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Rue Roger-Radisson

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Rue Roger-Radisson
Voir la photo.
La basilique de Fourvière vue depuis la partie médiane de la rue Roger-Radisson.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 36″ nord, 4° 49′ 04″ est
Ville Lyon
Arrondissement 5e
Début Place de Fourvière
Fin Rue du Cardinal-Gerlier
Montée du Télégraphe
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Chemin des Arcs
Rue des Juges-de-Paix
Rue du Juge-de-Paix
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Roger-Radisson

La rue Roger-Radisson est une rue située dans le 5e arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès

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Elle débute dans son extrémité nord-est sur la place de Fourvière sur laquelle se trouve la basilique de Fourvière puis dans une orientation sud puis sud-ouest atteint le croisement de la rue du Cardinal-Gerlier et de la montée du Télégraphe. De ces deux extrémités, elle croise ou sert de tenant successivement à l'allée Louise-et-Rose-Faurite, la rue Cléberg, l'allée des Dames-du-Calvaire et la rue Pauline-Marie-Jaricot.

Origine du nom

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Cette voie honore le résistant français Roger Radisson né à Caluire-et-Cuire en 1911 et mort fusillé à Saint-Genis-Laval en 1944 lors du massacre du fort de Côte-Lorette.

La rue recouvre une voie romaine du site antique de Lugdunum, possiblement son decumanus selon son inventeur Amable Audin. Cette voie romaine, nommée voie de l'Océan parce qu'elle conduisait jusqu'à la Manche, aboutisant à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer). Au départ de la cité romaine, elle s'oriente plein ouest depuis le haut de la colline de Fourvière, empruntant l'artère que constitue, de nos jours, l'avenue Barthélemy Buyer pour gagner ensuite le nord, via le quartier de Valmy, où un tronçon important a été exhumé en 1999 et 2000[1].

Au cours de la Renaissance, elle porte le nom de chemin des Arcs[2] ou chemin des Arcs-à-l'Église-de-Saint-Thomas-de-Fourvière[3], du fait de la présence de plusieurs arches de l'aqueduc romain dit aqueduc du Gier. En 1791, la voie prend le nom de rue du Juge-de-Paix, peut-être en raison du vote de la loi sur les juges de paix promulguée l'année précédente, hypothèse corroborée par le fait que la rue est plutôt dénommée selon le terme rue des Juges de paix[4].

Son nom actuel lui est attribué le 23 avril 1945 (délibération municipale)[5].

Bibliographie

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  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Jean Honoré, coll. « Classiques lyonnais » (no 2), (1re éd. 1922)
  • Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Roanne, Horvath, (ISBN 2-7171-0377-5).

Notes et références

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  1. Adrien Bostmambrun, Le Lyon romain, Mayenne 53100, éditions Alan Sutton, , 96 p. (ISBN 978-2-8138-0144-9), p. 68
  2. Pelletier 1985, p. 53.
  3. Archives municipales de Lyon, « Index des voies de Lyon, version 3 », (consulté le ), p. 811
  4. Maynard 1980, p. Rue du Juge-de-Paix.
  5. Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , p. 243