Michel Fanget
Michel Fanget | |
Michel Fanget en 2012. | |
Fonctions | |
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Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes | |
En fonction depuis le (8 ans, 10 mois et 23 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Président | Laurent Wauquiez |
Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 4e du Puy-de-Dôme |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | MoDem |
Prédécesseur | Jean-Paul Bacquet |
Successeur | Delphine Lingemann |
– (4 ans et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 1re du Puy-de-Dôme |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDFC |
Prédécesseur | Maurice Pourchon |
Successeur | Odile Saugues |
Conseiller général du Puy-de-Dôme | |
– (6 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Circonscription | Canton de Clermont-Ferrand-Centre |
Prédécesseur | Jacques Mary |
Successeur | Patricia Guilhot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF (1989-2007) MoDem (depuis 2007) |
Diplômé de | Université Claude Bernard Lyon 1 |
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Michel Fanget est un homme politique français, né le à Clermont-Ferrand.
Il est membre du MoDem, dont il préside la fédération du Puy-de-Dôme. Il a été député UDF de la première circonscription du Puy-de-Dôme de 1993 à 1997. Il est député de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme entre 2017 et 2022.
Biographie
[modifier | modifier le code]Médecin cardiologue de profession, Michel Fanget a fait ses études de médecine à l'université de Clermont-Ferrand où il a obtenu son diplôme d'État de docteur en médecine et un certificat d’études spéciales de biologie et médecine du sport. Il a ensuite obtenu son certificat d’études spéciales de cardiologie à l'université Claude Bernard Lyon 1. Il est actuellement praticien attaché au CHU de Clermont-Ferrand et au Centre Jean Perrin.
Michel Fanget est également connu à Clermont-Ferrand pour son action associative et plus particulièrement pour sa présidence de l’AEP Clermont la Plaine (structure socio-éducative et humanitaire de portage de repas à domicile).
Engagement politique local
[modifier | modifier le code]Il fait son entrée en politique lors des élections municipales de 1989 en figurant sur la liste d'opposition à Roger Quilliot. Ce dernier est réélu maire, mais Michel Fanget fait son entrée au conseil municipal sous l'étiquette de l'UDF. Il continue à y siéger après les élections municipales de 1995 et de 2001 et préside le groupe d'opposition à Serge Godard, devenu maire en 1997.
En 1994, il conquiert le siège de conseiller général du canton de Clermont-Ferrand-Centre en battant le socialiste Jacques Mary mais il est battu en 2001 par la socialiste Patricia Guilhot.
Le , il annonce sa candidature à l'élection municipale de 2008 sous l'étiquette du MoDem.
Il mène la liste du MoDem lors de l'élection municipale de mars 2014 à Clermont-Ferrand et obtient 8 % des voix lors du premier tour. Entre les deux tours, il négocie une fusion avec la liste UMP de Jean-Pierre Brenas (25 %) mais les négociations échouent[1].
Fanget souhaite mener une liste du « pôle central » lors de l'élection municipale de mars 2020 à Clermont-Ferrand. Il est désigné candidat par le conseil national et le conseil politique départemental du MoDem mais certains militants MoDem de Clermont-Ferrand annoncent soutenir la liste LREM menée par Éric Faidy[2]. En , Fanget et Brenas (LR) annoncent présenter une liste commune dont Brenas est la tête de liste[3].
Engagement politique national
[modifier | modifier le code]Lors des élections législatives de 1993, ayant devancé le candidat RPR Brice Hortefeux, au premier tour, il profite de la « vague bleue » pour battre, au second tour, le député socialiste sortant de la première circonscription du Puy-de-Dôme, Maurice Pourchon[4]. Il siège alors au sein du groupe Union pour la démocratie française et du centre. Il est battu lors des scrutins suivants (1997, 2002 et 2007) par la socialiste Odile Saugues[5].
En 2009, il est troisième sur la liste MoDem pour les élections européennes.
En 2012, il se représente aux élections législatives dans la première circonscription du Puy-de-Dôme. Il est de nouveau battu, dès le premier tour, avec 4,84 % des voix.
En 2017, dans le sillage de l'élection présidentielle remportée par Emmanuel Macron, Michel Fanget est investi par La République en marche aux élections législatives. Candidat à l'investiture dans la première circonscription du Puy-de-Dôme (où il était candidat malheureux aux législatives depuis 1997), celle-ci échoit à Valérie Thomas, co-référente[6] du parti dans le département[7]. Quelques jours plus tard, il est finalement investi dans la quatrième circonscription[8]. Il remporte l'élection au deuxième tour face à Bertrand Barraud, maire d'Issoire et candidat Les Républicains[9].
Affaire judiciaire
[modifier | modifier le code]Le , Michel Fanget est condamné par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand à six mois d'emprisonnement avec sursis, 8 000 euros d'amende, ainsi qu'une peine d’inéligibilité de cinq ans, pour « complicité d'escroquerie au préjudice d'un organisme de protection sociale pour l'obtention d'une allocation ou prestation indue ». Il lui est reproché d'avoir fourni, en sa qualité de médecin cardiologue, plusieurs prolongations d'arrêts maladie à un homme de son entourage, alors en litige, depuis plusieurs années, avec les organismes sociaux. Le patient était suspecté d'avoir perçu de la Caisse primaire d'assurance maladie et de Pôle Emploi des prestations auxquelles il ne pouvait plus prétendre, au prix de manœuvres frauduleuses, entre avril 2014 et novembre 2019. Michel Fanget a été reconnu coupable de cette complicité d'escroquerie au détriment de la CPAM puydômoise mais a été relaxé pour les mêmes faits concernant Pôle Emploi[10]. Sa peine est confirmée mais diminuée par la cour d'appel du Puy-de-Dôme le : il est en effet condamné à une peine de 2 000 euros d’amende ainsi qu'à deux ans d'inéligibilité, avec exécution provisoire[11].
Le , le Conseil constitutionnel rejette la constatation de la déchéance de plein droit à la suite de la condamnation en appel à cause du pourvoi en cassation du candidat[12].
Mandats électoraux
[modifier | modifier le code]- Député
- - : député de la première circonscription du Puy-de-Dôme
- - : député de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme
- Conseiller régional
- depuis le : conseiller régional de la majorité en Auvergne-Rhône-Alpes
- Conseiller général
- - : membre du conseil général du Puy-de-Dôme (élu dans le canton de Clermont-Ferrand-Centre)
- Conseiller municipal
- - : conseiller municipal de Clermont-Ferrand
- - : conseiller municipal de Clermont-Ferrand
- - : conseiller municipal de Clermont-Ferrand
- - : conseiller municipal de Clermont-Ferrand
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Résultats du premier tour », Ministère de l'Intérieur.
- Franck Charvais, « Les militants MoDem de Clermont-Ferrand disent préférer Éric Faidy (LREM) à leur candidat Michel Fanget », La Montagne, .
- « Municipales à Clermont-Ferrand : une alliance Jean-Pierre Brenas-Michel Fanget dès le 1er tour », France 3, .
- « Législatives de 1993 : 1re circonscription du Puy-de-Dôme (63) » [archive du ], sur elections.figaro.net, historique des scrutins organisés depuis 1989, site du journal Le Figaro (consulté le ).
- « Législatives de 1997 : 1re circonscription du Puy-de-Dôme (63) » [archive du ], sur elections.figaro.net, historique des scrutins organisés depuis 1989, site du journal Le Figaro (consulté le ).
- « Législatives : qui est Valérie Thomas, la nouvelle députée En Marche ! de la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme ? », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Investitures La République en Marche : le président Puy-de-Dôme du Modem se sent floué », sur La Montagne, .
- « Michel Fanget investi par La République en Marche sur la circonscription d'Issoire », sur La Montagne, .
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- « Complicité d'escroquerie au préjudice de la CPAM : le député du Puy-de-Dôme Michel Fanget condamné », La Montagne, (lire en ligne, consulté le )
- « Le député du Puy-de-Dôme Michel Fanget condamné à 2 ans d’inéligibilité : « Je maintiens ma candidature » », France 3, (lire en ligne, consulté le )
- « Décision n° 2022-27 D du 16 juin 2022 », sur Conseil constitutionnel (France), .
- Affaire judiciaire en cours
- Personnalité des Adhérents directs de l'UDF
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Député membre du Mouvement démocrate (France)
- Député du Puy-de-Dôme
- Conseiller général du Puy-de-Dôme
- Naissance en mai 1950
- Naissance à Clermont-Ferrand
- Député de la Xe législature de la Ve République
- Candidat aux élections législatives françaises de 2007
- Candidat aux élections législatives françaises de 2012
- Député de la XVe législature de la Ve République