour avoir fondé en Haute-Égypte la ville de
Ptolémaïs au Sud de
Memphis, où il installa une
colonie de vétérans, qui supplanta rapidement
Memphis. Il établit sa capitale à
Alexandrie où il fit rapatrier la dépouille
d’Alexandre le Grand
après l’avoir fait enlever à
Damas alors que celle-ci était sur la route pour rejoindre Vergina, la nécropole
Macédonienne. Il prétendit qu’Alexandre
avait exprimé le désir d’être enterré dans le temple
d’Amon à Siwa. Il donna à la ville un essor intellectuel
et commercial considérable. La cité fut une des plus importantes de la Méditerranée, un poste qu’elle conserva tout au long de la
dynastie.
Sur le plan économique, ce fut un port de premier ordre dans les routes maritimes commerciales.
Ptolémée I y fit construire vers 297 le phare, qu’il fit relier à la terre, le musée et en 288, la bibliothèque qui
faisait partie du Museion, le temple des Muses. Elle comprenait aussi l’université
d’Alexandrie et une Académie, où se
retrouvaient les poètes, les scientifiques et les artistes invités par les souverains. Il accueillit à sa cour des
mathématiciens tels qu’Euclide, des historiens, tels que Clitarque. C’est à sa demande que le Prêtre
Manéthon de
Sebennytos rédigea en
Grec,
l’histoire de l’Égypte (Aegyptiaca) en trente volumes. Vers 285, Ptolémée I publia ses mémoires, aujourd’hui perdues, où il
raconte avec précision les campagnes militaires menées par
Alexandre. Arrien (Écrivain
Grec de l’époque Romaine, v.85-v.146) dans son Expédition d’Alexandre considère Ptolémée I comme un témoin
digne de foi puisqu’il prit non seulement part à l’expédition, mais que le Roi disait de lui qu’il lui était déshonorant de mentir,
Ptolémée I ne pouvait donc pas déformer les faits. Les mémoires du Roi furent aussi l’une des sources principales de
Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste
Grec, 46-v.125) dans la
Vie d’Alexandre.
Sa famille
Thaïs lors de l’incendie du palais de
Persépolis – Peinture de Joshua Reynolds – 1781 |
Ptolémée I eut entre trois et six épouses,
en fonction des spécialistes, qui lui sont attribuées :
• Une fille de
Nectanébo II
dont on ignore le nom.
• Thaïs (ou Tais), une
Athénienne, qu’il épousa en 323 et qui
était, parait-il, extraordinairement belle. Elle lui donna trois enfants :
Deux fils :
▪ Lagus dont on ne sait rien.
▪ Leontiscus qui fut capturé par
Démétrios I Poliorcète
à la bataille de Salamine
(Troisième
bataille de Salamine de Chypre) et renvoyé en 306 Égypte.
Une fille :
▪ Eirenè qui épousa le Roi de
Chypre Eunoste (ou Eunostos, 320).
• Artacama, qu’il épousa en 324, lors des fameuses “Noces de Suse”. Elle fut la fille du
Satrape
Perse Artabase III. Nous ne connaissons
pas d’enfants de cette union.
• Eurydice I (En Grec :
Eυρυδικη), qui fut la fille du
Régent de
Macédoine,
Antipatros
(ou Antipater, 321-319) qu’il épousa en
321. Après le mariage de son époux avec Bérénice I
elle finit ses jours à
Millet. Elle donna six enfants à Ptolémée I :
Trois fils :
▪ Un enfant dont le nom est inconnu.
▪
Ptolémée Kéraunos
"la foudre" (En
Grec :
Πτολεμαίος Κεραυνός) qui devint Roi de
Thrace et de
Macédoine
de 281 à 279.
▪ Méléagre (ou Meleager ou
Meleagros, en
Grec :
Μελέαγρος)
qui aurait succédé à son frère deux mois en Février/Mars 279.
▪ Argées (ou Argaeus, en
Grec :
Ἀργαῖος) qui fut exécuté par son demi-frère
Ptolémée II Philadelphe pour rébellion,
probablement en 282. Les sources sont incertaines pour cette filiation.
Deux filles :
▪ Ptolémaïs (En
Grec :
Πτολεμαίς) qui épousa en 299 le Roi de
Macédoine
Démétrios I Poliorcète (294-287).
Elle mourut en 287.
▪ Lysandra I (En
Grec :
Λυσάνδρα) qui épousa en 297 le futur Roi de
Macédoine
Alexandre V (296-294),
puis après la mort de celui-ci, elle épousa en 292, Agathoclès de Thrace, fils de
Lysimaque (322-281).
Après l’exécution d’Agathoclès par son père, en 283/2, elle s’enfuit à la cour de
Séleucos I Nikâtor
(305-280) avec son enfant.
• Bérénice I
(en Grec :
Βερενίκη) qu’il épousa en 317/316. Elle fut la petite-fille du
Régent de
Macédoine,
Antipatros
(ou Antipater, 321-319).
Elle naquit en 340. En 325 elle fut mariée une première fois à Philippe, un
noble Macédonien,
avec qui elle eut au moins 2 enfants. Elle donna 3 enfants à Ptolémée I :
Un fils :
▪
Ptolémée II Philadelphe (En
Grec :
Πτολεμαίος Φιλάδελφος) qui naquit en 309/308 sur l’île de Cos (Anniversaire officiel le 10
Février 308) et qui succéda à son père de 282 à 246.
Deux filles :
▪ Philotéra (ou Philatéra, en
Grec :
Φιλωτέρα) qui naquit entre 315 et 309.
On sait peu de chose sur sa vie. Elle mourut peu de temps avant l’adhésion au trône de son frère
Ptolémée II. Celui-ci fera ériger un temple en son honneur à
Alexandrie.
▪
Arsinoé II Philadelphe,
(En Grec :
‘Aρσινόη B’
ἡ Φιλάδελφος) qui naquit en
316 et qui épousa en 300/299 le Roi de Thrace,
Lysimaque,
avec qui elle eut trois fils :
Ptolémée de Telmessos
(ou Ptolémée Nios, en Grec : Πτολεμαίος Νιος ou
Ptolémée Epigonos, en Grec : Πτολεμαίος ‘ο
Επίγονος) ; Lysimaque et Philippe, puis elle épousa son demi-frère
Ptolémée Kéraunos et enfin
son autre frère
Ptolémée II Philadelphe.
• Lamia qui fut la fille de l’Athénien,
Cléanor. Elle naquit probablement en 340. Elle fut d’abords la maîtresse de Démétrios de Phalère, probablement avant 308,
puis celle de Ptolémée I (ou son épouse ?). Leur relation se terminera par sa capture à la
bataille de Salamine
de Chypre par
Démétrios I Poliorcète
(294-287) en 306, dont elle devint l’épouse et avec qui elle eut une fille, Phila. Sa date de décès est
inconnue. Nous ne connaissons pas d’enfants de son union avec Ptolémée.
Bibliographie
Pour d’autres détails sur le Roi voir les ouvrages de :
Auguste Bouché-Leclercq :
– La politique religieuse de Ptolémée Sôter et le culte de Sérapis, Ernest Leroux, Paris, 1902.
– Histoire des Lagides, 1, les cinq premiers Ptolémée, Culture et civilisation, Bruxelles, 1903 – Culture et
Civilisation, Bruxelles, 1963.
– Histoire des Lagides, 3, Les Institutions de l’Egypte ptolémaïque, 1ère Partie,
Ernest Leroux, Paris, 1906 – Culture et Civilisation, Bruxelles, 1963 – Scientia-Verlag, Aalen, 1978.
Pierre Cabanes :
– Le monde de la mort d’Alexandre à la paix hellénistique d’Apamée, Seuil, Paris, 1995.
Christian A.Caroli :
– Ptolemaios I. Soter, Herrscher zweier Kulturen, Badawi Artes Afro Arabica, Konstanz, 2007.
Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton :
– The complete royal families of ancient Egypt, Thames and Hudson,
London, Septembre 2004 et Février 2010.
Walter M.Ellis :
– Ptolemy of Egypt , Routledge, Londres, New York, 1993-1994.
Francis Fèvre :
– Ptolémée I : Le pharaon d’Alexandrie, Collection : L’Égypte des grands Pharaons, GLM / France Empire, Novembre 1997.
Werner Huß :
– Ägypten in hellenistischer Zeit 332-30 v. Chr, C. H. Beck, München,
2001 Charles Augustus Kincaid
– Successors of Alexander, Pasmore, London, 1929 – Argonaut, Chicago, 1969 – Ares Publ., Chicago, 1980.
Ernst Kornemann :
– Die Alexandergeschichte des Königs Ptolemaios I von Äegypten : Versuch einer rekonstruktion,
Teubner, Leipzig, Berlin, 1935.
Alexander Pridik :
– König Ptolemaios I und die Philosophen, Tartu, 1932.
Jakob Seibert :
– Untersuchungen zur Geschichte Ptolemaios’ I., C.H. Beck’sche Verlagsbuchhandlung, München, 1969.
Michel C.Soutzo :
– Nouvelles recherches sur le système monétaire de Ptolémée Soter, C. Rollin et Feuardent, Paris, 1904.
Hermann Strasburger :
– Ptolemaios und Alexander, Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung, Leipzig, 1934.
Wilfried Swinnen :
– Sur la politique religieuse de Ptolémée 1er,
PUF, Paris, 1973.
Joyce Anne Tyldesley,
Aude Gros de Beler et Pierre Girard :
– Chronique des Reines d’Égypte, Des origines à la mort de Cléopâtre,
Collection : Essais Sciences, Actes Sud, Juillet 2008.
Jürgen Von Beckerath :
– Chronologic des pharaonischen Ägypten : Die zeitbestimmung der ägyptischen geschichte von der vorzeit bis 332v. Chr.,
Münchener Universitaätsschriften,
MÄS 46, Philipp von Zabern, Mainz, Janvier 1997.
Édouard Will :
– Histoire du monde hellénistique Politique 323-30 av. J.-C., Seuil, Paris, 2003.
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