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Paul Quilès

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Paul Quilès
Illustration.
Paul Quilès en 2012.
Fonctions
Maire de Cordes-sur-Ciel

(24 ans et 11 mois)
Prédécesseur Robert Ramond
Successeur Bernard Andrieu
Député français

(14 ans, 2 mois et 17 jours)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
Circonscription 1re du Tarn
Législature Xe, XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Pierre Bernard
Successeur Jacques Valax

(1 mois et 5 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 9e de Paris
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Marie Le Guen

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Paris
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(5 ans, 7 mois et 2 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 14e de Paris
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean Turco
Successeur Serge Blisko
Président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale

(5 ans et 6 jours)
Élection 12 juin 1997
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jacques Boyon
Successeur Guy Teissier
Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique

(11 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Philippe Marchand
Successeur Charles Pasqua
Ministre des Transports, de l’Équipement et de l’Espace

(10 mois et 18 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Lui-même (Espace)
Louis Besson (Transports, Équipement)
Successeur Jean-Louis Bianco
Ministre des Transports

(1 an, 2 mois et 1 jour)
Président François Mitterrand
Premier ministre Laurent Fabius
Gouvernement Fabius
Prédécesseur Charles Fiterman
Successeur Jean Auroux
Ministre du Logement

(10 mois et 18 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Louis Besson
Successeur Jean-Louis Bianco
Ministre du Logement et de l’Urbanisme

(1 an, 11 mois et 16 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Laurent Fabius
Gouvernement Mauroy III
Fabius
Prédécesseur Roger Quillot
Successeur Jean Auroux
Ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace

(3 ans et 5 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I et II
Prédécesseur Gérard Longuet
Successeur Jean-Marie Rausch (Postes et Télécommunications)
Lui-même (Espace)
Ministre de la Défense

(6 mois)
Président François Mitterrand
Premier ministre Laurent Fabius
Gouvernement Fabius
Prédécesseur Charles Hernu
Successeur André Giraud
Conseiller de Paris

(9 ans, 9 mois et 19 jours)
Élection 13 mars 1983
Réélection 19 mars 1989
Biographie
Nom de naissance Paul Thomas Victor Quilès
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Denis-du-Sig (Algérie française)
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Paris 15e (France)
Nature du décès Cancer
Nationalité Française
Parti politique PS (1973-2021)
Diplômé de École polytechnique
Profession Ingénieur

Paul Quilès
Maires de Cordes-sur-Ciel
Ministres de l'Intérieur
Ministres des Transports
Ministres de l’Équipement
Ministres du Logement
Ministres de la Défense

Paul Quilès [kilɛs] est un homme politique français, né le à Saint-Denis-du-Sig (Algérie française) et mort le dans le 15e arrondissement de Paris.

Membre du Parti socialiste (PS), il est député de Paris puis du Tarn, maire de Cordes-sur-Ciel, ainsi que ministre dans plusieurs gouvernements de gauche dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix.

Paul Thomas Victor Quilès[1],[2] naît le à Saint-Denis-du-Sig[2] en Algérie française (sous le régime de Vichy), de René Quilès, lieutenant-colonel, et d’Odette Tyrode, institutrice[3].

Formation et début de carrière dans l’industrie

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Après des études au lycée Lyautey de Casablanca, au lycée Chaptal et au lycée Louis-le-Grand à Paris[3], puis à l'École polytechnique dans la promotion 1961[4],[1], Paul Quilès devient en 1964 ingénieur dans le secteur de l'énergie, intégrant la multinationale pétrolière Shell[3], emploi essentiellement en raffinerie qu'il occupe jusqu'en 1978, année où il est élu député socialiste à l’Assemblée nationale. En complément de son emploi salarié, il est de 1974 à 1976 membre successivement de diverses sections au Conseil économique et social[3].

Ascension politique

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En 1973 il adhère au Parti socialiste. Proche de François Mitterrand, il est son directeur de campagne en 1981[5].

Élu député de Paris en 1978, puis dans le Tarn, il se spécialise à l'Assemblée nationale dans les domaines de l'énergie et de l'aménagement urbain, puis dans ceux de la défense et des questions internationales[6].

Sa maladresse au congrès de Valence (23-25 octobre 1981), lors duquel il appelle à une épuration à la Robespierre[7],[8],[9], n'entame qu'à peine son ascension. Il se présente sans succès aux élections municipales de 1983 à Paris contre Jacques Chirac[10] (avec comme slogan sur ses affiches "Quilès-tendresse").

Ministre de gauche

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En qualité de ministre des Postes et Télécommunications il confirma le virage de la gauche au pouvoir vers un libéralisme effréné, faisant par exemple supprimer l'unique cabine téléphonique d'un village alpin pour cause de non-rentabilité.

Paul Quilès occupe en outre deux ministères régaliens :

  • la Défense (de à ), malgré une réticence initiale et après avoir été convaincu par le Premier ministre Laurent Fabius[11] ; il succédait à Charles Hernu en pleine affaire du Rainbow Warrior ;
  • l'Intérieur (d' à )[12]. À ce poste, il se signale par sa vindicte contre la fiction de Bertrand Tavernier, L.627, qu'il dénonce comme une « vision caricaturale[13],[14]. »

Fin de carrière

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En 2007, il participe à la fondation du club Gauche avenir.

À partir de mai 2016, il est président d'« Initiatives pour le désarmement nucléaire »[15], qu'il a cofondé avec Bernard Norlain, Jean-Marie Collin et Michel Drain[16].

Paul Quilès meurt des suites d'un cancer[17],[18] le dans le 15e arrondissement de Paris[2], à l'âge de 79 ans[19].

Détail des mandats et fonctions

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Au gouvernement

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  •  : ministre de l'Urbanisme et du Logement (et des Transports à partir du )
  •  : ministre de la Défense
  •  : ministre des Postes et Télécommunications et de l'Espace
  •  : ministre de l'Équipement, du Logement, du Transport et de l'Espace
  •  : ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique

À l’Assemblée nationale

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Au niveau local

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Autres fonctions

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Publications

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Notes et références

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  1. a et b « Interrogation de l’annuaire général des polytechniciens », moteur de recherche : cliquer sur la ligne « La famille polytechnicienne… » puis lancer une recherche après avoir indiqué « nom et prénom », sur bibli-aleph.polytechnique.fr, Bibliothèque centrale de l’Écoie polytechnique (consulté le ).
  2. a b et c Insee, « Extrait de l’acte de décès de Paul Thomas Victor Quilès », sur MatchID.io (consulté le )
  3. a b c et d « Notice relative à QUILES Paul » [PDF], sur laposte.fr/chp, Comité pour l'histoire de la Poste (consulté le ).
  4. Journal officiel de la République française, « Liste d’admission à l’École polytechnique : concours de 1961, arrêté du 9 août 1961 », [ Procédure sur tél. mobile (la plus compliquée) : 1. Comme contenu, demander le “Journal officiel” ; 2. Frapper la date de publication (ici le 11/08/1961) ; 3. Cliquer sur n’importe quel article de loi trouvé ; 4. Demander le téléchargement du Journal officiel de la République française. Lois et décrets (version papier numérisée) ; 5. Remplir le captcha ; 6. Cliquer sur Télécharger le document ; 7. Appuyer sur l’icône de téléchargement en haut à droite pour que le fichier pdf complet de plusieurs dizaines de pages apparaisse ; 8. Visualiser le nº de page indiqué ci-dessous ], sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ) : « [Liste d’attente - classement] 301e Quilès (Paul-Thomas-Victor) », p. 7568
  5. "On avait ramé pour associer Mitterrand à l'espoir", L'Express, 9 mai 2011
  6. Tables nominatives des interventions devant l'Assemblée nationale,Assemblee Nationale
  7. Corinne Laurent et Audrey Dufour, « D’Épinay à Reims, les grandes heures des congrès socialistes », La Croix,‎
  8. Paul Quilès, « Tribune: Mes propos ont été déformés », Le Monde,‎ .
  9. Mathias Bernard, Les Années Mitterrand, Belin, coll. « Histoire », , 352 p., « II. Crises à gauche », p. 41-70
  10. Bernard Mazières, « La succession Chirac », L'Express, 1er juin 1995.
  11. Guisnel, Jean (1951-....)., Au service secret de la France (ISBN 978-2-7578-5509-6 et 2757855093, OCLC 988751503, lire en ligne)
  12. Conférence de presse Paul Quilès au JT, 'INA', 1er juillet 1992.
  13. « 1992: Didier Bezace à propos de son rôle de flic zélé dans "L 627" », sur L'INA éclaire l'actu
  14. Stéphanie Raïo, « Le film à voir ce soir : L.627 », Le Figaro,‎ .
  15. Édouard Pflimlin, « Une nouvelle initiative française en faveur du désarmement nucléaire », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  16. Site idn-france.org Initiatives pour le désarmement nucléaire
  17. « Paul Quilès, ancien ministre de F. Mitterrand et maire de Cordes-sur-Ciel, est décédé », sur letarnlibre.com (Le Tarn libre), (consulté le ) : « Mardi, l’information publiée par la “Dépêche du Midi” et relayée par le président du Conseil départemental Christophe Ramond, avait été démentie par sa fille. Cette fois, elle a bien été confirmée... L’ex-ministre socialiste, Paul Quilès, figure du mitterrandisme, est mort, ce vendredi 24 septembre à Paris, à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer. »
  18. « Paul Quilès, une certaine idée de la politique » Accès payant, sur letelegramme.fr (Le Télégramme), (consulté le ) : « Il aura fallu le cancer pour faire plier cet homme de 79 ans […] »
  19. Avec Agence France-Presse, « L'ancien ministre socialiste Paul Quilès est mort à l'âge de 79 ans », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  20. Après avoir présidé la communauté de communes du Pays Cordais

Bibliographie

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Liens externes

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