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Prune (couleur)

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Prunes

Le prune est un nom de couleur dérivé de celle d'une des variétés du fruit prune.

Dans les nuanciers actuels, on trouve, en peinture pour la décoration prune,feutrine prune[1], prune, prune foncée[2] ; en fil à broder 154 prune[3].

L'expression couleur de prune figure dans le Recueil des règlements généraux et particuliers concernant les manufactures et fabriques du royaume publié en 1730[4].

Le prune figure parmi les teintes que l'on peut obtenir à partir de lichens comme l'orseille, en 1786[5].

En 1861, Michel-Eugène Chevreul inclut deux couleurs prune dans sa liste des « Noms de couleur le plus fréquemment usités dans la conversation et dans les livres », et évalue la couleur de prune (de Monsieur) à 2 bleu-violet 16 ton d'après le fruit, semble-t-il, plutôt que d'après un échantillon de tissu teint dans la couleur de ce nom selon l’Instruction générale sur la teinture des laines de 1671[6]. L'autre est la prune mirabelle, d'un jaune-orangé qu'on estime parfois proche de la couleur isabelle[7].

Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes publié en 1905 donne quatre tons de Violet prune, d'après la variété prune de Monsieur[8].

Couleur du Web

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Plum (Prune) du Web
Composante
RVB (r, v, b) (221, 160, 221)
Triplet hexa. DDA0DD
CMJN (c, m, j, n) (0 %, 28 %, 0 %, 13 %)
TSL (t, s, l) (300°, 24 %, 75 %)

Plum (prune en français) est un mot clé des applications du Web pour une couleur mauve[9].


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Articles connexes

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Notes et références

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  1. « Nos couleurs », sur duluxvalentine.com.
  2. « Couleurs nature », sur ripolin.tm.fr.
  3. « Nuancier DMC numéros et noms », sur sd-g1.archive-host.com.
  4. Recueil des règlements généraux et particuliers concernant les manufactures et fabriques du royaume, Paris, (lire en ligne), p. 247.
  5. Pierre-Joseph Amoreux, Mémoires couronnés en l'année 1786, par l'Académie des sciences,... de Lyon, sur l'utilité des lichens dans la médecine et dans les arts, par MM. G.-F. Hoffmann,... Amoreux fils,... et Willemet,..., Lyon, (lire en ligne).
  6. Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33,‎ , p. 122, 135 (lire en ligne). Chevreul a repéré ses teintes par rapport aux raies de Fraunhofer, ce qui permet de situer la longueur d'onde dominante de 2 bleu-violet à 123 nanomètres ; 16 ton est la clarté, du 0 (blanc) au 21 (noir) que nous assimilons à L* = (21-ton)/21) = 23,8%, soit une luminance Y = 4%. La couleur est calculée avec une pureté colorimétrique de 2,5% à partir des fonctions colorimétriques CIE XYZ et convertie en valeurs sRGB.
  7. Chevreul 1861, p. 133.
  8. Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 172.
  9. « W3C TR CSS3 Color Module, SVG color keywords », sur w3.org