iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Muscari_à_toupet
Muscari à toupet — Wikipédia Aller au contenu

Muscari à toupet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Muscari comosum

Le Muscari à toupet (Muscari comosum (L.) Mill., parfois Leopoldia comosa (L.) Parl.), est une plante bulbeuse de la famille des Asparagacées selon la classification phylogénétique (précédemment classée parmi les Liliacées puis dans les Hyacinthacées selon la classification classique). Elle est cultivée comme plante ornementale.

Elle est classée dans le genre Muscari qui compte une trentaine d'espèces originaires des régions méditerranéennes, dont plusieurs sont cultivées.

Noms vernaculaires

[modifier | modifier le code]

Queue-de-poireau, Muscari chevelu, Ail à toupet, Poireau roux, Muscari à houppe[1] (en allemand : Ackerhyacinthe, Schopmusk ; en anglais : grape hyacinth, tassel hyacinth, tufted hyacinth, feather hyacinth ; en italien : muscaro selvatico, cipolla di serpe).

Étymologie

[modifier | modifier le code]

Le nom « muscari » vient du latin botanique, formé sur « musc » à cause de l'odeur des fleurs du muscari musqué (Muscari moschatum). L'épithète comosum vient du grec coma et fait référence à la « coiffe » de fleurs stériles longuement pédiculées lui donnant un aspect particulier[2].

Description

[modifier | modifier le code]

Grâce à son bulbe, c'est une espèce vivace qui atteint de 30 à 60 cm de haut et qui fleurit au printemps, entre avril et juillet. Le bulbe de couleur tirant sur le roux a la taille d'une noix.

Les feuilles, de 10 à 15 cm de long et 6 à 12 mm de large, ont une forme linéaire, et sont rétrécies aux extrémités. Elles sont toutes réunies à la base de la plante, plus ou moins étalées. Les fleurs, sans odeur, ont une forme de grelot de couleur violette, ovoïde plus ou moins tubuleux, terminé par six dents très courtes. les pétales sont entièrement soudés. L'ovaire est divisé en trois loges. Les fleurs sont réunies en une longue grappe assez lâche. Celles du haut, à pédicelles plus longs et redressés, ne produisent pas de fruit. Les fruits sont des capsules s'ouvrant par trois valves triangulaires un peu arrondies.

Distribution

[modifier | modifier le code]

On la trouve en Europe centrale et méridionale, en Asie du sud-ouest (Chypre, Turquie, Iran, Israël, Liban...), et en Afrique du Nord.

La plante est commune en France à l'état sauvage, plus rare en Belgique[3]. Elle pousse dans les prés secs, les vignes et près de murs bien exposés dans le sud de la Suisse[4].

Utilisation

[modifier | modifier le code]
Muscari comosum 'Plumosum'

Cultivée dans les jardins pour l'ornement, elle se plante en général en masse pour faire plus d'effet. Elle se naturalise très bien dans les pelouses (reproduction spontanée par semis). C'est une plante assez rustique qui reste en place l'hiver.

Une variété appelée plumosum ou monstruosum est cultivée sous le nom de muscari plumeux ou jacinthe de Sienne. Elle présente une inflorescence très plumeuse formée de fleurs avortées pourpres.

Bulbes de Muscari comosum préparés en « lampascioni sott'olio »

Le bulbe est comestible. Très prisé en Italie du sud où on le nomme « lampascione », on le trouve en vente dans des bocaux dans quelques supermarchés italiens. Produit agroalimentaire traditionnel de la région des Pouilles et de la Basilicate, il a un goût légèrement amer et il accommode volontiers les viandes ou la charcuterie. Le bulbe est également consommé en Crète où il porte le nom de askordoulaki (Ασκορδουλάκοι[réf. nécessaire]).

Plante considérée comme envahissante dans certains pays, elle est protégée en Allemagne et en Pologne.

Autres muscaris cultivés

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Muscari à toupet », sur tela botanica (consulté le )
  2. François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolite, Éditions Quae, (lire en ligne), p. 87.
  3. Lambinon J. et al., Nouvelle flore de la Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes), Meise, Jardin botanique national de Belgique, 6e éd., 2012, 1195 p. (ISBN 978-90-72619-88-4)
  4. Konrad Lauber, Ernest Gfeller et Andreas Gygax, Flora Helvetica : flore illustrée de Suisse, P. Haupt, (ISBN 978-3-258-07206-7 et 3-258-07206-X, OCLC 717930974, lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :