Un périple géographique, temporel, culturel et artistique passionnant à travers l’histoire du Look des Jeux !
En avant.... c’est vous qui conduisez !
Plus de 50 millions de visiteurs s’y pressent pour voir toutes les nouveautés et attractions : pavillons des pays invités, films des Frères Lumière, grande roue, prouesses technologiques et architecturales comme la Tour Eiffel, le Petit et Grand Palais, le palais de l’Electricité, le Château-d’Eau, la première ligne de métro …
Pour la femme : taille marquée par le corset, jupe ronde et plate devant, petit col officier, lignes souples, courbes, volutes et dentelles, dans l'esprit de l’Art Nouveau. Hanches et fesses sont projetées en arrière, les reins très cambrés, tandis que la poitrine pigeonne. De profil, la femme a ainsi une silhouette en S.
Pour l’homme : sobriété et couleurs sombres
Période de prospérité et de relative insouciance, la mode oscille entre luxe et désir de légèreté.
Après Athènes en 1896, c’est au tour de Paris d’accueillir la 2ème édition des Jeux Olympiques. Mais ça ne se voit pas ! Aucune trace des anneaux ou du terme « olympique » ?
Un défilé de gymnastes a lieu dans le vélodrome de Vincennes ;
une plaquette en or est remise aux gagnants des concours, avec sur l’avers la déesse de la victoire et sur le revers l’athlète victorieux brandissant une branche de laurier.
Autant de symboles que l’on peut relier aux Jeux, mais qui sont présentés ici dans le décor des monuments de l’Exposition Universelle, au même titre que les figures de la plaquette commémorative de l’Exposition Universelle.
Le grand événement du tournant du siècle a ainsi éclipsé les Jeux Olympiques qui se sont déroulés en son sein.
En 1919, les traités de paix mettent fin à la Première Guerre mondiale et redéfinissent les lignes géographiques et politiques.
Les pays ont payé un lourd tribut au conflit et aspirent maintenant à vivre en paix : « C’est la Der des Ders , plus jamais ça ! ».
« Un mouvement né dans le champagne d’une paix retrouvée » comme le définissait Francis Scott Fitzgerald, auteur de Gatsby le Magnifique.
Un mouvement désireux d'affirmer par le biais de tous les arts (décoration d'intérieur, architecture, mode, graphisme ...) le besoin de légèreté et d'élégance aux lendemains d’heures sombres.
Ils apparaissent sur un drapeau blanc flottant dans le stade olympique.
Le symbole olympique conçu en 1913 par Pierre de Coubertin fait ici son apparition publique.
L’identité visuelle olympique est née, elle ne va que se renforcer au fil du temps, jusqu’à devenir aujourd’hui l’une des marques les plus connues et reconnues au monde !
Pas d’anneaux olympiques sur l’affiche des Jeux d’Anvers, mais une farandole de drapeaux nationaux pour signifier la réunion des peuples, tout comme le symbole des anneaux entrelacés.
Le sujet central est le site et il occupe toute la place. Il est dessiné avec des traits simples et des couleurs chaudes, posées en aplat.
L’idée est d’illustrer la beauté d’un lieu par une image-symbole dessinée en plan serré.
Il s’agit de donner une vision idyllique et hors du temps des régions illustrées. L’enjeu n’est pas qu’esthétique, il est aussi économique !
Avec l’emploi d’un langage visuel proche de celui des affiches touristiques, St. Moritz veut profiter des Jeux pour promouvoir le pays, la région, la beauté et l’unicité de ses paysages, cadre idéal pour la pratique des sports d’hiver.
Avec l’association sur la médaille, de symboles typiques de l’hiver et de la Grèce antique, St. Moritz réalise l’union des monts des Alpes et de l’Olympe, et marque le début d’une iconographie propre aux Jeux Olympiques d’hiver.
Chaque pays a sa particularité qui le rend identifiable immédiatement : aux Pays-Bas ce sont les moulins à vent, parfaitement visibles sur son territoire aux étendues planes. Leur fonction la plus importante était d’activer les pompes chargées de drainer les polders pour pouvoir cultiver la terre une fois asséchée.
Il désigne une tendance artistique portée par un petit groupe d’architectes et de peintres, et appliquée aux domaines de la peinture et de la sculpture mais aussi de l'architecture, de la décoration, de l'ameublement et de la typographie. Il est un mouvement artistique majeur du 20e siècle, considéré comme la contribution la plus importante de la Hollande à l’art moderne.
Jan Wils, un des membres fondateurs du mouvement De Stijl, conçoit la tour qui va accueillir la flamme olympique.
Il s’inspire du moulin, symbole typique de son pays, mais en avant-gardiste qu’il est, en fait quelque chose d’épuré, de géométrique.
Et même orange puisque construite en briques !
Voilà, la boucle est bouclée …
Celle fondée, selon la légende, par les jumeaux et demi dieux, Romulus et Rémus recueillis et allaités par une louve. Celle de l’Empire, du Christianisme, de la Renaissance, du Vatican … Une fabuleuse histoire inscrite à jamais dans le patrimoine architectural, culturel et artistique de Rome.
Inspiré de la nouvelle objectivité, caractérisée par l’idée d’un style absolu et universel qui assimile l’ensemble des informations de manière fonctionnelle.
Un style connu pour son art de la typographie tout en simplicité et en efficacité visuelle, avec « l’Helvetica » comme typo de référence.
Avec les Jeux Olympiques le Japon s’adresse au monde entier.
Et pour communiquer au-delà de la calligraphie et de la langue insulaires qui sont les siennes, le génie graphique nippon invente un système graphique unique, clair et moderne : les pictogrammes !
Tokyo 64 fera date, car depuis lors chaque édition des Jeux va créer ses propres pictogrammes.
L’Asie accueille pour la première fois les Jeux : une belle opportunité pour le Japon de montrer son nouveau visage.
Il y parvient en créant une identité visuelle forte, pure et éloquente qui le présente sous la forme du disque rouge, et avec lui les anneaux olympiques auxquels il s’associe, s’accordant par la même aux valeurs d’excellence, d’amitié et de respect de l’Olympisme.
Jusqu’à des milliers d’années avant J.-C.
Fruit d’une longue et riche histoire, le pays s’est forgé une culture qui a engrammé plusieurs héritages très différents qui font toute son originalité : l’héritage des civilisations préhispaniques, celui de la colonisation européenne et celui de la révolution pour l’indépendance.
Au départ l'art huichol est un art sacré, solennel et tourné vers la religion. Traditionnellement les réalisations sont des peintures rupestres, des sculptures en pierre ou des tableaux de fils de laine utilisés comme offrandes aux dieux.
Saturé de couleurs vives, orné de dessins souvent naïfs et énigmatiques, il provient du peuple indigène des Huichols vivant dans la Sierra Madre au centre-ouest du Mexique.
Dans les années 60, ce savoir-faire devient peu à peu de l'artisanat et perd sa dimension spirituelle.
Terme apparu en 1964 dans un article du magazine Time, il désigne le mouvement artistique fondé sur l’illusion d’optique.
Les œuvres sont essentiellement abstraites ; donnent l'impression de mouvement, d'éclat de lumière et de vibration.
Elles placent le spectateur en situation instable, entre plaisir et déplaisir ; le plonge dans une sensation de vertige proche de certains états d’ivresse légère.
André Courrèges : couturier français, promoteur de la mini-jupe portée avec des bottines plates, de la robe trapèze qui libère les hanches et dévoile les jambes au-dessus du genou, créateur avant-gardiste avec ses silhouettes futuristes.
Surnommé « Le Corbusier » de la mode pour son style fonctionnel, architecturé aux formes géométriques et l'omniprésence du blanc
Né de l’imagination de Pedro Ramirez Vàzquez l’emblème des Jeux de Mexico 68 concentre l’air du temps : lignes psychédéliques et esprit folk.
Le chiffre 68 se combine aux cinq anneaux pour dégager des ondes à l’infini : le résultat est un hallucinant motif.
La palette de couleurs de l’identité visuelle des Jeux de Mexico comprend 19 tons intenses et un noir profond, à l’image de ce qui se voit et se vit dans le pays !
Une gamme séduisante et efficace pour tous les supports de communication : des pictogrammes, aux affiches des sports passant par les billets d’entrée, jusqu’aux robes d’hôtesses.
Juxtaposée, chaque affiche donne une frise à l’illustration qui se complète et se répète à l’infini !
Et à chaque sport sa couleur, son picto, le logo avec les anneaux : pas de doute c’est les JO de Mexico 68 !
Depuis l’habillage des espaces urbains jusqu’aux pochettes d’allumettes, tout va ensemble ; tout est dans l’esprit ludique et coloré voulu par Otl Aicher et son équipe ; tout contribue à faire des Jeux de Münich une édition marquante et reconnaissable par tous.
La patte bavaroise avec le choix du chien le plus populaire en Bavière, et les six couleurs « Olympic 72 » pour faire corporate jusqu’au bout !
Une silhouette faite de simples cercles et lignes droites comme base, déclinée pour illustrer 21 sports. Un travail millimétré et épuré, très efficace pour créer un langage universel compréhensible par tous.
Première apparition de ce terme qui désigne l’identité visuelle des Jeux. Depuis lors il appartient au vocabulaire olympique.
Les JO de L.A. 84 affichent un look très ambiance Côte ouest des Etats-Unis : couleurs « intuitives », fraîcheur pacifique, pétillante et joyeuse, proche de l’esprit des festivals eighties.
Un décor tout en couleurs, étoiles et confettis pour distinguer les sites olympiques, sans dépenses folles.
Défi réussi !
Repose sur trois piliers : originalité et spécificité norvégiennes, contact humain et contact entre l'homme et la nature. Axés sur le respect de l'environnement, ces Jeux sont baptisés "Jeux blanc-verts" selon l’expression du Président Samaranch.
Un trésor national à l’origine des pictogrammes : un dessin gravé dans la roche, découvert sur une île au nord du pays, la plus ancienne image connue d’un personnage à ski datant de plus de 4000 ans !
Tel est le slogan des Jeux d’Athènes 2004 : effectivement les Jeux reviennent dans leur pays natal, 108 ans après la célébration des premiers Jeux de l’ère moderne en 1896.
50 nationalités, 300 langues différentes, berceau des avant-gardes, tout comme centre de la haute finance, des miles et des pounds, volant à droite, conduite à gauche, seule ville à avoir organisé trois fois les JO (1908, 1948, 2012)...
Oui, la capitale de l’insulaire Royaume-Uni sait cultiver son originalité.
Le Musée Olympique n’est pas le musée d’une collection ! C’est celui d’une idée : l’Olympisme.
Il a pour mission de montrer la dimension historique, sportive, artistique et culturelle du monde olympique.
Ce qu’il réalise par la création de programmes thématiques, développés aussi bien sur le site à Lausanne, qu’en ligne, world wide web.
Restons donc en contact, restez connectés !