Lucien Descaves
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Lucien Descaves, né le à Paris 14e et mort le à Paris 16e[2], est un écrivain naturaliste et libertaire[3].
Journaliste, romancier et auteur dramatique français, il a fait partie des premiers membres de l'Académie Goncourt et en fut le président.
En 1889, il est l’auteur de Sous-offs, ouvrage antimilitariste qui lui vaut des poursuites judiciaires.
Biographie
[modifier | modifier le code]De 1861 à 1881
[modifier | modifier le code]Lucien Alexandre Descaves naît au Petit-Montrouge, commune qui venait d'être intégrée à kj. Il est le fils d'Alphonse Descaves (1830-1890), graveur en taille-douce, dont les parents étaient des teinturiers venus de Chateau-Thierry à Paris, et d'Hélène Château (1839-1882), fille de commerçants du quartier de Belleville à Paris.
Comme il est né chétif, ses parents l'envoient une année auprès d'une grand-tante maternelle et de son mari (l'oncle Denis, sabotier) vivant à Montreuil-aux-Lions, dans l'Aisne.
A Paris, il fréquente avec ses grands-parents maternels le Théâtre de Belleville, d'où il voit de « vieux mélodrames ». On en trouvera la trace dans ses œuvres. Il traverse avec l'insouciance de l'enfance les événements de la Commune de Paris.
A 17 ans, en 1878, il entre en apprentissage à la banque Lehideux, rue Drouot, puis au Crédit lyonnais, boulevard des Italiens. Autodidacte, il compose ses premiers écrits en 1877-78, tant en vers qu'en prose (Scènes et récits de la vie intime - inédit). ,
En 1881, l’éditeur Kistemaeckers lui refuse Choses des Rues et Choses d’Amour , gros recueil poétique qui demeurera inédit mais publie l'année suivante Le Calvaire d'Héloïse Pajadou, recueil de cinq nouvelles, dont le titre est celui de la plus longue d'entre elles, et lui fait rencontrer Léon Hennique, Paul Alexis et surtout Joris-Karl Huysmans, qu'il considèrera comme son maître et fréquentera pendant trente-cinq ans.
De 1882 à 1892
[modifier | modifier le code]En , dans le cadre de son service militaire, il intègre le 129e régiment d'infanterie en garnison au Havre-de-Grâce où il fait la connaissance du Général Hagron, alors commandant du deuxième bataillon. Il en sortira quatre ans plus tard avec le grade de sergent-major et en tirera la matière de ses écrits antimilitaristes dont Sous-Offs qui lui vaudra presque aussitôt un procès conclu par un acquittement.
En , quand il est libéré de l'armée, il retourne vivre chez son père, veuf, à Montrouge. Il épouse Françoise Embocheur, avec qui il aura deux enfants, mais qui mourra en janvier 1896, à 26 ans.
Il débute dans le journalisme en entrant à La Revue moderne, qui publiera d'ailleurs un important article d’Oscar Méténier à son sujet. A partir de 1887 Il collabore au Petit Moniteur universel, grâce à Alphonse Daudet, et en 1892 au Journal, dont il tiendra à partir de 1916 la rubrique littéraire avant d'en devenir en 1919 le directeur littéraire, succédant à Henri de Régnier.
Le , Descaves qui fréquente le Grenier d’Edmond de Goncourt, signe avec Paul Margueritte, Paul Bonnetain, Rosny aîné et Gustave Guiches le Manifeste des cinq, dirigé contre Zola et son roman La Terre. Il regrettera ce geste et s'en expliquera le , lorsqu'il préside le Pèlerinage Littéraire de Médan : « J’attendais depuis vingt-cinq ans ce rendez-vous, et c’est parce que je l’attendais en vain que je crus devoir à mon tour, il y a trois ans, faire acte de contrition en regrettant hautement, après Paul Margueritte, Rosny et Gustave Guiches, d’avoir mis ma signature au bas du Manifeste des Cinq, en 1887, à l’époque où Émile Zola publiait La Terre. »
En 1888, il est refusé à la Société des Gens de Lettres. Gustave Toudouze publie un article à ce sujet dans L’Événement du : Guerre aux Lettrés ! L’Affaire Lucien Descaves.
En 1889, la publication de son célèbre roman antimilitariste, Les Sous-offs (dont le titre primitif était Les Culs rouges) lui vaut d'être traduit en cour d'assises en compagnie de son éditeur, pour injures à l'armée et outrages aux bonnes mœurs. Défendu par Maîtres Tézenas et Millerand, il est acquitté le .
De 1893 à 1903
[modifier | modifier le code]Veuf depuis janvier 1896, il se remarie en novembre 1898 avec Marie Lancelot (1876-1958), dont il aura un fils.
Entré à l'Écho de Paris en 1896, il est rédacteur à L'Aurore au moment de l'affaire Dreyfus, de 1894 à 1906, et apportera un vif soutien au capitaine Dreyfus.
En 1900, il fait partie des membres fondateurs de l'Académie Goncourt, avec Huysmans, Hennique, Mirbeau, Rosny, Paul Margueritte, Élémir Bourges et Gustave Geffroy. Il s'en éloigne en 1932 après que le prix, qui semblait promis à Céline pour le Voyage au bout de la nuit, eut finalement échu aux Loups de Guy Mazeline. Il en devient cependant le président de 1945 à sa mort, succédant à Rosny Jeune.
Homme de lettres, Descaves publiera un nombre considérable d'ouvrages, romans ou pièces de théâtre, seul ou parfois en collaboration. En 1901, libertaire, il publie La Colonne, roman sur la Commune et l’affaire Courbet (destruction de la Colonne Vendôme). En 1902, avec notamment Élisée Reclus, Jehan Rictus, Paraf-Javal, Maurice Donnay, Henri Zisly, Émile Armand, Georges Deherme, il est parmi les fondateurs de la Société pour la création et le développement d'un milieu libre en France, qui appuie la création, la même année, d'une communauté libertaire, La Clairière de Vaux (Essômes-sur-Marne, Aisne), « premier milieu libre » français non éphémère, mais qui sera dissout en 1907[4]. Ses échanges épistolaires en 1903 avec Marie Kugel montrent un intérêt réciproque pour les colonies libertaires et milieux libres[5].
De 1904 à 1914
[modifier | modifier le code]En 1907, il crée la Société J.-K. Huysmans, après la mort de l'écrivain, dont il est l'exécuteur testamentaire. Il est aussi l’artisan de la première édition illustrée de Là-bas, pour laquelle il a pressenti le graveur Fernand Hertenberger. En 1927, il rassemble les études et préfaces de Huysmans dans un volume intitulé En Marge et en 1941, il publie Les Dernières années de J.-K. Huysmans, dédié « À J.-K. Huysmans, mon Maître, mon Ami et mon refuge aux jours d’épreuve. ». Descaves a écrit de nombreuses préfaces : à Gustave Lefrançais, Souvenirs d’un Révolutionnaire ; au roman posthume de Léon Cladel, I.N.R I. ; et en 1922 une postface pour l’édition définitive de Sœur Philomène des Goncourt[6].
En 1913 il est membre du "Comité de Défense des Soldats"
De 1915 à 1939
[modifier | modifier le code]Le 2 mai 1918, aux côtés de Pablo Picasso, il est témoin de mariage du poète Guillaume Apollinaire avec l'artiste peintre Jacqueline Kolb[7].
En 1925, il accepte de faire partie du Comité d’Honneur de Pierre Kropotkine. En 1927, il signe en compagnie d'Alain, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains, Séverine... la pétition (parue le dans la revue Europe) contre la loi sur l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d'opinion.
En 1936 il vend, par contrat, sa collection de livres, journaux, brochures et documents manuscrits relatifs à la Commune, à l’Institut d’Histoire Sociale d’Amsterdam, pour 100.000 francs-or.
De 1940 à 1949
[modifier | modifier le code]En , la maison de Lucien Descaves où il passait ses vacances depuis plus de trente ans, à Senonches, est « non pas pillée, mais cambriolée dans toute la rigueur du terme par des professionnels »[8]. Pendant l'Occupation de la France par l'Allemagne, il s'y est retiré et y écrit ses Mémoires. Ceux-ci sont publiés en 1946 sous le titre : Souvenirs d'un ours.
Il meurt âgé de 88 ans, le [9], 82 rue Michel-Ange (16e arrondissement de Paris)[10]. Il est inhumé au cimetière de la Villette[11].
Famille
[modifier | modifier le code]Lucien Descaves était le frère d'Eugène Descaves, commissaire de police et collectionneur d'art, l'oncle de la pianiste Lucette Descaves (1906-1993) et le père de l'écrivain et homme de radio Pierre Descaves.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Le Calvaire d'Héloïse Pajadou, éditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1883. Lire en ligne.
- Une vieille rate, éditions Kistemaeckers, Bruxelles, 1883. Lire en ligne.
- La Teigne, 1886 (Kistemaeckers), roman sur les milieux de la gravure. Lire en ligne.
- La Caserne, misères du sabre, 1887, ce roman annonce Sous-Offs
- La Pelote, 1888, pièce naturaliste en trois actes (avec Paul Bonnetain), tirée du roman Une Vieille Rate (Théâtre libre, ).
- Sous-Offs, roman militaire, 1889. Lire en ligne.
- L’Envers du galon, drame en un acte, en prose. Il devait être représenté au Théâtre-Libre avec Eugénie Nau dans le rôle de France, mais fut retiré à cause des poursuites dont Sous-Offs était alors l’objet (tiré à deux ou trois exemplaires d’épreuves).
- Sous-Offs en Cour d’Assises (Tresse et Stock), 1890. Lire en ligne.
- Les Chapons, avec Georges Darien 1890, pièce naturaliste. Lire en ligne.
- Les Emmurés, 1894, roman sur les aveugles. Important compte rendu par Jules Renard dans le Mercure de France (). Lire en ligne.
- En villégiature, 1896 (Ollendorff), recueil de 17 nouvelles (critique de Rachilde).
- La Cage, 1898, pièce naturaliste en un acte (Théâtre Antoine, ).
- Soupes, 1898, dédié « À la mémoire de ma chère femme », recueil de 31 nouvelles dont la dernière, « La Charité » et sa seconde partie « Le Vilain Homme » annonce peut-être Barabbas.
- La Clairière, avec Maurice Donnay, Théâtre Antoine, 1900, comédie en 5 actes, en prose, inspirée de la Clairière de Vaux. Lire en ligne.
- La Colonne, 1901, roman sur la Commune de Paris, l’affaire Gustave Courbet (la destruction de la Colonne Vendôme)[12]. Lire en ligne.
- Tiers État, 1902, comédie en un acte (Théâtre Antoine, ). Lire en ligne.
- Importante préface à Souvenirs d’un Révolutionnaire de Gustave Lefrançais, 1902. (Descaves est son exécuteur testamentaire).
- Les Souliers, 1903, scène judiciaire (avec René Vergught), « destinée à être jouée devant un public socialiste » (R.V.) (Théâtre de la Coopération des Idées, ).
- Oiseaux de passage, avec Maurice Donnay, Théâtre Antoine, . Lire en ligne.
- Préface pour Mon Oncle Benjamin de Claude Tillier, 1905.
- Flingot, avec des illustrations de Pierre Georges Jeanniot, A. Romagnol, 1907
- Importante préface à La Vie tragique des Travailleurs de Léon et Maurice Bonneff, 1908.
- La Vie douloureuse de Marceline Desbordes-Valmore, 1910, biographie. Lire en ligne.
- Atelier d’aveugles, drame en un acte, représentée au Grand Guignol le . Lire en ligne.
- Philémon, vieux de la vieille, 1913, roman sur la Commune de Paris, lire en ligne sur Gallica, réédition : La Découverte, 2019, avec un appareil critique (présentation, notes, repères chronologiques et index des noms propres) de Maxime Jourdan Lire en ligne.
- La Saignée, avec Fernand Nozière, drame en cinq actes, Théâtre de l'Ambigu-Comique,2 octobre 1913. Lire en ligne.
- Barabbas, Paroles dans la Vallée, 1914, roman illustré par Steinlen,1914, lire en ligne sur Gallica
- La Maison anxieuse, 1916, roman inspiré par la guerre.
- Préface à la réédition de Force ennemie de John-Antoine Nau (premier Prix Goncourt en 1903), 1918.
- L’Imagier d’Épinal, 1918.
- Ronge-Maille vainqueur, 1920, pamphlet antibelliciste [sur les prévaricateurs de guerre], censuré en 1917. Lire en ligne.
- L’As de cœur, comédie en trois actes, Théâtre des Arts, .
- Les Vestales, comédie en un acte, Odéon, .
- Préface pour Les rustiques de Louis Pergaud, 1921.
- Postface pour l’édition définitive de Sœur Philomène des Goncourt, 1922.
- Pierre Dupont, comédie en un acte, 1922. Lire en ligne.
- Du petit monde, 1923, recueil de 30 nouvelles.
- L'Hirondelle sous le toit, 1924. Roman paru en feuilletons dans le Journal du au .
- Le Cœur ébloui, pièce en quatre actes, mise en scène de Lugné-Poe, Théâtre Daunou, . Lire en ligne.
- En Marge, 1927. (compilation des études et préfaces de Huysmans.
- Les Fruits de l'amour, pièce en trois actes, Théâtre des Arts, le . Lire en ligne.
- L'Ascension de Virginie, avec Maurice Donnay, comédie en 3 actes, Théâtre de la Michodière,
- Regarde autour de toi, 1930. Recueil de 29 nouvelles.
- La Tuile d'argent, avec Henri Duvernois, comédie en 3 actes, La Potinière, 1931
- Préface pour le roman posthume de Léon Cladel I.N.R I., 1931.
- Les Dernières années de J.-K. Huysmans (Albin Michel), 1941. Dédié « A J.-K. Huÿsmans Mon Maître, mon Ami et mon refuge aux jours d’épreuve ».
- Préface pour La mort de Mindrais de Maurice Vlaminck, 1941.
- Souvenirs d'un ours, 1946, autobiographie
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Albin Michel, 1990 (ISBN 2-226-04026-9). Lire des extraits en ligne.
- Lucien Descaves : colloque de Brest, textes rassemblés par Pierre-Jean Dufief ; avant-propos de Jean-Claude Descaves, éditions du Lérot, 2007 (ISBN 978-2-35548-007-2)
- Bertrand Tillier, Les Artistes et l'affaire Dreyfus,1898-1908, Champ Vallon, 2009 (ISBN 978-2-87673-516-3)
- Jean de Palacio, Lucien Descaves. Lettres à son père. 1882-1885. Brest, Centre d'étude des correspondances et journaux intimes, 2010 (ISBN 2-909673-26-X)
- Nidhal Mahmoud, Lucien Descaves au miroir de son œuvre : des sillons naturalistes aux idéaux libertaires, Tusson, du Lérot éditeur, 2020 (ISBN 978-2-35548-147-5)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00459 » (consulté le )
- Acte de naissance à Paris 14e, n° 1043, vue 15/31, avec mentions marginales du mariage à Paris 10e en 1898, et du décès à Paris 16e le 6 septembre 1949.
- Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, « Le Maitron » : notice biographique.
- Tony Legendre, Expériences de vie communautaire anarchiste en France: le milieu libre de Vaux, Aisne, 1902-1907, et la colonie naturiste et végétalienne de Bascon, Aisne, 1911-1951, Éditions libertaires, 2006, page 21.
- Marianne Enckell, « KUGEL Marie [DIENER Marie dite] », dans Dictionnaire des anarchistes, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- « Il m’arrive assez souvent de rire dans ma barbe en entendant dire ou en lisant sous une plume novice que la jeunesse se désintéresse des Goncourt. Rien de moins exact. Ceux qui tiennent ce langage parlent de ce qu’ils ne savent pas. Les jeunes gens à qui j’ai mis un roman de Goncourt entre les mains ont toujours rendu pleine justice aux deux grands écrivains » (p. 259).
- Acte de mariage du 2 mai 1918 n°305 à Paris 7e (Kostrowitzky / Kolb)
- Lettre à un ami [Maurice Donnay ?], 24 juillet 1940.
- « Lucien Descaves 1861 - 1949 », sur www.luciendescaves.fr (consulté le ).
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, troisième édition, 1963, supplément, 1972, « Rue Michel-Ange », p. 92.
- Bertrand Beyern
- Lucien Descaves, « Chroniques Historiques : Gustave Courbet et la Colonne Vendôme », sur www.luciendescaves.fr, (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Dictionnaire international des militants anarchistes : notice biographique.
- L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.
- (en) The Anarchist Encyclopedia : notice biographique.
- Lucien Descaves, Paul Léautaud et le prix Goncourt (1905-1908).
- Théâtre(s) Politique(s) - L'esprit communard dans La Saignée de Lucien Descaves et Fernand Nozière (1913)
- Écrivain dont l'œuvre est dans le domaine public
- Écrivain français du XIXe siècle
- Écrivain français du XXe siècle
- Romancier français du XIXe siècle
- Romancier français du XXe siècle
- Nouvelliste français du XIXe siècle
- Nouvelliste français du XXe siècle
- Dramaturge français du XIXe siècle
- Dramaturge français du XXe siècle
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- Mémorialiste du XXe siècle
- Écrivain naturaliste
- Écrivain libertaire français
- Anarchiste français
- Socialiste libertaire
- Antimilitariste français
- Collaborateur de L'Endehors
- Les Temps nouveaux
- Les Hommes du jour
- Académie Goncourt
- Naissance en mars 1861
- Naissance dans le 14e arrondissement de Paris
- Décès en septembre 1949
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 88 ans
- Personnalité inhumée au cimetière de la Villette
- Personnalité liée à Montreuil-aux-Lions