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Marisa Cornejo

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Marisa Cornejo
Marisa Cornejo au salon du livre de Bruxelles, 2023
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Marisa Carmela Nora Cornejo Gatica
Nationalités
Activité
plasticienne, autrice
Autres informations
Site web

Marisa Cornejo, née le à Santiago au Chili, est une artiste plasticienne et autrice chilienne.

Elle quitte le Chili avec sa famille en 1973 après le coup d'État du 11 septembre, pour Buenos Aires. La famille doit s’exiler à nouveau après le coup d'État du 24 mars en Argentine et trouve refuge en Bulgarie[1]. En 1978 nouveau départ pour la Belgique, mais le statut de réfugié politique leur est refusé et c'est l'exil vers le Mexique. En 1985, elle est autorisée à revenir au Chili, mais elle repart au Mexique pour elle étudie la danse contemporaine[2] puis dès 1992, les arts visuels à l'UNAM. En 1998, elle rejoint Londres puis Barcelone ou elle se marie, Bruxelles en 2002 puis Genève en 2005. Elle expose, principalement en Suisse, au Chili et au Mexique, un travail basé sur l'archive personnelle et collective, l'examen de l'histoire récente, la mémoire, l'identité et l’exil[3].

Publications

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  • Marisa Cornejo, L’empreinte : Une archive d’artiste soustraite au terrorisme d’État, Lausanne, Genève, art&fiction, coll. « Pacific//Terrain », , 272 p. (ISBN 978-2-88964-031-7).
  • Gérard Berréby et Marisa Cornejo (6 photographies), Comme une Neptune, Lausanne, Genève, art&fiction, , 24 p. (ISBN 978-2-940570-37-9)[4].
  • Marisa Cornejo (trad. de l'espagnol), I am, Lausanne, Genève, art&fiction, coll. « Re:Pacific », , 176 p. (ISBN 978-2-940377-68-8)[5],[6].
  • (es) Marisa Cornejo (trad. de l'espagnol), General : [exposition, Santiago-du-Chili, Galería metropolitana, décembre 2009], Lausanne, art&fiction, , 110 p. (ISBN 978-2-940377-39-8).
  • Marisa Cornejo, Personal, Santiago, Chili, Fond'Art, .
  • Marisa Cornejo, La Panaderia, Turner Editors, .

Expositions (sélection)

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  • 2000 : Female Fusion, the Artery Project, Ashford, Royaume-Uni.
  • 2003 : Exquisite emigrants, Maus Hábitos, Porto, Portugal.
  • 2004 : Patchwork, memorias del cuerpo, Centro Cultural Matucana 100, Santiago, Chili.
  • 2006 : Pour le droit de vivre en paix, Centre Culturel Les Chiroux, Liège, Belgique.
  • 2007 : Je t'aime beaucoup, Villa Bernasconi, Genève, Suisse.
  • 2007 : 450 Woman have being murdered, SAC Gallery, Stony Brook, NY, USA.
  • 2008 : Portraits rêvés, W.T.O., Genève, Suisse.
  • 2008 : Dossier sans suite, Espace Standard/Deluxe, Lausanne, Suisse.
  • 2009 : Refugio, Galerie Racines, Brétigny, France.
  • 2009 : Celebration of World Refugee Day at Geneva Headquarters, UNHCR, Genève, Suisse.
  • 2009 : El milagro chileno, Galeria Metropolitana, Santiago, Chili[6].
  • 2011 : Los visitantes, Agent Double, Genève, Suisse.
  • 2023 : No Memorials. Histoires matérielles de l'exil chilien à Genève, Collectif Migrations Sonores, Genève, Suisse[7].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Lisbeth Koutchoumoff Arman, « «L’Empreinte», l’hommage d’une fille à son père artiste, victime de Pinochet », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  2. Thierry Raboud, «Empreintes chiliennes», La Liberté, 7 janvier 2023
  3. « Marisa Cornejo propose une mémoire de l’inconscient. La nostalgie, l’exil, le déracinement se montrent et se disent de la manière la plus abrupte et exorbitée. (…) Osant interpeller le corps dans ce qu'il a de plus intime la créatrice d’origine chilienne ne veut rien prouver, son œuvre n'illustre pas une thèse. Mais avec elle le corps devient autre, son « sens » est multiplié, non homogène. Il fonde un système poétique particulier. Le livre ne représente pas l'intrusion du corps dans le langage, mais l'acte du langage qui fabrique ce corps.. » Jean-Paul Gavard-Perret, De l'art helvétique contemporain
  4. Fabien Ribery, « Dégeler la parole, Gérard Berréby, éditeur et poète », sur Le blog de Fabien Ribery, (consulté le ).
  5. Eléonore Sulser, « «I am, inventaire de rêves» par Marisa Cornejo », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  6. a et b Anne Pitteloud, « Marisa Cornejo, la vie rêvée » Accès payant, sur Le Courrier, (consulté le ).
  7. Emmanuel Deonna, « Marisa Cornejo, un art inclusif en faveur de la mémoire chilienne », sur bonpourlatete.com (consulté le ).
  8. « Prix Francine Delacrétaz », sur Fondation Francine Delacrétaz (consulté le ).
  9. « Plusieurs artistes romandes parmi les Prix suisses de l'art et de design 2024 », sur rts.ch, (consulté le ).

Liens externes

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