iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://web.archive.org/web/20190320112758/https://www.olympic.org/fr/cooperation-avec-l-onu
Coopération avec l'ONU
The Wayback Machine - http://web.archive.org/web/20190320072450/https://www.olympic.org/fr/cooperation-avec-l-onu
skip to content
Getty Images


Les principes olympiques sont aussi les principes de l'ONU Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU lors du Congrès olympique de 2009 à Copenhague
Collaboration ONU/CIO : tirer le plein potentiel du sport

Les Nations Unies ont depuis longtemps admis la contribution du sport au développement et à la paix. La coopération entre le CIO et l'ONU a joué un rôle déterminant dans la reconnaissance du sport comme moyen de promouvoir les objectifs de développement fixés au niveau international. En 2015, fait historique pour le mouvement olympique et sportif, le sport a été officiellement mentionné comme un "partenaire important" du développement durable dans le programme de développement des Nations Unies à l’horizon 2030.

Dans le droit fil de l'Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique pour l'avenir du Mouvement olympique adoptée à l'unanimité en décembre 2014, le CIO croit fermement dans la capacité du sport à contribuer à la réalisation de 11 des 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés par le programme des Nations Unies pour 2030 : donner à tous les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous à tout âge (ODD 3); fournir à tous un enseignement équitable et de qualité (ODD 4); parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles (ODD 5); promouvoir une croissance économique partagée et durable et un emploi décent pour tous (ODD 8); faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables (ODD11); établir des modes de consommation et de production durables (ODD 12); prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions (ODD 13); conserver et exploiter de manière durable les ressources marines aux fins du développement durable et préserver et restaurer les écosystèmes terrestres (ODD 14 & 15); promouvoir l’avènement de sociétés justes, pacifiques et ouvertes à tous (ODD 16) ; mettre en place des partenariats mondiaux en faveur du développement durable (ODD 17).

Lire ici comment le sport contribue à la réalisation de ces 11 ODD.

Au cours des dernières années, plusieurs étapes historiques ont par ailleurs considérablement renforcé le partenariat entre le CIO et l'ONU, partenariat qui remonte à 1922.

  • En 2009, l'Assemblée générale des Nations Unies a accordé le statut d'observateur permanent au CIO. Cette décision permet au CIO de contribuer directement aux programmes des Nations Unies et d'assister aux Assemblées générales où il peut prendre la parole et, partant, promouvoir le sport à un niveau supérieur.
  • En avril 2014, les Nations Unies et le CIO ont signé un accord historique visant à renforcer la collaboration au plus haut niveau entre les deux organisations. L'accord souligne que le CIO et les Nations Unies "partagent les mêmes valeurs, à savoir la contribution à l'édification d'un monde pacifique et meilleur par le sport". En savoir plus sur l'accord CIO/ONU 
  • Le président d'honneur du CIO, Jacques Rogge, a également été nommé envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour les jeunes réfugiés et le sport.
  • En novembre 2014, l'ONU a officiellement reconnu l'autonomie du CIO et du sport. La résolution des Nations Unies reconnaît le sport "comme moyen de promouvoir l'éducation, la santé, le développement et la paix" et relève le rôle significatif du CIO et du Mouvement olympique pour atteindre ces objectifs. En savoir plus sur cette annonce historique.
  • En décembre 2016, le sport fut à nouveau vanté par l'ONU pour sa capacité à insuffler le changement social. En savoir plus sur la reconnaissance des Nations Unies

Lire le texte complet de la résolution de l'ONU

Utiliser le sport pour édifier un monde meilleur

En 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a approuvé une résolution qui a renforcé encore davantage la coopération avec le CIO : faire renaître la tradition de la Trêve olympique. La résolution adoptée, intitulée "Pour l'édification d'un monde pacifique et meilleur grâce au sport et à l'idéal olympique", appelle les États membres, avant chaque édition des Jeux, à observer la Trêve olympique et à coopérer avec le CIO et le Comité International Paralympique dans leurs efforts pour utiliser le sport comme outil de promotion de la paix, du dialogue et de la réconciliation dans les zones de conflit pendant et au-delà de la période des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Lire l'appel lancé par Ban Ki-moon à toutes les parties belligérantes dans le monde les invitant à observer la Trêve olympique lors des Jeux Olympiques de Rio 2016


Jacques Rogge avec des enfants réfugiés
Un partenariat CIO-HCR pour le sport et l’éducation en faveur des jeunes réfugiés

À la suite de la nomination en 2014 de son président d'honneur, Jacques Rogge, en tant qu'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les jeunes réfugiés et le sport, le CIO continue de tisser des liens solides avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et contribue à un certain nombre de programmes pour les jeunes vivant dans des camps de réfugiés.

Faire naître l'espoir chez les jeunes réfugiés en Jordanie

En octobre 2014, l’envoyé spécial a visité le camp d’Azraq dans le but de sensibiliser la communauté mondiale sur les conditions des jeunes réfugiés et sur l’impact du sport sur leur bien-être. Dirigé par les autorités jordaniennes avec le soutien du HCR et ses partenaires du secteur humanitaire, ce camp des Nations Unies comprend actuellement plus de 10 000 abris hébergeant quelque 28 000 réfugiés, dont 50 % sont des enfants et des adolescents.

À l'issue de cette visite, un terrain de sport polyvalent a été aménagé dans le camp d'Azraq, permettant la pratique du football, du basketball, du volleyball, du hockey, du tennis et du handball. Deux mille jeunes réfugiés participent chaque année aux activités proposées, ce qui les aide à retrouver un semblant de normalité dans leur vie quotidienne. Les programmes de sport sont également un excellent moyen d'encourager la solidarité entre les différents groupes ethniques.

Permettre la tenue d'activités sportives pour les jeunes dans les camps de réfugiés en Éthiopie
À Gambella, en Éthiopie, le CIO a soutenu l'aménagement d'installations de sport pour les jeunes dans deux camps de réfugiés. Les nouvelles infrastructures, où sont regroupées toutes les activités prévues pour les jeunes, permettent la pratique de sports en salle et en extérieur, la tenue de réunions d'associations de jeunes et l'organisation de cours. L'accent est mis sur les loisirs destinés aux adolescentes et aux jeunes réfugiés en situation de handicap, sur les programmes d'accompagnement visant à encourager le travail associatif (athlètes modèles, mentors) ainsi que sur les mesures de prévention en lien avec la santé sexuelle et reproductive et contre la violence faite aux femmes. Les deux camps accueillent plus de 280 000 personnes fuyant les violences qui ont éclaté au Soudan du Sud en 2013.

Lire la nouvelle ici

Le sport au service du changement social en Colombie
En raison de conflits internes, la Colombie compte plus de trois millions de personnes déplacées. Avec le soutien du HCR, du CNO de ce pays et du gouvernement colombien, le CIO met actuellement en place à Quibdó (Chocó) un programme qui utilise le sport pour promouvoir la réconciliation entre les diverses communautés. Ce projet a pour ambition d'instaurer le dialogue avec les jeunes grâce au sport et de les protéger de la violence, de la drogue, de l'enrôlement forcé, du travail des enfants et d'autres formes de dangers.

Lire la nouvelle dans son intégralité ici

Protéger les jeunes adultes réfugiés grâce au sport au Rwanda
En partenariat avec le HCR et le CNO du Rwanda, le CIO soutient un programme destiné à mieux protéger les jeunes réfugiés dans les camps de Gihembe, Kigeme, Kiziba, Mahama, Mugombwa et Nyabiheke au Rwanda. À travers les activités sportives organisées, ce projet entend les aider à se sentir davantage en sécurité, éviter les mécanismes d'imitation négatifs, développer leur résilience et acquérir de précieuses compétences de vie pour le présent et l'avenir. Ce projet a également pour ambition de leur permettre d'améliorer leurs relations avec leurs pairs, leurs parents et l'ensemble de leur communauté afin de mettre en place un important cadre de protection, de garantir une coexistence pacifique, de favoriser des interactions positives avec la communauté hôte, de responsabiliser les jeunes filles et d'encourager la pratique d'activités récréatives. Enfin, le projet entend exhorter les adolescents et les jeunes adultes à prendre leur avenir en main et à améliorer leur bien-être. Les organisations non gouvernementales Plan International et Save the Children sont associées au projet en qualité de partenaires chargés de sa mise en œuvre.

Lire la nouvelle ici

Un fonds d'urgence pour les programmes d'aide aux réfugiés

En septembre 2015, bien décidé à ce que le sport soit associé à la réponse apportée à la crise des réfugiés particulièrement tragique en Europe à cette époque, et parallèlement à ses programmes leur prêtant déjà assistance, le CIO, en collaboration avec la Solidarité Olympique, décidait de créer un fonds de deux millions de dollars (USD) pour aider les CNO à promouvoir l'intégration des réfugiés par le sport et d'autres activités, et ce dans le but d'améliorer leur existence.  

Cette initiative a été très bien accueillie par les CNO qui ont adressé de nombreuses demandes, notamment en Europe, et lancé divers projets qui, dans un climat d'hostilité grandissante à l'égard des réfugiés, ont aidé à promouvoir la tolérance et la compréhension par le sport. Les CNO d'Allemagne et des Pays-Bas ont ainsi organisé, en collaboration avec des partenaires nationaux, des activités sportives pour les réfugiés via des clubs de sport locaux. Ces initiatives ont permis d'obtenir des résultats probants comme le confirment les témoignages émouvants des bénéficiaires et des volontaires qui ont participé au projet aux Pays-Bas. En Autriche, le CNO a mis sur pied, à travers cinq de ses centres olympiques, des programmes sportifs dans des camps et des foyers pour réfugiés. Le Comité Olympique Hellénique a pour sa part aménagé quatre courts de tennis à Eleonas, le plus grand centre de réfugiés situé au cœur d'Athènes, et a aidé la municipalité de Lesbos à rénover le stade de football local. D'autres CNO, tels que l'Iraq et la Slovénie, ont utilisé ce fonds pour une aide humanitaire immédiate.

Grâce à la dynamique créée par cet élan de solidarité, de nombreux réseaux ont vu le jour, lesquels continuent de proposer des initiatives constructives avec, à la clé, des résultats positifs.

Équipe olympique des réfugiés

Avec le concours des Comités Nationaux Olympiques (CNO) et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le CIO a identifié dix athlètes victimes de déplacement forcé pour les aider, via les programmes de la Solidarité Olympique, à participer aux Jeux Olympiques de Rio 2016. L'équipe olympique des réfugiés – la première du genre – a envoyé un symbole d'espoir aux réfugiés du monde entier, attirant l'attention de la planète sur l'ampleur de la crise des réfugiés. Pour en savoir plus, cliquez ici.

En dehors de la période des Jeux Olympiques, le CIO continue d'apporter son appui à ces athlètes, jour après jour, afin de les aider à bâtir leur avenir. Quant au HCR, il les encourage à diffuser ce message positif de solidarité et d'espoir par le sport et à défendre la cause des réfugiés.

back to top En