Louis Hautecœur : repères biographiques
Texte intégral
1Louis Eugène Georges Hautecœur est né en 1884 à Paris. élève à l’école normale supérieure (1905-08), membre hors cadre de l’école française de Rome (1908-10), il est détaché en qualité de maître de conférence à l’Institut français de Saint-Pétersbourg (1911-13), puis il enseigne l’histoire au lycée d’Amiens (1913-14). Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale (1914-1916), il est ensuite affecté au ministère de la Guerre, donc à la présidence du Conseil, qui l’envoie en Suisse en qualité de chef de poste d’information diplomatique à Lugano (1917). Conservateur suppléant au Louvre à partir de 1920, Hautecœur est titularisé comme conservateur-adjoint du département des peintures dans ce musée en 1923. L’année suivante il est parmi les membres du comité de sélection de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes (1925), pour la section d’architecture. Dès 1925, et jusqu’en 1940, il est également professeur d’histoire de l’architecture à l’école des beaux-arts, après avoir enseigné cette discipline à l’université de Caen, à l’école spéciale d’architecture et à l’école du Louvre, où il continue à enseigner l’histoire de la peinture. En 1929 il est nommé conservateur en chef du musée du Luxembourg. Plus tard, en tant que directeur des travaux d’art de l’Exposition internationale de 1937, il suivra les dernières phases du projet et la réalisation du palais des musées d’Art moderne (Palais de Tokyo). Entre-temps il aura été chargé de la direction des Beaux-Arts en égypte (1928-31). Cette expérience précède sa nomination au poste de directeur, puis de secrétaire général des Beaux-Arts, sous le régime de Vichy (1940-44). à cette époque le premier tome de son Histoire de l’architecture classique en France voit le jour (1943), suivi de la parution des six tomes successifs (1948-57). Ses responsabilités dans l’administration vichyste ne seront pas sans lien avec sa mise à la retraite après la guerre, lorsqu’il achève sa carrière de professeur et de conservateur à Genève (1946-49). Revenu à Paris, il est nommé membre de l’Institut de France en 1952. Il décède vingt ans plus tard (Paris, 1973), après avoir complété dans les années 1960 une réédition augmentée des deux premiers tomes de sa monumentale Histoire.
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