Louis de Saint-Gelais
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Louis de Saint-Gelais de Lansac, baron de La Motte-Saint-Héray (1513-1589) serait le fils naturel du roi François Ier [1],[2],[3],[4],[5],[6].
Proche de la reine Catherine de Médicis, il fut l'un des 100 chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit [7], maire de Bordeaux, diplomate et conseiller d'État[8].
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1513 à Cornefou (près de Cognac), il serait le fils naturel de François Ier [1],[2],[3] et de sa maîtresse Jacquette de Lansac [4],[5] (épouse d'Alexandre de Saint-Gelais, conseiller et chambellan de Louis XII). En 1552, il est nommé panetier du Roi, puis en 1553 gentilhomme de sa chambre, et bientôt gouverneur des futurs rois François II et Charles IX. François II le nomme en son conseil privé le , et la même année chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il est pourvu de la charge de capitaine de la seconde compagnie de Cent Gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi entre 1568 et 1578. Catherine de Médicis lui confie la surintendance des finances et le nomme premier gentilhomme de sa chambre (chevalier d'honneur) en 1573. Il achète la baronnie de la Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres) le .
Le roi Henri III le fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, en l'église des Augustins à Paris le .
Il est élu maire de Bordeaux [7] entre 1556[9] et 1558. Il participe également au Concile de Trente en qualité d'ambassadeur. Il décède en au château de Précy-sur-Oise.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Armoiries de la famille de Saint-Gelais : D'azur à la croix alésée d'argent. Couronne de marquis (XVIIe).
Descendance
[modifier | modifier le code]Il avait épousé :
- Jeanne de la Roche-Landry [8](°+1563), fille de Philippe, baron de la Roche-Landry en Angoûmois et de Jeanne de Beaumont, d'oú:
- puis Gabrielle de Rochechouart-Mortemart[8] le , fille de François, baron de Mortemart, d'oú:
- Charles († 1586)
- François, seigneur de Vernon, abbé de saint-Lô, protonotaire du Saint-Siège
- autre Claude, dame de Laye en Béarn
Il eut aussi un enfant illégitime :
- Urbain († 1613), évêque de Comminges
La postérité mâle de Louis de Saint-Gelais s'éteignit à la troisième génération, en 1636.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Patrick van Kerrebrouck, Christophe Brun et Christian de Mérindol, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 3, .
- Lucien Romier, Le Royaume de Catherine de Médicis : la France à la veille des guerres de religion, Paris, Perrin et Cie,
- Gérard Le Bouëdec, Christophe Cérino, , Pouvoirs et littoraux du XVe au XXe siècle : actes du colloque international de Lorient, 24, 25, 26 septembre 1998, Presses Universitaires de Rennes, 2000
- Laurent Coste, Messieurs de Bordeaux : pouvoirs et hommes de pouvoir à l'hôtel de ville, 1548-1789, Fédération historique du Sud-Ouest, 2006
- Mickaël Augeron, Dominique Guillemet, Champlain ou les portes du nouveau-monde : cinq siècles d'échanges entre le centre-ouest français et l'Amérique du Nord, XVIe – XXe siècles, Geste, 2004
- et épouse d'Alexandre de Saint-Gelais, conseiller et chambellan de Louis XII).
- Jean François Eusèbe Castaigne, Notice littéraire sur la famille Saint-Gelais, P. Lacombe, .
- H. Jougla de Moreans, Grand armorial de France, vol. 6, p. 125.
- (Cette année-là le roi autorise à couvrir les tours de l'Hôtel de ville et à installer une horloge, la Grosse cloche de Bordeaux)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Famille de Saint-Gelais de Lusignan
Liens externes
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