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Régiment Royal-Pologne

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Régiment Royal-Pologne
Image illustrative de l’article Régiment Royal-Pologne
Drapeau d’ordonnance du régiment Royal-Pologne

Création 1747
Dissolution 1760
Pays Allemagne
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle infanterie de ligne

Le régiment Royal-Pologne est un régiment d’infanterie allemand au service du royaume de France créé le 25 novembre 1747[1] et réformé le par incorporation au régiment Royal-Suédois[2].

Équipement

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Comme le Royal Pologne ne compte qu'un bataillon, il arbore deux drapeaux seulement[2],[3]:

  • Le drapeau colonel - entièrement blanc - porte en son centre un soleil d'or surmonté d'une banderolle bleu roi légendée. Sous le soleil, un aigle blanc en vol aux pattes rouges, occupe le bas du drapeau. Au-dessus de lui, toutes les autres parties blanches sont semées de grosses fleurs de lys disposées en quinconce autour du soleil et de la banderolle.
  • Le drapeau d'ordonnance est tricolore, la croix blanche de Saint-André formant verticalement deux quartiers bleu roi et horizontalement deux autres quartiers rouge. Dans chacune des branches supérieures (en diagonale) de la croix blanche, est inscrit le blason «de France» dans un cadre à rinceaux or, timbré de la couronne royale également or. Dans les branches inférieures de la croix sont peints deux aigles polonais blanc. Au centre de la croix se détache un grand soleil d'or dardant ses rayons dans les quatre quartiers, tandis que des fleurs de lys, également or, disposées en quinconce, parsèment largement les branches laissées en blanc de la croix.

Habillement

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Sergent du Royal Pologne Infanterie vers 1757

Habit bleu, parements rouges bordés de bleu à la Prussienne, sans boutons, et le collet rouge bordé de blanc, l’épaulette de drap rouge avec un bouton et boutonnière blanche, bordure rouge, boutonnières blanches des deux côtés de l’habit jusqu’à la ceinture, et des boutons d’un côté seulement, pattes en travers garnies de quatre boutons et boutonnières, veste bleue, boutonnières blanches des deux côtés jusqu’à la taille, boutons d’un seul côté, trois boutons et boutonnières sur chaque patte, chapeau bordé d’argent[4],[5].

Commandement

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Comte Pierre Grégoire d’Orlick de la Ziska, fait Colonel lieutenant par Louis XV, par l'ordonnance du [1]. Il meurt de ses blessures le après la bataille de Minden.

Baron Carl Johan Lilliehöök af Gälared och Kolbäck (16 octobre 1709-5 novembre 1757), lieutenant colonel, avec rang de colonel, meurt à la bataille de Rossbach [4],[6]

Chevalier Rodolphe Frédéric de Falkenhayn[7], lieutenant colonel, avec rang de colonel[4] en 1759

M. de Klocker, Major[8] en 1759

M. de Wick, Aide Major[8] en 1759

Composition

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Un bataillon de six compagnies de cent dix hommes chacune, réduit a cent hommes chaque par ordonnance du 17 décembre 1748[9] et augmenté à 680 hommes en huit companies par l'ordonnance du 25 octobre 1756[10]. En outre cette ordonnance prévoit .

Chacune des huit compagnies de chaque bataillon desdits régimens, composée de quatre-vingt-cinq hommes, aura pour la commander, à commencer dudit jour. 11 novembre prochain, un Capitaine en pied, avec un Capitaine en second, un premier Lieutenant, un second Lieutenant & un Lieutenant en second, à l'exception des deux premières compagnies où les Enseignes qui y sont attachés pour porter les deux drapeaux, tiendront lieu de Lieutenant en second.

Tous les hommes sauf les officiers doivent être recrutés en dehors des provinces française.

Campagnes et batailles

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Guerre de Sept Ans

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Le prince Charles de Rohan-Soubise en habit de Capitaine-lieutenant des Gendarmes de la Garde du Roi, tenant le Bâton de maréchal de France

En 1757, le régiment rejoint l'Armée du Bas-Rhin commandée par le Maréchal d'Estrées pour l'invasion prévue du Hanovre. À la fin juin, il se trouve au camp de Bielefeld avec le corps principal de d'Estrées. Le 26 juillet 1757, il participe à la bataille d’Hastenbeck puis à la défense de Mersebourg les 31 octobre[2],[11]:

L'armée du roi de Prusse arrivait successivement sur les hauteurs de Weissenfels ; mais, l'avant garde n'ayant pu s'emparer du pont, l'entreprise échouait ; séparés par la rivière, dans cette partie peu guéable, on se canonna de part et d'autre ; le canon des ennemis portait jusque sur nos lignes, mais sans effet. Vers onze heures du matin, l'armée prussienne défila par sa droite, et, peu de temps après, M d'Orlick, occupant Merseburg avec 5 B. écrivait qu'à la vue de deux colonnes d'infanterie il coupait le pont du faubourg, et qu'il se défendrait dans la ville jusqu'à l'arrivée de secours. M. de Soubise y envoya aussitôt M. de Broglie avec la brigade de Piémont. L'ennemi faisait des dispositions pour le passage de la rivière mais les difficultés l'obligèrent de s'arrêter.

Le 5 novembre, sous les ordres du Comte de Lorges, il participa à la désastreuse bataille de Rossbach, où il fut placé en seconde ligne au centre. À la fin de l'année, il prit ses quartiers d'hiver en première ligne de l'armée française à Celle (Zell) sur la rivière Aller[12].

À la fin janvier 1758, le régiment fut affecté à l'armée que Louis XV prévoyait d'envoyer en Bohême pour des opérations conjointes avec l'armée autrichienne. Cependant, lorsque Ferdinand de Brunswick lança son offensive en Allemagne de l'Ouest en février, le régiment se replia sur le Rhin avec le reste de l'armée française. Du 30 mars au 4 avril, il se trouva en première ligne de l'armée de Clermont au camp de Wesel, sur le Bas-Rhin. En juillet, il fut transféré à l'armée de Soubise, qui se rassemblait près de Friedberg, en Hesse[2].

23 Juillet 1758: Bataille de Sandershausen

10 octobre 1758: Bataille de Lutzelberg

13 avril 1759: Bataille de Bergen

29 novembre 1759 : Bataille de Minden[2],[5]

Fusion et Unités

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Après le décès de son Colonel propriétaire à la bataille de Berghen, le regiment est incorporé au Royal Suédois par ordonnance royale du 18 janvier 1760. Le Royal suédois deviendra en 1791 le 89ème regiment de ligne[13].

Sources et bibliographie

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Références

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  1. Louis XV, « Ordonnance du Roy portant création d'un régiment d'infanterie allemande sous le titre de Royal Pologne »,
  2. a b c d et e Christian Henry Tavard, « Royal Pologne Infanterie », Armes et Uniformes de l'Histoire, no 4,‎ septembre octobre 1971, p. 10-13
  3. Anonyme, Troupes du Roi, Infanterie française et étrangère, année 1757, tome I, Paris, NA, (lire en ligne), Planche 120
  4. a b et c François Edme de Montandre-Lonchamps (1712-1775), « État militaire de France, pour l'année 1758 », sur Gallica, (consulté le )
  5. a et b Général Louis Susane, Histoire de l’infanterie française, tome 5, Paris, Librairie militaire de J. Dumaine, (lire en ligne), pages 371-372
  6. « Carl Johan Lilliehöök af Gälared och Kolbäck », sur geni_family_tree, (consulté le )
  7. « FALKENHAYN Rodolphe Frédéric de », sur Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace (consulté le )
  8. a et b François Edme de Montandre-Lonchamps (1712-1775), « État militaire de France, pour l'année 1760 », sur Gallica, (consulté le )
  9. Ordonnance du roy, pour la réduction de plusieurs régimens d'infanterie allemande . Du 10 décembre 1748, (lire en ligne)
  10. Ordonnance du Roi, portant augmentation dans les six derniers régimens de son infanterie allemande . Du 25 octobre 1756, (lire en ligne)
  11. Charles Pierre Victor Pajol, Les Guerres sous Louis XV, Tome IV (1749-1759), Paris, Librairie de Firmin Didot et Cie, (lire en ligne), Page 158
  12. Stanislas Auteur du texte Liberek, Fraternité d'armes polono-suisse au cours des siècles / Stanislas Liberek,... ; préface du major P. de Vallière (lire en ligne)
  13. Historique du 89e régiment d'infanterie, H. Charles-Lavauzelle, (lire en ligne)