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Raymond Delamarre

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Raymond Delamarre
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Raymond Henri Philippe DelamarreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Parentèle
Jean Brunhes (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Maître
Personnes liées
Site web
Distinctions
Archives conservées par
signature de Raymond Delamarre
Signature
Détail de la sépulture de Raymond Delamarre (cimetière ancien, div. 1, à Boulogne-Billancourt).

Raymond Delamarre[2], né le à Paris et mort dans la même ville le [3], est un sculpteur et médailleur français.

Élève de Jules Coutan à l'École des beaux-arts de Paris, Raymond Delamarre fait partie de la génération d'artistes mobilisés par la Première Guerre mondiale : blessé en et prisonnier en Bavière, il revient à Paris en 1919 et obtient la même année le premier grand prix de Rome en sculpture[4] pour son haut-relief, La Gloire ramène le Héros au foyer familial[5].

Il participe aux expositions internationales de 1925, 1931 et 1937, ainsi qu'à la décoration du paquebot Normandie avec un bas-relief, Les Arts et Monuments régionaux (1935).

Avec l'architecte Michel Roux-Spitz, on lui doit le Monument à la Défense du Canal de Suez à Ismaïlia (Égypte), de nombreux monuments aux morts et des décorations publiques comme les bas-reliefs de la façade de la chapelle de l'hôtel-Dieu de Nantes, un grand relief en façade de l'hôtel des Postes à Louviers (Eure) ou bien des statues pour le parvis du palais de Chaillot à Paris ou pour l'église Notre-Dame-des-Missions d'Épinay-sur-Seine.

Le musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt, ainsi que le musée d'Elbeuf, conservent plusieurs de ses œuvres.

Une exposition lui est consacrée en 2007 par la fondation Taylor, à Paris, dont il fut le président.

Vie privée

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Il était l'époux de Mariel Jean-Brunhes (1905-2001), géographe et ethnologue, fille du géographe Jean Brunhes.

Il repose au cimetière ancien de Boulogne-Billancourt.

Liste des œuvres

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Bas-reliefs perdus du Normandie.
  • La gloire ramène le héros au foyer, 1919, plâtre, Paris, école nationale supérieure des Beaux-Arts
  • Suzanne, 1919-1921, marbre, Paris, musée d'art moderne de la ville de Paris
  • Monument aux morts de Pontault-Combault, 1920-1922, pierre, Pontault-Combault
  • Projet de tombeau pour le jeune Jacques *** à Béthune, 1920, localisation actuelle inconnue
  • Monument aux morts du Séminaire français de Rome, 1921-1922, marbre, Rome, Séminaire pontifical français
  • Victoire, 1921-1922, plâtre, localisation actuelle inconnue
  • Monument aux morts de Saint-Martin-de-Ré, 1922, pierre, Saint-Martin-de-Ré
  • Projet pour la 4e station d'un chemin de croix, 1922-1923, plâtre, localisation actuelle inconnue
  • Tombeau de la famille Vetter, 1922-1924, pierre, Lyon, nouveau cimetière de la Croix-Rousse
  • Etude pour une Victoire, tête en bronze, 1923, bronze, Paris, Sénat
  • David, 1923-1924, plâtre
  • David, 1924, bronze, Charleville-Mézières, stade municipal du Petit Bois (dépôt à Mont-de-Marsan, musée Despiau-Wlérick)
  • Tête de David, 1924, marbre noir
  • Persée et Andromède, 1925-1635, pierre, Vincennes, stade Léo-Lagrange
  • Nessus et Déjanire, 1925, bas-relief
  • Pastorale, 1925, bas-relief
  • Courtisane, 1925, bas-relief
  • Monument à la défense du Canal de Suez, 1925-1930, Ismaïlia. Avec Michel Roux-Spitz. Participation d'Emmanuel Guérin et Italo Santelli[6]
  • Reliefs de l'hôtel George-V, 1925-1947
  • Biches et statue de femme, 1928, pierre, autrefois à Pierrefitte-sur-Seine, maison Didier
  • Relief de la roseraie du château de Bourbon-Conti, 1928-1929, Soisy-sur-Seine
  • Diadumène, 1929, marbre, Amboise, stade de l'Ile-d'Or
  • Le Sacré-Cœur, 1930, bois d'acajou, Dijon, église du Sacré-Cœur
  • Aviation, 1930, bas-relief, pierre, localisation actuelle inconnue (autrefois à Paris, ministère de l'Air)
  • Buste d'Eugène Etienne, 1930-1931, plâtre, Paris, Centre national des arts plastiques
  • Buste d'Eugène Etienne, 1930-1931, marbre, localisation actuelle inconnue
  • Sacré-Cœur et Sainte-Marguerite-Marie-Alacoque, 1930-1955, pierre, Dijon, église du Sacré-Cœur
  • Les Béatitudes, 1931-1936, Épinay-sur-Seine, église Notre-Dame-des-Missions, maquettes à Boulogne-Billancourt, musée des Années Trente
  • Saint Ignace de Loyola, 1932-1933, pierre de Lens, Paray-le-Monial, chapelle jésuite Claude-La-Colombière
  • Décor sculpté : saint Antoine de Padoue, saint François d'Assise, chemin de croix, 1933-1946, pierre, Paris, église Saint-Antoine-de-Padoue
  • L'Action, 1934, relief, Paris, mairie annexe du XIVe arrondissement
  • La Pensée, 1934, relief, Paris, mairie annexe du XIVe arrondissement
  • La Famille, 1934, bas-relief, pierre, Paris, 14 rue Chomel
  • Achille Deffontaines, 1934, médaillon du général apposé sur le monument aux morts de Bouvines
  • La mise au tombeau, 1934-1935, marbre, Le Gault-Saint-Denis, cimetière
  • La Ville Lumière, 1935, relief, pierre
  • Les arts et monuments de Normandie, 1935, relief en stuc du paquebot "Normandie", maquette à Boulogne-Billancourt, musée des Années Trente
  • Monument du contre-amiral et compositeur Jean Cras, 1935-1959, pierre, Brest
  • Les Connaissances Humaines, 1936, Paris, Palais de Chaillot (attique de l'aile Paris)
  • Monument à Charles Jonnart, 1937, pierre, Saint-Omer
  • La Vierge de Notre-Dame-des-Champs, 1938, Saint-Amand-sur-Sèvre, base de loisirs
  • Nu féminin ou Aux Peuples indomptés, 1939, pierre, Paris, parc de Reuilly
  • Fronton, Allégorie de la Justice, 1943-1946, bas-relief, pierre, Paris, rue Cambon, ministère de la Justice
  • Monument au révérend père Brottier, 1948, pierre, La Ferté-Saint-Cyr
  • Iris, la Messagère des dieux, 1954, bas-relief, Louviers, hôtel des Postes
  • L'Antillaise, 1954-1963, Fort-de-France
  • Monument au général Diego Brosset et à la première division française libre, 1955, Paris, XVe arrondissement
  • Relief, 1955, Aurillac, Archives départementales du Cantal
  • Relief, 1955-1956, Grand-Couronne, mairie
  • Le Calvaire, 1956, Nantes, église Saint-Félix
  • Monument aux morts de Brest, 1956-1958, pierre et béton, Brest
  • Relief, 1956-1962, Dijon, Centre des Chèques Postaux
  • Statue d'homme « Ad excelsa », 1957-1961, pierre, Perpignan, lycée Arago
  • Reliefs, 1957-1963, Nantes, chapelle de l'Hôtel-Dieu
  • Monument à la première division française libre, 1958, Cavalaire
  • Que l'homme ne soit pas la victime des forces qu'il a déchaînées, 1962, Brest, lycée de Kérichen
  • La Vierge Notre-Dame-des-Flots, 1970, Varengeville-sur-Mer, église Saint-Valéry
  • Monument à Robert Garric, 1972, pierre et bronze, Aurillac
  • Monument aux déportés, internés et victimes de la barbarie nazie, 1975, Valence, parc Jouvet
  • La Vierge Notre-Dame-de-la-Paix, 1975, pierre, Bagnols-les-Bains

Notes et références

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  1. « ark:/36937/s005b0588fbcdd51 », sous le nom DELAMARRE R. (consulté le )
  2. Né Raymond Henri Philippe Delamarre.
  3. Archives en ligne de Paris, 15e arrondissement, année 1986, acte de décès no 597, cote 15D 585, vue 2/31
  4. Ex-æquo avec Alfred Janniot.
  5. La Gloire ramène le Héros au foyer familial, notice sur la base Cat'zArts.
  6. « Monument "À la Défense du Canal de Suez" », atelier-raymond-delamarre.fr, consulté le 1er mars 2022.

Bibliographie

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  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, tome 3, 1976, p. 451.
  • Jacqueline Lalande-Biscontin, Raymond Delamarre : à Andernos-les-Bains, Milan, Electa, 2003.
  • Claire Maingon, « Raymond Delamarre (1890-1986). Les effets de la Grande Guerre sur la carrière d’un jeune sculpteur », Revue Émulations, vol 1, n° 2, ([PDF] « en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)).
  • Béatrice Haurie, Les monuments publics de Raymond Delamarre, thèse de doctorat d'Histoire de l'art contemporain, Université Toulouse II, 2012 (en ligne).

Liens externes

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