iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_R26
Renault R26 — Wikipédia Aller au contenu

Renault R26

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Renault R26
Renault R26
Fernando Alonso sur la Renault R26 en 2006 au Canada
Présentation
Équipe Drapeau de la France Mild Seven Renault F1 Team
Constructeur Renault F1 Team
Année du modèle 2006
Concepteurs Bob Bell
Spécifications techniques
Châssis Monocoque composite moulée en fibre de carbone et aluminium en nid d'abeille
Suspension avant Doubles triangles superposés, poussoirs et barre de torsion
Suspension arrière Doubles triangles superposés, poussoirs et barre de torsion
Nom du moteur Renault RS26
Cylindrée 2 400 cm3
Configuration V8 à 90°, jusqu'à 20 000 tr/min
Position du moteur arrière
Boîte de vitesses Boîte semi-automatique en titane Renault sport
Nombre de rapports 7 rapports
Électronique Boîtier électronique Magneti-Marelli.
Système de carburant Réservoir en caoutchouc
Système de freinage Disques et plaquettes en carbone Hitco, étriers et maîtres-cylindres AP Racing
Dimensions et poids Voie avant : 1 450 mm
Voie arrière : 1 400 mm
Empattement : 3 100 mm
Longueur : 4 600 mm
Largeur : 1 800 mm
Hauteur : 950 mm
Poids : 605 kg
Carburant Elf
Pneumatiques Michelin
Partenaires Mild Seven, Hanjin, Telefonica
Histoire en compétition
Pilotes 1. Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso
2. Drapeau de l'Italie Giancarlo Fisichella
Début Le au GP d'Australie
CoursesVictoiresPole positionsMeilleurs tours
18 8 7 5
Championnat constructeurs Champion avec 206 points
Championnat pilotes Fernando Alonso : Champion
Giancarlo Fisichella : 4e

Chronologie des modèles (2006)

La Renault R26 est la monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie française Renault F1 Team dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 2006. Elle est pilotée par l'Espagnol Fernando Alonso et l'Italien Giancarlo Fisichella. Fernando Alonso a disputé toute la saison au volant du même châssis, le R26-03.

Le moteur V8 RS26 équipe la Renault R26 lors de la saison 2006.

Auréolée des titres de champions des pilotes et des constructeurs en 2005 mais perturbée par l'annonce précoce du départ du champion du monde en titre Fernando Alonso pour McLaren en 2007, l'écurie Renault commence l'année 2006 avec l'objectif de conserver les deux titres. Les essais de l'intersaison ont légitimé ces prétentions mais laissent penser que ce ne sera pas chose facile. En effet, les changements de règlement ont redistribué les cartes et l'ordre établi en 2005 n'apparaît pas pérenne. Ferrari, avec la Ferrari 248 F1 semble de retour, McLaren avec la MP4-21, malgré des soucis de fiabilité confirme, et Honda Racing F1 Team (Honda RA106) inquiète.

À Bahreïn, les deux Ferrari de Michael Schumacher et Felipe Massa se placent en première et deuxième positions sur la grille de départ. Alonso est quatrième à trois dixièmes, confirmant le potentiel de sa monture mais son coéquipier italien n'est que neuvième à plus de deux secondes. Cette contre-performance est due à un problème de périphérique moteur et Giancarlo Fisichella disposait de cinquante chevaux en moins. De son côté, le champion du monde espagnol tient son rang en livrant un duel au poleman Schumacher, qu'il vainc en le devançant de moins de deux secondes à l'arrivée.

Photo de la Renault R26 de Giancarlo Fisichella
Giancarlo Fisichella au volant de la Renault R26 lors du Grand Prix du Canada 2006

Lors de l'épreuve suivante, sur la presqu'île malaise, Giancarlo Fisichella signe la troisième pole position de sa carrière devant Button quand Alonso, à la suite d'un problème de quantité d'essence embarquée dans sa monoplace durant la séance de qualification n'est que septième à deux secondes de son équipier. Après une course maîtrisée, Fisichella s'impose devant Alonso (meilleur tour en course), les R26 signant le deuxième doublé de l'histoire de Renault, le premier depuis 1982.

À l'orée de la troisième course de l'année, Renault a de treize points d'avance sur son plus proche concurrent, Ferrari et son leader de sept points sur Michael Schumacher et Jenson Button. À Melbourne, Jenson Button sur sa Honda RA106 signe la pole position devant les R26 de Fisichella et Alonso. Malheureusement pour le Romain, un problème mécanique le contraint à s'élancer des stands. Au terme d'une course chaotique (dix abandons, quatre voitures de sécurité), Alonso s'impose devant Kimi Räikkönen et Ralf Schumacher sur la Toyota TF106. Fisichella termine cinquième au terme d'une course terne, bénéficiant de l'abandon de Button dans la dernière ligne droite.

Trois semaines plus tard, pour le GP de Saint Marin, Fisichella dispose d'un moteur évolué (« Spec B ») devant permettre à l'écurie de poursuivre sur sa lancée sur les terres de Ferrari. Les essais ne sont pas à la hauteur des ambitions de l'équipe puisque si Alonso se classe cinquième derrière les Ferrari et les Honda, Fisichella n'est que onzième sur un circuit où les dépassements sont quasi impossibles. La course se résume à un remake inversé de l'édition précédente, Schumacher s'imposant sur ses terres après un duel de plus de vingt tours avec Alonso. Fisichella se classe huitième après une course morne.

L'hécatombe se poursuit pour l'Italien au Nürburgring où il n'est que treizième avant la rétrogradation des Williams quand son équipier signe la dixième pole position de sa carrière devant les Ferrari. Au terme d'une course signant le retour de Ferrari dans les deux championnats, Alonso ne peut résister à Schumacher et termine deuxième quand Fisichella se classe sixième. Une semaine plus tard, à Barcelone, l'Espagnol a à cœur de racheter ses deux défaites consécutives face à Schumacher et veut remporter sa première victoire sur ses terres. Dans une ambiance survoltée, il décroche la onzième pole position de sa carrière devant son équipier et les deux Ferrari. L'Espagnol domine la course devant des tribunes combles, reléguant Schumacher à vingt secondes, devant Fisichella et la deuxième Ferrari de Massa.

Malgré les bonnes performances des McLaren en Principauté, Ferrari s'affirme comme le challenger numéro un de Renault, avec un incident regrettable en qualifications, Schumacher bloque volontairement Alonso dans son ultime tour alors qu'il allait prendre la pole. D'abord deuxième, il hérite de la première place sur la grille après l'annulation de tous les temps du pilote allemand. Fisichella, d'abord cinquième, connaît un sort semblable pour avoir gêné David Coulthard et part dixième. Les McLaren sont en deuxième ligne et Alonso résiste pendant 40 tours à Räikkönen jusqu'à la casse de son moteur. Fisichella termine sixième après deux manœuvres de dépassement osées alors qu'il voyait son équipier revenir sur lui pour lui prendre un tour.

En Angleterre, Alonso signe sa quatrième pole position consécutive et sa troisième victoire de rang, s'adjugeant un hat-trick. Fisichella s'offre la quatrième place de ce Grand Prix, sur les talons de Räikkönen. Cette domination se poursuit au Canada où Alonso et Fisichella occupent la première ligne de la grille de départ avant un cavalier seul de l'Espagnol. Fisichella prend la quatrième place après un « drive-through » pour départ anticipé.

À Indianapolis, les pilotes chaussés de Michelin subissent la loi de leurs adversaires en Bridgestone. Les Renault, où Fisichella dispose du moteur évolué Spec C, s'inclinent face aux Ferrari qui signent un doublé, Schumacher devant Massa, suivis par Fisichella, Trulli et Alonso, très en difficulté sur ce circuit et qui voit s'arrêter sa série de quinze podiums consécutifs.

En France, sur les terres de Renault, l'équipe de Flavio Briatore espère redresser la barre et reprendre sa domination. Sous la chaleur, les Ferrari dominent les qualifications et la course même si Alonso parvient, grâce à un audacieux changement de stratégie, à dépasser Massa pour se classer second derrière Schumacher. En Allemagne, la FIA interdit l'utilisation du mass dumper, système inventé par Renault qui joue le rôle de troisième amortisseur. Pour cette raison, les monoplaces françaises sont totalement hors du coup sur les terres de Michael Schumacher qui écrase la course, revenant à onze points d'Alonso quand, grâce au doublé offert par Massa, Ferrari revient à dix points de Renault.

Spécifications du moteur[1]
Caractéristiques Valeur
Nom Renault RS26
Type V8 à 90°
Disposition Longitudinale centrale arrière
Soupapes 32
Cylindrée 2400 cm³
Alimentation Injection électronique
Puissance 780 ch

Résultats en championnat du monde de Formule 1

[modifier | modifier le code]
Résultats détaillés de la Renault R26 en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Moteur Pneus Pilotes Courses Points
inscrits
Classement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
2006 Mild Seven
Renault F1 Team
Renault
V8 RS26
Michelin BAH MAL AUS SMR EUR ESP MON GBR CAN USA FRA ALL HON TUR ITA CHI JAP BRÉ 206 Champion
Fernando Alonso 1er 2e 1er 2e 2e 1er 1er 1er 1er 5e 2e 5e Abd 2e Abd 2e 1er 2e
Giancarlo Fisichella Abd 1er 5e 8e 6e 3e 6e 4e 4e 3e 6e 6e Abd 6e 4e 3e 3e 6e

Légende : ici

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche technique Renault R25 (2005) », sur motorsdb.com (consulté le )