Critiques
♠ Critiques ♠
Comme la communauté gay était auparavant sous-représentée à la télévision, et que cette série avait pour ambition de présenter sans tabous la vie d'homosexuels, de nombreux critiques gay ont insisté sur la responsabilité de Queer as Folk en ce qui concerne l'image des homosexuels, n'hésitant pas à critiquer l'image de débauche qu'elle pouvait donner.
Ainsi, comme l'avait été la série britannique, la version américaine a été attaquée sur l'aspect irréaliste des relations amoureuses et de la vie homosexuelles. Bien que les producteurs aient insisté (dans un avertissement apparaissant à la fin des épisodes des saisons une à trois ainsi que dans la presse) sur le caractère fictif de cette série, de nombreux critiques de la presse gay soulignèrent que tous les téléspectateurs ne prendraient pas autant de distance avec les personnages et la représentation donnée des homosexuels. D'autres critiques ont également fustigé la série pour son manque de personnes de couleur, l'abondance de relations sexuelles dans les lieux publics (pourtant interdites dans de nombreux États, y compris la Pennsylvanie), et surtout la prise de position sur des questions comme le bareback. D'autres considérèrent que, bien que le portrait fait des relations sexuelles et de la drogue soit réaliste, il n'était pas besoin de le montrer aux yeux du public alors que la lutte pour l'égalité des droits était en cours.
La critique principale qui lui a été faite hors des États-Unis est de donner une vision trop communautariste du monde homosexuel : en effet, les hétérosexuels ne font d'apparition dans la série qu'en fonction de personnages ou de thématiques homosexuels. À aucun moment on ne voit les hétérosexuels et les homosexuels vivre ensemble, comme cela se passe au quotidien pour la majorité des homosexuels du monde entier, puisque tout se passe dans un ghetto gay (peu réaliste puisque Pittsburgh n'est pas ainsi) peuplé uniquement d'homosexuels allant dans des endroits pour homosexuels ou s'embrassant sans problème dans les rues. L'autre critique faite est l'usage systématique de mannequins sculpturaux pour représenter les homosexuels, autre entorse au réalisme.
Le manque de réalisme des lieux a été vivement critiqué, étant donné que la vie gay de Pittsburgh est bien moins développée que la série ne peut le laisser paraître. Par contre la série fait une peinture plus réaliste du ghetto gay de Toronto au Canada.
Enfin, la série a aussi été critiquée pour n'être qu'une pâle copie de la version anglaise. Ainsi, il fut dit que la version américaine se servait de la sexualité et de l'usage de drogue comme d'un artifice facile pour choquer les téléspectateurs plutôt que d'insister sur les dialogues, très importants dans la version anglaise. Il fut aussi noté que Justin est censé avoir 17 ans, alors que l'équivalent britannique Nathan n'est censé en avoir que 15 : le politiquement correct ne serait ainsi peut-être pas totalement absent de la série. Cependant, les similarités ne sont présentes que dans les tous premiers épisodes.
De nombreuses critiques ont encensé la série comme Le Nouvel Observateur (Mai 2003), qui a déclaré que cette série est la plus désinhibée des séries américaines. Finalement, la série a reçu davantage de critiques positives que de négatives au point d'avoir gagné de nombreuses récompenses et obtenu de nombreuses candidatures à des récompenses. Le public homosexuel a vite adopté Queer as Folk, série devenue incontournable et dont tous les acteurs sont devenus des mythes gays.
À l'inverse, une partie des homosexuels a salué le courage de la série pour aborder des sujets auparavant tabous de leur vie, qu'ils soient abordés d'un point de vue réaliste ou plus romancé, tout en faisant remarquer que de nombreux reproches adressés à Queer as Folk, comme le manque de diversité des acteurs ou la grande insistance sur les relations sexuelles, pouvaient également être faits à la plupart des séries télévisées, parlant d'homosexuels ou non.
Ainsi, comme l'avait été la série britannique, la version américaine a été attaquée sur l'aspect irréaliste des relations amoureuses et de la vie homosexuelles. Bien que les producteurs aient insisté (dans un avertissement apparaissant à la fin des épisodes des saisons une à trois ainsi que dans la presse) sur le caractère fictif de cette série, de nombreux critiques de la presse gay soulignèrent que tous les téléspectateurs ne prendraient pas autant de distance avec les personnages et la représentation donnée des homosexuels. D'autres critiques ont également fustigé la série pour son manque de personnes de couleur, l'abondance de relations sexuelles dans les lieux publics (pourtant interdites dans de nombreux États, y compris la Pennsylvanie), et surtout la prise de position sur des questions comme le bareback. D'autres considérèrent que, bien que le portrait fait des relations sexuelles et de la drogue soit réaliste, il n'était pas besoin de le montrer aux yeux du public alors que la lutte pour l'égalité des droits était en cours.
La critique principale qui lui a été faite hors des États-Unis est de donner une vision trop communautariste du monde homosexuel : en effet, les hétérosexuels ne font d'apparition dans la série qu'en fonction de personnages ou de thématiques homosexuels. À aucun moment on ne voit les hétérosexuels et les homosexuels vivre ensemble, comme cela se passe au quotidien pour la majorité des homosexuels du monde entier, puisque tout se passe dans un ghetto gay (peu réaliste puisque Pittsburgh n'est pas ainsi) peuplé uniquement d'homosexuels allant dans des endroits pour homosexuels ou s'embrassant sans problème dans les rues. L'autre critique faite est l'usage systématique de mannequins sculpturaux pour représenter les homosexuels, autre entorse au réalisme.
Le manque de réalisme des lieux a été vivement critiqué, étant donné que la vie gay de Pittsburgh est bien moins développée que la série ne peut le laisser paraître. Par contre la série fait une peinture plus réaliste du ghetto gay de Toronto au Canada.
Enfin, la série a aussi été critiquée pour n'être qu'une pâle copie de la version anglaise. Ainsi, il fut dit que la version américaine se servait de la sexualité et de l'usage de drogue comme d'un artifice facile pour choquer les téléspectateurs plutôt que d'insister sur les dialogues, très importants dans la version anglaise. Il fut aussi noté que Justin est censé avoir 17 ans, alors que l'équivalent britannique Nathan n'est censé en avoir que 15 : le politiquement correct ne serait ainsi peut-être pas totalement absent de la série. Cependant, les similarités ne sont présentes que dans les tous premiers épisodes.
De nombreuses critiques ont encensé la série comme Le Nouvel Observateur (Mai 2003), qui a déclaré que cette série est la plus désinhibée des séries américaines. Finalement, la série a reçu davantage de critiques positives que de négatives au point d'avoir gagné de nombreuses récompenses et obtenu de nombreuses candidatures à des récompenses. Le public homosexuel a vite adopté Queer as Folk, série devenue incontournable et dont tous les acteurs sont devenus des mythes gays.
À l'inverse, une partie des homosexuels a salué le courage de la série pour aborder des sujets auparavant tabous de leur vie, qu'ils soient abordés d'un point de vue réaliste ou plus romancé, tout en faisant remarquer que de nombreux reproches adressés à Queer as Folk, comme le manque de diversité des acteurs ou la grande insistance sur les relations sexuelles, pouvaient également être faits à la plupart des séries télévisées, parlant d'homosexuels ou non.
Source : Wikipedia