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Vincent Delerm

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Vincent Delerm
Description de cette image, également commentée ci-après
Vincent Delerm en concert à La Cigale (2009).
Informations générales
Nom de naissance Vincent Delerm
Naissance (48 ans)
Évreux (Eure)
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, dramaturge, compositeur de musique de film
Genre musical Pop, chanson française
Instruments Piano
Années actives Depuis 1998
Labels Tôt ou tard
Site officiel Tôt ou tard

Vincent Delerm est un auteur-compositeur-interprète, arrangeur musical, auteur dramatique et photographe français, né le à Évreux (Eure).

Vincent Delerm est le fils de l'écrivain Philippe Delerm et de Martine Delerm, illustratrice de romans pour la jeunesse.

Au cours de ses études universitaires en lettres modernes à Rouen[1], il a consacré sa maîtrise à « François Truffaut, cinéaste écrivain » sur le thème « en quoi le cinéma de Truffaut est-il littéraire ? »[2]. Il se lance aussi dans le théâtre, participe activement à une troupe et se prend de passion pour le cinéma.

Il donne ses premiers concerts à Rouen en , notamment salle Ronsard, une minuscule salle au cœur d'une cité universitaire. Le spectacle s'appelle La Mauvaise Compagnie présente Vincent[réf. nécessaire]. Puis à Paris en 1999 au Limonaire et surtout au Théâtre Les Déchargeurs[3] où il restera à l'affiche durant plusieurs semaines. Il envoie une maquette de ses chansons au comédien François Morel qui, sous le charme, en parle autour de lui[4]. Cela lui permet de participer à certaines émissions de radio, notamment sur France Inter où il fait la connaissance de Thomas Fersen grâce à qui il signe dans la maison de disques Tôt ou tard pour enregistrer son premier disque.

Premiers succès

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Son premier album, Vincent Delerm, sort le . Il remporte la victoire de l'album révélation de l'année aux Victoires de la musique en 2003[5]. À cette époque, il a déjà acquis une bonne expérience des concerts publics. Il passe en première partie de quelques chanteurs comme Julien Clerc[6] et part ensuite à travers la France pour une longue tournée dont il est la vedette.

Son deuxième album, Kensington Square, sort en 2004, son troisième, Les Piqûres d'araignée, en 2006.

Le , il repart en tournée pour promouvoir son quatrième album Quinze chansons sorti en 2008. Un livre de photos prises par Vincent couplé avec le DVD du concert filmé les 3 et au Bataclan sort le .

Mises en scènes, photographie et poursuite discographique

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Au Centre Pompidou le lors du forum Télérama : « Nos enfants et la culture »[Note 1].

En 2011, Vincent Delerm sort un livre-CD thématique, les regards et les interrogations d'un enfant sur notre monde, Léonard a une sensibilité de gauche, auquel participe Jean Rochefort[7].

En au théâtre des Bouffes du Nord, il crée le spectacle musical Memory qu'il a mis en scène avec l'aide de Macha Makeïeff. Dans ce spectacle théâtral où la proportion de chansons est faible, Vincent Delerm, accompagné du multi-instrumentiste Nicolas Mathuriau, joue le rôle de Simon qui s'interroge entre autres sur le temps qui passe et les multiples manières de le retenir, les modes qui se démodent et les façons de faire la fête qui ne sont pas les mêmes en France et à Los Angeles. Ce spectacle est joué en province, en Suisse et en Belgique en 2012 et en 2013. La dernière représentation de Memory a lieu à l'Olympia le .

En 2013, son travail en tant que photographe et vidéaste est exposé au Centquatre[7].

Le sort son cinquième album studio Les Amants parallèles, album-concept tant au niveau des paroles (l'album suit un couple de la rencontre à la maturité) qu'au niveau des arrangements (l'album est réalisé uniquement avec des pianos préparés). Dès , en province et en Belgique, Vincent Delerm rode son nouveau spectacle inspiré de son dernier album et mis en scène par Aurélien Bory avant de s'installer au Théâtre Déjazet au mois de mars puis de partir en tournée jusqu'en .

Il signe la musique du film La Vie Très Privée de Monsieur Sim en 2015.

En 2016, il sort un sixième album, À présent.

Le sort son premier film documentaire, Je ne sais pas si c'est tout le monde. En octobre de la même année sort son septième album, Panorama. Une tournée suit, commencée à la Cigale le .

Le , il interprète Que je t'aime de Johnny Hallyday sur la scène du théâtre Lumière, lors de la soirée d'ouverture de la 75e édition du festival de Cannes.

Le , un nouveau projet musical voit le jour : la triple compilation Comme une histoire / Sans paroles / Sans paroles (version piano). Alors que le premier disque est construit comme un making-of musical sur la carrière du chanteur, le deuxième constitue un best-of comprenant vingt titres classiques de son répertoire, tandis que le troisième a la particularité de reprendre ceux-ci en version instrumentale au piano[8].

Le , il est à l'affiche du concert annuel 2 Générations chantent pour la 3e à l'Olympia de Paris, réalisé par la fondation « Recherche Alzheimer » au profit de la recherche sur la maladie d'Alzheimer[9].

Thèmes et influences

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Thèmes et style

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Ses chansons décrivent en général des scènes de la vie quotidienne. Il cite d'ailleurs fréquemment des marques ou des noms propres (name dropping), afin de mieux ancrer ses chansons dans la réalité de chacun en se référant à la mémoire collective. Son répertoire est souvent humoristique, mais prend parfois un ton plus grave. Ses textes évoquent l'amour, les relations familiales ou amicales.

Mise en scène

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Delerm en concert à La Cigale à Paris le .

Jusqu'en 2005, lors de ses tournées, il se mettait en scène comme un personnage qui s'interrogeait tout au long d'un monologue intérieur. Il n'hésitait pas à jouer de son style intello-sérieux-timide teinté d'humour et de sa complicité avec le public. Il avait son piano à queue comme seul partenaire et des lumières qui éclairaient subtilement ses concerts. Depuis, il a expérimenté de nouvelles mises en scène. Sans abandonner son piano et sa formule piano-voix pour certaines chansons, il s'assure désormais la collaboration de cinq musiciens : un violoniste, un violoncelliste, un bassiste, un batteur et un trompettiste, le fidèle Ibrahim Maalouf, qui a notamment participé à l'enregistrement de ses albums Kensington Square et Les Piqûres d’araignée. Collaboration qui se développe de façon extra-musicale puisque sur le premier album d'Ibrahim Maalouf distribué par Discograph, Vincent signe tous les clichés photos du livret. C'est ainsi qu’il présente ses nouveaux concerts depuis 2006. On le connaissait déjà comme un cinéphile averti (ses inclinations pour le cinéma de Truffaut et de Rohmer) et comme auteur dramatique (Le Fait d’habiter Bagnolet et une nouvelle pièce en préparation). Inventif, il insère maintenant dans ses concerts diverses projections (mini-film et autres animations). Fort de son expérience de comédien, il a étoffé son expression scénique : avec son sens inné de la comédie, il peut esquisser une danse sur un air de tango comme il n'hésite pas à se déguiser, avec ses musiciens, en Mexicain moustachu avec sombrero et poncho, le temps d'une chanson appropriée (Natation synchronisée). Il s'en donne à cœur joie en interprétant quelques-unes de ses chansons avec des orchestrations big band enlevées[Note 2] (Quatrième de couverture, Fanny Ardant et moi) comme il peut interpréter dramatiquement, en piano-voix, des chansons mélancoliques telles que Le Baiser Modiano et Voici la ville, son hommage à la ville de Rouen où il a fait ses études. Ayant une complicité indéniable avec son public, il propose des reprises en chœur de ses grands succès en recourant même à un karaoké à sa façon pour son inénarrable tube : Tes parents. À l'Olympia, le , il a également repris, en duo avec Jean Rochefort, une chanson jadis popularisée par Fernandel, Félicie aussi, entonnée par tout le public.

Pour la tournée de Quinze chansons, il offre aux spectateurs plus qu'un concert traditionnel, un véritable spectacle centré sur le thème du cinéma avec, comme toujours, de nombreuses interventions parlées : speech sur les aléas de la recherche d'une place dans un cinéma, anecdote savoureuse sur un dîner réunissant les jurés du Festival du film de Cabourg auquel Vincent a participé, débriefing d'un film avec sa partenaire juste après le générique de fin. Encore une fois, Vincent utilise de nombreuses voix off : la sienne, celle de Fanny Ardant lisant une partie de sa chanson À Naples il y a peu d'endroits pour s'asseoir et celle d'Alain Souchon avec lequel il chante L'Amour en fuite en duo virtuel. Un entracte avec distribution de bonbons Mi-cho-ko et projections de publicités hilarantes à cause de leur côté désuet apporte une « respiration » dans ce concert, tout comme la diffusion d'une interview surréaliste de Johnny Hallyday, d'une chanson célébrant l'amitié franco-gabonaise et d'un reportage sur le pouillot fitis.

Influences musicales et cinématographiques

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Vincent Delerm choisit le piano, influencé par William Sheller, Barbara et Michel Berger. D'autre part il affectionne particulièrement la mélancolie amoureuse d'Alain Souchon, les textes des chansons anglaises des groupes The Smiths et Pulp ainsi que la musique d'Angelo Branduardi.

Le groupe anglais The Cure fait également partie des influences majeures de Vincent Delerm, comme il l'a dit à de nombreuses reprises et le prouve sur son DVD Les Pelouses de Kensington où il démontre, piano à l'appui, qu'une des mélodies de Robert Smith lui a inspiré un de ses titres, Le Baiser Modiano.

Il fait référence à des acteurs comme Fanny Ardant, Jean-Louis Trintignant, chante en duo avec l'actrice Irène Jacob, demande à Mathieu Amalric de réciter le générique de fin de son album Kensington « comme dans un film » (on pense notamment au générique parlé au début du Mépris de Godard sur une musique fort ressemblante). Il fait également référence à Vladimir Cosma dans Les Trottoirs à l'envers accompagnée d'une partie du thème de La Septième Cible, ainsi qu'à Claude Lelouch dans Deauville sans Trintignant (monologue de Jean-Louis Trintignant extrait de la bande son du film Un homme et une femme).

Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Discographie

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Albums studio

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Albums live

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Compilations

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Bandes originales de films

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Contributions

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Enregistrements référents

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Vidéographie

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Filmographie

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Bibliographie

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Vincent Delerm au Salon du livre de Paris 2012.

Ses ouvrages

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Ses contributions

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  • Diasporas, premier album musical d'Ibrahim Maalouf, 2007, label Mis'Ter Productions. Les photos qui illustrent le livret sont de Vincent Delerm.

Ouvrages référents

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Bande dessinée
  • Vincent Delerm, 11 titres piano chant : recueil des partitions des chansons de son premier album, Éditions Lili Louise Musique 2003.
  • Vincent Delerm — Kensington Square, 10 titres piano chant : recueil des partitions des chansons de son deuxième album, Éditions Lili Louise Musique 2004.
  • Vincent Delerm — Les Piqûres d'araignée : recueil des partitions des chansons de son troisième album (piano, voix et guitare) — Contenu : au , À Naples il y a peu d'endroits pour s'asseoir, Ambroise Paré, Déjà toi, Favourite song, Il fait si beau, Je t'ai même pas dit, Les Jambes de Steffi Graf, Les Piqûres d'araignée, Marine, Sépia plein les doigts, Sous les avalanches, Voici la ville — Éditions Paul Beuscher, 2006[12].

Notes et références

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  1. Vincent Delerm était convié au forum Télérama (débat no 1, État des lieux des mutations : nos enfants et jeunes ados aujourd’hui) à la suite de la parution en 2011 de son CD-livre, Léonard a une sensibilité de gauche, regards d'un enfant sur le monde d'aujourd'hui — Voir et écouter sur le forum Télérama 2012.
  2. Remarques de professionnels à propos de l'expression musicale des spectacles donnés sur scène, extraites d'un entretien entre deux spécialistes français de la comédie musicale, Jean-Pierre Cassel et Lambert Wilson (Comédie amicale, propos recueillis par Paola Genone, L'Express du ) :
    Jean-Pierre Cassel : ton père (Georges Wilson) me disait qu'une comédie musicale sans big band, c'est comme un chanteur sans voix. Ça coûte malheureusement trop cher.
    Lambert Wilson : il faut arrêter de séparer musique et jeu dramatique. On emploie les mêmes termes pour en parler, intonation, rythme, syncope.
  3. Vincent Delerm est le premier lauréat dans la lignée des auteurs-compositeurs-interprètes à recevoir le prix que la Sacem vient de créer pour honorer la mémoire de Francis Lemarque décédé l'année précédente, le 20 avril 2002. Source : biographie de Francis Lemarque établie par Raoul Bellaïche pour le magazine Je chante !.

Références

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  1. Nathalie Brafman, « Chanson française : la « fac » après la « Star Ac'» », Le Monde,‎ (présentation en ligne).
  2. Stéphane Davet, « En chantant, Vincent Delerm fait du bon cinéma », Le Monde,‎ (présentation en ligne).
  3. After Thomas had put in a good word for me Vincent came to see me in concert at the Théâtre des Déchargeurs dans : « Vincent Delerm : Cinematic Charm », sur Archive RFI Musique.
  4. Anyway, what happened was I sent François a demo tape of my work and he very kindly got back to me after that, inviting me to take part in a radio programme. dans « Vincent Delerm : Cinematic Charm », sur Archive RFI Musique.
  5. « 18e Cérémonie des Victoires de la musique », sur Les victoires de la musique.
  6. As you mentioned, I’ve been supporting Julien Clerc in concert « Vincent Delerm : Cinematic Charm », sur Archive RFI Musique.
  7. a et b Anne-Lise Carlo, « L'autre champ de Vincent Delerm », Le magazine Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. Amaury S, « Comme une histoire / Sans Paroles Vincent Delerm », goutemesdisques.com,‎ (lire en ligne).
  9. « 2 Générations Chantent Pour la 3ème Concert Exceptionnell - Xvième Gala », jds.fr,‎ (lire en ligne).
  10. « Prix de l'Académie française », sur Académie française (consulté le ).
  11. Source : voir accréditation Sacem.
  12. Disponible chez www.free-scores.com

Liens externes

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