iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Jean-de-Monts
Saint-Jean-de-Monts — Wikipédia Aller au contenu

Saint-Jean-de-Monts

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Jean-de-Monts
Saint-Jean-de-Monts
Le front de mer.
Blason de Saint-Jean-de-Monts
Blason
Saint-Jean-de-Monts
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité Communauté de communes Océan Marais de Monts
(siège)
Maire
Mandat
Véronique Launay
2020-2026
Code postal 85160
Code commune 85234
Démographie
Gentilé Montois
Population
municipale
8 741 hab. (2021 en évolution de +1,39 % par rapport à 2015)
Densité 140 hab./km2
Population
agglomération
40 953 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 37″ nord, 2° 03′ 32″ ouest
Altitude m
Min. 0 m
Max. 30 m
Superficie 62,25 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Saint-Hilaire-de-Riez
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Jean-de-Monts
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Monts
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription de la Vendée
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Jean-de-Monts
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Jean-de-Monts
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Voir sur la carte topographique de la Vendée
Saint-Jean-de-Monts
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Saint-Jean-de-Monts
Liens
Site web www.saintjeandemonts.fr

Saint-Jean-de-Monts (/sɛ̃ ʒɑ̃ də mɔ̃/) est une commune de l'Ouest de la France, située sur la Côte de Lumière, dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Bordée d'une longue plage de huit kilomètres, c'est une station balnéaire de la côte atlantique très fréquentée en été.

Géographie

[modifier | modifier le code]

La ville est située dans l'ouest du département de la Vendée entre Notre-Dame-de-Monts et Saint-Hilaire-de-Riez, au début de la Côte de Lumière. Elle est séparée en deux par un cordon dunaire planté de pins s'étendant du nord au sud et longeant la côte, constituant une partie de la forêt des Pays de Monts, configuration qui s'étend ainsi sans discontinuer sur 25 km du nord au sud, de La Barre-de-Monts à Saint-Hilaire. Le cœur du bourg se situe à l'est du cordon dunaire tandis que le front de mer constitue un deuxième ensemble plus vivant en été à l'ouest de ce cordon qui constitue ainsi une « coulée verte » d'au minimum 200 mètres de largeur, les deux parties étant reliées entre elles par plusieurs avenues boisées.

Plage de Saint-Jean-de-Monts.

La plage est le grand attrait de Saint-Jean-de-Monts et a fait sa renommée. Elle offre de larges espaces car elle mesure plus de huit kilomètres de long. Elle est accessible à tous et rarement agitée en été grâce à une pente sableuse très douce au fond de l'eau. Les vagues sont peu importantes et la hauteur d'eau reste faible sur plusieurs centaines de mètres. Lors des grandes marées, la surface de plage est très grande et offre un terrain de jeux idéal aux pêcheurs à pied et aux sportifs en tout genre.

Le territoire municipal de Saint-Jean-de-Monts s'étend sur 6 225 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 3 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 30 mètres[1],[2].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Environnement

[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Monts a obtenu quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 1999)[3].

Saint-Jean-de-Monts a mis en place une démarche autour du développement durable. Celle-ci, connue sous le nom d'EMMA, réunit des acteurs publics et semi-publics ainsi que des professionnels. Un plan d’action a été établi autour des thèmes suivants : gestion des déchets, économie d'eau, économie d’énergie, aménagement paysager, transport, sensibilisation à l’environnement et biodiversité.

La commune a été nommée :

  • aux Trophées du Tourisme responsable, Trophée Destination et Territoire de France, en 2009 ;
  • au Concours des Sceptres d'Or du développement durable, en 2008.

Le marais et la forêt restent aujourd'hui les espaces écologiques incontournables de la commune. Le front de mer ayant subi la frénésie immobilière des années 1960 et 1970, le photographe Philippe Café avait saisi l'occasion de mettre au premier plan la beauté de l'arrière-pays et du cordon forestier sur ses photos noir et blanc d'époque.

En 2014, la commune de Saint-Jean-de-Monts a reçu le trophée de la « Fleur d'Or ».

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records ST JEAN DE MONTS (85) - alt : 3m, lat : 46°47'30"N, lon : 2°02'31"O
Records établis sur la période du 01-01-1968 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,1 3,5 5,3 7 10,4 13,2 14,9 14,7 11,9 10,1 6,7 4,5 8,9
Température moyenne (°C) 7,1 7,2 9,6 11,7 15,1 18,1 19,9 19,8 17,2 14,1 10,2 7,6 13,1
Température maximale moyenne (°C) 10 10,9 13,8 16,5 19,8 23,1 24,9 24,9 22,5 18,1 13,7 10,8 17,4
Record de froid (°C)
date du record
−16
16.01.1985
−12,5
10.02.1986
−10,7
01.03.05
−3,5
04.04.1996
0
01.05.1975
4,5
05.06.1969
7
02.07.1979
5
30.08.1986
1,8
20.09.1977
−4,5
30.10.1997
−7
17.11.07
−9,5
16.12.09
−16
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
24.01.16
22
27.02.19
24
25.03.12
30
14.04.15
32
26.05.17
39,5
27.06.19
37,7
18.07.06
38,3
04.08.03
33
05.09.04
28,5
02.10.11
22
01.11.15
17
14.12.1989
39,5
2019
Précipitations (mm) 84,5 62,8 54,5 58 52,7 38,5 37,3 44,9 62,8 94,1 97,9 95,4 783,4
Source : « Fiche 85234001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Saint-Jean-de-Monts est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Monts, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), zones urbanisées (15,5 %), terres arables (13 %), forêts (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Jusqu'au XVIe siècle à tout le moins, le nom de la paroisse s'écrit Sainct-Jehan de Montz.[réf. nécessaire]

En poitevin, la commune s'écrit Sént-Jhan-de-Munt selon l'écriture UPCP[17].

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Grands-Monts[18].

La paroisse de Saint-Jean existe depuis le XIVe siècle, l'église qui date en grande partie de cette époque est le plus ancien monument du bourg.

Avant la Révolution, Saint-Jean est placée sous la domination des seigneurs de Bois Masson. Puis, à l'issue des guerres de Vendée, le bourg se relève de ses ruines et Napoléon Ier, par décret du 19 vendémiaire an XII (12 octobre 1803), y installe un premier collège. Celui-ci sera supprimé au bout de dix ans car jugé non viable et sera donc transféré à Bourbon-Vendée (aujourd'hui La Roche-sur-Yon). Ses locaux serviront alors de presbytère et de mairie.

Des travaux ayant pour but de stabiliser les sables et d'empêcher qu'ils n'envahissent l'arrière-pays sont entrepris sous le Second Empire. En 1862, la fixation des dunes et leur gestion sont confiées au service des Eaux et Forêts, prenant la suite du service des Ponts et Chaussées.

Dès 1867, les baigneurs viennent sur les plages de Saint-Jean-de-Monts. Depuis 1892, des générations d'artistes s'en sont inspirées. Un petit hôtel ainsi qu'une vingtaine de villas seront édifiés rapidement. À la fin du XIXe siècle, Saint-Jean-de-Monts compte déjà 4 500 habitants.

Puis le quartier de la plage se transforme, d'autres hôtels sont construits, ainsi qu'un lotissement privé de six hectares. Avant la Première Guerre mondiale, on compte une centaine de chalets. La population n'y atteint pas le millier de personnes.

Les années 1920 voient Saint-Jean-de-Monts prendre son essor. La diffusion de l'automobile, le train côtier et le fait que les séjours en bord de mer gagnent de nouveaux milieux sociaux en sont l'explication. Une dizaine d'hôtels s'ouvrent successivement, pour la plupart dans le quartier de la plage. Des magasins font leur apparition et le nombre de villas ne cesse d'augmenter. Deux nouveaux lotissements sont créés dans la zone littorale.

En 1923, le chemin de fer à voie métrique de la compagnie des Tramways de Vendée (ligne Bourgneuf - Les Sables-d'Olonne) encourage l'arrivée des estivants.

L'entre-deux-guerres et la création des congés payés voient apparaître aussi la mode des colonies de vacances et du camping.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Jean-de-Monts est déjà une station assez importante pour l'époque : 400 résidences secondaires y sont implantées. Le nombre des estivants est estimé jusqu'à 5 000.

Malgré la fermeture de la ligne ferroviaire en 1949, Saint-Jean-de-Monts encourage son développement touristique. Un vaste programme d'aménagement du front de mer est entrepris dès les années 1950 avec la construction du remblai et du Palais des Congrès.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 mars 1959 Théodule Chartier DVD Négociant en vin
Conseiller général de Saint-Jean-de-Monts (1945 → 1958)
mars 1959 avril 1967
(démission)
Pierre Farcy MRP puis CD Notaire
Conseiller général de Saint-Jean-de-Monts (1958 → 1970)
mai 1967 mars 1989 Jean-Jacques Viguié UDR puis RPR Pharmacien
Conseiller régional des Pays de la Loire (1977 → 1997)
Conseiller général de Saint-Jean-de-Monts (1970 → 1994)
Suppléant du député Pierre Mauger (1967 → 1986)
mars 1989 25 mai 2020 André Ricolleau[19],[20] DVG Pharmacien
Conseiller général de Saint-Jean-de-Monts (2001 → 2015)
Président de la CC Océan-Marais-de-Monts (2001 → 2020)
25 mai 2020[21] En cours
(au 28 mai 2020)
Véronique Launay DVG Kinésithérapeute, ancienne première adjointe
Présidente de la CC Océan-Marais-de-Monts (2020 → )

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

La population de Saint-Jean-de-Monts a doublé en l'espace de 50 ans, passant de 4 000 habitants en 1950 à plus de 8 192 en 2010.

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-de-Monts est la première station balnéaire en capacité d'accueil de tout l'Ouest de la France (seconde sur le plan national) avec 130 000 lits auxquels il convient d'ajouter les nombreux visiteurs à la journée.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 8 741 habitants[Note 4], en évolution de +1,39 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8002 7033 0504 0063 8093 8803 6804 0244 038
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0914 0214 0164 0544 0243 9734 1074 2404 251
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 5004 7044 7974 5594 7104 7044 8265 0484 488
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
4 7155 1465 5405 4355 9596 8867 5997 6508 192
2015 2020 2021 - - - - - -
8 6218 7258 741------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 49,2 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 063 hommes pour 4 605 femmes, soit un taux de 53,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
3,6 
14,4 
75-89 ans
17,9 
30,0 
60-74 ans
30,3 
20,2 
45-59 ans
19,0 
11,3 
30-44 ans
11,1 
9,5 
15-29 ans
8,2 
12,9 
0-14 ans
10,0 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans dix stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbâtre, Noirmoutier-en-l'Île, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[27].

Le catholicisme est le seul culte en activité dans la commune. Les deux lieux de cultes catholiques de Saint-Jean-de-Monts, l'église Saint-Jean et la chapelle Sainte-Thérèse, se rattachent à la paroisse Saint-Martin-des-Monts et au diocèse de Luçon. Une chapelle dite des Goélands se tenait, jusqu'en 2019, à proximité de la plage[28].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Bâtiments résidentiels des années 1970 au bord de la plage.
L'église Saint-Jean.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Jean, dont les plus anciennes parties remontent au XIVe siècle, a été plusieurs fois reconstruite depuis. Elle reste néanmoins le plus ancien monument du bourg.
  • L'estacade est un ponton en bois de 400 mètres sur la mer qui est le lieu de prédilection de nombreux promeneurs et pêcheurs.

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]
  • La sculpture Les Oiseaux de mer, dernière œuvre de Jan et Joël Martel, en mémoire d'Auguste Lepère et de Charles Milcendeau.
  • La Baigneuse, sculpture d'Henry Murail, symbolise la prédominance de l'eau dans cette cité balnéaire. Elle fut inaugurée le 11 décembre 1999.
  • La ferme du Vasais, siège d'Arexcpo (Association de recherche et d'expression pour la culture populaire) en Vendée.
  • Le monument aux morts représentant une flamme, sculpté par Robert Lange.

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Les grands espaces naturels :

  • une plage de quatorze kilomètres de long et très plate, qui en fait la plus grande plage de Vendée, idéale pour le char à voile, la planche à voile et le paddle ;
  • une forêt domaniale de 700 ha plantée sous Napoléon III ;
  • le marais breton vendéen.

Équipements de loisirs

[modifier | modifier le code]
  • Base nautique restructurée et rénovée en 2009. Propose char à voile, catamaran, kite-surf, optimist, paddle...
  • Palais des Congrès et office de tourisme Odysséa rénové en 2009.
  • Centre aquatique Océabul inauguré en 2008.
  • Médiathèque-espace culturel rénovée en 2010.
  • Thermes marins
  • Golf 18 trous
  • Casino
  • Magic Parc, parc de loisirs
  • Hippodrome de l'Atlantique
  • Droguerie montoise, Maison Averty fondée en 1928, lieu d'expositions culturelles.
  • La Ferme du Vasais, activités culturelles et patrimoine local avec Arexcpo

Saint-Jean de Monts dans la culture

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique et devise

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
D'azur à la fasce d'argent, accompagnée en chef d'un agneau pascal du même, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette chargée d'une croisette aussi d'argent à la hampe d'or, et en pointe d'un mont de trois coupeaux du même.

La devise de Saint-Jean-de-Monts est Crescere (Croître).

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Hilaire-de-Riez comprend trois villes-centres (Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez et Saint-Jean-de-Monts) et quatre communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Commune 1849 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Saint-Jean-de-Monts », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. « Le magazine municipal des Montois : juillet 2017 », (consulté le ) : « Villes et villages fleuris : 3 fleurs en 1980, 4 fleurs en 1999 et Fleur d’or en 2014 (seulement 4 communes françaises ont obtenu la Fleur d’or cette année-là) », p. 8.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Jean de Monts », sur la commune de Sainte-Gemme-la-Plaine - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Jean de Monts », sur la commune de Sainte-Gemme-la-Plaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Hilaire-de-Riez », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-de-Monts ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Monts », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Jean-Claude Pelloquin, Expressions maraîchines, Geste éditions
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Réélu pour le mandat 2001-2008 : « Le nouveau conseil municipal s'installe », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  20. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Un cinquième mandat de maire pour André Ricolleau », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  21. Magali Dupont, « Véronique Launay, nouveau maire de Saint-Jean-de-Monts : Véronique Launay, ancienne première adjointe, a été élue maire de Saint-Jean-de-Monts lundi soir. Elle succède à André Ricolleau, qui occupait la fonction depuis 1989 », Le Courrier Vendéen,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Avec 53,65 % des votes exprimés au 1er tour le 15 mars, la nouvelle majorité recueille 23 sièges, laissant les 6 sièges restant à l’opposition, qui avait recueilli 46,34 % des suffrages ».
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Jean-de-Monts (85234) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  27. (fr) « Présentation » sur le site du festival « La Déferlante », consulté le 2 juillet 2009
  28. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-jean-de-monts-85160/saint-jean-de-monts-un-lotissement-la-place-de-la-chapelle-des-goelands-6405277