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Phi Eridani

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φ Eridani
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 16m 30,58563s[1]
Déclinaison −51° 30′ 43,7955″[1]
Constellation Éridan
Magnitude apparente 3,55[2]

Localisation dans la constellation : Éridan

(Voir situation dans la constellation : Éridan)
Caractéristiques
Type spectral B8IV-V[3]
Indice U-B −0,38[2]
Indice B-V −0,12[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +10,4 ± 1,4 km/s[4]
Mouvement propre μα = +91,03 mas/a[1]
μδ = −22,23 mas/a[1]
Parallaxe 21,22 ± 0,12 mas[1]
Distance 153,7 ± 0,9 al
(47,1 ± 0,3 pc)
Magnitude absolue +0,183 ± 0,027[5]
Caractéristiques physiques
Masse 3,55 M[6]
Rayon 3,4 R[7]
Gravité de surface (log g) 4,21 ± 0,14[6]
Luminosité 255 L[8]
Température 13 716 ± 466 K[6]
Métallicité [Fe/H] =
Rotation 250 km/s[9] (0,343 705 j[10])
Âge 44 × 106 a[6]

Désignations

φ Eri, HD 14228, HR 674, SAO 232696, FK5 82, CPD-52 285, HIP 10602, WDS J02165 -5131A[11]

Phi Eridani (φ Eri) est une étoile de la constellation de l'Éridan. Sa magnitude apparente est de 3,55[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est distante d'environ ∼ 154 a.l. (∼ 47,2 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +10 km/s[4].

Phi Eridani est une étoile bleu-blanc de type spectral B8IV-V[3], ce qui indique que son spectre montre à la fois des traits d'une étoile sur la séquence principale et d'une étoile sous-géante plus évoluée. Elle est 3,55 fois plus massive que le Soleil et elle est âgée de 44 millions d'années[6]. L'étoile tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 250 km/s[9], et effectue une rotation complète en 0,344 jour seulement[10]. Cela lui donne une forme aplatie avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 17 % plus grand que son rayon polaire[9]. Son diamètre angulaire est estimé être de 0,68 mas[9]. Connaissant sa distance, cela donne à l'étoile un rayon qui vaut 3,4 fois le rayon solaire[7]. Elle est 255 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 13 716 K[6].

Phi Eridani est membre de l'association Toucan-Horloge, un groupe d'étoiles âgé de 45 ± 4 Ma qui partagent un mouvement commun dans l'espace[5]. Elle possède un compagnon de neuvième magnitude situé à une distance angulaire de 89,1 et à un angle de position de 224° en date de 2015[12]. Il s'agit d'une naine jaune de type spectral G2V[13]. Il a été suggéré qu'elle pourrait être physiquement associée à Phi Eridani[13], mais les deux étoiles s'avèrent posséder un mouvement propre différent et ce compagnon est également bien plus lointain, à une distance d'environ 502 pc (∼1 640 al) de la Terre[14],[12]. Phi Eridani pourrait par contre être physiquement associée à l'étoile visible à l'œil nu Eta Horologii (en)[15].

Références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a et b (en) B. Zuckerman et Inseok Song, « Young Stars Near the Sun », Annual Review of Astronomy & Astrophysics, vol. 42, no 1,‎ , p. 685–721 (DOI 10.1146/annurev.astro.42.053102.134111, Bibcode 2004ARA&A..42..685Z)
  4. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  5. a et b (en) Cameron P. M. Bell, Eric E. Mamajek et Tim Naylor, « A self-consistent, absolute isochronal age scale for young moving groups in the solar neighbourhood », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 454, no 1,‎ , p. 593–614 (DOI 10.1093/mnras/stv1981, Bibcode 2015MNRAS.454..593B, arXiv 1508.05955)
  6. a b c d e et f (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  7. a et b (en) Kenneth R. Lang, Astrophysical formulae, vol. 1, Birkhäuser, coll. « Astronomy & Astrophysics library », , 3e éd. (ISBN 3-540-29692-1, lire en ligne). Le rayon (R) est donné par la formule suivante :
  8. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  9. a b c et d (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)
  10. a et b (en) L. F. Barraza et al., « Rotation Signature of TESS B-type Stars. A Comprehensive Analysis », The Astrophysical Journal, vol. 924, no 2,‎ , p. 117 (DOI 10.3847/1538-4357/ac3335 Accès libre, Bibcode 2022ApJ...924..117B, arXiv 2202.01022)
  11. (en) * phi Eri -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. a et b (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  13. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  14. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  15. (en) Ed J. Shaya et Rob P. Olling, « Very Wide Binaries and Other Comoving Stellar Companions: A Bayesian Analysis of the Hipparcos Catalogue », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 192, no 1,‎ , p. 2 (DOI 10.1088/0067-0049/192/1/2, Bibcode 2011ApJS..192....2S, arXiv 1007.0425)