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Sébastopol

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sébastopol
(ru)(uk) Севастополь
(crh) Акъяр / Aqyar
Blason de Sébastopol
Héraldique
Drapeau de Sébastopol
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Ukraine Ukraine (de jure)
Drapeau de la Russie Russie (de facto)
Subdivision Sébastopol
Maire Mikhaïl Razvojaïev
Démographie
Population 556 304 hab. (2023)
Densité 644 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ nord, 33° 31′ est
Altitude Min. 0 m
Max. 100 m
Superficie 86 400 ha = 864 km2
Fuseau horaire UTC+03:00
Divers
Fondation 1783
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Crimée
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Sébastopol
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Voir sur la carte administrative d'Ukraine
Sébastopol
Géolocalisation sur la carte : Russie
Voir sur la carte administrative de Russie
Sébastopol

Listes de villes de Russie et d'Ukraine

Sébastopol (en russe et ukrainien : Севастополь, Sevastopolʹ ; en tatar de Crimée : Акъяр, Aqyar) est une ville située dans le sud-ouest de la péninsule de Crimée. Elle est de jure ukrainienne selon la majorité des états, mais depuis le , à la suite de l'annexion de la Crimée par la Russie, Sébastopol est de facto une ville russe avec le statut de ville d'importance fédérale de Russie. Ce statut est contesté par l'Organisation des Nations unies (ONU), l'Ukraine et par un grand nombre de pays. Elle fut fondée le par l'impératrice Catherine II de Russie, sur un site de la baie de Kalamita particulièrement favorable à l'implantation d'un port, puisque formé de huit calanques en eau profonde, dont celle de Balaklava. La population de la municipalité de Sébastopol s'élève à 556 304 habitants en 2023.

La ville est située à 1 275 km au sud-sud-ouest de Moscou, à 690 km au sud-sud-est de Kiev, à 61 km au sud-ouest de Simferopol et à 11 km au nord-ouest de la petite ville touristique de Balaklava. Beaucoup de touristes venant des pays de la Communauté des États indépendants s'y rendent en été. La ville comporte de nombreux bâtiments du XIXe siècle, ainsi que de nombreux monuments datant de l'ère communiste. Sébastopol est l'une des villes héros de l'Union soviétique avec Moscou, Kiev, Odessaetc.

Le siège de cette ville en 1854 fut la principale opération de la guerre de Crimée.

Elle abrite la base navale de la flotte de la mer Noire. Cette base fut dotée d'une partie réservée aux sous-marins nucléaires d'attaque creusée sous la montagne de Balaklava, mais qui serait désormais un site abandonné pour cet usage.

Statut politique et subdivision

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Raïons et municipalités de Sébastopol :
1. raïon de Gagarine (dont :
1. - municipalité de Gagarine) ;
2. raïon de Lénine (dont :
2. - municipalité de Lénine) ;
3. raïon de Nakhimov (dont :
3. - municipalité de Nakhimov,
4. - municipalité de Andreevka,
5. - municipalité de Katcha,
6. - municipalité de Verkhnesadovoe) ;
4. raïon de Balaklava (dont :
7. - municipalité de Balaklava,
8. - municipalité de Orlynoe,
9. - municipalité de Ternovka,
10. ville d'Inkerman).

Administrativement, depuis son annexion de fait par la Russie, la ville de Sébastopol constitue la 3e ville d'importance fédérale de Russie (après Moscou et Saint-Pétersbourg).

La municipalité de Sébastopol comprend deux villes (Sébastopol et Inkerman), une commune urbaine (Katcha) et un certain nombre de villages. Son territoire est administrativement subdivisé en quatre raïons.

Deux raïons sont entièrement urbains : raïon de Gagarine pour la partie ouest de Sébastopol et raïon de Lénine pour le centre-ville. Le raïon de Nakhimov comprend la partie nord de Sébastopol plus le territoire situé au nord du fleuve Belbek, y compris la commune urbaine de Katcha. Enfin le raïon de Balaklava, qui est le plus étendu, comprend la partie sud-est de Sébastopol, la ville d'Inkerman et un vaste espace rural.

Valley of the Shadow of Death (La vallée de l'ombre de la mort), prise de vue du 23 avril 1855 et tirage original d'époque sur papier salé de 28 × 36 cm, conservé à la Bibliothèque du Congrès, Washington.
Sébastopol[1], National Gallery of Art Library, Washington, DC.

La ville est fondée en 1783, après la première annexion de la Crimée par la Russie, et devient une importante base navale et un port de commerce florissant. Ce choix s'explique par sa topographie, selon Jean-François Gamba, qui en fait la description à l'occasion de son second voyage dans la partie méridionale de l'Empire russe dans les années 1820[2] :

« La baie de Sébastopol est l'une des plus belles et des plus sûres du monde ; elle se compose de plusieurs bras et bassins où l'eau est également profonde. »

Complexe du mémorial britannique, Sébastopol, Department of Image Collections, National Gallery of Art Library, Washington, DC

L'impératrice Catherine II de Russie donne par décret le nom de Sébastopol (cité auguste, vénérable ou majestueuse en grec) à la ville d'Akhtiar. Durant la guerre de Crimée, Sébastopol est assiégée par les Français, les Britanniques et les Turcs et tombe après onze mois. C'est en 1875 que la ville est reliée au réseau ferroviaire par l'ouverture de la gare de Sébastopol.

Une vue de Sébastopol vers 1905.
Sébastopol, Department of Image Collections, National Gallery of Art Library, Washington, DC

Pendant la guerre civile russe, Sébastopol est prise à tour de rôle par les Allemands, les bolchéviques et les armées blanches des généraux Dénikine et Wrangel. Fin 1918, début 1919, la ville est brièvement occupée par les Français venus y soutenir les Armées blanches. En , la flotte de l'Armée blanche évacue la Crimée avec à son bord les militaires et civils fuyant l'avancée de l'Armée rouge. La ville est livrée à la terreur rouge, orchestrée par Béla Kun.

En 1921, la ville est rattachée à la république socialiste soviétique autonome de Crimée, qui devient en 1945 l'oblast de Crimée, au sein de la RSFS de Russie. À partir de 1948, la ville ne dépend plus de l'oblast de Crimée, mais directement de la RSFS de Russie[3].

Durant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes assistées par la flotte roumaine avancèrent dans les environs de Sébastopol, ville puissamment fortifiée, et dans la baie de Kalamita, lançant une attaque de faible envergure le . Celle-ci ayant échoué, les forces de l'Axe de la 11eArmee commencèrent le siège de Sébastopol, soumettant la ville à de violents bombardements d'artillerie. Une deuxième offensive terrestre, bien plus puissante, commença le , mais finit par s'essouffler. Les Allemands et la flotte roumaine se replièrent à la fin de l'année. Le , débuta une nouvelle attaque de très grande ampleur avec la plus forte concentration allemande d'artillerie très lourde de toute la guerre, avec également d'intenses bombardements par la Luftwaffe. Après plus de 250 jours de siège, la ville fut prise au cours des deux premiers jours de juillet.

Pratiquement rasée, occupée par les Allemands de l'été 1942 jusqu'au printemps 1944, la ville dut pendant cette époque subir le massacre de sa population juive au stade de la Tchaïka. La ville fut libérée par des combats meurtriers en et Sébastopol reçut le titre de « ville héros » en 1945. La médaille de l'étoile d'or du titre se retrouve sur le blason de la ville. Un monument a été inauguré en plein centre-ville, lors de la célébration du 60e anniversaire de la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie, en mémoire de la résistance héroïque de la ville ainsi que de onze autres villes de l'Union soviétique qui possèdent le statut de « ville-héros ».

En 1954, sur l'initiative de Nikita Khrouchtchev, en l'honneur du tricentenaire de l'union de la Russie et de l'Ukraine, l'oblast de Crimée fut transférée à la république socialiste soviétique d'Ukraine. À la suite de ce transfert, l'oblast de Crimée fut subordonnée de jure au pouvoir de Kiev, mais Sébastopol, ville militaire, resta de facto sous administration de la RSFSR jusqu’à la dislocation de l'Union soviétique en 1991. Elle a également le statut de "ville fermée", soit strictement interdite aux étrangers, et ce jusqu'en 1997[4].

En 1957, la ville de Balaklava fut rattachée à Sébastopol.

En 1992, une république autonome de Crimée est instaurée au sein de l'Ukraine indépendante, mais Sébastopol n'en fait pas partie[5]. En effet, la ville devient une ville à statut spécial dans l'État ukrainien. Plus spécifiquement, l'usage de la base militaire est concédée par bail[6],[7],[8],[9],[10] à la Russie, ainsi principal employeur des Sébastopolitains.

En 2010, l'Ukraine prolonge jusqu'en 2042 le bail de la Russie sur le port de Sébastopol. Moscou conserve donc cette base militaire stratégique, où sa flotte de la mer Noire stationne depuis le XVIIIe siècle.

À la suite de la révolte ukrainienne de 2014, le Parlement de Crimée proclame le l'indépendance de la péninsule vis-à-vis de l'Ukraine, y compris Sébastopol[11], et prévoit l'organisation d'un référendum le [12], non reconnu par la communauté internationale. La population de Crimée s'étant prononcée pour un rattachement à la Russie, le président russe Vladimir Poutine signe le un décret reconnaissant formellement l'indépendance de la république de Crimée vis-à-vis de l'Ukraine.

Le , le lendemain de cette reconnaissance par Moscou, les nouveaux dirigeants pro-russes en Crimée et Vladimir Poutine signent un traité à Moscou, établissant le rattachement officiel de l'État criméen à la Russie[13]. La république de Crimée et la ville de Sébastopol deviennent deux sujets de la fédération de Russie. Sébastopol devient ville d'importance fédérale[14]. Selon l'immense majorité de la communauté internationale, la Crimée et Sébastopol sont ukrainiens de jure et russes de facto.

Dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, la ville fut frappée plusieurs fois comme en octobre 2022 par des drones, lors de l'opération piège à crabes et le 23 mars 2024, un mort et plusieurs blessés[15].

Description de la ville

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Panorama de Sébastopol photographié en 2006.
Le quai de Sébastopol.
Monument à l'entrée du port.
Les côtes de Sébastopol.
Monument aux bateaux coulés.

Le cap Chersonèse avec son phare.

Architecture religieuse

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Évolution démographique

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En 2011, la population de la municipalité de Sébastopol s'élevait à 380 821 habitants, dont 340 297 pour la ville de Sébastopol. En 2023, la population de la municipalité de Sébastopol s'élevait à 556 304 habitants.

Recensements (*) ou estimations de la population[16] :

Évolution démographique
1875 1897* 1926* 1939* 1959* 1970*
12 00053 00096 700114 000148 033228 904
1979* 1989* 2001* 2009 2010 2011
300 686356 123342 451339 921340 102340 297
2012 2013 2014 2015 2016 2017
340 559342 580393 304398 973416 263428 753
2018 2019 2020 2021 2022 2023
436 670443 212449 138547 820547 452556 304[17]

Indice de fécondité et nombre de naissances

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Année Fécondité Naissances Natalité Année Fécondité Naissances Natalité Année Fécondité Naissances Natalité
1990 1,97 5 093 12,5 % 2000 1,00 2 696 7,0 % 2010 1,45 4 184 11,0 %
1991 1,80 4 567 11,2 % 2001 1,02 2 777 7,3 % 2011 1,47 4 252 11,2 %
1992 1,59 3 976 9,6% 2002 1,07 3 058 8,1 % 2012 1,62 4 584 12,0 %
1993 1,29 3 395 8,2 % 2003 1,15 3 279 8,7 % 2013 4 463 11,6 %
1994 1,16 3 138 7,6 % 2004 1,24 3 681 9,7 %
1995 1,10 2 975 7,3 % 2005 1,29 3 641 9,6 %
1996 1,02 2 776 6,9 % 2006 1,30 3 840 10,1 %
1997 1,02 2 764 6,9 % 2007 1,36 3 994 10,5 %
1998 0,94 2 513 6,4 % 2008 1,41 4 170 11,0 %
1999 0,95 2 551 6,6 % 2009 1,45 4 257 11,2 %

Structure par âge

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0-14 ans : 14.3 % en augmentation (homme 27.856/femme 26,532)
15-64 ans : 70.3 % en diminution (homme 126,918/femme 141,304)
65 ans et plus : 15.4 % en augmentation (homme 19,038/femme 39,826) (2013 officiel)

Âge médian

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total : 40.2 ans en augmentation
homme : 36.0 ans en augmentation
femme : 44.6 ans Égal (2013 officiel)

Composition ethnique

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Selon le recensement de 2001, la répartition ethnique de la population était la suivante : 71,6 % de Russes, 22,4 % d'Ukrainiens, 1,6 % de Biélorusses, 0,7 % de Tatars, 0,5 % de Tatars de Crimée, 0,3 % d'Arméniens, 0,3 % de Juifs, 0,2 % de Moldaves/Roumains et 0,2 % d'Azerbaïdjanais. Quelle que soit leur origine, ils sont presque exclusivement russophones.

Vue sur Sébastopol.

Enseignement

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Outre sa vocation navale, Sébastopol est une ville universitaire avec de nombreux établissements d'enseignement supérieurs:

Parmi les établissements secondaires, l'on distingue:

Cathédrale Saint-Vladimir de Sébastopol.

En 2020, Sébastopol enregistre 108 lieux de cultes de confessions et organisations religieuses dont 69 dépendent de l'Église orthodoxe russe et 3 des vieux-croyants, 1 chapelle uniate gréco-byzantine, 1 mosquée (construite en 1914 et restaurée en 2000) et 5 lieux de prière de l'islam sunnite, 2 synagogues (dont une juive orthodoxe), 1 paroisse catholique, 1 paroisse luthérienne. Il existe aussi d'autres groupes de divers mouvements protestants venus des États-Unis depuis les années 1990 (1 église néo-apostolique, 5 communautés évangéliques, 1 maison de prière pentecôtiste et 5 baptistes, une communauté adventiste), un groupe mormon et quelques adeptes du mouvement Krishnamurti.

Personnalités

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Base navale russe

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Musée du Siège de Sébastopol (1854-1855), construit par Valentin Feldmann.

La première implantation d’une base navale date de 1783, année de rattachement de la Crimée à l’Empire russe, l'implantation comprenait le Chantier naval de Sébastopol. Par la suite la base se développa et durant la période soviétique fut l’une des principales bases de la marine soviétique.

Lors de la dislocation de l’URSS et de l’indépendance de l’Ukraine, le statut de la base fit l’objet d’intenses discussions. Selon le traité de 1997, la base navale de la Marine russe située à Sébastopol, était louée grâce à un bail signé entre la Russie et l'Ukraine. Ce traité suivait une longue dispute politique et diplomatique entre la Russie et la nation nouvellement indépendante d'Ukraine. Au tout début, Moscou refusait de reconnaître la souveraineté ukrainienne sur Sébastopol ainsi que sur toute la région environnante de Crimée, prétextant que la ville n'avait pratiquement jamais intégré la république socialiste soviétique d'Ukraine du fait qu'elle avait un statut spécial de base militaire. C'est par la suite, grâce aux clauses bilatérales du traité d'amitié russo-ukrainien que l'appartenance de Sébastopol à l'Ukraine fut confirmée. Cependant les autorités qui se succédèrent au pouvoir à Kiev menaçaient régulièrement d'annuler le bail ou de ne plus le reconduire. Finalement la révolution de Maïdan (2013-2014) débouche sur la crise de Crimée en et au rattachement de la Crimée et de la ville-territoire de Sébastopol à la fédération de Russie par référendum (96 % des voix se prononcent en faveur de ce rattachement).

Le commandement de la base navale et les organisations russes en fait ont toujours été prédominants à Sébastopol, et le commerce et la vie culturelle ont toujours été orientés vers la Russie. En effet, le transfert de Sébastopol à l'Ukraine n'avait jamais vraiment été accepté par la société locale et la société russe (ainsi que certains hommes d'État). Le tissu social a toujours bénéficié d'appuis et de subsides de la part de la Russie, ainsi que de la collaboration économique de différentes villes russes, comme Moscou. L'éducation (écoles, universités) et les activités culturelles de Sébastopol (particulièrement celles en faveur des employés de la Marine russe et de leurs familles) sont depuis l'origine liées à la Russie. Les autorités ukrainiennes ne contrôlaient en fait que les impôts et la police.

L'ancienne flotte soviétique de la mer Noire ainsi que toutes les installations étaient divisées de 1995 à 2014) entre la flotte de la mer Noire et la Marine ukrainienne. Les navires ukrainiens ont quitté Sébastopol en et un grand nombre de ses marins se sont engagés du côté russe. Désormais le port est entièrement sous drapeau russe, comme le reste de la Crimée. Après l'intermède d'Alexeï Tchaly, pendant le transfert de souveraineté, le gouverneur de la ville d'importance fédérale depuis le était le vice-amiral (ER) Sergueï Méniaïlo, à qui a succédé Dmitri Ovsiannikov le (par intérim).

Festivités

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Vue sur Sébastopol depuis la mer.

Chaque année le dernier dimanche de juillet, à l'occasion du jour de la marine russe, les touristes affluent dans la cité portuaire de Sébastopol. Avec sa base navale, la ville symbolise les liens qui unissent la Russie à la Crimée depuis le XVIIIe siècle.

La Basilique byzantine de Chersonèse.

La municipalité de Sébastopol dispose de plusieurs cinémas, théâtres, salles de concert, musées, dont :

Les visiteurs peuvent aussi étudier et contempler le site antique de Chersonèse, classée au patrimoine mondial[18] et d'autres vestiges archéologiques.

Carte
Jumelages et partenariats de Sébastopol.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Sébastopol.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
BelgorodRussie
FerrareItalie
GalațiRoumanie
KronstadtRussie
Petropavlovsk-KamtchatskiRussie
Saint-Pétersbourg[19]Russiedepuis
SeverodvinskRussiedepuis le

Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) Karl D. Qualls, From ruins to reconstruction: urban identity in Soviet Sevastopol after World War II, Cornell University Press, Ithaca, N.Y. ; Londres, 2009, 214 p. (ISBN 978-0-8014-4762-4).
  • Léon Tolstoï, Récits de Sébastopol, Climats, Castelnau-le-Lez, 1996, 217 p. (ISBN 2-84158-042-3) (fiction).

Filmographie

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  • Sur les quais de Sébastopol, film documentaire d'Andrei Schwartz, Allemagne, 2008, 85 min.

Liens externes

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Notes et références

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  1. Department of Image Collections
  2. Jean-François Gamba, « Voyage dans la Russie méridionale et particulièrement dans les provinces situées au-delà du Caucase, fait depuis 1820 jusqu'en 1824, par le chevalier Gamba », C.-J. Trouvé (Paris), 1826, p. 30.
  3. « La Crimée est-elle vraiment ukrainienne ? », article de lereporter.ma du 8 mars 2014.
  4. cf https://journals.openedition.org/cdlm/pdf/6860
  5. voir aussi la partie historique de l'analyse du consultant geo-strategique https://www.cassini-conseil.com/sebastopol-un-defi-memoriel-pour-la-russie-contemporaine/
  6. Accord passé en 1994, le bail de la base de Sébastopol à l’Ukraine empêchait explicitement la Russie d’y augmenter ses forces militaires. Renouvelé en 2010, il court jusqu’en 2042. Désormais, avec l'annexion de la Crimée par la Russie (qui a donc un contrôle direct de tout le territoire), bail et restrictions sont caduques, Moscou y a installé six frégates, six sous-marins, deux corvettes et des unités aéroportées et terrestres.
  7. Igor Delanoë, « Sébastopol : de l’URSS à l’Ukraine, les enjeux du changement de souveraineté de 1991 », Cahiers de la Méditerranée, no 86,‎ , p. 141–150 (ISSN 0395-9317, DOI 10.4000/cdlm.6860, lire en ligne, consulté le )
  8. Alain Guillemoles, « Récalcitrante Ukraine », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  9. « La flotte russe de la mer Noire est basée en Crimée », sur Radio France internationale, .
  10. Louis Pétiniaud, « Du « lac russe » au « lac OTAN » ? Enjeux géostratégiques en mer Noire post-Crimée », Hérodote, vol. 2017/3, nos 166-167,‎ , p. 217-228 (lire en ligne).
  11. « La Crimée déclare son indépendance de l'Ukraine », Le Point du 11 mars 2014.
  12. « Crimée : un pas supplémentaire vers la partition de l'Ukraine », Le Monde, 6 mars 2014 à 20h00 (consulté le ).
  13. franceinfo avec AFP, « Les six dates-clés qui ont fait basculer la Crimée vers la Russie », sur France Info, .
  14. « Il y a dix ans, l’annexion de la Crimée par la Russie », sur Radio France internationale, .
  15. [1]
  16. (en) World Gazetteer [lire en ligne](uk) Comité d'État de statistiques d'Ukraine : Статистичний збірник « Чисельність наявного населення України на 1 січня 2008 року » [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2008 »] [lire en ligne] ; « Статистичний збірник "Чисельність наявного населення України на 1 січня 2010 року » [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2010 »] [lire en ligne] — Статистичний збірник « Чисельність наявного населення України на 1 січня 2011 року » [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2011 »] [lire en ligne].
  17. (ru) Предварительная оценка численности постоянного населения на 1 января 2023 года и в среднем за 2022 год (с учётом итогов Всероссийской переписи населения 2020 г.). Федеральная служба государственной статистики (31 января 2023). Дата обращения: 1 февраля 2023.
  18. n°308
  19. « http://goroda-pobratimy.ru/porodnennye-goroda »