Mère Arménie
Մայր Հայաստան
Type | |
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Partie de | |
Style | |
Architecte |
Rafael Israelian (architecte), Serguei Merkurov (sculpteur) |
Matériau | |
Construction | |
Hauteur |
51 m |
Patrimonialité |
Monument du patrimoine culturel en Arménie (d) |
Pays | |
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Commune |
Coordonnées |
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Mère Arménie (en arménien : Մայր Հայաստան, Mayr Hayastan) est un monument situé dans le parc de la Victoire à Erevan, en Arménie, constitué d'un musée militaire, d'une tombe du Soldat inconnu et de la statue[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Sous la domination de Staline durant l'Union soviétique, Grigor Haroutiounian, premier secrétaire du comité central du Parti communiste arménien, et les membres du gouvernement d'alors font construire un monument géant à la gloire du dictateur. La statue est sculptée par Serguei Merkurov[1] et la construction du socle confiée à l'architecte Rafael Israelian. Ce dernier, pensant qu'une statue n'était qu'un honneur temporaire, dessine pour socle un monument aussi important que la statue qu'elle porte. Le socle est construit comme une église (du moins l'intérieur), s'inspirant de l'église Sainte-Hripsimé d'Etchmiadzin[1]. Le monument est inauguré le .
La statue est déboulonnée en 1962 et n'est remplacée par l'actuelle, œuvre d'Ara Haroutiounian, qu'en 1967[2].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]La situation stratégique du monument dans le parc de la Victoire, sur une des collines d'Erevan, donne véritablement le sentiment que la Mère Arménie veille sur toute la ville. Il occupe une surface de 3 000 m2 au cœur de ce grand parc érévanais.
Le socle de 29 mètres de haut abrite un musée sur 5 étages, le musée militaire du ministère de la Défense[3]. Il est principalement consacré à l'héroïsme des 650 000 Arméniens ayant participé à la Seconde Guerre mondiale et des militaires de la guerre du Haut-Karabagh[1] et est ouvert aux visiteurs du mardi au vendredi, de 10 à 17 h, et du samedi au dimanche, de 10 à 15 h[4]. La statue, plus petite, fait 22 mètres de haut.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Rick Ney, Tour Armenia, « Yerevan », ArmeniaNow.com, 2007, p. 56. Consulté le 16 mars 2009.
- (en) Razmik Panossian, The Armenians: From Kings and Priests to Merchants and Commissars, Hurst & Co., Londres, 2006 (ISBN 978-1850657880), p. 349.
- Sèda Mavian, Arménie, coll. « Guides Évasion », Hachette, Paris, 2006 (ISBN 978-2-01-240509-7), p. 84.
- (en) « Mother Armenia Military Museum », sur Armenia information (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Fiche détaillée sur le site d'ArmeniaNow.