iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Manic_Street_Preachers
Manic Street Preachers — Wikipédia Aller au contenu

Manic Street Preachers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Manic Street Preachers
Description de cette image, également commentée ci-après
Manic Street Preachers à Londres en 2005.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre musical Hard rock, rock alternatif, post-punk, glam punk
Années actives Depuis 1986
Labels Columbia Records, Epic Records, Heavenly Records, Damaged Goods
Site officiel www.manicstreetpreachers.com
Composition du groupe
Membres James Dean Bradfield
Nicky Wire
Sean Moore
Anciens membres Richey Edwards
Miles Woodward

Manic Street Preachers est un groupe de rock alternatif britannique, originaire de Blackwood, au Pays de Galles. Il est l'un des plus importants au Royaume-Uni de la fin des années 1990. Leurs plus gros succès restent les singles Design for Life (1996) et If You Tolerate This Your Children Will Be Next (1998).

Ils sont connus pour les frasques de leurs débuts, pour la disparition et le suicide présumé du guitariste Richey James Edwards (ou Richey James, comme il préférait qu'on l'appelle) en février 1995, ainsi que pour leur série d'albums fortement iconoclastes et leurs concerts énergiques. Politiquement, ce sont des socialistes convaincus, une position influencée par leur éducation dans un milieu ouvrier (ils ont grandi pendant la grève des mineurs britanniques de 1984-1985), et mise en évidence par leurs textes et actions souvent très politisés ; ils ont dédié une de leurs récompenses au syndicaliste Arthur Scargill, leader de l'Union Nationale des Mineurs et plus tard du Socialist Labour Party.

Débuts (1986–1991)

[modifier | modifier le code]

Manic Street Preachers est formé en 1986 à l'Oakdale Comprehensive School, de Blackwood, en Galles du Sud[1]. À cette période, Bradfield, et Sean Moore, écrivent la musique, et Wire les paroles. L'origine du nom reste inconnue, même si Bradfield explique qu'il s'inspire en réalité d'une altercation avec quelqu'un (apparemment un sans domicile fixe[1] qui lui aurait demandé : « t'es quoi exactement, boyo, un taré de prêcheur de rue ? »[2] (manic street preacher).

Le premier bassiste Flicker (Miles Woodward) quitte le groupe en 1988, supposément parce qu'il croyait que si le groupe se délocalisait, il mettrait un terme à ses racines punk[2]. Le groupe continue en trio, avec Wire qui passe de la guitare à la basse[2], et publie en 1988 son premier single, Suicide Alley[3]. Après la sortie de Suicide Alley, Edwards se joint au groupe à la guitare rythmique et contribue à écrire les paroles avec Wire. Edwards apprendra aussi à créer des artworks et à mener le groupe dans des concerts[2].

En 1990, les Manic Street Preachers signent avec le label Damaged Goods Records pour un EP. Le quatuor publie New Art Riot E.P. qui attire l'intérêt pour avoir attaqué d'autres groupes de musique contemporaine[2]. Les Manics signent ensuite au label indépendant Heavenly Records]et y publie son premier single au label, Motown Junk. Puis vient le single, You Love Us, qui reprend Threnody to the Victims of Hiroshima de Krzysztof Penderecki et Iggy Pop. La vidéo fait participer Nicky Wire travesti en Marilyn Monroe et comprend des références au film 37°2 le matin et à Aleister Crowley[4]. De par leur comportement rebelle, les Manics se forgent une place dans la presse anglaise[5]. Columbia Records de Sony Music UK signe le groupe peu après avoir commencé leur premier album[2].

Generation Terrorists à The Holy Bible (1992–1995)

[modifier | modifier le code]
Manic Street Preachers à Chicago vers 1992.

Le premier album du groupe, Generation Terrorists, est publié en 1992 chez Columbia Records. Les paroles sont politisées, comme celles de groupes comme the Clash et Public Enemy[6], et dont les chansons parlent principalement du capitalisme, de thèmes personnels dont le désespoir, et des problèmes avec la jeunesse. Pour Pitchfork, Generation Terrorists « est un mélange bizarre de punk, cock rock, mélodicisme romantique et de glam, et est évidemment lié à London Calling des Clash, ce qui est sympa à écouter[7]. »

L'album comprend six singles et atteint les 250 000 exemplaires vendus[2]. Le succès de Everything Must Go aux BRIT Awards de 1997 assure les ventes de Generation Terrorists et des albums suivants, Gold Against the Soul et The Holy Bible qui jouissent d'un succès absolu ; le premier album du groupe se vendra à 110 000 exemplaires supplémentaires[2]. Le groupe reprend également la chanson Suicide Is Painless qui atteint la septième place des classements britanniques, passant trois semaines au Top 10, et attribue au groupe son tout premier single classé au Top 10[8].

Rewind the Film et Futurology (depuis 2013)

[modifier | modifier le code]

En mai 2013, le groupe annonce une tournée australienne durant mai et juin[9]. Le même mois, les Manics annonce avoir suffisamment enregistré de chansons pour publier deux albums ; le premier se fera exclusivement sans morceaux de guitare électrique[10]. Le nom du premier album est Rewind the Film, nom révélé le [11].

L'autre album, Futurology, est le douzième album du groupe, qui est publié le . Le premier single de l'album, Walk Me to the Bridge est publié le comme single numérique[12] Futurology, d'après le groupe, est l'album le plus optimiste de tous[13]. Il compte 20 000 exemplaires vendus la première semaine, et se classe deuxième de l'UK Album Chart. Le groupe part ensuite en tournée européenne.

À la fin 2014, ils rééditent The Holy Bible pour fêter les 20 années d'existence de l'album[14]. Il remporte aux NME Awards 2015, ma catégorie de réédition de l'année[15]. Le groupe tourne en soutien à cette réédition qu'il joue pour la première dans son intégralité[16].

En , les Manic Street Preachers annoncent une autre réédition spéciale 20 ans, celle de Everything Must Go, pour le , avec Super Furry Animals comme participants[17]. Avant le concert final à Swansea, ils jouent à Liverpool, Echo Arena (), Birmingham, à la Genting Arena (), Londres, Royal Albert Hall (16-17 maiy), Leeds, First Direct Arena () et à Glasgow, au SSE Hydro ()[18].

En février 2017, le groupe publie la bande-annonce d'un documentaire appelé Escape From History, qui retrace une journée dans The Holy Bible, et l'énorme succès de Everything Must Go. Le documentaire est diffusé sur Sky Arts le [19]. Le groupe annonce également un nouvel album plus tard pour l'année[20]. Ils annoncent une édition spéciale de l'album Send Away the Tigers le [21].

Style musical

[modifier | modifier le code]

Le style musical des Manic Street Preachers est catégorisé rock alternatif[22], hard rock[23], punk rock[2], glam rock[24] et pop rock[25],[26].

Membres actuels

[modifier | modifier le code]

Anciens membres

[modifier | modifier le code]

Membres live

[modifier | modifier le code]

Chronologie

[modifier | modifier le code]

Discographie

[modifier | modifier le code]

Albums studio

[modifier | modifier le code]

Compilations

[modifier | modifier le code]
  • 2002 : Forever Delayed: The Greatest Hits
  • 2003 : Lipstick Traces: A Secret History of Manic Street Preachers
  • 2011 : National Treasures – The Complete Singles

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en) « What's in a Band Name? Here Are the Stories Behind the Monikers – Features – Music – The Independent », sur The Independent, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h et i (en-US) Simon Price, Everything : A Book about Manic Street Preachers, Virgin Books, , 284 p. (ISBN 0-7535-0139-2)
  3. (en) Andy Johnson, « [A1] ‘Suicide Alley’ | Manic Street Preachers: A Critical Discography », sur Manicsdiscog.wordpress.com, (consulté le ).
  4. (en) « Pictures of Richey Edwards Remembered – Photos – nme.com », sur NME (consulté le )
  5. (en) Stephen Thomas Erlewine, « Manic Street Preachers Biography », sur AllMusic (consulté le )
  6. (en) James McLaren, « BBC – Blogs – John Robb on Manic Street Preachers », sur BBC Online, (consulté le ).
  7. (en-US) Joe Tangari, « Manic Street Preachers: Lipstick Traces: A Secret History of Manic Street Preachers », sur Pitchfork, (consulté le )
  8. (en) « Manic Street Preachers », sur Official Charts (consulté le ).
  9. (en) « Manics announce Auckland show », sur 3 News NZ, .
  10. (en) « Manic Street Preachers set to release two new albums », sur Guardian.co.uk, .
  11. (en) Dan Martin, « Manic Street Preachers Set to Release Two New Albums », sur The Guardian, (consulté le )
  12. (en-US) Mayer Nissim, « Manic Street Preachers reveal Futurology, 'Walk Me to the Bridge' video », DigitalSpy, (consulté le )
  13. (en) « Manic Street Preachers' Nicky Wire: Futurology is one of our most optimistic records' », NME.
  14. (en) « Manic Street Preachers "The Holy Bible 20 – Limited Edition 20th Anniversary Box Set" @ Manic Street Preachers Store AU », sur myplaydirect.com (consulté le )
  15. (en) « The full winners list at NME Awards 2015 with Austin, Texas revealed », NME.
  16. (en-US) Natalie Jamieson, « Manic Street Preachers to tour classic 1994 album », sur BBC News, BBC News, (consulté le )
  17. (en) « Manic Street Preachers announce 'Everything Must Go' 20th anniversary stadium gig in Swansea », NME, (consulté le ).
  18. (en) « Manic Street Preachers add extra 'Everything Must Go' 20th anniversary tour dates », NME, (consulté le ).
  19. (en) « Manic Street Preachers: Escape From History - Sony Legacy We Are Sony Legacy », sur Wearesonylegacy.com, (consulté le ).
  20. (en) « See teaser trailer for new Manic Street Preachers film 'Escape From History' », NME, (consulté le ).
  21. (en) « Manics To Reissue Send Away The Tigers ».
  22. (en) Tom Ferguson, « Solo on Manic Street », Billboard, (consulté le ), p. 33.
  23. (en) Stephen Thomas Erlewine, « Manic Street Preachers », sur AllMusic (consulté le ).
  24. (en) « Perfect Sound Forever – Manic Street Preachers », Perfect Sound Forever (consulté le ).
  25. (en) Hughes, Josiah, « Manic Street Preachers Prepping New 'Futurology' LP », Exclaim!, (consulté le )
  26. (en) Johnson, Andy, « Manic Street Preachers and "Mass Communication" », PopMatters, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]