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Macrobe : oeuvres compètes
 

 

 

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MACROBE 

Oeuvres complètes

SATURNALES

texte latin sur le site Lacus Curtius

COMMENTAIRE DU SONGE DE SCIPION,

TIRÉ DE LA RÉPUBLIQUE DE CICÉRON

Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

 

 

INT INTRODUCTION
Livre I SATURNALES

PRÉFACE

CHAPITRE I.  Plan de l'ensemble de l'ouvrage.
 CHAPITRE II. Quelle fut l'origine de ces colloques de table, et quel en fut le développement.
CHAPITRE III. Du commencement et de la division du jour civil.
CHAPITRE IV. Qu'on dit en latin Saturnaliorum, noctu futura, et die crastini.
CHAPITRE V.  Des mots vieillis et inusités. Que l'expression : mille uerborum est latine et correcte.
CHAPITRE VI. Origine et usage de la prétexte; comment ce mot est devenu un nom propre; et de l'origine de plusieurs autres noms propres.
CHAPITRE VII. De l'origine et de l'antiquité des Saturnales, et, en passant, de quelques autres sujets.
CHAPITRE VIII. Du temple de Saturne; des attributs du temple et de la statue du dieu. Comment il faut entendre les choses fabuleuses qu'on raconte de ce dieu.
CHAPITRE IX. Du dieu Janus, de ses divers noms, et de sa puissance.
CHAPITRE X. Quel jour il fut en usage de célébrer les Saturnales: on ne les a d'abord célébrées que durant un seul jour, mais ensuite durant plusieurs jours.
CHAPITRE XI. Qu'il ne faut point mépriser la condition des esclaves, et parce que les dieux prennent soin d'eux, et parce qu'il est certain que plusieurs d'entre eux ont été fidèles, prévoyants, courageux, et même philosophes ; quelle a été l'origine des Sigillaires.
CHAPITRE XII. De la division de l'année par Romulus.
CHAPITRE XIII. De la division de l'année par Numa; quelle fut la cause de l'intercalation; et à quelle époque elle commença.
CHAPITRE XIV. Des corrections faites successivement à la division de l'année par les deux Césars Jules et Auguste.
CHAPITRE XV. Des calendes, des ides et des nones.
CHAPITRE XVI. Des diverses sortes de jours chez les Romains et des différences qui furent entre eux.
CHAPITRE XVII. Que tous les dieux se rapportent au soleil et qu'il est démontré par les divers noms d'Apollon, qu'il est lui aussi le même dieu que le soleil.
CHAPITRE XVIII. Que le dieu appelé Liber pater est le même que le soleil.
CHAPITRE XIX. Que Mars aussi, ainsi que Mercure, sont la même divinité que le soleil.
CHAPITRE XX. Qu'Esculape, Hercule, Salus, ainsi qu'Isis et Sérapis, sont la même divinité que le soleil.
CHAPITRE XXI. Qu'Adonis, Attis, Osiris, et Horus, ne sont autres que le soleil; et que les douze signes du zodiaque se rapportent à la nature du soleil.
CHAPITRE XXII. Que Némésis, Pan (qu'on appelle aussi Inuus), et Saturne, ne sont autres que le soleil.
CHAPITRE XXIII. Que Jupiter lui-même, et l'Adad des Assyriens, ne sont autres que le soleil; et qu'on peut prouver par l'autorité d'Orphée, aussi bien que des autres théologiens, que tous les dieux se rapportent au soleil.
CHAPITRE XXIV. Éloge de Virgile et son érudition variée. De l'ordre des matières qui doivent être traitées dans les livres suivants.


 

Livre II

 

 

 

CHAPITRE I. A quelle occasion la conversation des convives tomba sur les plaisanteries et les bons mots des anciens.
CHAPITRE II. Plaisanteries et bons mots de divers personnages. 
CHAPITRE III. Des plaisanteries de M. Tullius Cicéron.  
CHAPITRE IV. Des plaisanteries d'Auguste à l'égard d'autres personnes, et de celles d'autres personnes à son égard.
CHAPITRE V. Des plaisanteries et des mœurs de Julie, fille d'Auguste. 
CHAPITRE VI. Autres plaisanteries et réponses ingénieuses de divers personnages. 
CHAPITRE VII. Des mots et maximes de Labérius et de Publius, mimographes, et de Pylade et Hylas, comédiens. 
CHAPITRE VIII. Préceptes de Platon touchant l'usage du vin; et combien il est honteux et même dangereux d'être sujet aux plaisirs de la bouche et du tact. 
CHAPITRE IX. Du luxe et de l'intempérance de Q. Hortensius, de Babius Gurgès, de Métellus Pius, et de Métellus le souverain pontife. Du porc troien, et de la manière d'engraisser les lièvres et les limaçons.  (CHAPITRE XIII du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE X. Que les anciens Romains ont considéré l'habileté dans le chant et dans la danse, non pas seulement comme un talent d'histrion, mais même qu'ils l'ont classée parmi les exercices désnonorants. (CHAPITRE XIV du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE XI. Combien les poissons, et spécialement la lamproie, furent estimés chez les Romains de l'âge qui précéda le nôtre. (CHAPITRE XV du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE XII. De l'esturgeon, du mulet, du score, et du loup. (CHAPITRE XV du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE XIII. Des lois portées contre le luxe des anciens Romains. (CHAPITRE XVI du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE XIV. Des diverses espèces de noix.  (CHAPITRE XVII du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE XV. Des diverses espèces de pommes et de poires. (CHAPITRE XVI8I du livre III dans LACUS CURTIUS)
CHAPITRE XVI, Des diverses espèces de figues, d'olives et de raisins.  (CHAPITRE XIX du livre III dans LACUS CURTIUS) (FIN DU LIVRE II)

Livre III

CHAPITRE 1. Avec quelle exactitude Virgile a décrit les divers rites des sacrifices.
CHAPITRE II. Avec quelle propriété Virgile a employé les expressions sacramentelles des cérémonies sacrée.
CHAPITRE III Du sacré, du profane, du saint, et du religieux. Ce que signifient ces expressions; et avec quelle exactitude Virgile a exprimé la valeur de ces mots.
CHAPITRE IV. Qu'est-ce que le delubrum, et les dieux Pénates? Que Virgile a employé ces termes avec son exactitude ordinaire.
CHAPITRE V. Avec quel soin Virgile a spécifié les divers genres de victimes; et pourquoi il qualifie Mézence de contempteur des dieux? 
CHAPITRE VI. Science admirable de Virgile dans la doctrine sacrée tant des Romains que des peuples étrangers; ce qui est démontré par les rites sacrés d'Apollon Délien et d'Hercule vainqueur. 
CHAPITRE VII. Que bien des choses que le commun des lecteurs ne remarque pas dans Virgile ont une grande profondeur de sens; et pourquoi il était permis de tuer les hommes sacrés. 
CHAPITRE VIII. Passages de Virgile qu'on a altérés par des fausses leçons que beaucoup de choses qui paraissent jetées au hasard dans ce poète sont très bien motivées; et de quelques autres sujets. 
CHAPITRE IX. De la formule par laquelle on était dans l'usage d'évoquer les dieux tutélaires, et de dévouer les villes, ou les armées. 
CHAPITRE X. Pourquoi Virgile, dans le troisième livre de l'Énéide a fait immoler un taureau à Jupiter : et quels sont les dieux auxquels il est d'usage d'immoler des taureaux. 
CHAPITRE XI. Que Virgile, dans ce vers du ler livre des Géorgiques: Cui tu lacte favos et miti dilue Baccho, a voulu signifier qu'on devait offrir en sacrifice à Cérès, du mulsum; et pourquoi, dans le Ier et dans le VIII livre de l'Énéide, il fait faire des libations sur la table, tandis qu'on n'en devait faire que sur l'autel. 
CHAPITRE XII. Pourquoi Virgile a attribué des Saliens à Hercule, et pourquoi il leur a donné des couronnes faites de branches de peuplier. (FIN DU LIVRE III)

Livre IV

CHAPITRE I. Du pathétique résultant de l'état extérieur des personnes.
CHAPITRE II. Comment le pathétique s'exprime par la teneur du discours.
CHAPITRE III Du pathétique tiré de l'âge, de la fortune, de la faiblesse, du lieu, du temps. 
CHAPITRE IV. Du pathétique tiré de la cause, du mode et de la matière. 
CHAPITRE V. Du pathétique tiré des arguments a simili. 
CHAPITRE VI. Du pathétique a majore et a minore. (fin du livre IV)

Livre V

CHAPITRE I. Que Virgile est supérieur à Cicéron, sinon sous tous les rapports, du moins en ce qu'il excelle dans tous les genres de style; tandis que Cicéron n'a excelle que dans un seul. De la division du style en quatre et en deux genres. 
CHAPITRE II. Des emprunts que Virgile a faits aux Grecs; et que le plan de l'Énéide est modelé sur ceux de l'Iliade, et de l'Odyssée d'Homère. 
CHAPITRE III. Des divers passages de Virgile traduits d'Homère. 
CHAPITRE IV Des passages du premier livre de l'Énéide, traduits d'Homère.
CHAPITRE V. Des passages du second livre de l'Énéide, traduits d'Homère.
CHAPITRE VI. Des passages du troisième et du quatrième livre de l'Énéide, qui sont pris dans Homère.  
CHAPITRE VII. Des emprunts que Virgile a faits à Homère, dans les cinquième et sixième livres de l’Énéide. 
CHAPITRE VIII. Des vers des septième et huitième livres de l'Énéide qui sont pris dans Homère. 
CHAPITRE IX. Des passages du neuvième livre de l'Énéide qui sont pris dans Homère. 
CHAPITRE X. Des emprunts que Virgile a faits à Homère dans les autres livres de l'Énéide. 
CHAPITRE XI. Des passages de Virgile empruntés à Homère, et où il semble être resté supérieur. 
CHAPITRE XII. Des passages dans lesquels les deux poètes sont d'une égale beauté.
CHAPITRE XIII. Des passages dans lesquels Virgile n'atteint pas à la majesté du vers d'Homère.
CHAPITRE XIV.  Que Virgile s'est tellement complu dans l'imitation d'Homère, qu'il a voulu imiter quelques-uns de ses défauts. Avec quel soin il a imité les épithètes ainsi que les autres ornements du discours.
CHAPITRE XV.  Des diversités qu'on observe dans les dénombrements de troupes chez Virgile et chez Homère.
CHAPITRE XVI. Des ressemblances qui se rencontrent dans les dénombrements (de troupes) de Virgile et dans ceux d'Homère; des maximes fréquentes qui se trouvent dans leurs ouvrages; des passages dans lesquels Virgile, soit par hasard, soit à dessein, s'éloigne d'Homère; et de ceux dans lesquels il dissimule ses imitations.
CHAPITRE XVII. Que Virgile n'a pas suffisamment motivé l'origine de la guerre qui s'élève entre les Troyens et les Latins. Des morceaux qu'il a traduits d'Apollonios et de Pindare; et qu'il s'est plu non seulement à employer des noms grecs, mais encore des désinences helléniques.
CHAPITRE XVIII. Des passages que Virgile a traduits des Grecs, si clandestinement qu'on peut à peine reconnaître où il les a puisés.
CHAPITRE XIX. Des autres passages que Virgile a pris chez les Grecs, dans les quatrième et neuvième livres de l'Énéide.
CHAPITRE XX. Des Gargares et de la Mysie, d'après le premier livre des Géorgiques.
CHAPITRE XXI. Des diverses sortes de coupes.
CHAPITRE XXII. De quelques autres passages de Virgile. (FIN DU LIVRE V)

Livre VI

CHAPITRE I. Des vers que Virgile a pris à moitié, ou même en entier, dans d'anciens poètes latins.
CHAPITRE Il. Des passages que Virgile a translatés des anciens écrivains latins, ou intégralement, ou avec de légers changements ; et de ceux qu'il a transformés de manière néanmoins à en laisser facilement découvrir l'origine.
CHAPITRE III.  De quelques passages que d'autres poètes avaient les premiers pris dans Homère, et que Virgile a transportés ensuite de chez eux dans son poème.
CHAPITRE IV. De certains mots latins, grecs et barbares, dont on pourrait croire que Virgile a usé le premier, tandis que les anciens les ont employés avant lui.
CHAPITRE V. De certaines épithètes qui nous paraissent nouvelles dans Virgile, et que les anciens ont employées avant lui.
CHAPITRE VI. De certaines figures qui sont tellement particulières à Virgile, qu'on ne les trouve point du tout, ou très rarement, chez d'autres que chez lui.
CHAPITRE VII. De la signification qu'ont dans Virgile les mots vexare, illaudalus, et squalere.
CHAPITRE VIII. Explication de trois autres passages de Virgile.
CHAPITRE IX. De la signification et de l'étymologie du mot bidentes; et que le mot equitem a quelquefois la même signification que le mot eques.

Livre VII

CHAPITRE I. A quelle époque du repas il convient de philosopher et, sur quelles matières.
CHAPITRE II. Des sujets sur lesquels chacun aime à être interrogé.
CHAPITRE III. Des divers genres du sarcasme, et avec quel ménagement il faut l'employer entre convives.
CHAPITRE IV. Qu'une nourriture simple est préférable à une nourriture composée, comme étant de plus facile digestion.
CHAPITRE V. Qu'au contraire une nourriture composée nous est plus appropriée qu'une nourriture simple.
CHAPITRE VI. Que le vin, de sa nature, est plutôt froid que chaud ; et pourquoi les femmes s'enivrent rarement, et les vieillards fréquemment.
CHAPITRE VII. Si le tempérament de la femme est plus froid ou plus chaud que celui de l'homme; et pourquoi le moût n'enivre pas.
CHAPITRE VIII. De la facilité ou de la difficulté de la digestion de certains aliments; et de quelques autres petites questions extrêmement subtiles.
CHAPITRE IX. Pourquoi ceux qui roulent circulairement sur eux-mêmes éprouvent un tournement de tête? comment le cerveau, qui est privé de sentiment, en est cependant le régulateur dans tous les autres membres; l'on indique en même temps quelles sont les parties du corps humain privées de sensibilité.
CHAPITRE X. Pourquoi la calvitie et la blancheur des cheveux commencent toujours par envahir la partie antérieure de la tête; et pourquoi les femmes et les eunuques ont la voix plus grêle que les hommes.
CHAPITRE XI. Pourquoi la honte et la joie font rougir, et pourquoi la crainte fait pâlir.
CHAPITRE XII. De quinze questions proposées par Aviénus à Disaire.
CHAPITRE XIII. De trois questions proposées à Disaire par Horus.
CHAPITRE XIV. Pourquoi les objets paraissent plus grands sous l'eau, qu'ils ne le sont en effet; et en général comment s'opère la vision : est-ce par la susception d'atomes qui émanent des objets vers nos yeux, ou est-ce plutôt par une émission de rayons hors de nos yeux?
CHAPITRE XV. Si Platon est exact lorsqu'il écrit que la nourriture se rend dans l'estomac, et que la boisson coule dans les vaisseaux du poumon par l'artère appelée trachée.
CHAPITRE XVI. Si l'œuf a été avant la poule, ou la poule avant l'oeuf.
 

livre1

COMMENTAIRE

 

DU SONGE DE SCIPION,

 

TIRÉ DE LA RÉPUBLIQUE DE CICÉRON.

Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer

 

LIVRE PREMIER.

 

Chap. I. Différence et conformité entre la République de Platon et celle de Cicéron. Pourquoi ils ont inséré dans ces traités, le premier, l'épisode de la révélation d'Her ; le second, celui du Songe de Scipion.

Chap. II. Réponse qu'on pourrait faire à l'épicurien Colotès qui pense qu'un philosophe doit s'interdire toute espèce de fictions ; de celles admises par la philosophie, et des sujets dans lesquels elle les admet.

Chap. III. Il y a cinq genres de songes; celui de Scipion renferme les trois premiers genres.

Chap. IV. Du but ou de l'intention de ce songe.

Chap. V. Quoique tous les nombres puissent, en quelque sorte, être regardés comme parfaits, cependant le septième et le huitième sont particulièrement considérés comme tels. Propriétés qui méritent au huitième nombre la qualification de nombre parlait.

Chap. VI. Des nombreuses propriétés qui méritent au septième nombre la qualification de nombre parfait.

Chap. VII. Les songes et les présages relatifs aux adversités ont toujours un sens obscur et mystérieux ; ils renferment cependant des circonstances qui peuvent, d'une manière quelconque, conduire sur la route de la vérité l'investigateur doué de perspicacité.

Chap. VIII. Il y a quatre genres de vertus : vertus politiques, vertus épuratoires, vertus épurées, et vertus exemplaires. De ce que la vertu constitue le bonheur, et de ce que les vertus du premier genre appartiennent aux régulateurs des sociétés politiques, il s'ensuit qu'un jour ils seront heureux.

CHAP. IX. Dans quel sens on doit entendre que les directeurs des corps politiques sont descendus du ciel, et qu'ils y retourneront.

Chap. XI. Opinion des platoniciens sur les enfers et sur leur emplacement. De quelle manière ils conçoivent la vie ou la mort de l'âme.

CHAP. XII. Route que parcourt l'âme, en descendant de la partie la plus élevée du monde vers la partie inférieure que nous occupons.

CHAP. XIII. Il est pour l'homme deux sortes de morts : l'une a lieu quand l'âme quitte le corps, la seconde lorsque l'âme restant unie au corps, elle se refuse aux plaisirs des sens, et fait abnégation de toutes jouissances et sensations matérielles. Cette dernière mort doit être l'objet de nos vœux ; nous ne devons pas hâter la première, mais attendre que Dieu lui-même brise les liens qui attachent l'âme au corps.

Chap. XIV. Pourquoi cet univers est appelé le temple de Dieu. Des diverses acceptions du mot âme. Dans quel sens il faut entendre que la partie intelligente de l'homme est de même nature que celle des astres. Diverses opinions sur la nature de l'âme. En quoi diffèrent une étoile et un astre. Qu'est ce qu'une sphère, un cercle, une ligne circulaire. D'où vient le nom de corps errants donné aux planètes.

CHAP. XV. Des onze cercles qui entourent le ciel.

Chap. XVI. Pourquoi nous ne pouvons apercevoir certaines étoiles ; et de leur grandeur en général.

Chap. XVII. Pourquoi le ciel se meut sans cesse, et toujours circulairement. Dans quel sens on doit entendre qu'il est le Dieu souverain ; si les étoiles qu'on a nommées fixes ont un mouvement propre.

CHAP. XVIII. Les étoiles errantes ont un mouvement propre, contraire à celui des cieux.

CHAP. XIX. De l'opinion de Platon et de celle de Cicéron sur le rang qu'occupe le soleil parmi les corps errants. De la nécessité où se trouve la lune d'emprunter sa lumière du soleil, en sorte qu'elle éclaire, mais n'échauffe pas. De la raison pour laquelle on dit que le soleil n'est pas positivement au centre, mais presque au centre des planètes. Origine des noms des étoiles. Pourquoi il y a des planètes qui nous sont contraires, et d'autres favorables.

CHAP. XX. Des différents noms du soleil, et de sa grandeur.

CHAP. XXI. Pourquoi l'on dit que les étoiles mobiles parcourent les signes du zodiaque, bien que cela ne soit pas. De la cause de l'inégalité de temps qu'elles mettent respectivement à faire leurs révolutions. Des moyen qu'on a employés pour diviser le zodiaque en douze parties.

Chap. XXII. Pourquoi la terre est immobile, et pourquoi tous les corps gravitent vers elle par leur propre poids.

livre II

 

LIVRE II

CHAP. I. De l'harmonie produite par le mouvement des sphères, et des moyens employés par Pythagore pour connaître les rapports des sons de cette harmonie. Des valeurs numériques propres aux consonances musicales, et du nombre de ces consonances.

Chap. II. Dans quelle proportion, suivant Platon, Dieu employa les nombres dans la composition de l'âme du monde. De cette organisation de l'âme universelle doit résulter l'harmonie des corps célestes.

Chap. III. On peut encore apporter d'autres preuves et donner d'autres raisons de la nécessité de l'harmonie des sphères. Les intervalles des sons dont la valeur ne peut être fixée que par l'entendement, relativement à l'âme du monde, peuvent être calculés matériellement dans le vaste corps qu'elle anime.

CHAP. IV. De la cause pour laquelle, parmi les sphères célestes, il en est qui rendent des sons graves, et d'autres des sons aigus. Du genre de cette harmonie, et pourquoi l'homme ne peut l'entendre.

CHAP. V. Notre hémisphère est divisé en cinq zones, dont deux seulement sont habitables; l'une d'elles est occupée par nous, l'autre l'est par des hommes dont l'espèce nous est inconnue. L'hémisphère opposé a les mêmes zones que le nôtre ; il n'y en a également que deux qui soient le séjour des hommes.

CHAP. VI. De l'étendue des contrées habitées, et de celle des contrées inhabitables.

Chap. VII. Le ciel a les mêmes zones que la terre. La marche du soleil, à qui nous devons la chaleur ou la froidure, selon qu'il s'approche ou s'éloigne de nous, a fait imaginer ces différentes zones.

Chap. VIII. Où l'on donne; en passant, la manière d'interpréter un passage des Géorgiques relatif au cercle du zodiaque.

Chap. IX. Notre globe est enveloppé par l'Océan, non pas en un sens, mais en deux différents sens. La partie que nous habitons est resserrée vers les pôles, et plus large vers son centre. Du peu d'étendue de l'Océan, qui nous parait si grand.

Chap. X. Bien que le monde soit éternel, l'homme ne peut espérer de perpétuer, chez la postérité, sa gloire et sa renommée; car tout ce que contient ce monde, dont la durée n'aura pas de fin, est soumis à des vicissitudes de destruction et de reproduction.

Chap. XI. Il est plus d'une manière de supputer les années : la grande année, l'année vraiment parfaite, comprend quinze mille de nos années.

Chap. XII. L'homme, n'est pas corps, mais esprit. Rien ne meurt dans ce monde, rien ne se détruit.

Chap. XIII. Des trois syllogismes qu'ont employés les platoniciens pour prouver l'immortalité de l'âme.

Chap. XIV. Arguments d'Aristote pour prouver, contre le sentiment de Platon, que l'âme n'a pas de mouvement spontané.

Chap. XV. Arguments qu'emploient les platoniciens en faveur de leur maître contre Aristote ; ils démontrent qu'il existe une substance qui se meut d'elle-même, et que cette substance n'est autre que l'âme. Les preuves qu'ils en donnent détruisent la première objection d'Aristote.

Chap. XVI. Nouveaux arguments des platoniciens contre les autres objections d'Aristote.

Chap. XVII. Les conseils du premier Africain à son petit-fils ont eu également pour objet les vertus contemplatives et les vertus actives. Cicéron, dans le Songe de Scipion, n'a négligé aucune des trois parties de la philosophie.

NOT

NOTES SUR LE

COMMENTAIRE DU SONGE DE SCIPION.