Rue Le Peletier
Apparence
9e arrt Rue Le Peletier
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Faubourg-Montmartre | ||
Début | Boulevard des Italiens | ||
Fin | Rue de Châteaudun | ||
Historique | |||
Création | 1786 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5518 | ||
DGI | 5590 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Le Peletier est une rue du 9e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Le quartier est desservi par la ligne 7, à la station Le Peletier.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue porte le nom du prévôt des marchands de Paris, Louis Le Peletier de Morfontaine (1730-1799).
Historique
[modifier | modifier le code]La rue Le Peletier donne en 1786 sur le boulevard des Italiens et la rue Pinon (devenue rue Rossini) aux frais du financier Delaborde[pas clair]. C’est l’une des trois premières rues de Paris à être pourvues de trottoir, avec la rue de l’Odéon et la rue de Louvois. Elle fut prolongée en 1793 de la rue Pinon à la rue de Provence et en 1862 de la rue de Provence à la rue de Châteaudun. C'est dans cette rue que le 14 janvier 1858 Felice Orsini et ses complices commirent un attentat contre Napoléon III.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 1 : réalisé par l’architecte Morin-Goustiaux, l’immeuble est primé au Concours de façades de la ville de Paris de 1901[1].
- No 6 : en eut lieu dans un appartement situé à cette adresse, la 3e exposition du groupe des peintres impressionnistes[2].
- N°9 : en 1810, le prince Nikolaus Esterhazy II achète une propriété qu'il fait entièrement reconstruire par l'architecte français Charles Moreau. Il y a vécu jusqu'en 1813.
- No 11 : en eut lieu la 2e exposition du groupe des peintres impressionnistes dans les locaux du célèbre marchand d'art Paul Durand-Ruel, avec la participation de dix-neuf peintres[3].
- No 12 : en 1820 et 1821 est construite à cette adresse une grande salle de théâtre, la salle Le Peletier, où vient s’installer l’opéra de Paris de 1821 (inauguration le ) à 1873 (incendie dans la nuit du 28 au ). C’est devant l’entrée de cet opéra qu’Orsini perpètre l’attentat du contre Napoléon III.
- No 19 : cabaret le Co-Co-Ri-Co, dirigé par Guy de Greziane, inauguré en 1921[4],[5].
- No 25 : restaurant Au Petit Riche fondé en 1854, comme annexe du Café Riche pour les « petites gens ».
- No 29: immeuble habité par le philosophe et poète Jean Wahl pendant une trentaine d'années, au cinquième et dernier étage.
- No 35 : adresse des éditions Alphonse Leduc de 1866 à 1874[6].
- No 44 rue Le Peletier, no 13 rue de Chateaudun et no 59 rue du Faubourg-Montmartre : immeuble du siège national du Parti communiste français de 1937 jusqu'à son déménagement en 1971 au nouveau siège place du Colonel-Fabien. En 1944, il est réquisitionné pour être le siège de la Milice française[7]. En 1956, le siège du PCF est mis à sac en réaction de la répression soviétique de l'insurrection de Budapest.
- No 45 : DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) d'Île-de-France.
- No 47 : galerie Le Barc de Boutteville, du nom de son propriétaire marchand de tableaux, qui s'intéressa aux peintres contemporains à partir de 1891.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Façades parisiennes », Le Journal, , sur RetroNews.
- Paul Cézanne, Correspondance, p. 83, note 11.
- Exposition impressionniste de 1876, base Joconde, consulté le 9 février 2011.
- « Paris-midi », sur Gallica, (consulté le ).
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le ).
- Librairie musicale Petrucci : https://imslp.org/wiki/Alphonse_Leduc
- Libération de Paris - 22-25 août 1944 - Barricade devant le siège social du parti communiste, 13 place Kossuth, 9e arrondissement, Paris.
Source
[modifier | modifier le code]- Historama, no 283, , p. 22.