Queen Elizabeth Prize for Engineering
Prix d'ingénierie de la Reine Elizabeth | |
Nom original | Queen Elizabeth Prize for Engineering |
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Description | Prix récompensant une contribution majeure en ingénierie |
Organisateur | Royal Academy of Engineering |
Pays | Royaume-Uni |
Date de création | 2013 |
Dernier récipiendaire | Marc Andreessen, Tim Berners-Lee, Vinton Cerf, Robert Elliot Kahn, Louis Pouzin |
Site officiel | www.qeprize.org |
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Le Queen Elizabeth Prize for Engineering (Prix de la Reine Elizabeth pour les sciences de l’ingénieur[1],[2]) est une distinction créée en 2013 qui récompense des individus (ou des équipes de trois personnes maximum) dont l'innovation en ingénierie a profité à l'humanité[3].
Cette distinction se veut l'équivalent du Prix Nobel dans le domaine de l'ingénierie. Ses lauréats reçoivent un million de livres sterling[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Récipiendaires
[modifier | modifier le code]2013
[modifier | modifier le code]Les cinq premiers lauréats du prix furent Marc Andreessen, Tim Berners-Lee, Vinton Cerf, Robert Elliot Kahn et Louis Pouzin pour leurs contributions à la création d'Internet et du World Wide Web
2015
[modifier | modifier le code]Robert Langer pour ses avancées révolutionnaires et son leadership en ingénierie en chimie et en médecine.
2017
[modifier | modifier le code]Les lauréats de l'édition 2017 sont[5] :
- George E. Smith (États-Unis) pour son invention du Dispositif à transfert de charges
- Michael Tompsett (en) (Royaume uni) pour le développement du capteur d'image CCD, y compris l'invention du circuit d'imagerie à semi-conducteur et du convertisseur analogique-numérique
- Nobukazu Teranishi (en) (Japon) pour l'invention de la Diode PIN Photodiode
- Eric Fossum (en) (États-Unis) pour le développement du Active pixel sensor (en)
2019
[modifier | modifier le code]Les lauréats de l'édition 2019 sont[6] :
- Bradford Parkinson (États-Unis) pour la conception et les tests de composants clés du GPS.
- James Spilker (en) (États-Unis) pour le développement d'un signal civil de GPS en bande L en utilisant CDMA (en).
- Hugo Fruehauf (de) (États-Unis) pour son rôle dans la création d'une miniaturisation très précise d'une horloge atomique en utilisant un oscillateur Rubidium.
- Richard Schwartz (États-Unis) pour avoir dirigé et développé les GPS satellite blocks (en), hautement robuste et de longues durées.
2021
[modifier | modifier le code]- Nick Holonyak Jr., Isamu Akasaki, M. George Craford, Shuji Nakamura, Russel D. Dupuis pour avoir contribué au développement des diodes électroluminescentes[7]
2022
[modifier | modifier le code]- Masato Sagawa pour la découverte, le développement et la commercialisation de l'aimant au néodyme, l'aimant permanent le plus puissant disponibles sur le marché[8].
Annexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Prix de la Reine Elizabeth pour les sciences de l’ingénieur (Queen Elizabeth Prize for Engineering), sur le site de l'ambassade de France à Londres.
- Le prix de la reine Elizabeth attribué aux pionniers du web, actualité du sur CNET.
- (en) Rules and conditions « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), sur le site officiel du prix.
- (en) Engineering prize to be worth £1m, actualité du sur le site de BBC News.
- (en) « 2017 QEPrize Winner », sur Queen Elizabeth Prize (consulté le ).
- (en) « 2019 QEPrize Winner », sur Queen Elizabeth Prize (consulté le ).
- (en) Laura Elston, « Charles awards pioneers of LED lighting with prestigious engineering prize », sur The Independent, (consulté le )
- (en) Jonathan Amos, « Queen Elizabeth Prize for Engineering honours magnet pioneer », sur BBC, (consulté le )