Villars (Dordogne)
Villars | |||||
Le bourg de Villars. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle | ||||
Maire Mandat |
Jacky Faye 2020-2026 |
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Code postal | 24530 | ||||
Code commune | 24582 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villarsais | ||||
Population municipale |
456 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 17″ nord, 0° 45′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 125 m Max. 240 m |
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Superficie | 27,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brantôme en Périgord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Villars est une commune française rurale située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Villars est également connue sous l'appellation de « village aux trois merveilles » pour son patrimoine historique[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]À environ six kilomètres du parc naturel régional Périgord-Limousin, dix kilomètres au nord-est de Brantôme et treize kilomètres à l'ouest de Thiviers, le bourg de Villars est implanté dans la vallée du Trincou, en rive droite. Il se trouve au croisement des routes départementales 3, 68, 82 et 82E1.
Raccordée aux départementales 3 à l'ouest et 68 à l'est, la route départementale 98 traverse également la commune. Le village est également situé sur la Via Lemovicensis, chemin de Compostelle.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Villars est limitrophe de huit autres communes. Au sud-ouest, son territoire est distant de 700 mètres de celui de Condat-sur-Trincou.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villars est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3, date du Bajocien supérieur au Bathonien inférieur, composée de calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | |||||||||||||||||
Paléocène | non présent | |||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
Supérieur |
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Moyen |
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Jurassique inférieur | non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Relief et paysages
[modifier | modifier le code]Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 125 mètres et 240 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 27,67 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 28,77 km2[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Trincou et le ruisseau de l'Étang Rompu et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune de Milhac-de-Nontron et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[16],[17]. Il traverse la commune du nord au sud-ouest sur près de six kilomètres et demi.
Son affluent de rive gauche, le ruisseau de l'Étang-Rompu, arrose le nord de la commune sur trois kilomètres et demi et rejoint le Trincou 400 mètres à l'est du centre-bourg de VIllars.
-
Le Trincou à Villars, au sud du lieu-dit Bironnaud.
-
Réseaux hydrographique et routier de Villars.
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 22 km à vol d'oiseau[23], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villars est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[28] et hors attraction des villes[29],[30].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,9 %), zones agricoles hétérogènes (37,1 %), prairies (3,4 %), terres arables (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Villars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Villars est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[34]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[37]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[38]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. 66,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[40].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune est tiré de l'occitan vilar signifiant « hameau » ou « village », mis ici au pluriel[41].
En occitan, la commune porte donc le nom de Vilars[42].
Histoire
[modifier | modifier le code]La grotte du Cluzeau porte témoignage d'une occupation du territoire communal à l'époque préhistorique[41]. Une hache en bronze, rare et remarquable, datant de l'époque larnaudienne, a été trouvée en 1896 au lieu de la Barbinie[43].
Au XIe siècle est bâtie l'abbaye Notre-Dame de Boschaud[41].
La première mention écrite connue du lieu apparait en 1192 sous la forme « Vilars »[41]. Le doublement de la lettre L (Villard) apparait en 1760[41] et en 1801, la commune portait le nom de « Villards »[6].
Au XIIIe siècle, Villars était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[44].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Dès 1790, la commune est rattachée du canton de Champagnac-de-Belair — appelé dans un premier temps canton de Champagnac, puis de Champagnac-de-Bel-Air — qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Nontron[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice
[modifier | modifier le code]En 2023, dans le domaine judiciaire, Villars relève[49] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].
En 2021, la commune comptait 456 habitants[Note 6], en évolution de −4 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Analyse
[modifier | modifier le code]Après avoir connu son maximum au milieu du XIXe siècle avec près de 1 800 habitants, la population communale n'a ensuite cessé de baisser, passant en dessous de 1 000 après la Seconde Guerre mondiale, et moins de 500 au XXIe siècle.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Chaque , une brocante vide-greniers est organisée dans le bourg (46e édition en 2017[53]).
Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]En 2015[54], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 209 personnes, soit 44,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-deux) a augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,3 %.
Établissements
[modifier | modifier le code]Au , la commune compte soixante-deux établissements[55], dont vingt-neuf au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[56].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Les activités primaires sont liées à la culture et à la production animale, ainsi qu'à la sylviculture et à l'exploitation forestière. La commune se trouve sur le territoire de l'appellation d'origine contrôlée « noix du Périgord ».
Tourisme
[modifier | modifier le code]À compter du et pour une durée de cinq ans, Villars est déclarée commune touristique, en même temps que cinq autres communes de la communauté de communes Dronne et Belle : Bourdeilles, Brantôme en Périgord, La Chapelle-Faucher, Mareuil et Saint-Crépin-de-Richemont[57].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- Le petit château de Villars, anciennement castel de l'Archerie[58], construit mi-XIXe siècle, maintenant maison d'hôtes (auparavant maison privée, colonie de vacances, hôtel-restaurant)
- Le château de Puyguilhem, XVIe siècle, classé au titre des monuments historiques depuis 1912, et ses abords inscrits depuis 1945[59], visitable. La construction de ce château est attribuée à Jean ou Gaston Mondot de La Marthonie, évêques de Dax. L'État est devenu propriétaire de ce château à l'abandon en 1939. Il est de style Renaissance et comporte notamment des mâchicoulis, une tour féodale et des cheminées monumentales dont l'une avec des sculptures représentant six des douze travaux d'Hercule. Le château comprend aussi une bergerie et un pigeonnier[60][source insuffisante].
- Le repaire noble de la Barbinie et son pigeonnier, qui accueillait du XVIIe au XIXe siècle, la famille Prevost, pourvoyeuse de Gendarmes de la Garde et Gardes du corps du Roi[réf. nécessaire].
- La grotte de Villars (ou grotte du Cluzeau), classée au titre des monuments historiques depuis 1958, propriété privée[61]. Ses gravures rupestres datent du Paléolithique supérieur. Jusqu'à présent, les spéléologues ont répertorié environ 13 km de galeries qui ont été creusées par une rivière souterraine (formation karstique), mais 500 m d'entre elles sont visibles au public. Elle présente un double intérêt du fait de ses innombrables concrétions mais également par ses peintures préhistoriques qui remontent à 17 000 ans[62][source secondaire nécessaire]. On y trouve en particulier des représentations humaines et la « Rotonde des chevaux ». Cette grotte est considérée comme « vivante » : une couche de calcite protège les représentations pariétales. Une dent brûlée venant de la grotte ferait état d'une datation d'environ 18 000 ans[réf. nécessaire].
-
Le petit château de Villars. -
Le château de Puyguilhem. -
Cheminée et haut de lucarne décorés, château de Puyguilhem. -
Le pigeonnier de Puyguilhem. -
Le repaire de la Barbinie. -
Le pigeonnier de la Barbinie. -
L'ancienne halle devant l'église.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Les ruines de l'ancienne abbaye cistercienne de Boschaud[63], du XIIe siècle, classées au titre des monuments historiques depuis 1950[64]. Elles comprennent également les vestiges de l'église et d'une partie du bâtiment du cloître.
- L'église fortifiée Saint-Martial XIIe, XVIe et XIXe siècles, inscrite depuis 1950 au titre des monuments historiques[65].
- La chapelle du cimetière.
-
Les ruines de l'abbaye de Boschaud. -
Les vestiges de l'ancienne nef de Boschaud. -
L'église Saint-Martial. -
Vitrail représentant saint Martial et sainte Radegonde. -
La chapelle du cimetière.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Francis Bout de l'An (1910-1977), collaborationniste, secrétaire général de la Milice française pendant l'Occupation, est né à Villars.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- A. Sudeix, « Cluseau et grottes de Villars », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1944, tome 71, p. 172-173 (lire en ligne)
- Brigitte et Gilles Delluc, (avec la collaboration de Gérard Delorme, Dominique Genty, Hélène Valladas, Marylène Patou-Mathis et Sophie A. de Beaune), « La grotte de Villars (Dordogne). Révision de la décoration et apports nouveaux », Bulletin Préhistoire du Sud-Ouest, 24/2016-2, p. 97-157.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Dronne et Belle
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 654
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Démissionnaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Villars » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Villars sur le site Dordogne-Périgord, consulté le 30 août 2012.
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Villars » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Villars », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Villars », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Villars », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- « Confluence Trincou-Côle au sud-ouest du dolmen de Peyrelevade » sur Géoportail (consulté le 12 novembre 2022)..
- Sandre, « le Trincou »
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Villars et La Coquille », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Coquille » (commune de La Coquille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
- « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Villars », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 427.
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