Paléogénétique
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Paléogénéticien ou paléogénéticienne (d) |
La paléogénétique est une discipline de la biologie s'intéressant à la récupération et à l'analyse des séquences d'acides nucléiques des organismes du passé à partir de leurs restes fossiles mais aussi à partir d'ADN ancien présent sur différents substrats comme des sédiments[1]. On parle alors d'ADN environnemental[2]. Par ailleurs de nombreux noyaux cellulaires sont suffisamment bien conservés pour donner des informations sur l'évolution de la taille des génomes, les stases et les caryotypes[a],[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]La paléogénétique est une science récente, dont le développement a été permis par le progrès des techniques de biologie moléculaire[4]. Les premières séquences d'ADN issus d'êtres vivants morts depuis plusieurs milliers d'années ont été isolées grâce aux nouvelles techniques de clonage de l'ADN, en 1984 à partir d'un Equus quagga quagga empaillé[5],[6] puis en 1985 à partir d'une momie égyptienne[7].
Méthodes
[modifier | modifier le code]Extraction
[modifier | modifier le code]Clonage
[modifier | modifier le code]Réplication
[modifier | modifier le code]Séquençage
[modifier | modifier le code]Interprétations
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Pour le Quaternaire, des noyaux cellulaires bien conservés ont été retrouvés dans de nombreux mammifères enfouis dans les permafrosts arctiques. Au Néogène et au Paléogène, les noyaux proviennent surtout de plantes et d'insectes conservés dans l'ambre de la Baltique. au Mésozoïque, ils proviennent principalement de dinosaures et de fossiles végétaux. Au Paléozoïque, les noyaux ne sont signalés que dans quelques plantes du Carbonifère. Les noyaux non controversés les plus anciens datent de 609 millions d'années (Néoprotérozoïque)[3].
Références
[modifier | modifier le code]- « CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut », sur www.cnrs.fr (consulté le )
- (en) Lizzie Wade, « DNA from cave soil reveals ancient human occupants », Science, vol. 356, no 6336, , p. 363–363 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 28450591, DOI 10.1126/science.356.6336.363, lire en ligne, consulté le )
- (en) Alida M. Bailleul, « Fossilized cell nuclei are not that rare: Review of the histological evidence in the Phanerozoic », Earth-Science Reviews (en), vol. 216, , article no 103599 (DOI 10.1016/j.earscirev.2021.103599).
- Ludovic Orlando & Catherine Hänni, « Du nouveau pour l'ADN ancien », Société française de génétique, vol. 16, (lire en ligne)
- Russell Higuchi, Barbara Bowman, Mary Freiberger, Oliver A. Ryder et Allan C. Wilson, « DNA sequences from the quagga, an extinct member of the horse family », Nature, vol. 312, , p. 282-284 (DOI 10.1038/312282a0)
- Caroline Costedoat et Stéphane Mazières, « ADN ancien et évolution humaine : nouveaux outils, nouvelles perspectives », Corps, vol. N°17, no 1, , p. 121 (ISSN 1954-1228 et 1969-6957, DOI 10.3917/corp1.017.0121, lire en ligne, consulté le )
- Svante Pääbo, « Molecular cloning of Ancient Egyptian mummy DNA », Nature, vol. 314, , p. 644-645 (DOI 10.1038/314644a0)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Eva-Maria Geigl, « La paléogénétique en tant qu’approche archéométrique au cours des 30 dernières années », ArchéoSciences, no 42, , p. 135–144 (ISSN 1960-1360 et 2104-3728, DOI 10.4000/archeosciences.5575, lire en ligne, consulté le ).
- Simone Gilgenkrantz, « Les prémices du génome de Néandertal », médecine/sciences, vol. 23, no 1, , p. 95–98 (ISSN 0767-0974 et 1958-5381, DOI 10.1051/medsci/200723195, lire en ligne, consulté le )