Rdio
Rdio | |
Adresse | www.rdio.com |
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Description | Plateforme de streaming musical |
Slogan | Mettez de la musique. |
Commercial | Oui |
Publicité | Oui |
Type de site | Musique à la demande |
Langue | Multilingue |
Inscription | Obligatoire (gratuit pour essai) |
Nombre d'inscrits | 500 000 (non officiel)[1] |
Lancement | aux États-Unis en France |
Fermeture | |
État actuel | Fermé |
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Rdio était un service américain de musique en ligne de type musique à la demande en streaming par abonnement mensuel. Lancé le aux États-Unis et au Canada, Rdio interrompt mondialement son service le à la suite de son rachat par le service de webradio Pandora.
Histoire
[modifier | modifier le code]Rdio a été lancé simultanément aux États-Unis et au Canada le par Niklas Zennström et Janus Friis, par ailleurs également fondateurs des services KaZaA et Skype[2].
Dans un communiqué officiel publié le , le service de webradio Pandora annonce le rachat de Rdio pour 75 millions de dollars[3]. Dans un article publié le sur son blog officiel, Rdio annonce l’interruption de son service à l'échelle mondiale le [4].
La valorisation maximale de Rdio s'est établie à plus de 500 millions de dollars[5].
Offres
[modifier | modifier le code]Contenu
[modifier | modifier le code]Le catalogue proposé par Rdio a évolué significativement durant l'existence du service, passant de 15 millions de titres musicaux disponibles à l'écoute lors de son lancement en France en [6], à plus de 30 millions de titres musicaux disponibles à l'écoute à sa fermeture en [4].
Rdio était accessible, aussi bien par applications OS X et Windows, qu'en version web ou mobile (iOS, Android, BlackBerry, Windows Phone), ainsi qu'au travers des lecteurs multimédias de Roku et Sonos[2].
À l'instar de ses concurrents, Rdio présentait des fonctions sociales, de découverte musicale et de recommandation[6]. Le service proposé par la société se distinguait cependant de ses concurrents par de multiples stations, paramétrables par l'utilisateur, permettant une écoute musicale ininterrompue[7]. À la fermeture du service, ces stations étaient accessibles gratuitement, avec de la publicité, pour l'ensemble des utilisateurs[8].
Abonnements
[modifier | modifier le code]Lors de son lancement en France en , Rdio propose, à la suite d'une période d'essai gratuite de 7 jours, l'accès à l'ensemble de sa bibliothèque musicale au travers de deux abonnements distincts :
- « Web » : musique à la demande depuis un navigateur web ou un logiciel Windows ou OS X pour 5 euros par mois ;
- « Unlimited » : le contenu de l'offre « web » auquel s'ajoute la diffusion et la synchronisation hors ligne depuis les smartphones, tablettes ou autres dispositifs compatibles pour 10 euros par mois[6].
En , Rdio étend sa période d'essai gratuite et sans publicité à 6 mois. Le nombre d'écoutes mensuelles, hors applications mobiles, est cependant limité, sans toutefois être chiffré[9].
En , la société lance une nouvelle formule d'abonnement, intitulée « Rdio Select », proposée au tarif de 3,99 dollars par mois. Uniquement disponible aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Inde et en Afrique du Sud, cet abonnement permet, sur mobiles, un accès illimité et sans publicité aux radios personnalisées. Les publicités restent cependant présentes sur le service Web. Cette formule d'abonnement accorde également à l'utilisateur l'écoute et le téléchargement de 25 titres musicaux de son choix sur mobile. Elle permet en outre la modification de ces chansons dans la limite de 25 changements par jour[10].
En France, en , l'offre proposée par Rdio se résume à l'abonnement « Unlimited » proposé au tarif de 9,99 euros par mois, assorti d'une option au tarif réduit de 5 euros par mois pour les autres abonnements souscrits par une même famille[7].
Disponibilité
[modifier | modifier le code]Uniquement disponible aux États-Unis et au Canada lors de son lancement le [2], Rdio s'est ensuite progressivement étendu à l'Europe et à l'Océanie. Le service était ainsi disponible, au printemps 2012, dans 15 pays, à savoir les États-Unis, le Canada, le Brésil, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique[9]. À sa fermeture en , Rdio était présent dans 100 pays à travers le monde[5].
Programme de rémunération des artistes
[modifier | modifier le code]En , Rdio inaugure un programme permettant aux artistes de tirer des revenus du partage de leur musique et de leurs recommandations musicales avec les utilisateurs de la plateforme[11]. Intitulé « Rdio Artist », ce programme était disponible, à son lancement, dans 14 pays.
Les avantages offerts aux artistes par ce programme sont les suivants :
- gain de 10 dollars pour chaque nouvel abonné apporté au service (pour au moins un mois) ;
- des statistiques de recommandations en temps réel sur les visiteurs et les abonnés ;
- des options de personnalisation pour leur page d’artiste Rdio ;
- des outils pour la création de liens traçables et l’ajout de lecteurs intégrés pour tout contenu musical de Rdio ;
- l’accès à des conseils, à des documents d’aide et à l’assistance Rdio[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « En faillite, Rdio tombe dans l’escarcelle de Pandora », sur zdnet.fr, (consulté le ).
- Guillaume Belfiore, « Streaming : le service Rdio étendra sa présence en Europe », sur clubic.com, (consulté le ).
- (en) « Pandora to Acquire Key Assets from Rdio », sur press.pandora.com, (consulté le ).
- (en) « Rdio shuts down worldwide December 22. Visit our farewell site for options to preserve your collection. », sur blog.rdio.com, (consulté le ).
- Flore Fauconnier, « Pandora rachète Rdio et fait évoluer son modèle », sur journaldunet.com, (consulté le ).
- Romain Heuillard, « Rdio : le service de musique à la demande est disponible en France », sur clubic.com, (consulté le ).
- Florian Reynaud, « Deezer, Spotify, Tidal, Apple Music... Quel service de streaming musical est fait pour vous ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Guillaume Belfiore, « Streaming : Pandora rachète Rdio pour 75 millions de dollars », sur pro.clubic.com, (consulté le ).
- Romain Heuillard, « Rdio : musique à la demande gratuite et sans pub pendant 6 mois », sur clubic.com, (consulté le ).
- Sébastien Gavois, « Rdio Select à 3,99 dollars : pas de publicité, mais des restrictions sur le hors-ligne », sur nextinpact.com, (consulté le ).
- « Lancement du programme de musique numérique Rdio », sur journalmetro.com, (consulté le ).
- « Rdio offre une nouvelle source de revenus aux artistes », sur socan.ca, (consulté le ).